Quel est le meilleur don de grâce que nous puissions obtenir de notre bien-aimé Bhagavan ? Bhagavan lui-même nous l’explique et nous inspire aujourd’hui.

La richesse de Sai est un Amour pur, désintéressé et sans limites. C’est la vérité. Ce ne sont pas les édifices que vous voyez qui constituent la richesse de Sai. C’est uniquement l’Amour pur et désintéressé. Vous devez hériter de cet Amour, vous en remplir et l’offrir au monde. C’est votre responsabilité suprême en tant que fidèles Sai. Que pouvez-vous offrir au Seigneur qui est tout-puissant, omniprésent et omniscient ? Les différentes choses que vous offrez à Dieu sont données par illusion. Le Seigneur qui imprègne l’Univers peut-il être enfermé dans un temple ? À Celui qui a l’éclat d’un milliard de soleils, quelle lampe pouvez-vous allumer ? Sa vérité dépasse la compréhension de Brahma et de Hara. Comment les autres peuvent-ils Le comprendre ? Quel nom peut-on donner à Celui qui est toutes choses ? Quelle nourriture pouvez-vous offrir à Celui qui tient le cosmos dans son estomac ? Vous devenez fidèle pour votre propre bien. Quel que soit le nom ou la forme sous laquelle vous adorez le Seigneur, Il vous répondra. Il est le pourvoyeur de tout, qui exauce tous les souhaits. Que le fidèle soit quelqu’un en détresse ou en quête d’un objet, ou un chercheur ou un Jnani, Dieu répond selon la mesure de sa dévotion.

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1986.

Si vous voulez gagner l’amour du Seigneur, vous devez aimer tout le monde. La meilleure façon d’aimer Dieu est d’aimer tout le monde.

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Alors que nous traversons les aléas de la vie, quel est le message éternel que nous devons garder comme guide ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui afin que nous puissions vivre avec clarté.

Vous ne devez pas vous laisser tromper par les plaisirs découlant des possessions, de la position ou de la prospérité. Ce sont des choses passagères, qui vont et viennent. La douleur et le plaisir sont accessoires à l’existence humaine, tout comme les amis et les parents. L’homme devrait s’efforcer de réaliser sa vraie nature, faire l’expérience de sa Divinité inhérente et ne pas céder aux tentations du moment. La douleur et le plaisir sont des imposteurs. L’homme ne doit pas se laisser égarer par eux. Le Soi transcende le temps et l’espace. Il est éternel et immuable. La recherche de la nature du Soi est le message de la philosophie éternelle. C’est aussi le devoir premier de l’homme. Les sages ont déclaré que le corps est un fourre-tout périssable, rempli de maux. En renonçant à cet attachement, l’homme devrait chercher refuge en Dieu. Les cinq éléments ne peuvent affecter que le corps mais n’ont aucun effet sur l’Esprit.

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1986.

La vie est pleine de vicissitudes qui sont éphémères. Seul l’Amour Divin est immuable et permanent.

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Chers Frères et Soeurs en Sai,

C’est avec un peu d’avance que nous vous annonçons la mise en ligne du numéro 138 de la revue Prema que vous trouverez à l’adresse suivante :

http://www.revueprema.fr/

Alors que nous venons de rentrer dans la saison estivale, nous souhaitons que ces discours et ces témoignages vous inspirent et vous guident durant les mois à venir.

Dans l’Amour de Sai et à Son Service,

L’équipe de Prema

sattvique@orange.fr

Quels progrès devrions-nous nous efforcer de réaliser et comment pouvons-nous gagner la grâce de Dieu dans cet effort ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.

L’amour se transforme en poison si la haine le contamine. Aimez certaines personnes, mais ne détestez pas les autres, car cette haine souillerait l’amour et le rendrait mortel. L’amour vient automatiquement à l’âme réalisée ; mais l’aspirant spirituel doit le cultiver au moyen du service et de la quête de l’unité de l’Athman. L’amour ne doit pas jaillir de la langue ou de la tête seulement, mais principalement du cœur. Vous obtenez les notes que méritent vos réponses à l’examen, ni plus, ni moins. Parfois, si vous n’obtenez que 5 ou 6 sur un total de 100, même les 5 ou 6 peuvent être annulés et uniquement un zéro vous sera attribué. Car il n’y a pas beaucoup de choix entre le zéro et le 5 ou le 6 que vous avez pu obtenir. Mais, si vous obtenez un nombre très proche du minimum nécessaire pour un examen, les 2 ou 3 points qui vous manquent seront ajoutés comme un signe de la grâce et vous aurez de fortes chances d’être promu. Cela est également vrai pour la sadhana. Un mauvais progrès est aussi mauvais qu’un échec, tandis qu’un bon progrès sera apprécié et la grâce vous aidera à vous en sortir.

Tiré du Discours Divin du 29 juillet 1969.

Si vous honorez votre père, le Père de tous les êtres vous gardera.

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Quel est le rôle de Prakriti (monde phénoménal) dans notre voyage spirituel ? Bhagavan l’explique magnifiquement aujourd’hui, avec un exemple mémorable.

Il n’y a que deux entités au début : « Je » et « Vous », Tat et Twam, Aham et Brahma. Mais une troisième entité, appelée Prakriti (monde), s’est placée entre les deux, ou plutôt vous fait croire qu’elle se situe entre les deux. Vous connaissez des gens qui portent des demandes en mariage, des intermédiaires. Ils vont chez les parents de la mariée et suggèrent un certain marié et ils le portent aux nues et créent chez la fille un désir de le prendre en mariage ; puis ils se rendent au village du marié et persuadent celui-ci d’exiger une somme importante en guise de règlement du mariage avant d’accepter la fille du premier parti. Quand enfin le mariage est conclu, ils disparaissent. Prakriti est comme cet intermédiaire. Lorsque « Je » et « Tu » se sont unis, Prakriti disparaît. Son rôle est de révéler le « tu » au « je », c’est tout. En fait, le « Je » est de la même nature que le « Tu », comme le fleuve et la mer, ou comme la vague et la mer.

Tiré du Discours Divin du 24 mars 1965.

Une bulle naît sur l’eau, de l’eau et se fond dans l’eau ! L’homme naît en Dieu et fusionne en Dieu !

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Que pouvons-nous accomplir avec notre mental et que peut-il également arriver si nous ne sommes pas conscients de la manière dont nous l’utilisons ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui.

Avec l’aide du mental, l’homme peut s’élever du niveau humain au niveau le plus élevé de la Divinité. Mais il peut aussi descendre jusqu’à la nature animale ou au niveau démoniaque. Une fois que vous tournez le mental vers des objets du monde, il a tendance à devenir de nature animale et démoniaque. Si le mental est tourné vers Dieu et libéré des processus de pensée, il tend à fusionner avec nirguna, nirakara et devient libéré. La raison la plus importante de l’asservissement est de donner trop de liberté au mental. Par exemple, lorsqu’un animal est attaché à un poteau, il ne pourra pas se déplacer ailleurs et causer des ennuis. Il ne pourra pas manifester de colère, de violence ou faire du mal à qui que ce soit. Mais s’il est lâché, il peut se déplacer dans divers champs, détruire les récoltes et causer des pertes et du mal à autrui. Il sera battu pour les méfaits qu’il aura commis. De même, le mental doit être lié par certaines réglementations et limites. Tant que l’homme vit dans certaines limites et disciplines, règles et règlements, il sera capable de conserver une bonne réputation et de mener une vie heureuse et utile.

Tiré du Discours Divin du 17 février 1985.

Si le mental est correctement compris et discipliné et appliqué à se débarrasser des mauvaises qualités basées sur l’égoïsme, il mènera à une vie utile et fructueuse.

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Que faut-il faire pour que cette vie, qui est une marche vers la mort, se transforme en une marche vers l’immortalité ? Bhagavan nous inspire en citant une histoire du Brihadaranyaka Upanishad.

Les Upanishads disent que le tonnerre enseigne Da, Da, Dha. Daya (compassion) pour les ogres, Dama (maîtrise de soi) pour les dieux et Dharma pour les hommes. Or, puisque l’homme est les trois – en partie ogre, en partie dieu, en partie homme – il doit pratiquer lui-même ces trois choses ; Daya (soyez gentil avec tous), dama (soyez maître de votre mental et de vos sens) et dharma (soyez constamment attentif sur le chemin du bien) – tels sont les conseils donnés du ciel dans la voix du tonnerre. Le voyage de tout homme se dirige vers le cimetière ; chaque jour vous rapproche du moment de la mort. Alors, ne retardez pas le devoir que vous devez accomplir pour votre propre bien durable. Reconnaissez que vous êtes Shiva (Dieu), de peur de devenir un shava (cadavre) ; cela vous évitera de nouvelles morts. La toute première chose que vous devez faire pour imprimer dans votre mental la réalité est de réciter le Nom de Dieu et de vous attarder sur Sa Gloire dans votre mental afin que la langue ne s’égare pas dans des sujets mineurs ou que le mental ne vous entraîne pas dans des domaines inférieurs !

Tiré du Discours Divin du 14 mars 1965.

Lorsqu’il pleut, les rivières s’écoulent naturellement. De même, lorsque vous accomplirez votre devoir, vous recevrez certainement la récompense de vos actes.

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Quel est le moyen le plus sûr de gagner la grâce de Dieu ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec l’exemple du grand fidèle Kanaka Dasa.

Parlons de Kanaka, il était né dans une caste basse. C’était un fervent fidèle qui aspirait avec une angoisse insupportable à voir Krishna. Il se rendit donc à Udupi, où se trouve un célèbre temple de Krishna, fondé par le grand sage Madhvacharya lui-même. Étant de basse naissance, il ne pouvait pas entrer dans le temple et voir la charmante idole de Krishna. Il se tenait devant la porte extérieure, mais l’idole était cachée par le mât du drapeau devant le sanctuaire. Il contourna le mur extérieur et chercha parmi les pierres une crevasse à travers laquelle il pourrait l’apercevoir. Il vit qu’une pierre était détachée : avec ses doigts, il ôta le mortier et fit une étroite fente, et quand il regarda attentivement à travers elle, il ne vit que le dos de l’idole. Mais il était ravi ! Il dansa en extase, chantant la gloire de Krishna. Juste à ce moment, l’idole se tourna vers lui et Krishna lui accorda la pleine vision de Son Charme et de Sa Majesté. Son désir a été récompensé par la Grace. Le désir mène à l’abandon, et l’abandon procure la plus grande joie. Abandonnez tout à Sa Volonté, acceptez tout ce qui arrive, que cela soit agréable ou douloureux.

Tiré du Discours Divin du 29 juillet 1969.

Sans recourir à une adulation extravagante de Dieu, sans rechercher de petites faveurs de Dieu, aspirez à Dieu uniquement et vous obtiendrez tout.

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