French, 17.jan.25

Pourquoi est-il inutile de développer de la haine envers les autres croyances et religions ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour.



Les gens, ignorant l’omniprésence de Dieu, développent entre eux des antagonismes fondés sur la religion, la caste et la race. Toutes les religions ont accepté l’intemporalité et l’omniprésence de Dieu. Il est donc étrange que même ceux qui acceptent cette vérité fassent preuve d’une telle étroitesse d’esprit. Car la haine entre des personnes professant des religions différentes conduit finalement à la destruction de la foi en la religion elle-même. Ceux qui sont déterminés à détruire la religion doivent être totalement irréfléchis. Ce qui doit être détruit, c’est le fanatisme religieux, et non la religion elle-même. Mépriser la religion des autres par amour pour sa propre religion, c’est comme démontrer son amour pour sa mère en dénigrant les mères des autres. Il faut se rendre compte que les autres ont le même respect et la même dévotion pour leur foi que l’on a pour sa propre religion. Les jeunes d’aujourd’hui devraient, tout en cultivant leur attachement à leur propre religion, respecter les croyances et les pratiques de tous les autres.



Tiré du Discours Divin du 24 juillet 1983.



Le Dieu adoré dans toutes les religions est le même. C’est avec cette conviction que vous devez respecter toutes les religions.

French, 16.jan.25

Pourquoi est-il important de commencer à « pratiquer » chaque jour la pensée aimante envers Dieu ? Bhagavan nous le rappelle avec amour et nous inspire aujourd’hui avec un Chinna Katha.



Il y avait une fois un homme dont la dévotion était grande. Il avait quatre fils. Afin que leurs noms l’aident à se souvenir du Seigneur, il les avait appelés Govinda, Narayana, Krishna et Rama. Il pensait pouvoir, sous un prétexte ou un autre, avoir le nom du Seigneur sur la langue. Pour faciliter son projet, il ouvrit une usine et les employa tous avec zèle, afin qu’ils puissent répondre à son appel par leur nom. Le jour où la mort arriva, il appela Govinda ; le fils s’approcha et dit : « Père ! Je suis là. » Il appela Narayana ; « Je suis là, père. » Il se tenait aussi près de son lit. Il appela Rama ; Rama vint à lui et lui demanda ce qu’il désirait lui confier. Finalement, il appela Krishna. Il se pencha trop bas et voulut savoir quel message le père avait pour lui, et lui dit : « N’hésite pas, dis-moi ce que tu veux me dire. » En voyant autour de lui les quatre fils, le mental du mourant fut saisi d’anxiété. Il s’écria : « Vous êtes tous là ! Qui est à l’usine ? » Ce furent ses derniers mots. Ce furent ses dernières pensées. Quand on est impliqué dans le monde, seules les pensées mondaines finissent par émerger.



Tiré du Discours Divin du 6 mai 1983



La contemplation constante de la forme du Seigneur et la répétition fréquente du nom du Seigneur sont les moyens par lesquels le cœur est rempli de l’amour de Dieu.

French, 15.jan.25

Quel genre de bonheur et de liberté devons-nous rechercher ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui, afin que nous puissions transformer nos habitudes.



Les gens doivent changer leur vision, leurs pensées, leurs paroles et leur comportement. C’est la signification de Sankramana. Si vous ne vous purifiez pas, que peuvent signifier pour vous les Sankrantis ? Vous goûtez au prasadam sucré. Après un certain temps, son goût disparaît. Ce n’est pas la nourriture sucrée qui est importante. Vous devez remplir votre vie de pensées saintes. C’est le but des fêtes sacrées. Les jeunes se demandent pourquoi ils ne devraient pas jouir de la liberté comme le font les poissons, les oiseaux et les animaux ! Ils devraient comprendre que chacune de ces créatures jouit de la liberté en fonction de sa propre sphère de vie. De même, l’homme devrait jouir de la liberté liée à sa condition humaine. Vous ne pouvez pas vous considérer comme un être humain et mener une vie d’animal. Profitez de la liberté d’un être humain. Être libre comme un animal, c’est devenir soi-même un animal ! De quelle liberté peut-on jouir ? L’homme est gouverné par certaines contraintes. Il doit adhérer à la vérité, suivre la droiture, cultiver l’amour et vivre en paix. Il doit observer la non-violence. En adhérant à ces cinq valeurs, l’homme peut exercer sa liberté ! Pour exercer pleinement sa liberté, l’homme doit respecter cinq valeurs fondamentales. C’est dans cette liberté qu’il trouvera le véritable bonheur !

French, 14.jan.25

Alors que nous célébrons la fête de Sankranti, cette période devrait nous faire rappeler quelle chose ? Bhagavan nous éclaire aujourd’hui sur la signification de cette occasion propice.



À partir d’aujourd’hui, le Soleil entame son voyage vers le nord. Que signifie le nord ? Il est considéré comme la direction menant à moksha (la libération). On dit que le soleil se déplace vers « Himachala ». Himachala est composé de deux mots : Hima + Achala. « Hima » signifie blanc comme neige. « Achala » signifie ferme et inébranlable. Où se trouve l’endroit auquel s’applique cette description ? C’est la région du cœur. Dans un cœur pur et stable, le soleil de buddhi (l’intellect) entre. Il n’est pas nécessaire d’entreprendre le voyage dans le monde extérieur. Uttarayana (voyage vers le nord) signifie tourner l’intellect vers l’intérieur, vers le cœur. La félicité ressentie à l’intérieur est la véritable félicité pour l’homme. Tous les autres plaisirs extérieurs et sensoriels sont éphémères. Seul le principe atmique est pur, permanent et infini. C’est la demeure de moksha (la libération). Le voyage vers moksha s’appelle la quête de la libération. Sankramana est le moment où s’effectue le voyage intérieur vers le cœur pur et sans tache. Tout comme le Soleil entreprend son voyage vers le nord, Sankranti est le jour où l’intellect doit se tourner vers l’Atma pour atteindre la réalisation du Soi.



Tiré du Discours Divin du 15 janvier 1996.



Dans le domaine spirituel, il n’y a pas de voie royale. Le chemin est étroit car le but est infiniment précieux.

French, 13.jan.25

Alors que nous célébrons Lohri (également appelé Bhogi), le premier jour du festival de Sankranti, quelle est la signification profonde de ce festival ? Bhagavan nous l’explique avec amour et nous inspire aujourd’hui !



Peu de gens comprennent la véritable signification des fêtes comme Sankranti. L’homme ne peut pas obtenir une félicité durable par les plaisirs physiques. Il doit découvrir que la source de cette félicité est en lui-même. Sankranti permet à l’homme de faire cette découverte, comme un homme portant ses lunettes sur le front les cherche partout et qui découvre avec joie qu’elles ont toujours été avec lui. Le Divin n’est nulle part ailleurs. Il est enchâssé dans son cœur. Par conséquent, l’homme qui cherche le Divin dans son cœur se rachète lui-même. Il atteint alors la libération. Tous les exercices spirituels extérieurs ont une valeur temporaire. Ils doivent être intériorisés pour faire l’expérience d’une félicité durable. Tous les exercices mentaux laissent également le cœur inchangé. Dans les neuf voies de dévotion, commençant par l’écoute des choses sacrées et se terminant par Atma-nivedanam (l’abandon total de soi), le dernier est le plus important. Après Atma-nivedanam, aucun autre effort n’est nécessaire. Sankranti lance l’appel à cet abandon total !



Tiré du Discours Divin du 15 janvier 1996.



L’amour qui est en vous doit fusionner avec l’Amour Divin. C’est là que réside la félicité.

French, 12.jan.25

Quelle est la cause profonde de tous les troubles dans le monde ? Bhagavan nous inspire avec amour afin que nous puissions vivre la vie comme elle est censée être vécue.



Incarnations de l’amour ! Depuis votre naissance, seul l’amour vous accompagne constamment. C’est l’amour qui reste avec vous tout le temps, pas vos proches ni vos amis. Cet amour est Dieu. Appréciez la béatitude de l’amour et partagez-la avec les autres. L’absence d’amour est la cause fondamentale de tous les troubles du monde. Développez l’amour et soutenez la vérité. La vérité ne signifie pas décrire ce que vous avez vu, entendu ou fait, tel qu’il est. La vérité est ce qui est immuable dans les trois périodes de temps. Les Védas appellent cette vérité permanente Rutam. Tout comme vous changez de vêtements, vous devez changer de corps un jour ou l’autre. C’est pourquoi il est dit : « La mort est le vêtement de la vie. » Par conséquent, vous ne devriez pas avoir peur de la mort. La vie n’est pas permanente. Elle est comme un nuage qui passe. Tant qu’il y a de la vie dans le corps, utilisez-la au service des autres. Engagez-vous dans le service jusqu’à votre dernier souffle. Le service à l’homme est un service à Dieu. Gardez le contrôle de vos sens, car la perte du contrôle des sens engendre des qualités démoniaques chez l’homme. Un service sans contrôle des sens est un exercice futile.



Tiré du Discours Divin du 18 novembre 1999.



Aimez de plus en plus de gens, aimez-les de plus en plus intensément ; transformez l’amour en service, transformez le service en adoration – c’est la plus haute sadhana.

French, 11.jan.25

Pourquoi et comment devons-nous œuvrer au développement global ? À l’occasion de la rencontre sportive et culturelle annuelle des institutions éducatives Sri Sathya Sai, Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui.



Bien qu’il puisse y avoir des différences entre les nations dans leurs habitudes alimentaires et récréatives, l’esprit d’harmonie et d’unité affiché dans le sport est un exemple gratifiant pour tous. C’est une qualité distinctive du sport que les différences soient oubliées et que les gens s’engagent dans les jeux dans un esprit divin de convivialité et de camaraderie. Le sport aide les joueurs non seulement à améliorer leur santé mais aussi à éprouver de la joie. Les étudiants, cependant, ne devraient pas se contenter de réaliser ces avantages. L’homme a un autre corps en plus du corps physique. C’est le corps subtil, autrement connu sous le nom de mental. Il est également essentiel de promouvoir la pureté du mental et de développer la générosité. La véritable humanité ne s’épanouit que lorsque le corps, le mental et l’esprit sont développés harmonieusement. L’enthousiasme et l’effort dont vous faites preuve dans le sport devraient également se manifester dans les sphères de la moralité et de la spiritualité.



Tiré du Discours Divin du 14 janvier 1990.



Le but des sports et des jeux n’est pas de produire un résultat décisif mais d’inculquer l’esprit sportif aux participants.

French, 10.jan.25

Comment pouvons-nous nous corriger, surtout lorsque nous nous sentons déprimés, en colère et lorsque notre mental vacille ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.



Tout ce que vous voyez à l’extérieur est un reflet de votre être intérieur. Le bien et le mal n’existent pas à l’extérieur ; ils ne sont que des reflets de ce qui est en vous. Personne n’a le droit de juger les autres. Abandonnez tout ce qui est mauvais en vous et vous trouverez la bonté tout autour de vous. La couleur du monde que vous visualisez est celle de vos lunettes. Le défaut réside dans votre vision, non dans la création. Le cœur est la demeure de Dieu. Ainsi, seuls des sentiments nobles devraient en émerger. S’il contient des qualités mauvaises comme la luxure, l’avidité et la colère, alors il cesse d’être un cœur humain. C’est en vérité le cœur d’un animal. Si votre conduite est dénuée d’humanité, alors vous n’êtes pas un être humain. Agissez d’une manière qui convient à votre naissance humaine. Lorsque vous êtes en colère, rappelez-vous : « Je ne suis pas un chien, je suis un homme. » Lorsque votre mental vacille, répétez-vous : « Je ne suis pas un singe, je suis un homme. » Réfléchissez patiemment à votre véritable nature. N’agissez jamais avec précipitation. La précipitation est source de gaspillage. Le gaspillage engendre l’inquiétude. Ne vous précipitez donc pas. Prenez le temps de réfléchir calmement. Toutes ces mauvaises qualités peuvent être éliminées en développant de bonnes pensées et de bons sentiments. Le remède à tous vos maux mentaux se trouve en vous !



Tiré du Discours Divin du 18 novembre 1999.



Lorsque les sentiments divins ne surgissent pas dans le cœur de l’homme, celui-ci est infecté par deux défauts. Il dissimule ses innombrables erreurs et critique même les plus petites erreurs des autres.

French, 09.jan.25

Quel est le véritable but de la Sadhana ou pratique spirituelle ? Quels en seraient les bienfaits ? Bhagavan nous le rappelle avec amour et nous inspire aujourd’hui.



La véritable sadhana consiste à transformer le mal en bien, à convertir la tristesse en joie. Il ne peut y avoir de bonheur sans tristesse, ni de bien sans le mal. Il y a un conflit permanent entre le bien et le mal, entre le bonheur et la tristesse. Le bonheur et le malheur sont des jumeaux inséparables, inextricablement liés l’un à l’autre. L’un est le début et l’autre le point culminant. Le début et la fin vont ensemble. Seul le Divin est exempt de début, de milieu ou de fin, mais dans les affaires du monde, tout ce qui a un début a une fin. Le chagrin n’est pas quelque chose que quelqu’un vous impose de l’extérieur. Les problèmes et les difficultés ne vous sont pas imposés de l’extérieur. Le chagrin et les problèmes surviennent dans le cours naturel des choses. Le raffinement de la vie exige une sadhana continue. Sans une telle pratique, la vie se dégrade. Par exemple, un diamant prend de la valeur lorsqu’il passe par le processus de taille et de facettage. De même, l’or, extrait sous forme de minerai de la terre, devient pur et précieux après avoir été raffiné. De la même manière, la sadhana est nécessaire pour élever la vie du trivial au sublime.



Tiré du Discours Divin du 1er juin 1991.



Ne pas savoir qui l’on est est le plus grand handicap. Tant que ce handicap n’est pas surmonté, le chagrin est inévitable

French, 08.jan.25

Quel est le rôle d’une bonne compagnie dans notre vie ? Bhagavan l’explique clairement à l’aide de quelques exemples mémorables.



Qui sont vos amis et qui sont vos ennemis ? Vos bonnes pensées sont vos amies. Vos mauvaises pensées vous accompagnent comme des ombres. Lorsque vos pensées sont purifiées, vos vies se transforment en vies idéales. Le mental est un faisceau de pensées. Les actions découlent des pensées. Des actions découlent leurs fruits. Les pensées sont donc les graines qui produisent finalement des fruits sous forme de bonne fortune ou de malheur. L’homme est ainsi l’architecte de sa propre vie. Comme les pensées déterminent les actions, il est essentiel de cultiver de bonnes pensées. Même les hommes mauvais ont été transformés par l’influence d’hommes bons et pieux. Ratnakara est un exemple de cette transformation. Au contact des sages, il est devenu l’auteur immortel du Ramayana. Lorsque le mental est tourné vers Dieu, la vie entière est purifiée. Ce qu’il faut, c’est contrôler les sens par la dévotion et la persévérance.



Tiré du Discours Divin du 13 février 1991.



Sanctifiez le temps qui vous est accordé par de bonnes pensées et de bonnes actions. Pour cela, vous devez cultiver la compagnie des personnes bonnes, qui vous conduiront en temps voulu à la libération.

French, 07.jan.25

Comment pouvons-nous maîtriser nos agitations mentales et cultiver la bonne attitude pour accomplir nos devoirs ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec deux exemples puissants.



Lorsque les Pandavas traversèrent l’Himalaya vers la fin de leur progression, Dharmaraja était encore affecté par des angoisses mentales. Aussi pria-t-il Krishna de passer quelque temps avec eux. Lorsqu’Il quitta leur demeure, Krishna remit à Dharmaraja une note qu’il devait lire à lui-même chaque fois qu’il était touché par la joie ou le chagrin. La note disait : « Cela ne durera pas. » C’est une méthode par laquelle les agitations mentales peuvent être calmées. Considérez la vie dans le monde comme un devoir obligatoire qui vous est imposé. Vous êtes maintenant en prison, condamné pour des crimes commis dans une vie antérieure. Le surintendant vous assigne diverses tâches : cuisiner, puiser de l’eau, couper du bois, etc. Vous devez faire le travail qui vous est assigné au mieux de vos capacités, sans aucune attente de récompense. Si vous vous comportez bien, si vous ne causez pas d’ennuis et que vous accomplissez les tâches qui vous sont assignées sans hésiter, vous pourrez être libéré plus tôt, avec un certificat attestant que vous êtes fiable et bon. Cette attitude vous permettra de vous entraîner à agir de manière désintéressée sans attendre de récompense (nishkama karma), ce qui est très précieux pour maîtriser les sens.



Tiré du Discours Divin du 26 octobre 1963.



S’acquitter fidèlement de ses devoirs et de ses responsabilités est un acte impérieux d’adoration.

French, 06.jan.25

Comment pouvons-nous mener une vie pleine de sens ? Bhagavan nous éclaire aujourd’hui avec amour et beauté !



La tête a sa valeur tant qu’il y a de la vie. Par conséquent, la tête doit être utilisée pendant que vous êtes en vie pour acquérir du mérite en la plaçant aux pieds des saints. Telle est la valeur de se prosterner devant les âmes nobles. Tant que vous êtes en vie, vous devez vous engager dans de bonnes actions et mener une vie sacrée et pleine de sens. Toutes les relations se limitent aux vivants. Seulement Dieu est le seul parent infaillible tout au long de la vie et au-delà. Il est le seul compagnon constant où que vous soyez. Sachez que la vie est impermanente. Seules vos bonnes actions vous protégeront. La paix, la vérité et la vertu ne doivent être acquises que par vos actions. Atteignez la proximité de Dieu et devenez alors un avec Dieu. Aujourd’hui, vous vous appelez humain. Si vous développez votre dévotion à Dieu, vous pouvez vous diviniser. La divinité est votre vraie nature. Cela a été proclamé par les Upanishads dans les célèbres déclarations Aham Brahmasmi (Je suis Brahman), Ayam Atma Brahma (Cet Atma est Brahman) et Tat-Tvam-Asi (Cela Tu es). Développez cette conviction, avec confiance et courage.



Tiré du Discours Divin du 7 avril 1997.



Lorsque l’homme respecte son caractère humain et réalise son obligation de découvrir sa nature divine, le divin en lui se manifestera.

French, 05.jan.25

Quel est le rôle des Bal Vikas dans la construction d’un avenir radieux ? Bhagavan l’explique et répète avec amour le rôle central joué par les gourous.



Les Bal Vikas sont la base première du grand mouvement de restauration du dharma (droiture) dans le monde. Les anciens sont très ancrés dans leurs habitudes et il est difficile d’espérer un changement dans leurs habitudes et leurs attitudes. Les enfants doivent être amenés à de bonnes manières de vivre, à la simplicité, à l’humilité et à la discipline. Comme vous le savez, vous ne pouvez pas attirer les enfants à vos côtés si vous tenez un bâton dans la main ; vous devrez plutôt tenir des bonbons. Les gourous doivent donc être des incarnations de l’amour et de la patience. L’idéal des Bal Vikas est d’élever une génération de garçons et de filles qui ont une conscience claire et nette. Le programme lui-même n’est pas aussi important que la création d’une atmosphère où les habitudes et les idéaux nobles peuvent se développer et fructifier. Les élèves des Bal Vikas suivent la discipline et le programme des Bal Vikas seulement un jour par semaine et fréquentent leurs écoles habituelles les autres jours. L’impact du gourou doit donc être particulièrement fort s’il doit agir comme catalyseur dans le processus de modification des modèles de comportement de ces élèves.



Tiré du Discours Divin du 6 juin 1978.



L’éducation doit former les enfants à aimer, à coopérer, à être courageux dans la cause de la vérité, à être serviables, à être sympathiques et à être reconnaissants.

French, 04.jan.24

Quels sont les conseils de Bhagavan aux gourous de Bal Vikas, qui sont chargés d’inculquer des valeurs aux enfants ? Bhagavan, notre Dieu aimant, nous le rappelle aujourd’hui.



Chers enseignants, lorsque vous enseignez aux enfants, vous devez vous rappeler que vous accomplissez une noble tâche pour le bien des enfants qui vous sont confiés. Vous devez avoir le sentiment que vous vous éduquez vous-mêmes lorsque vous éduquez les enfants. Par exemple, lorsque vous transmettez une certaine connaissance aux enfants, votre propre compréhension du sujet s’améliore. Même lorsque vous étudiez des livres pour enseigner aux enfants, vous en retirez également de la joie. Vous devez donc toujours avoir le sentiment que tout ce que vous faites pour les autres est en réalité un service rendu au Divin qui réside en chacun. Lorsque les enseignants accomplissent leur devoir dans cet esprit, ils imprègnent les enfants de l’esprit de l’Amour Universel. Souvenez-vous que les enfants ont un cœur tendre et un mental innocent. Ce n’est que si vous remplissez leur cœur d’amour que le monde connaîtra une paix véritable.



Tiré du Discours Divin du 30 décembre 1983.



Le professeur et l’élève ne seront tous deux plongés dans la joie que lorsque l’Amour qui ne calcule pas la récompense les lie ensemble.

French, 03.jan.25

Quelle que soit notre profession ou notre position, quelle est la seule chose que Bhagavan attend de nous ? Bhagavan Lui-même nous le rappelle et nous guide aujourd’hui.



Le désir de richesse et de pouvoir n’est pas mauvais en soi. Mais la richesse et le pouvoir doivent être utilisés à de bonnes fins. Quelle que soit la position que vous occupez, veillez à l’utiliser dignement. Un cordonnier qui coud des chaussures exerce une profession aussi noble qu’un Premier ministre qui gouverne un pays. Par conséquent, chacun doit faire son devoir correctement. Il n’y a pas de haut ou de bas dans ces domaines. Pour chacun, sa profession est une question de fierté. Par conséquent, accomplissez votre devoir avec sincérité. Chacun doit être rempli de ce sentiment. Vous devez veiller à bien faire votre travail sans aucune faute ni défaut. Lorsque chacun fait son devoir dans cet esprit, le bien-être du monde entier est automatiquement assuré. Les gens proclament qu’ils désirent le bien-être de tous les habitants de la Terre, mais ils ne font rien pour le promouvoir. Ils ne se soucient que de leur propre bien-être. Ce n’est pas du tout la bonne attitude.



Tiré du Discours Divin du 7 avril 1997.



Accomplissez le devoir qu’Il vous a confié au mieux de vos capacités et pour la satisfaction de votre conscience. C’est l’adoration la plus gratifiante.

French, 02.jan.25

Quelle attitude devrions-nous cultiver aujourd’hui pour garantir que toute l’année soit sanctifiée ? Bhagavan nous inspire avec amour aujourd’hui.

Toutes les réalisations et les acquisitions de ce monde sont éphémères et impermanentes. Attirés par elles, les hommes s’enflent d’orgueil et finissent par courir à la ruine. Par conséquent, en abandonnant l’idée que l’homme est l’auteur de ses propres actes, l’homme doit considérer Dieu seul comme l’auteur. Il est le donneur, le bénéficiaire et l’objet qui est donné. Le temps est la forme même de Dieu. La naissance et la mort sont englobées par le temps. Chacun, par conséquent, devrait considérer le Temps comme Divin et l’utiliser pour accomplir des actions sacrées. Vous ne devriez pas perdre un seul instant. Le temps perdu est une vie perdue. Les fruits de vos actions sont déterminés par le temps. Toutes vos expériences sont les résultats de vos actions, qu’il s’agisse de bonheur ou de chagrin, d’abondance ou de pauvreté. Par conséquent, le bien et le mal dépendent de ce que vous faites. Tels sont vos actes, tels sont leurs fruits. La façon dont vous utilisez votre temps détermine le résultat. Par conséquent, cette nouvelle année, qui est une forme du Divin, doit être utilisée à bon escient.

Tiré du Discours Divin du 1er janvier 1991.

Remplissez votre temps de bonnes actions. Il n’y a pas de plus grande sadhana que celle-ci.

French, 01.jan.25

À l’occasion du Nouvel An, que pouvons-nous faire pour rendre chaque instant vraiment spécial ? Bhagavan nous inspire et nous bénit abondamment aujourd’hui.

Les yeux ne doivent voir que ce qui est bon. Les mains doivent être engagées dans de bonnes actions. Les oreilles ne doivent entendre aucun mal et n’écouter que ce qui est bon. Ne parlez pas du mal. Ne parlez que de ce qui est bon. Ne pensez pas au mal. Pensez à ce qui est bon. Ne faites pas de mal. Faites ce qui est bon. C’est le chemin vers Dieu. Les yeux ne doivent voir que des objets sacrés. Le monde entier sera transformé lorsque votre vision deviendra sainte. C’est le jour du Nouvel An selon le calendrier grégorien. Vous avez d’autres jours du Nouvel An selon la pratique dans différentes parties du pays. Il n’est pas nécessaire de se soucier de l’année en tant que telle. Consacrez chaque instant à des actions qui plairont à Dieu. Développez l’amour pour Dieu, qui vous confèrera toutes les bénédictions. En ce jour du Nouvel An, Je vous souhaite à tous beaucoup de bonheur et de prospérité. Les anciens avaient l’habitude de bénir ceux qui venaient à eux avec une longue vie de 100 ans et une bonne santé. Ils souhaitaient aux gens une longue vie afin qu’ils puissent mener une vie digne. Menez une longue vie, une vie heureuse, une vie paisible, une vie aimante et une vie divine. Rachetez vos vies en pratiquant l’Amour Divin.

Tiré du Discours Divin du 1er janvier 1998.

Commencez une vie nouvelle et divine en cette nouvelle année. Abandonnez tous les vieux sentiments non sacrés. Cultivez les sentiments Divins.

French, 31.dec.24

Alors que nous comptons les dernières minutes de 2024 et que nous nous tournons vers l’avenir, pour quoi devrions-nous prier ? Bhagavan nous guide avec tendresse aujourd’hui.

Incarnations de l’amour ! Beaucoup de gens prient Dieu dans le monde entier. Ils prient pour la réalisation de leurs désirs matériels d’une sorte ou d’une autre. Ce n’est pas le bon type de prière. Vous devriez prier Dieu pour la grâce de Son amour. Cet amour est éternel. Il est infini. Dieu a un autre attribut. Il est l’incarnation de la félicité. Il est Sat-Chit-Ananda (Être-Conscience-Félicité). Priez Dieu pour qu’Il vous confère cette félicité. La félicité de Dieu est illimitée et éternelle. Tous les plaisirs mondains sont transitoires et éphémères. Seul celui qui prie Dieu pour Son amour et Sa félicité est un véritable fidèle. Celui qui prie pour d’autres choses insignifiantes n’est pas du tout un fidèle. Les bienfaits matériels vont et viennent. Ce ne sont pas les choses pour lesquelles vous devriez prier. Recherchez ce qui est éternel. Priez pour l’amour et la félicité de Dieu. Cherchez à réaliser votre Divinité. Alors vous ferez l’expérience du Divin dans le cosmos tout entier. Vous ferez l’expérience de la félicité qui remplit l’univers.

Tiré du Discours Divin du 7 avril 1997.

Si vous obtenez l’amour de Dieu, vous pouvez obtenir n’importe quoi.

French, 30.dec.24

Pourquoi est-il important d’être uni et pourquoi est-il inutile d’entretenir la division ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec amour à travers un exemple concret.

Il y a cinq doigts dans chaque main. Si chaque doigt pointe dans une direction particulière, comment la main peut-elle tenir ou manipuler un objet ? Si les doigts se rejoignent et restent ensemble, les mains peuvent accomplir tout ce qu’elles planifient. De même, lorsque l’un d’entre vous détourne la tête à la vue d’un autre et que dix personnes insistent sur dix directions différentes, comment une action peut-elle être accomplie ? Vous devez tous être également vigilants, actifs et coopératifs. Pourquoi devez-vous vous rivaliser et vous quereller ? Rien dans ce monde ne peut durer longtemps. Le Bouddha a correctement diagnostiqué cela. Il a déclaré : « Tout est tristesse, tout est transitoire, toute chose n’est que temporaire et dotée de caractéristiques éphémères. » Pourquoi devriez-vous être si fatalement fasciné par ces choses finies ? Efforcez-vous d’obtenir l’éternel, l’infini, l’universel. Un jour, vous devrez abandonner le corps que vous nourrissez et entretenez. Combien de temps pouvez-vous garder tout ce que vous avez gagné et possédé avec fierté ? Les pensées et les désirs triviaux ne vous rapportent que la tristesse ; les pensées et les désirs saints vous rapportent la paix divine !

Tiré du Discours Divin du mois de mai 1981.

L’unité confère la paix et la félicité. La désunion mène au mécontentement et à l’agitation et fait oublier la Divinité

French, 29.dec.24

Qui peut véritablement être considéré comme une personne sur le chemin du dharma ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.

Celui qui domine l’égoïsme, surmonte les désirs égoïstes, détruit les sentiments et les impulsions bestiaux et abandonne la tendance naturelle à considérer le corps comme le soi, celui-là est assurément sur le chemin du dharma ; il sait que le but du dharma est la fusion de la vague dans la mer, la fusion du Soi dans le Sur-Soi. Dans toutes les activités mondaines, veillez à ne pas offenser la bienséance ou les canons de la bonne nature ; ne trahissez pas les incitations de la voix intérieure ; soyez prêt, à tout moment, à respecter les préceptes appropriés de la conscience ; surveillez vos pas pour voir si vous ne gênez pas quelqu’un d’autre ; soyez toujours vigilant pour découvrir la vérité derrière toute cette variété scintillante ! C’est votre devoir tout entier, votre dharma. Le feu ardent de la sagesse (jnana), qui vous convainc que tout cela est Divin (sarvam khalvidam Brahmam), consumera en cendres toute trace de votre égoïsme et de votre attachement au monde. Vous devez vous enivrer du nectar de l’union avec Brahman ; c’est le but ultime du dharma et de l’action (karma) inspirée par le dharma !

Tiré du chapitre 1 de « Dharma Vahini ».

Ayez foi en Dieu et en la rectitude de la vie morale. Alors, vous pourrez connaître la paix et la joie, quel que soit le sort que vous réserve la fortune.

French, 28.dec.24

ue devrions-nous faire pour vivre en paix et apporter la paix à tous ceux qui nous entourent ? Bhagavan nous guide et nous instruit aujourd’hui avec beaucoup de clarté et d’amour.

Les hommes doivent se consacrer au dharma et s’y engager sans cesse, afin de vivre en paix et de faire jouir le monde de la paix ! On ne peut acquérir la paix véritable, ni gagner la grâce du Seigneur, par aucun autre moyen que la vie dharmique ! Le dharma est le fondement du bien-être de l’humanité ; c’est la vérité stable pour tous les temps. Lorsque le dharma ne parvient pas à transmuter la vie humaine, le monde est affligé par la souffrance et la peur et tourmenté par des révolutions orageuses. Lorsque l’éclat du dharma ne parvient pas à illuminer les relations humaines, l’humanité est enveloppée dans la nuit du chagrin. Dieu est l’incarnation du dharma ; Sa grâce est gagnée par le dharma. Il favorise toujours le dharma. Il établit toujours le dharma. Il est le dharma lui-même ! Les Védas, les écritures, les épopées et les histoires traditionnelles proclament à haute voix la gloire du dharma. Dans les écritures des diverses religions, le dharma est élaboré dans un langage familier à ses adeptes. Le devoir de chacun, partout et à tout moment, est de rendre hommage à la personnification du dharma !

Tiré du chapitre 1 de « Dharma Vahini ».

Le dharma du feu est la chaleur et la lumière. Le dharma de la glace est le froid. Le dharma du sucre est la douceur. De la même manière, le dharma de l’humanité est le sacrifice né de la vérité et de la moralité.

French, 27.dec.24

Comment pouvons-nous résoudre les confusions et les conflits qui surgissent dans notre mental et autour de nous, chaque jour ? Le Seigneur de l’Amour nous inspire aujourd’hui avec amour par ses conseils pratiques.

Il y a deux points de vue qui luttent pour être acceptés par vous : le Paramarthika et le Vyavaharika : le spirituel et le mondain, le réel et l’apparence. Imaginez que vous voyez un serpent apparaître sur la route. En réalité, ce n’est qu’une corde. Mais il apparaît comme un serpent et vous ressentez un sentiment de terreur. Votre terreur ne transforme pas la corde en serpent ! Lorsque vous allumez la lumière d’une torche, vous découvrez que la corde a toujours été une corde ! L’Univers est ce qui apparaît ; la réalité est la Divinité, Brahman. Lorsque la lumière de la sagesse brille, la Vérité est révélée ! L’Univers est enveloppé par la Divinité ; c’est son vêtement ! Jésus savait que Dieu veut tout. Ainsi, même sur la croix, lorsqu’il souffrit l’agonie, il n’a porté de rancune à personne et il a exhorté ceux qui étaient avec lui à traiter tout le monde comme des instruments de Sa Volonté. « Tous sont un ; soyez pareils envers tous. » Pratiquez cette attitude dans votre vie quotidienne.

Tiré du Discours Divin du 24 décembre 1980.

Par-dessus tout, reconnaissez cette vérité : Sai est en tout. Lorsque vous haïssez quelqu’un, vous haïssez Sai ; lorsque vous haïssez Sai, vous vous haïssez vous-même.

French, 26.dec.24

Quel est le chemin que chacun de nous doit entreprendre dans cette quête spirituelle ? Bhagavan nous guide en citant un épisode important de la vie de Jésus-Christ.

L’homme qui baigne dans l’ignorance n’est pas plus doué qu’un animal. Sa vie est centrée uniquement sur la satisfaction des sens. Ses pensées ne vont jamais au-delà des sens à cause de son ignorance de la Divinité qui est en lui. Il considère les plaisirs terrestres éphémères comme des félicités célestes et vit dans l’illusion, dénué de tout discernement. Chaque homme doit faire un effort pour s’élever vers l’humanité, se débarrasser de ses qualités animales et démoniaques, puis s’efforcer de réaliser sa nature divine. Lorsque Jésus est né, trois rois sont venus dans son lieu de naissance. Ils ont exprimé trois points de vue différents sur le nouveau-né. L’un, regardant l’enfant, a dit : « Cet enfant a l’air de quelqu’un qui sera un amoureux de Dieu. » Le deuxième roi a dit : « Dieu aimera cet enfant. » Le troisième roi a déclaré : « En vérité, cet enfant est Dieu Lui-même. » Le premier a considéré l’enfant du point de vue physique. Le deuxième a vu l’enfant du point de vue mental. Le troisième a vu l’enfant du point de vue spirituel. Ces trois déclarations indiquent comment vous pouvez progresser du niveau humain au niveau divin. Ce qui est nécessaire, c’est la destruction des qualités animales et démoniaques de l’homme.

Tiré du Discours Divin du 25 décembre 1992.

Combien vous aimez Dieu n’est pas tant important ; ce qui est plus important c’est combien Dieu vous aime.

French, 25.dec.24

Pensée du 25 décembre 2024

Comment devrions-nous célébrer l’occasion propice de Noël ? Bhagavan nous inspire et nous guide avec amour aujourd’hui.

Dieu est la puissance éternelle, omnipotente, omnisciente. Il est la cause et la conséquence – le potier, l’argile et le récipient. Sans Dieu, il ne peut y avoir d’Univers. Il a voulu et l’Univers est arrivé. C’est Son jeu, la manifestation de Son pouvoir. L’homme incarne Sa volonté, Son pouvoir, Sa sagesse. Mais il n’est pas conscient de cette gloire. Un nuage d’ignorance voile la vérité. Dieu envoie des sages, des saints et des prophètes pour dévoiler la Vérité et Lui-même apparaît en tant qu’Avatar (incarnation divine) pour l’éveiller et le libérer. Il y a deux mille ans, alors que l’orgueil étroit et l’ignorance épaisse souillaient l’humanité, Jésus est venu en tant qu’incarnation de l’amour et de la compassion et a vécu parmi les hommes, prônant les idéaux les plus élevés de la vie. Vous devez prêter attention aux leçons qu’il a élaborées à différentes étapes de sa vie. « Je suis le Messager de Dieu », a-t-il déclaré, en premier. Oui. Chaque individu doit accepter ce rôle et vivre comme un exemple d’amour et de charité divine. En ce jour où vous célébrez Noël, rappelez-vous les paroles qu’il a prononcées, les conseils qu’il a prodigués, les avertissements qu’il a donnés, et décidez d’orienter votre vie quotidienne sur le chemin qu’il a tracé. Ses paroles doivent être imprimées dans vos cœurs et vous devez vous résoudre à mettre en pratique tout ce qu’il a enseigné.

Tiré du Discours Divin du 24 décembre 1980.

Le Christ a enseigné aux hommes à aimer tous les êtres et à les servir avec compassion. C’est seulement en pratiquant ces idéaux que vous pouvez véritablement célébrer Son anniversaire.

French, 24.dec.24

Pour développer le véritable amour pour Dieu, quelle est la condition préalable ? Bhagavan nous guide clairement aujourd’hui, alors que nous célébrons la veille de Noël.

Aujourd’hui, l’homme adore des idoles et des images inanimées, mais ne fait aucun effort pour aimer ses semblables en chair et en os. Tel était le premier message de Jésus. Bien que quelqu’un voie son prochain tous les jours, il ne choisit pas de l’aimer ! Comment pouvez-vous croire qu’une telle personne puisse aimer un Dieu invisible ? Si vous ne pouvez pas aimer un autre être humain visible devant vos yeux, comment pouvez-vous aimer ce qui n’est pas visible pour vous ? C’est impossible ! Seul celui qui aime les êtres vivants qui l’entourent peut aimer le Divin invisible. L’amour doit commencer par l’amour des êtres qui ont une forme. Il doit s’étendre à tous les êtres ! C’est le stade primaire de la spiritualité. La spiritualité ne signifie pas se préoccuper de la méditation, de l’adoration, etc. Elle implique l’extinction totale des qualités animales et démoniaques de l’homme et la manifestation de sa Divinité inhérente. Lorsque les attachements et les haines dans lesquels l’homme est enveloppé seront éliminés, la Divinité inhérente à l’homme, le Sat-chit-ananda en lui se manifesteront.

Tiré du Discours Divin du 25 décembre 1992.

L’amour grandit avec chaque don d’amour ; le cœur qui déverse l’amour est toujours plein.

French, 23.dec.24

Comment devrions-nous pratiquer Dhyana ou la méditation ? Bhagavan nous éclaire avec amour aujourd’hui !

De nos jours, la méditation se limite souvent à la salle de puja. Dès que vous sortez du sanctuaire, vous êtes envahi de toutes sortes d’agitations mentales. C’est pourquoi il a été déclaré : Satatam yoginah (soyez constamment établi dans le yoga). Cela ne signifie pas abandonner toutes les affaires du monde. Poursuivez vos études. Remplissez vos devoirs. Mais dans toutes ces activités, utilisez votre pouvoir de Dharana (le pouvoir de concentration). Ce faisant, vous développez vos pouvoirs de Dhyana (méditation). Dhyana signifie contemplation en un seul point. Même dans la vie quotidienne, lorsque vous êtes d’humeur réfléchie, on vous demande : « Quel type de Dhyana vous faites ? » Dhyana signifie absorption dans la pensée. Elle doit être centrée sur un seul sujet spécifique. Dans le langage védantique, il est décrit comme Salokyam. « Sa » comprend tous les aspects de la Divinité. Salokya signifie absorption dans les pensées de la Divinité. Grâce à Dhyana, vous devez atteindre le sentiment d’unité avec le Divin.

Tiré du Discours Divin du 29 juin 1989.

En vivant dans le monde, faites votre devoir, assumez vos responsabilités, mais restez concentré sur l’objectif ; ne l’oubliez jamais.

French, 22.dec.24

Pourquoi ne devrions-nous pas rechercher et désirer uniquement le bonheur terrestre ? Quel devrait être notre objectif principal dans la vie ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui.

Que les désirs mesquins pour lesquels vous vous adressez maintenant à Dieu se réalisent ou non ; que les projets de promotion et de progrès que vous présentez à Dieu se réalisent ou non ; ils ne sont pas si importants après tout. Le but premier doit être de devenir maîtres de vous-mêmes, d’entretenir une communion intime et constante avec le Divin qui est en vous aussi bien que dans l’Univers dont vous faites partie. Accueillez les déceptions, car elles vous endurcissent et mettent votre force d’âme à l’épreuve. L’or qui fondait dans le feu, dit à l’orfèvre alors que ce dernier tenait le chalumeau et soufflait « Ne te réjouis pas lorsque tu me jettes dans le feu et que je suis fondu et que l’alliage est retiré de moi. Souviens-toi que je suis rendu plus pur et plus précieux à chaque instant, alors que tout ce que tu reçois pour tes efforts est de la fumée au visage et de la suie dans la main ! » N’abandonnez jamais Dieu, en le tenant pour responsable de tes maux ; croyez plutôt que les maux vous rapprochent de Dieu, car vous faites toujours appel à Lui lorsque vous êtes en difficulté.

Tiré du Discours Divin du 12 mai 1970.

L’amour qui vient du cœur du fidèle doit s’écouler sans entrave vers Dieu. Il doit être totalement imperméable aux vicissitudes de la vie.

French, 21.dec.24

Pourquoi est-il important de maintenir notre paix intérieure et notre calme, même lorsque nous sommes provoqués ? Pourquoi est-ce important pour tous, en particulier pour les aspirants spirituels ? Bhagavan, notre Dieu aimant, réitère Ses conseils.

Ne faites pas à autrui ce que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse. Car l’autre, c’est vous en réalité. Même si quelqu’un vous insulte, soyez calme et doux ; dites : « Oh, je suis tellement surpris que mon comportement vous ait donné cette impression ! » Souriez en retour, ne le prenez pas à cœur ; rappelez-vous que même Swami n’est pas exempt de ces êtres particuliers qui se complaisent dans les mensonges. Souriez quand vous entendez ces insultes et restez calme. C’est un signe que votre méditation progresse rapidement ! Préservez votre santé mentale par cette insouciance suprême. Préservez également votre santé physique, car une mauvaise santé peut être une grande nuisance pour l’aspirant spirituel, un grand handicap. Le corps refusera d’être ignoré ; il s’imposera à votre attention s’il est en proie à la maladie. Le corps est la voiture, les sens sont des pièces mécaniques et c’est grâce à l’essence de la Sadhana que vous devez le maintenir en marche !

Tiré du Discours Divin du 22 janvier 1967.

Notre amour devrait transcender les limites étroites, embrasser le monde entier et s’étendre à chaque être vivant.

French, 20.dec.24

Quel est le moyen le plus sûr de gagner la grâce du Seigneur ? Bhagavan Lui-même nous guide et nous instruit aujourd’hui sur la meilleure façon de lui plaire.

Les gens se sont spécialisés dans diverses méthodes d’adoration de Dieu ; il existe une multitude de rites, de cérémonies, d’hymnes, de fêtes, de jeûnes, de vœux et de pèlerinages ; mais la meilleure forme d’adoration, celle qui apportera la grâce de Dieu dans une large mesure, est d’obéir à Ses commandements. L’adulation est une piètre adoration ! Placer Dieu à une grande distance de vous et Le louer comme Omniscient, Omnipotent et Omniprésent ne Lui plaira pas. Développez la proximité, l’intimité et la parenté avec Dieu. Gagnez-Le par l’obéissance, la loyauté, l’humilité et la pureté. Simplifiez votre vie ; remplissez les tâches quotidiennes d’amour et de coopération mutuelle ; soyez tolérant envers les erreurs et les manquements des autres ; regardez-les avec empathie et compréhension ; soyez calme et sans agitation, dans toutes les conditions. Alors, vous pourrez être heureux et le pays sera heureux. Vos sentiments seront désintéressés et vos émotions, tendres. L’envie, la haine et la vindicte ne peuvent pénétrer dans la forteresse de votre mental, où la miséricorde, la bienveillance et la gratitude montent la garde !

Tiré du Discours Divin du 12 mai 1970.

Aucune adoration, aucune pénitence, aucun serment ne peuvent égaler l’efficacité de l’obéissance, de l’obéissance au commandement donné pour votre libération.

French, 19.dec.24

Quel est le but de la méditation ? Comment peut-elle aider chaque aspirant ? Écoutons aujourd’hui la voix aimante et inspirante du Seigneur de l’Amour nous donner des conseils pratiques.

Il existe deux voies menant à l’accomplissement, la prière et la méditation. La prière fait de vous un suppliant aux pieds de Dieu. La méditation incite Dieu à descendre vers vous et vous inspire à vous élever vers Lui. Elle tend à vous rapprocher, et non à placer l’un à un niveau inférieur et l’autre à un niveau supérieur. La prière est la voie royale vers la libération de l’asservissement, bien que la prière vous permette d’obtenir les mêmes fruits. La méditation exige de la concentration, après avoir contrôlé les exigences des sens. Vous devez vous représenter devant votre œil intérieur la Forme que vous choisissez de contempler. Ou bien vous pouvez choisir de méditer sur une flamme, une flamme de lumière droite et stable. Imaginez-la se répandant de tous côtés, devenant de plus en plus grande, enveloppant tout et grandissant en vous, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien d’autre que la lumière. Dans la gloire de cette Lumière qui enveloppe tout, toute haine et toute envie, qui sont les mauvaises progénitures des ténèbres, disparaîtront. Sachez que la même lumière est en tous. Même celui que vous considériez comme votre pire rival, possède cette même lumière au plus profond de son cœur !

Tiré du Discours Divin du 22 janvier 1967.

La méditation doit être pratiquée comme un moyen de cultiver l’amour pur et désintéressé, en renonçant à tout attachement aux choses du monde.

French, 18.dec.24

Que devons-nous faire pour ressentir la paix et la sécurité dans nos cœurs ? Bhagavan nous donne quelques conseils simples qui nous aideront.

Aujourd’hui, l’homme est privé de gratitude, qui est l’une des qualités les plus essentielles. Il oublie l’aide que les autres lui ont apportée. Tant que l’homme est en vie, il doit être reconnaissant pour l’aide qu’il a reçue des autres. Il y a deux choses que vous devez oublier : l’aide que vous avez apportée aux autres et le mal que les autres vous ont fait. Si vous vous souvenez de l’aide que vous avez apportée, vous attendrez toujours quelque chose en retour. Le souvenir du mal que les autres vous ont fait engendre en vous un sentiment de vengeance. Vous ne devez vous souvenir que de l’aide que vous avez reçue des autres. Celui qui possède ces qualités sacrées est un homme idéal. Dans ce monde éphémère et transitoire, l’homme aspire toujours à la paix et à la sécurité. Mais l’argent, l’éducation, la position d’autorité et le confort physique ne peuvent pas conférer la paix et la sécurité. La paix naît du cœur. L’homme ne peut connaître la paix et la sécurité que lorsque son cœur est rempli d’amour. L’amour est Dieu, l’amour est la nature, l’amour est la vie et l’amour est la vraie valeur humaine. Dépourvu d’amour, l’homme est l’équivalent d’un cadavre. Vous devez mener une vie remplie d’amour. Aimez même le pire de vos ennemis.

Tiré du Discours Divin du 18 mars 1999.

Le Divin s’incarne pour inculquer l’amour à l’humanité et lui enseigner comment l’amour doit être promu et pratiqué. Ce n’est que lorsque cet amour sera développé que l’homme sera libéré de la tristesse et des ennuis.

French, 16.dec.24

Pensée du 16 décembre 2024

Quelle est la relation entre le Créateur et la Création ? Bhagavan nous éclaire aujourd’hui avec amour afin que nous puissions développer la bonne perspective.

Aujourd’hui, les gens pensent que la spiritualité n’a aucun rapport avec la vie mondaine et vice versa. C’est une grave erreur. La vraie divinité est une combinaison de spiritualité et d’obligations sociales. L’unité nationale et l’harmonie sociale sont fondées sur la spiritualité. C’est le Divin qui relie la spiritualité et l’existence sociale. Le Créateur et Prakriti (la Création ou la nature) sont inextricablement liés l’un à l’autre. Par conséquent, Dieu ne doit pas être considéré comme séparé de la création. Voyez Dieu dans le cosmos. Par exemple, voici un gobelet en argent. Celui qui remarque l’argent dans le gobelet ne pense qu’à la base matérielle et non à la forme du gobelet. Celui qui le voit comme un gobelet ne remarque pas sa base en argent. Seule la personne qui peut reconnaître à la fois l’argent et le gobelet peut reconnaître qu’il s’agit d’un gobelet en argent. De même, sans le Soi Omnipotent, il n’y a pas de création. Aujourd’hui, la plupart des gens ne voient que la création. Très peu reconnaissent que la création est une projection du Créateur. Il est essentiel que chaque être humain comprenne que sans Brahman (l’être Suprême), il ne peut y avoir de cosmos.

Tiré du Discours Divin du 12 février 1991.

Croire en Dieu tout en rejetant le monde est une vision étriquée ! Vous devez renforcer votre foi dans la vérité selon laquelle le monde n’est pas différent de Dieu.

French, 15.dec.24

Pensée du 15 décembre 2024 ​

Quelle est la nature de la félicité que nous devons rechercher ? Est-ce celle que nous cherchons à expérimenter maintenant ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Aujourd’hui, les gens recherchent l’Ananda (la béatitude). Mais quel genre d’Ananda désirent-ils ? Est-ce une béatitude momentanée ou durable ? La béatitude momentanée peut-elle être comparée à l’Ananda ? L’Ananda est cet état de joie qui dure et qui ne change pas. La joie que l’on éprouve d’instant en instant ne peut être qualifiée que de Santosham – bonheur temporaire. On doit la considérer comme un « some-tosham » (une petite joie). La rechercher est une erreur (dosham). En se complaisant dans le transitoire et le momentané, les hommes se perdent. L’Ananda est la béatitude durable. Le Santosham est le plaisir. Il y a un grand fossé entre les deux. Quand on a faim, on prend des chapatis et on se sent rassasié et heureux. Mais la faim réapparaît au bout de quelques heures. Par conséquent, ce bonheur va et vient comme la naissance et la mort. Ce n’est pas le genre de bonheur que l’homme devrait rechercher. Il doit aspirer à la béatitude qui est éternelle.

Tiré du Discours Divine du 5 novembre 1991.

La vie est infiniment précieuse et elle ne doit pas être gaspillée en mangeant et en dormant. Elle doit être vécue pour réaliser ce qui est Suprême.

French, 17.dec.24

Comment pouvons-nous choisir d’être humble, sage, plein d’amour et de surmonter les divisions ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec un rappel important.

Le même ciel est au-dessus de la tête de chacun, la même terre soutient les pieds de chacun, le même air entre dans les poumons de chacun ! Le même Dieu a tout engendré, a tout élevé et a tout amené jusqu’à la fin de cette carrière terrestre. Pourquoi alors ce rôle inhumain d’ennemi et de fanatisme, de combat et de querelle ? Dans la Gita, le Seigneur a déclaré : « Beejam mam sarva bhutanam – Je suis la semence de tous les êtres ». L’arbre est une vaste étendue de feuilles et de fleurs, de fruits et de verdure. C’est un système en éventail de tronc, de branches et de brindilles ! Tout est né d’une seule petite graine ! Et chaque fruit de cet arbre contient des graines de la même nature à l’intérieur ! De même, contemplez un instant la magnifique multitude de la vie, toute sa riche variété de forts et de faibles, de proies et de chasseurs, de personnes en détresse et de personnes en plein ravissement, d’êtres rampants, volants, flottants, marchant, suspendus, fouissant, plongeant, nageant – toute cette innombrable variété d’êtres créés provient de beejam (la semence, le Seigneur) et chacun d’eux a en son cœur, beejam, encore une fois ! Visualisez cette Divinité Immanente ; vous devenez humble, sage et plein d’amour !

Tiré du Discours Divin du 12 mai 1970.

Pour atteindre l’unité, il faut cultiver la pureté. Là où vous avez la pureté, vous réalisez la Divinité.

French, 14.dec.24

Quelles sont les qualités nécessaires pour connaître et expérimenter Dieu ? Aujourd’hui, Bhagavan nous les explique clairement et nous les rappelle avec amour.

Tout le monde prononce le nom Dieu, mais combien cherchent vraiment à connaître Dieu ? Quels efforts font-ils pour connaître Dieu ? La bonté est un autre nom pour Dieu. Quelle quantité de bonté y a-t-il en vous ? S’il n’y a pas de bonté, comment peut-on comprendre Dieu ? Pour comprendre quoi que ce soit, l’expérience subjective est essentielle. Dans le Gange, au courant rapide, un petit poisson peut nager librement et joyeusement, sans craindre la profondeur ou le débit rapide du fleuve. Mais dans le même fleuve, un gros éléphant risque d’être emporté par le courant. Il faut savoir se maintenir à flot dans le courant et se protéger. Une minuscule fourmi, par exemple, est capable d’atteindre le sucre mélangé au sable, car elle a la capacité de faire la distinction entre le sable et le sucre qui est mélangé avec lui. Mais un autre animal, aussi grand soit-il, s’il ne possède pas cette capacité, ne peut pas séparer le sucre du sable. De même, si un homme a connu la béatitude du Divin, ira-t-il après les plaisirs du monde ? Seul celui qui n’a pas goûté au nectar de l’amour Divin recherchera ces plaisirs. Cet amour Divin est en l’homme. Tous les sentiments et toutes les pensées Divines émanent de lui.

Tiré du Discours Divin du 12 février 1991.

Il n’y a pas d’autre chemin pour connaître Dieu que de connaître son propre Soi.

French, 13.dec.24

Quels parallèles pouvons-nous établir entre l’acte d’allumer une lampe et notre cheminement spirituel ? Bhagavan nous instruit aujourd’hui avec beaucoup de clarté et d’amour.

Pour dissiper les ténèbres de l’ignorance, l’homme a besoin d’un récipient, d’huile, d’une mèche et d’une boîte d’allumettes correspondant à ce dont a besoin une lampe extérieure. Pour l’homme, le cœur est le récipient. Le mental est la mèche. L’amour est l’huile et le sacrifice (vairagya) est la boîte d’allumettes. Lorsque vous avez ces quatre éléments, l’Atma-jyoti (la flamme divine de l’Esprit) brille avec éclat. Lorsque la lumière de l’Esprit est enflammée, la lumière de la connaissance apparaît et dissipe les ténèbres de l’ignorance. La flamme d’une lampe a deux qualités. L’une est de bannir les ténèbres. L’autre est un mouvement ascendant continu. Même lorsqu’une lampe est conservée dans un trou, la flamme se déplace vers le haut. Les sages ont donc adoré la lampe de la sagesse comme la flamme qui conduit les hommes vers des états plus élevés. Par conséquent, l’éclat de la lumière ne doit pas être considéré comme un phénomène trivial. En plus d’allumer les lampes extérieures, vous devez vous efforcer d’allumer les lampes intérieures.

Tiré du Discours Divin du 5 novembre 1991.

Quand la lampe de l’amour brille, Dieu se manifeste ! Gardez-la allumée, brillante et pure, Dieu persiste ! Laissez tous leurs lampes être allumées avec elle, Dieu déverse Sa grâce !

French, 12.dec.24

Quelle est l’erreur que nous commettons dans notre quête spirituelle ? Comment pouvons-nous commencer à nous racheter ? Bhagavan nous guide clairement aujourd’hui.

L’homme d’aujourd’hui est comme un cavalier qui monte deux chevaux en même temps. Il aspire au Divin, mais il aspire aussi aux plaisirs du monde. Il oublie que le Créateur contient la création. En oubliant cette vérité, il court après le monde phénoménal, le considérant comme différent du Divin. Il est insensé comme l’homme qui réclame du ghee alors qu’il a du lait dans la main, sans se rendre compte que le ghee est latent dans le lait. Les fidèles d’aujourd’hui étudient les Védas et les autres écritures comme un rituel, mais ne mettent en pratique aucune des injonctions qu’ils contiennent. À quoi cela sert de savoir simplement comment les Védas ou les Upanishads ont décrit le Divin ? Si cette tradition littéraire ne se reflète pas dans la vie de quelqu’un, ce dernier est comme un aveugle qui entend parler de l’existence du monde, mais il ne peut pas le voir. Il n’y a aucune différence entre cet homme physiquement aveugle et l’aveugle spirituel qui se contente d’étudier les écritures. Les écritures sont destinées à fournir des guides pour la vie pratique et non pas simplement à être apprises par cœur.

Tiré du Discours Divin du 12 février 1991.

L’homme devrait utiliser les pensées pures et sacrées qui surgissent en lui pour se détourner des attractions passagères du monde et se mettre sur le chemin vers le Divin.

French, 11.dec.24

Pourquoi ne devrions-nous pas ignorer les expériences que nous qualifions de désagréables et indésirables ? Comment nous aident-elles dans notre vie ? Bhagavan nous inspire avec amour aujourd’hui.

Pour se débarrasser de l’obscurité de la tristesse, il faut allumer la lampe du bonheur. Pour dissiper l’obscurité de la maladie, il faut installer la lumière de la santé. Pour surmonter l’obscurité des pertes et des échecs, il faut faire entrer la lumière de la prospérité. Ces conditions apparemment opposées ne sont pas totalement distinctes l’une de l’autre. Elles sont interdépendantes. Vous voyez dans le monde la prévalence de la chaleur et du froid. Ils semblent s’opposés l’un à l’autre. Pourtant, selon la situation actuelle, tous deux sont utiles à l’homme. Pendant la saison froide, vous accueillez la chaleur. En été, vous désirez la fraîcheur. Il est donc clair que la chaleur et le froid sont tous deux des aides pour l’homme et ne lui sont pas nuisibles. De même, la joie et la tristesse, la perte et le gain sont utiles à l’homme et ne lui sont pas hostiles. S’il n’y a pas de tristesse, on ne peut pas connaître la valeur du bonheur. S’il n’y a pas d’obscurité, on ne peut pas apprécier la valeur de la lumière. Par conséquent, si l’on veut réaliser la grandeur de la lumière, l’obscurité est nécessaire.

Tiré du Discours Divin du 5 novembre 1991.

La vérité sur la tristesse et la joie sera réalisée lorsqu’elles seront considérées comme égales du point de vue spirituel.

French, 10.dec.24

Comment pouvons-nous attirer sur nous l’amour maternel et sans tache de Bhagavan ? Bhagavan explique de façon très attachante comment nous devons transformer notre vie pour y parvenir.

Les livres sacrés sont vénérés, on les couvre de fleurs, on les sanctifie en leur offrant même de la nourriture, on les porte en procession dans les rues, avec des joueurs de flûte et de tambour devant. Mais les lire ou essayer de comprendre ce qu’ils contiennent, ou un peu mettre en pratique ce pour quoi ils ont été écrits, c’est une tâche impossible pour la plupart d’entre vous ! Je ne vous dirai qu’une chose que ces livres enseignent, une chose que Je veux que vous vous résolussiez à suivre : « Ne cherchez pas à trouver des défauts chez les autres, renoncez à la para-dushana et à la para-himsa (calomnier et blesser les autres) ; ne scandalisez personne, n’éprouvez ni envie ni méchanceté. Soyez toujours doux dans votre tempérament et dans vos conversations. Remplissez vos conversations de dévotion et d’humilité. » Vivez avec amour, dans l’amour, pour l’amour. Alors le Seigneur qui est Premaswarupa (l’Amour Divin personnifié) vous accordera tout ce dont vous avez besoin, même si vous ne demandez rien. Il le sait ; Il est la Mère qui n’attend pas d’entendre le gémissement de l’enfant pour le nourrir. Son prema est si vaste et profond ; Il anticipe chaque besoin et Se précipite avec l’aide dont vous avez besoin.

Tiré du Discours Divin du 13 juillet 1965.

Efforcez-vous d’arriver au stade où seul Son désir comptera et où vous serez un instrument entre Ses mains.

French, 09.dec.24

Comment notre désir de Dieu doit-il être pour que nous puissions vivre l’extase ultime ? Bhagavan nous l’explique avec amour à l’aide d’un bel exemple pour nous inspirer.

L’oiseau Chataka endure de nombreuses épreuves pour s’assurer que les gouttes de pluie non souillées tombent des nuages. Dès qu’il aperçoit un nuage noir dans le ciel, il se lance dans son aventure. L’eau est abondante sur la terre dans les lacs, les étangs et les rivières. Mais l’oiseau Chataka n’a que faire de ces eaux polluées. Il attend les gouttes de pluie pures du mois de Karthik et ne cherche aucune autre eau. Il ne se laisse pas intimider par le tonnerre et les éclairs. Il ne recherche que les gouttes de pluie pures qui tombent des nuages, sans crainte ni inquiétude. Il chante de joie en buvant les gouttes de pluie. L’oiseau Chataka est un exemple d’amour pur. Le véritable fidèle devrait accomplir une pénitence similaire (pour réaliser Dieu). Il doit avoir la même détermination. Il doit traverser des épreuves similaires pour expérimenter l’extase ultime. Il ne doit succomber ni aux ruses, ni aux attractions du monde.

Tiré du Discours Divin du 12 février 1991.

Vous êtes venus dans ce monde (loka) pour entrer en présence du Seigneur du monde (Lokesha), alors ne vous attardez pas dans les auberges au bord de la route, en les prenant pour le but !

French, 08.dec.24

Quelle est la technique pour éliminer l’ignorance et l’attachement du mental ? Bhagavan l’explique aujourd’hui avec des exemples pratiques.

Le mental est un terrain fertile pour l’ignorance. Effacer toute trace du mental (Mano-nasanam) – telle est la tâche du jnani (sage). Comment détruire le mental ? C’est facile une fois que vous savez ce que c’est. Le mental est rempli de désir. C’est une balle remplie d’air, comme un ballon de football. Percez-la et elle ne bougera plus d’un endroit à un autre. Nirvana signifie « sans air ». Dans un champ carré, l’eau qui vient d’un canal d’irrigation semble être un carré ; si le champ est circulaire, rectangulaire ou triangulaire, la nappe d’eau qui le remplit aura la même forme géométrique. Le mental prend la forme du désir qui le remplit. Pour prendre un autre exemple, c’est comme un morceau de tissu, la chaîne et la trame étant le fil du désir. La texture, la couleur, la durabilité, le toucher et la brillance du tissu dépendront du désir qui constitue la chaîne et la trame. Retirez le fil, la chaîne et la trame, morceau par morceau le tissu disparaît. C’est la technique du mano nasanam (destruction du mental).

Tiré du Discours Divin du 16 octobre 1964.

Lorsque la haine, la colère et la cupidité sont éliminées, le mental obéit à votre volonté et peut être utilisé à des fins plus élevées.

French, 06.dec.24

Pourquoi est-il important de réciter continuellement le nom du Seigneur et de le pratiquer chaque jour ? Bhagavan nous l’enseigne aujourd’hui avec beaucoup de clarté et d’amour.

Ce n’est pas une mince affaire que de prononcer le nom du Seigneur au dernier moment. Cela demande de nombreuses années de pratique, fondées sur une foi profonde. Cela demande un caractère fort, sans haine ni malice, car la pensée de Dieu ne peut survivre dans un climat d’orgueil et d’avidité. Et comment savoir quel moment est le dernier ? Yama, le Dieu de la Mort, ne prévient pas de son arrivée pour s’emparer de vous. Il est comme l’homme qui prend des photos avec son appareil photo ; il ne prévient pas : « Prêt ? Je suis en train de cliquer. » Si vous souhaitez que votre portrait soit accroché aux murs du Ciel, il doit être attrayant ; votre attitude, votre pose, votre sourire doivent tous être agréables, n’est-ce pas ? Il est donc préférable d’être prêt pour le clic nuit et jour, avec le nom qui coule toujours sur la langue et la gloire toujours rayonnante dans le mental. Alors, quelle que soit la prise de vue, votre photo sera parfaite.

Tiré du discours Divin du 23 novembre 1960.

Une fois que vous prenez le Nom du Seigneur qui est la douceur même, il éveillera toute la douceur latente en vous !

French, 07.dec.24

Pourquoi ne parvenons-nous pas à découvrir la Divinité qui est inhérente en nous ? Bhagavan nous l’explique avec amour, afin que nous persistions dans la Sadhana jusqu’à ce que le but soit atteint !

Pour atteindre l’état de conscience divine, la dévotion est essentielle. Elle vise à éveiller la conscience du Divin (Easwara) en l’homme. Toute action visant à tourner le mental vers Dieu est une forme de dévotion. Penser à Dieu pour satisfaire les désirs matériels et le confort physique n’est pas de la dévotion. Envisager et expérimenter le Divin Sat-Chit-Ananda en soi est la véritable marque de dévotion. Depuis les temps anciens, l’homme s’est attaché aux objets matériels extérieurs, il a oublié la Réalité Divine Éternelle en lui. Emprisonné dans ses qualités, l’homme oublie le Divin. Celui qui est immergé dans la spiritualité est indifférent à Prakriti (le monde phénoménal). La transformation spirituelle exige de transformer le mental, en le faisant passer de l’état de prisonnier des trois gunas (qualités) à l’état d’être lié à Dieu. Vous devez acquérir la ferme conviction que le Divin est la base et le soutien de l’Univers. La bonté est synonyme de Dieu. Le pouvoir de la conscience cosmique consiste à faire se manifester les bonnes qualités chez un homme.

Tiré du Discours Divin du 12 février 1991.

L’essence est la même dans tous les noms et toutes les formes. La réalisation de cette vérité est la spiritualité.

French, 05.dec.24

Comment pouvons-nous nous assurer que la connaissance que nous acquérons devienne véritablement notre ornement ? Bhagavan nous éclaire aujourd’hui avec un bel exemple.

L’éducation doit servir à mener une bonne vie et non à gagner sa vie. Apprendre d’un scientifique la composition chimique de l’eau est une sorte de connaissance qui peut aider à trouver un emploi. Mais savoir utiliser l’eau de manière appropriée pour que tous puissent en partager les bienfaits est une connaissance de l’Esprit. Cette connaissance supérieure élève la vie et lui donne un sens. Lorsque la connaissance matérielle et la connaissance spirituelle se rencontrent, la vie humaine est divinisée. Il existe un dicton kannada qui dit : « Pour l’eau, le lotus est l’ornement. Pour une ville, la maison est l’ornement. Pour l’océan, les vagues sont l’ornement. Pour le ciel, la lune est l’ornement. Pour la vie de l’homme, la vertu est l’ornement. » Sans bonnes qualités, tous les autres ornements sont sans valeur. La beauté créée par le Divin ne peut être surpassée par aucun autre ornement. C’est cette beauté qui doit être estimée. La beauté est Dieu. Pourquoi essayer de l’améliorer ? Quand vous avez une beauté naturelle, pourquoi rechercher des cosmétiques artificiels ? La vraie beauté consiste en de bonnes qualités !

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1991.

Quelle que soit la richesse, la connaissance ou la position de quelqu’un, la qualité la plus essentielle est le caractère.

French, 04.dec.24

Quel est le but de la spiritualité ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour afin que nous puissions rester concentrés.

Pour qu’une graine devienne une plante, la terre et l’eau sont nécessaires. De même, pour que la graine divine en l’homme grandisse et devienne un arbre et s’épanouisse en la fleur de Sat-Chit-Ananda, elle a besoin de bhakti et de shraddha (dévotion et sincérité). L’humanité ne consiste pas simplement à tourner l’esprit vers Dieu. Le Divin doit être expérimenté intérieurement. L’état humain est la manifestation du potentiel infini du Divin. L’homme est l’individualisation des rayons infinis du Divin. Ne reconnaissant pas son essence divine, l’homme gaspille sa vie dans la poursuite de plaisirs éphémères et triviaux. Qu’est-ce que la spiritualité ? C’est la poursuite résolue de la conscience cosmique. La spiritualité vise à permettre à l’homme de manifester dans toute sa plénitude la chaitanya divine (conscience cosmique) qui est présente en lui et à l’extérieur de lui. Cela signifie se débarrasser de la nature animale en l’homme et développer les tendances divines en lui. Cela signifie briser les barrières entre Dieu et la Nature et établir leur unité essentielle.

Tiré du Discours Divin du 12 février 1991.

Les êtres humains nés en tant que manava (êtres humains) doivent s’élever au niveau de Madhava (Dieu). Ils ne doivent pas dégénérer au niveau d’un animal.

French, 03.dec 24

Parfois, nous nous sentons découragés de ne pas avoir reçu la grâce promise, malgré nos prières et nos pèlerinages. Que nous dit Bhagavan ? Écoutons-Le aujourd’hui.

Le Seigneur n’a jamais dit qu’Il veillerait au bien-être d’un fidèle en permanence, même si ce dernier ne passe que peu de temps, de temps en temps, à penser à Dieu et même s’il continue à faire toutes sortes de choses mauvaises et nuisibles au nom de Dieu. Il y a trois choses que l’on doit garder à l’esprit, à savoir : « Je ne penserai à rien d’autre qu’à Dieu ; je ne ferai rien d’autre sans la permission de Dieu et je garderai toute mon attention fixée sur Dieu. » Ce n’est que lorsque vous acceptez et mettez en pratique ces trois choses que le Seigneur veillera à votre bien-être. Aujourd’hui, vous ne vous souciez pas des injonctions que Dieu vous a données ; au lieu de cela, vous discutons avec Dieu et Lui demandez pourquoi Il ne veille pas à votre bien-être et à votre sécurité. En lisant et en répétant simplement le texte de la Bhagavad Gita, en pensant simplement à son contenu, vous n’en tirerez aucun bénéfice ! C’est seulement en comprenant le sens de la Gita, en ruminant sa signification dans votre mental, en la digérant complètement et en l’intégrant à votre vie, que vous pouvez en tirer profit.

Tiré du chapitre 8 des « Cours d’été de 1972 »

La grâce de Dieu ne vous sera accordée que si vous mettez en pratique au moins quelques-unes des injonctions du Seigneur.

French, 02.dec.24

Quelle attitude peut nous assurer une joie incommensurable ? Bhagavan nous inspire et nous bénit aujourd’hui, afin que nous vivions dans la joie chaque jour !

Les hommes doivent être heureux que le Seigneur suprême ait placé autour d’eux des matériaux toujours plus nouveaux pour le servir et qu’Il fasse en sorte que le culte Lui soit rendu sous diverses formes. Les hommes doivent prier pour des opportunités toujours plus nouvelles et se réjouir de la chance que leurs mains reçoivent. Cette attitude procure une joie incommensurable. Mener une vie imprégnée de cette joie est en effet une félicité. Tout ce qui est fait du lever au coucher du soleil doit être consacré, comme s’il s’agissait d’adorer le Seigneur. De même que l’on prend soin de ne cueillir que des fleurs fraîches et de les garder propres et intactes, de même, on doit s’efforcer sans cesse d’accomplir des actes purs et sans tache. Si cette vision est gardée devant les yeux du mental chaque jour et que la vie est vécue en conséquence, elle devient alors un long service ininterrompu rendu au Seigneur. Le sentiment du « je » et du « tu » disparaîtra bientôt ; toute trace de soi sera détruite. La vie se transmute alors en une véritable dévotion au Seigneur (Hariparayana).

Tiré du chapitre 8 de « Prema Vahini. »

Offrez-vous entièrement à Dieu. C’est le moyen le plus simple de l’atteindre.

French, 01.dec.24

Quelle qualité garantit une joie ininterrompue ? Aujourd’hui, Bhagavan l’explique avec un exemple tiré des épopées.

Quelle que soit la difficulté, quelle que soit la souffrance, persistez et remportez la victoire en vous souvenant du nom (namasmarana). Souvenez-vous de Bhishma ! Bien que prostré sur un lit de flèches, il supporta patiemment la douleur en attendant l’aube du moment propice. Il n’appela jamais Dieu dans son agonie pour Lui demander de mettre un terme à sa souffrance. « Je supporterai tout, quelle que soit la douleur, quelle que soit la durée de l’agonie. Je resterai silencieux jusqu’à ce que le moment vienne. Prenez-moi quand l’aube se lèvera », dit-il. Bhishma était le chef des fidèles tranquilles. Il restait ferme et inébranlable. La paix est essentielle pour chacun. L’avoir, c’est tout avoir, et ne pas l’avoir ôte la joie que vous tirez de toutes choses. Bien que la paix soit la nature même de chaque personne, la colère et l’avidité réussissent à la supprimer. Lorsqu’elles sont supprimées, la paix brille de son propre éclat.

Tiré du chapitre 5 de « Prasanthi Vahini ».

Si la foi est un flot continu et abondant, la grâce se déversera également sur vous en un flot continu et abondant.

French, 30.nov.24

Pourquoi est-il difficile de juger les actions d’un Avatar ? Bhagavan a eu la gentillesse de l’expliquer à l’aide d’exemples tirés des épopées.

Krishna était l’Être suprême et Sarvajna (Omniscient). Il était très proche de Draupadi. Au moment où elle fut humiliée à la cour de Duryodhana, qui avait ordonné qu’elle soit dévêtue, Krishna fit une réserve inépuisable de saris pour protéger son honneur. Certains se demandent pourquoi Krishna n’a pas puni Duryodhana sur-le-champ alors qu’il perpétrait un crime aussi odieux contre une femme noble qui Lui était si dévouée. Sans aucun doute, Draupadi était très dévouée à Krishna et Krishna avait aussi le pouvoir de punir Duryodhana. Mais dans ce drame, plusieurs autres scènes devaient être jouées. Duryodhana était prédestiné à être tué par Bhima dans la guerre qui allait encore arriver. Krishna ne pouvait donc pas intervenir. La vie de Kamsa était entre les mains de Krishna et celle de Ravana était entre les mains de Rama. Rama et Krishna sont tous deux des formes de Vishnu. Mais chacun devait jouer son rôle spécifique dans Son incarnation. Chaque incarnation est soumise à certaines règles et réglementations que l’Avatar ne transgressera pas. Les simples mortels ne peuvent comprendre les voies du Divin.

Tiré du Discours Divin du 19 septembre 1993.

Les voies de Dieu sont aussi impénétrables qu’inexplicables. Seul celui qui s’est élevé à Son niveau peut comprendre les desseins du Seigneur.

French, 29.nov.24

Quel progrès l’homme doit-il accomplir et quels sont les moyens d’y parvenir ? Bhagavan nous l’enseigne aujourd’hui avec clarté et amour.

Les bonnes idées doivent être acceptées et les mauvaises rejetées. Chaque idée doit être jugée par la Cour suprême de Viveka (Sagesse). Et la « décision » doit être considérée comme inviolable. C’est dans ce contexte que nous devons nous rappeler la prière de Gandhiji, Sabko sanmati de Bhagawan – « Ô Dieu, accorde à tous la juste compréhension ». Encore une fois, l’individu né dans le lac de la société doit nager et flotter dans les eaux calmes et, rejoignant le fleuve du progrès, se fondre dans l’océan de la grâce. L’homme doit passer de la position du « je » à la position du « nous » ; aujourd’hui, vous ne voyez que la danse sauvage d’individus rongés par l’ego, qui détestent la société et se comportent de manière très antisociale. L’eau coule d’un niveau supérieur vers les niveaux inférieurs. La grâce de Dieu est également ainsi. Elle coule vers ceux qui sont courbés par l’humilité. Alors, abandonnez l’ego, surmontez la jalousie et cultivez l’amour. Comment l’homme peut-il être véritablement en paix avec lui-même et avec les autres, s’il ne s’efforce pas de gagner la grâce de Dieu ?

Tiré du Discours Divin du 30 mars 1973.

Le discernement doit être observée dans tous les aspects de la vie quotidienne – dans ce que vous voyez, ce que vous écoutez, ce que vous dites et ce que vous consommez.

French, 28.nov.24

Pourquoi l’homme se complaît-il dans les difficultés et les tribulations ? Bhagavan nous éclaire aujourd’hui et nous inspire pour qu’on puisse progresser sur le chemin.

Une graine germe et se développe en une plante, puis en un arbre avec des branches, des feuilles, des fleurs, etc. La graine de l’univers entier est Chaitanya (la pure conscience). Elle est Sat-chit-ananda. Elle grandit pleinement dans l’être humain et s’épanouit sous la forme de la fleur de la Conscience. Ainsi, Dieu s’incarne dans l’homme. Comprendre cette vérité est le but de la vie humaine. C’est le mental qui fait obstacle à cette réalisation. Le mental est perverti lorsqu’il est centré sur l’ego (la conscience corporelle) d’une personne, mais lorsqu’il est dirigé vers l’Atma, il devient sublime. Celui qui est gonflé d’ego oublie la Divinité. En pensant au plan physique et en regardant le monde extérieur, l’homme n’est pas capable de comprendre la Divinité en lui. Il est faux de penser que la spiritualité n’a rien à voir avec les choses du monde. Le monde physique reflète également la Divinité. Parce que l’homme oublie sa véritable nature Divine, il se complaît dans les troubles et les tribulations. Il ne reflète que des qualités animales dans ses actions. C’est seulement en cherchant à l’intérieur que l’on a la chance de réaliser la Divinité.

Tiré du Discours Divin du 19 septembre 1993.

Lorsque l’homme tourne sa vision vers l’intérieur, il peut expérimenter la béatitude éternelle. La source de la béatitude, l’Esprit, est en lui-même.

French, 27.nov.24

La Vérité et la Droiture peuvent-elles être rétablies dans la société ? Si oui, comment ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Le dharma (la droiture) ne peut jamais être détruit. S’il est sujet à la destruction, alors il ne peut pas du tout être appelé dharma. À certaines périodes, il peut sembler avoir disparu en raison du déclin de sa pratique par l’homme. Lorsque d’épais nuages cachent le soleil brillant, les gens peuvent ne pas le voir pendant un certain temps. Mais rien ne peut jamais empêcher le soleil de briller ou arrêter sa lumière pour toujours. De la même manière, le soleil de Satya (la vérité) et la lumière du soleil du dharma ne peuvent jamais être détruits. Satya et dharma sont interreliés et interdépendants, comme Dieu et la nature, la matière et l’énergie. Par conséquent, il n’est pas possible de séparer Satya et dharma. Satya, en fait, est le fondement sur lequel repose la demeure du dharma. Il ne peut y avoir aucun danger ni aucun hasard dans la demeure du dharma, qui est construite sur le fondement de Satya. Satya et dharma sont les attributs naturels des êtres humains. En nourrissant et en pratiquant Satya et Dharma, vous devriez vous-même obtenir la félicité et la partager avec le monde.

Tiré du Discours Divin du 24 juillet 1996.

Il n’est pas nécessaire de promouvoir et de faire connaître Satya et Dharma. Ce qu’il faut, c’est les pratiquer.

French, 26.nov.24

Quelles sont les qualités essentielles que doit cultiver un chercheur ? Bhagavan nous guide avec amour afin que nous puissions développer ces qualités et nous préparer.

La paix embellit chaque acte, elle adoucit le noyau le plus dur de l’humanité, elle vous conduit au repose-pied du Seigneur et vous fait gagner la vision de Dieu. Elle ne connaît aucune distinction, c’est une force qui établit l’égalité. C’est le miel de l’amour dans la fleur enchanteresse de la vie. C’est un besoin primordial pour les yogis et les aspirants spirituels. L’ayant acquise, ils peuvent réaliser la réalité demain, sinon aujourd’hui. Ils doivent supporter tous les obstacles sur leur chemin, et la paix leur donnera la force nécessaire pour cela. C’est seulement par la paix que la dévotion peut se développer et que la sagesse spirituelle (jnana) peut prendre racine. La sagesse née de la paix est le seul et unique moyen de vivre une vie pleine ou une vie qui ne connaît pas la mort. La question « Qui suis-je ? » ouvre la voie à la réalisation. Il faut donc attendre patiemment et tranquillement, en plaçant sa foi dans la grâce et la sagesse du Seigneur. Un tel chercheur sera toujours sérieux et pénitent. Le chercheur devient sans peur et donc plein de paix grâce à une autre conviction également : le Seigneur est partout, visiblement présent.

Tiré du chapitre 5 de « Prasanthi Vahini »

Ayez toujours la pureté, la patience et la persévérance dans la vie. Cela rendra votre vie sacrée.

French, 25.nov.24

Alors que nous acquérons une éducation spirituelle par nos études et notre Sadhana, comment cet apprentissage doit-il s’exprimer ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.

L’apprentissage spirituel vous pousse à verser votre ego étriqué dans le feu du sacrifice et à le remplacer par l’amour universel, qui est la base fondamentale de la superstructure de la victoire spirituelle. L’amour qui ne connaît pas de limites purifie et sanctifie le mental. Que vos pensées soient centrées sur Dieu, que vos sentiments et vos émotions soient saints, que vos actions soient l’expression d’un service désintéressé. Que votre mental, votre cœur et vos mains soient ainsi imprégnés par le bien. L’éducation spirituelle doit assumer cette tâche de sublimation. Elle doit d’abord inculquer le secret du service. Le service rendu à autrui doit procurer une joie totale de toutes les manières. L’éducation spirituelle doit insister sur le fait qu’au nom du service, aucun mal, aucune douleur ou aucun chagrin ne doit être infligé à autrui. En rendant service, l’attitude consistant à le faire pour sa propre satisfaction ne doit pas le ternir. Le service doit être rendu comme une partie essentielle du processus de la vie elle-même. C’est là le véritable cœur de l’éducation spirituelle.

Tiré du chapitre 8 de « Vidya Vahini »

Lorsque vous développez l’amour, il se transformera progressivement en sagesse.

French, 24.nov.24

Pourquoi l’amour est-il l’arme la plus puissante de l’univers ? Aujourd’hui, écoutons Bhagavan, le Seigneur de l’Amour, nous inspirer avec la plus grande affection.

Il est essentiel que chacun reconnaisse et pratique le principe de l’amour. De tout temps, l’amour a existé parmi les bons et les mauvais, dans la forêt ou dans un palais, dans l’attachement ou la séparation, dans la conduite comme dans les paroles, dans le mental comme dans l’action. Il est omniprésent. L’arme la plus puissante pour détruire les forces du mal qui sévissent dans le monde d’aujourd’hui est l’amour. Malheureusement, les hommes ne suivent pas le bon chemin pour acquérir l’amour sacré. L’amour est la graine de l’amour. Il en est aussi les branches, les fleurs et les fruits. Pour jouir du fruit de l’amour, il faut pratiquer l’amour. Au lieu de chercher à connaître la vraie nature de l’amour, l’homme se lance dans la poursuite de la richesse et du pouvoir. Il ne fait aucun doute que la richesse et le pouvoir sont nécessaires, mais seulement dans certaines limites. Le vaste océan, lorsqu’il gonfle au-delà de ses limites, est censuré pour sa mauvaise conduite. Le corps et le mental humains ne seront en bonne santé que si la nourriture est consommée dans des limites. Une alimentation excessive provoque divers troubles. Tout dans le monde est régi par les limites qui lui sont fixées. Cependant, l’amour n’a pas de limites.

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1996.

Tournez le bateau de votre vie en direction du phare de l’amour Divin. Vous êtes alors assuré d’atteindre le rivage de la félicité.

French, 23.nov.24

Alors que nous célébrons l’occasion propice du 99e anniversaire de Bhagavan, quel est l’aspect de Sa nature dont nous devons nous souvenir et comment pouvons-nous nous efforcer d’avancer vers cet état ? Bhagavan, le Seigneur de l’Amour, inspire chacun d’entre nous aujourd’hui !

Le pouvoir divin n’a ni naissance ni mort. Je ne Me sens pas exalté quand on Me loue, ni déprimé quand on Me blâme. Je traite ces dualités de la vie avec équanimité. Je suis heureux dans le plaisir comme dans la douleur. Il n’y a que de l’amour en Moi. Mon amour vit en donnant, donnant et donnant. Il ne reçoit jamais. C’est la différence entre Mon amour et l’amour mondain qui croit seulement en recevoir. C’est pourquoi Mon amour est en constante expansion. Une petite graine devient un arbre gigantesque avec de nombreuses branches et de nombreux fruits. Tous ont leur origine dans la graine. De même, de l’amour est née la création. L’amour est Dieu, vivez dans l’amour. Développez l’amour. Aimez tout le monde de tout votre cœur. Ce n’est que lorsque l’amour se manifeste que vous atteindrez la réalisation du Soi. En premier lieu, développez la confiance en soi. La confiance en soi est la fondation. La satisfaction en soi est le mur. Le sacrifice de soi est le toit. La réalisation du Soi est la demeure (de la vie). Tout est contenu dans le Soi (Atma). Avec ce principe atmique, acquérez la connaissance spirituelle. Le pouvoir de la spiritualité est illimité. Le pouvoir de l’amour dépasse de loin celui de la bombe atomique. Il transforme même ceux qui haïssent. Développez cet amour sacré.

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1998.

Vous ne pouvez être heureux d’avoir offert à Swami un cadeau d’anniversaire approprié que si vous aimez vos semblables, partagez leurs souffrances et engagez-vous à les servir.

French, 21.nov.24

Tout comme les petites gouttes d’eau forment un océan puissant, les petits gestes de notre vie quotidienne peuvent-ils s’additionner ? Bhagavan nous éclaire avec amour et clarté pour nous guider vers la victoire.

Quel est exactement le secret pour assurer la paix et la prospérité à l’humanité ? Rendre service aux autres sans attendre d’eux qu’ils le fassent en retour. L’activité (karma) qui lie est un arbre immense à croissance rapide. La hache qui peut couper ses racines est celle-ci : faites de chaque acte un acte d’adoration pour glorifier le Seigneur. C’est le véritable sacrifice (yajna), le rituel le plus important. Ce sacrifice favorise et confère la connaissance de Brahman (Brahma-vidya). Notez que le désir de faire un service désintéressé doit circuler dans chaque nerf du corps, pénétrer chaque os et activer chaque cellule. Ceux qui s’engagent dans la discipline spirituelle (sadhana) doivent avoir maîtrisé cette attitude envers le service. Le service désintéressé est la fleur de l’amour, une fleur qui emplit le mental de ravissement. L’innocuité est le parfum de cette fleur. Que même vos petits actes soient empreints de compassion et de révérence ; soyez assuré que votre caractère brillera ainsi grandement.

Tiré du chapitre 8 de « Vidya Vahini »

Toutes les actions accomplies avec le sentiment qu’elles sont destinées à plaire au Divin, ne conduisent pas à l’asservissement.

French, 20.nov.24

Pourquoi l’accomplissement de nos devoirs envers la famille et la société doit-il être considéré comme saint et sacré ? Comment cela nous aide-t-il sur le chemin spirituel ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Le travail accompli sans souci ni désir de profit, par pur amour ou par sens du devoir, est un yoga. Un tel yoga détruit la nature animale et transforme l’individu en un être divin. Servir les autres, les visualiser comme des êtres apparentés, aidera à progresser ; cela évitera de glisser du niveau spirituel atteint. Le service désintéressé (seva) est bien plus salutaire que les vœux et l’adoration (puja). Le service désintègre l’égoïsme latent en vous ; il ouvre grand le cœur ; il le fait fleurir. Ainsi, le travail accompli sans désir est l’idéal suprême ; et lorsque la demeure de la vie est construite sur cette fondation, par l’influence subtile de cette base de service désintéressé, les vertus se rassembleront en elle. Le service doit être l’expression extérieure de la bonté intérieure. Et, à mesure que vous entreprenez de plus en plus de service désintéressé, votre conscience s’élargit et s’approfondit et votre réalité atmique est plus clairement connue.

Tiré du chapitre 8 de « Vidya Vahini »

Lorsque vous continuez à accomplir votre devoir et à apprécier ce que vous faites, cela vous procurera le bonheur.

French, 19.nov.24

Pourquoi la société devrait-elle honorer les femmes et les tenir en haute estime ? Bhagavan nous donne aujourd’hui avec amour de précieuses informations !

Depuis les temps anciens, l’aspect féminin du Divin a été vénéré de diverses manières. Les Védas déclarent que là où les femmes sont honorées et estimées, la Divinité est présente avec toute sa puissance. Malheureusement, aujourd’hui, les hommes considèrent qu’il est dégradant d’honorer les femmes. C’est totalement faux et c’est un signe d’ignorance. Stree (la femme) est Grihalakshmi (déesse de la prospérité pour le foyer). Elle est saluée en tant que dharma-patni (l’épouse vertueuse). On l’appelle illalu (la maîtresse de maison) et ardhangi (la meilleure moitié). Les gens se réjouissent des titres mesquins qui leur sont conférés. Mais les femmes se sont vu conférer les titres les plus élevés qui sont valables pour toujours. Un foyer sans femme est une jungle. Les hommes doivent comprendre le statut élevé des femmes et les honorer et les respecter en conséquence. Ils ne doivent pas faire pleurer les femmes ni leur faire verser des larmes. Un foyer où la femme verse des larmes sera ruiné. Les hommes doivent donner une place honorable aux femmes et mener une vie respectable.

Tiré du Discours Divin du 19 novembre 1995.

C’est grâce à la présence de femmes vertueuses que l’Inde est restée en sécurité. L’Inde doit sa grandeur et sa gloire à ses femmes.

French, 18.nov.24

Que faut-il pour que notre Sadhana soit vraiment réussie ? Aujourd’hui, Bhagavan nous clarifie ce point et nous bénit.

C’est seulement lorsque vous considérez l’univers comme imprégné de Dieu que vous acquérez la force de combattre les forces du mal. Beaucoup de personnes qui se consacrent à la prière et au pèlerinage depuis des années se demandent pourquoi elles n’ont pas pu réaliser Dieu. Il n’est pas nécessaire de parcourir le monde à la recherche de Dieu. Dieu est à la recherche du véritable fidèle. Le fidèle qui est conscient de l’omniprésence de Dieu le trouvera partout. Il doit avoir la ferme conviction qu’il n’existe aucun endroit où Dieu ne soit présent. C’est là la véritable marque de la dévotion. La méditation et la prière sont des moyens précieux de se purifier. Mais elles ne conduisent pas à la réalisation de Dieu. Une foi inébranlable en Dieu procure une félicité inexprimable. Il ne faut pas céder aux doutes qui minent la foi.

Tiré du Discours Divin du 25 décembre 1986

Vous êtes incapables de discerner la Divinité bien qu’elle brille avec l’éclat d’un million de soleils ! Vous devez ouvrir les yeux de la foi et de la dévotion – ce sont les yeux de la sagesse, qui voient au-delà des yeux physiques.

French, 17.nov.24

Quel est le secret d’une vie heureuse, saine et épanouissante ? Bhagavan l’explique aujourd’hui avec des mots simples qui éclairent notre esprit.

Vivez toujours comme le serviteur du Seigneur qui est en vous, alors vous ne serez pas tenté par le péché ou ne tomberez pas dans le mal. Prenez l’habitude de vivre dans la lumière de Dieu. C’est l’habitude qui réhabilite les déchus. Ayez l’attitude d’abandon absolu de soi (sharanagati), sinon votre destinée sera un shara-gati (trajectoire d’une flèche). C’est pourquoi Krishna a dit : « Que votre mental soit absorbé en Moi (Manmana bhava) ! » Vous pouvez conduire votre propre voiture élégante, mais vous confiez quotidiennement, sans arrière-pensée, la voiture, vous-même et votre famille à l’habileté et à la présence d’esprit de votre chauffeur ! Cependant, lorsqu’on vous conseille de confier vos affaires au Seigneur, le pouvoir de l’illusion (mayashakti) hésite et décline ! Il refuse de s’abandonner au pouvoir divin (mahashakti). Que dire d’une telle vanité absurde ? Si vous avez un abandon absolu de vous-même, vous serez toujours satisfait et toujours aussi heureux et en bonne santé !

Tiré du Discours Divin du 10 octobre 1961.

Faites chaque acte comme une offrande au Seigneur, sans vous réjouir du succès ni vous décourager de la défaite ; cela renforcera votre équilibre et votre sérénité.

French, 16.nov.24

Quel est le secret pour attirer la grâce de Dieu ? Est-ce facile ou compliqué ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec amour à travers quelques beaux exemples !

La question de l’obtention de la Divinité est profonde, mais la solution est d’une simplicité trompeuse. Aucune pratique spirituelle absconse (sâdhanâ) n’est requise. Gajendra a lutté avec le crocodile pendant des milliers d’années ! Il a lutté avec acharnement, mais sur quelle base ? Avec sa force physique, son ego personnel. Tant que vous comptez sur les pouvoirs basés sur l’ego du corps, de l’intellect, de l’argent, etc., vous ne pouvez jamais gagner. En fin de compte, Gajendra s’est épuisé. Il a réalisé sa folie et a crié : « Seigneur, pardonne-moi ! Je n’ai personne d’autre que Toi ! Viens me secourir ! » Lorsqu’il s’est rendu en disant : « personne d’autre que Toi » – il a été sauvé. Regardez Arjuna. Il était également fier de son intellect. Dans la Bhagavad Gita, jusqu’au huitième verset du deuxième chapitre, Arjuna a bombardé Krishna d’une volée de questions ! Mais il a dépensé toute sa philosophie en peu de temps. Après tout, jusqu’où l’intellect humain peut-il aller ? Pauvre garçon, les idées intellectuelles qu’il avait accumulées toute sa vie furent anéanties en présence de Krishna ! Finalement, il ne put prononcer un mot de plus et accepta, les mains jointes : « Je ferai ce que tu dis (Karishye Vachanam Tava). » Krishna le rassura alors : « Bien ! Viens, maintenant Je vais t’enseigner. Tu es désormais mon fidèle. À partir de maintenant, Je prendrai soin de toi. »

Tiré des « Cours d’été du 21 mai 1991. »

« Je ferai mon travail – la prière. Fais le tien – répands sur moi Ta grâce ». Non, non, cette approche ne fonctionnera pas. « Je m’offre à Toi » est la bonne attitude !

French, 15.nov.24

Quelle est l’arme la plus puissante que chacun de nous possède ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui alors que nous fêtons Guru Nanak Jayanti.

Le pouvoir de l’amour est infini. Il peut tout conquérir. Un jour, alors que le Bouddha était en voyage, il fut confronté à une démone qui menaça de le tuer. En souriant, Bouddha lui dit : « Tu n’es pas un démon, tu es une divinité ! Je t’aime même si tu te comportes comme un démon. » En entendant ces mots pleins d’amour, la démone se transforma en colombe et s’envola. L’amour peut changer le cœur d’un ennemi invétéré. C’est ce genre d’amour universel que chacun devrait cultiver. Il y a des gens de différentes confessions dans le monde – chrétiens, musulmans, hindous, zoroastriens, etc. Il ne devrait y avoir aucune différence ni méfiance entre eux, car tous défendent la Vérité et le Dharma. C’est pour promouvoir l’unité entre les gens de différentes confessions que Guru Nanak a commencé des bhajans communautaires qui génèrent des vibrations d’harmonie et de paix. Aujourd’hui, le monde est en proie aux conflits et à la violence. La paix et la prospérité ne peuvent émerger que lorsque les gens se tournent vers le chemin de l’amour et de la moralité et mènent une vie pleine de sens.

Tiré du Discours Divin du 25 décembre 1986

Tout comme le fils est l’héritier légitime de la propriété du père, l’homme a un droit égal à la propriété de Dieu en matière d’amour, de vérité, de patience, de paix et d’empathie.

French, 14.nov.24

Quel est le rôle des parents et des enseignants dans la construction du destin futur de cette nation ? Alors que nous célébrons la Journée des enfants en Inde, Bhagavan nous rappelle la tâche la plus importante qui nous incombe.

Les cœurs des jeunes élèves doivent être remplis par vous d’un noble désir, afin qu’ils puissent devenir des instruments solides et robustes pour élever l’Inde du futur vers la gloire qui lui revient. Les gourous (enseignants/précepteurs) doivent être des exemples qui peuvent inspirer les élèves. Ils doivent pratiquer ce qu’ils prêchent. Tel enseignant, tel élève. Lorsque le robinet est ouvert, l’eau coule du réservoir suspendu. La qualité de l’eau du robinet est la même que celle de l’eau du réservoir. Lorsque le cœur du gourou est rempli de bonté, d’altruisme et d’amour, les élèves exprimeront ces vertus dans chacun de leurs actes. On dit qu’il y a plus de 5000 gourous de Bal Vikas. Si chacun corrigeait et améliorait une centaine d’enfants, la nation serait effectivement transformée. Vous devez examiner ce qui a été atteint depuis l’apparition des Bal Vikas. Cette étude doit être faite constamment. Lorsque le gourou cultive la nature sattvique (pure), les élèves deviendront des incarnations de la nature pure. Le gourou doit être vigilant afin que les mauvaises herbes de la haine, de l’envie et des vices similaires ne prennent pas racine dans son propre cœur.

Tiré du Discours Divin du 20 novembre 1979.

Les parents en premier lieu, les enseignants ensuite, les camarades, les compagnons de jeu et les compagnons de route ensuite, et les différentes couches de la société plus tard – ce sont eux qui façonnent le caractère des enfants et le destin du pays.

French, 13.nov.24

Pourquoi devrions-nous avoir du courage et nous concentrer sur la réalisation de notre véritable objectif dans cette vie ? Bhagavan nous le rappelle avec amour et nous bénit par ses paroles rassurantes.

Ne soyez pas, comme certains malades mentaux, toujours préoccupés par un petit malaise ou autre chose. Ayez du courage, c’est le meilleur tonique. N’abandonnez pas avant d’y être obligés. Ce n’est pas une longue vie qui compte ; si vous vivez encore et encore, un temps viendra peut-être où vous devrez prier le Seigneur de vous éloigner, de vous libérer du travail. Vous pouvez même commencer à Le blâmer de vous ignorer et de bénir d’autres personnes plus chanceuses en leur accordant la mort ! Par tous les moyens, préoccupez-vous du succès ou de l’échec dans la réalisation du véritable but de la vie. Vous aurez alors autant d’années que nécessaire pour réaliser ce désir. Aspirez, aspirez, aspirez fort, et le succès est à vous. Souvenez-vous, vous êtes tous certains de gagner ; c’est pourquoi vous avez été appelés et avez répondu à l’appel de venir à Moi. Quelle autre tâche ai-Je à accomplir que de Me couvrir de Grâce ? Ne Me traitez pas comme quelqu’un de lointain, mais comme quelqu’un de très proche de vous. Insistez, exigez, réclamez Ma grâce ; ne louez pas, n’exaltez pas et ne reculez pas. Apportez-Moi vos cœurs et gagnez Mon Cœur. Aucun d’entre vous ne M’est étranger. Apportez-Moi vos promesses et Je vous donnerai Ma promesse. Mais assurez-vous d’abord que votre promesse est authentique et sincère ; assurez-vous que votre cœur est pur ; cela suffit.

Tiré du Discours Divin du 10 octobre 1961

Dieu est toujours aux côtés de l’homme, en lui comme Conscience, hors de lui comme Compagnon et Guide.

French, 12.nov.24

Est-il suffisant de chanter les noms du Seigneur pour gagner Sa grâce ? Alors que nous concluons un autre Akhanda Bhajan, Bhagavan nous rappelle comment mener à bien nos efforts.

Il ne sert à rien de chanter des mantras ou de répéter le nom de Dieu. Vous devez vous engager dans l’œuvre de Dieu, comme Je vous l’ai dit à plusieurs reprises. Hanuman arriva à Lanka et se lia d’amitié avec Vibhishana. Au cours de leur conversation, Vibhishana exprima son chagrin : « Hanumanta, tu as vraiment de la chance. Tu es sans cesse engagé dans le service de Rama, ce qui te rend digne de Sa grâce. Je répète le nom de Rama depuis de nombreuses années maintenant, mais je n’ai pas encore obtenu Son darshan. » Hanuman lui posa de belles questions : « Vibhishana, tu chantes le nom de Rama, mais es-tu impliqué dans le travail de Rama ? Sans travailler pour Rama, comment peux-tu espérer la grâce ? Cela fait plusieurs semaines que Sita Devi a été capturée à Lanka. Le service rendu à Sita n’est-il pas un service précieux rendu à Rama ? Es-tu déjà allé au bosquet d’Ashoka pour la consoler ? L’as-tu même rencontrée une fois ? Tu t’es familiarisé avec ses problèmes et tu as pris des mesures pour lui fournir des commodités ? Chacun de mes cheveux porte le nom de Rama ! Mais je ne me suis pas arrêté là. J’ai offert ma vie à Rama. Je suis engagé dans des actions qui Lui sont chères, jour et nuit. » La leçon est donc : Le nom de Rama dans le cœur, l’œuvre de Rama dans la main (Dil me Ram, hat me kam). C’est ainsi que vous devez offrir votre vie au Seigneur.

Tiré des « Cours d’été du 21 mai 1991. »

Le chant du nom de Dieu et le service rendu doivent être faits avec un cœur rempli d’amour.

French, 11.nov.24

Comment pouvons-nous devenir de véritables messagers de Sai et des leaders dans l’Armée Sai ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec fermeté et clarté.

Comment une personne qui ne sait pas nager peut-elle enseigner cet art aux autres ? Comment quelqu’un dont le grenier est vide peut-il faire preuve de charité ? Acquérez la richesse de la dévotion, de la force d’âme et de la paix avant de vous aventurer à conseiller les autres sur la façon de les acquérir. L’Inde a souffert d’affronts et de mépris à cause d’une avalanche d’enseignants qui n’ont pas pris la peine de pratiquer ce qu’ils enseignent. Je sais que vous avez l’enthousiasme de transmettre Mon message aux gens de ce pays et d’autres pays. Laissez-Moi vous rappeler que la meilleure et la seule façon de réussir est de traduire le message dans votre propre vie. Vos pensées, vos paroles et vos actes doivent être imprégnés du message. Ils se répandront alors sans effort et efficacement, et la face du monde sera transformée. Vous êtes des officiers de l’Armée Sai. Comment pouvez-vous mener des soldats dans la mêlée si vous n’êtes pas conscients des subtilités de la guerre, si vous êtes vous-mêmes des instruments inefficaces ? Vous ne pouvez tenter de diriger les autres qu’après avoir pratiqué les disciplines à la perfection. Cela est vrai dans tous les domaines de l’activité humaine. Ananda (la félicité) et Prashanti (la paix suprême) doivent d’abord être acquises par vous et peuvent ensuite être communiquées aux autres.

Tiré du Discours Divin du 17 mai 1968

Vous ne pouvez déclarer que votre vie est le message de Swami que lorsque vous empruntez le chemin de la vérité et de la droiture, installez la paix et l’amour dans votre cœur et maintenez à l’intérieur la non-violence.

French, 10.nov.24

Alors que nous nous immergeons dans le Global Akhanda Bhajan, Bhagavan nous rappelle comment la simple Sadhana du chant peut être transformée en une pénitence libératrice.

Le mot Nama a une grande signification numérique. « Na » est égal à zéro. « A » est égal à deux et « Ma » à cinq, le total étant sept, ce qui indique que le Nama Sankirtanam a besoin de sept éléments pour réussir : Shruti, Laya, Raga, Tala, Bhava, Prema, Samhitâ. Sept pour les sept swaras, les sept sages, les sept jours de la semaine connus sous le nom de Saptaha sacré. Le Sankirtanam doit être pratiqué en mettant l’accent sur le ton, le timing, la mélodie, le rythme, l’attitude, l’amour et l’atteinte du bien suprême. Il ne s’agit pas de chanter pour le plaisir de chanter. La mélodie doit émerger du cœur, doit être saturée de sentiments authentiques, elle doit être imprégnée d’amour et doit vous faire oublier vous-même, c’est alors un tapas ou une pénitence. Un Sankirtanam de ce genre sauvera non seulement l’individu, mais sauvera le monde entier. Incarnation de l’amour ! Même si vous ne pouvez pas faire de méditation, de récitation, de yoga ou de yajna, engagez-vous à chanter le nom de Dieu. De la personne simple (pamara) à la personne éveillée (Paramahansa), Namasankirtana peut être adopté.

Tiré du Discours Divin du 26 janvier 1982

Sachez que le Nom Divin est la clé du succès dans votre recherche de consolation, de confiance, de courage, d’illumination et de libération.

French, 09.nov.24

Pourquoi le Sankirtanam ou le chant du Nom et de la Gloire de Dieu est-il la meilleure Sadhana ? À l’occasion propice du Global Akhanda Bhajan, Bhagavan nous le rappelle avec amour et nous enthousiasme !

L’ère actuelle, souvent condamnée comme étant le Kali Yuga (l’ère des ténèbres), est en fait l’ère où l’on peut atteindre la libération le plus facilement. Cela est révélé dans tous les textes des Écritures. La raison, selon eux, est que l’on peut être libéré maintenant par la sadhana du Nama Sankirtanam – le chant de la gloire du Seigneur et l’écoute du Nom chanté. Parmi les neuf étapes de la dévotion, le shravanam (écoute du Nom chanté) et le kirtanam (chant du Nom) sont mentionnés comme les meilleurs. Kirtanam consiste à chanter les Noms qui dénotent la gloire du Seigneur et Sankirtanam signifie « chanter les Noms continuellement, à haute voix, sans interruption et sans hésitation ». Alors que Kirtana peut être pratiqué par un individu et peut favoriser son propre progrès spirituel, Sankirtanam est pratiqué par un groupe de personnes. Cela peut aider le processus de libération non seulement pour les membres du groupe, mais cela sera également bénéfique pour ceux qui écoutent, et même pour ceux qui sont au-delà du cercle des auditeurs ; le monde entier peut bénéficier des vibrations émises par le Sankirtanam.

Tiré du Discours Divin du 26 janvier 1982

Certains disent que lorsque vous allez voir Sai Baba, il n’y a que des bhajans. Sachez qu’il n’y a rien de plus grand que les bhajans.

French, 08.nov.24

Pensée du 8 novembre 2024

Quel est le meilleur nom et la meilleure forme de Dieu sur lesquels méditer ? À la veille de l’Akhanda Bhajan mondial, alors que nous nous préparons à chanter Ses louanges, Bhagavan nous éclaire.

Le devoir de l’homme est de sanctifier ses jours et ses nuits par le souvenir ininterrompu du Nom. Souvenez-vous-en avec joie, avec désir. Si vous le faites, Dieu apparaîtra forcément devant vous sous la forme et avec le nom que vous Lui avez attribués, comme le plus beau et le plus approprié ! Dieu est tous les noms et toutes les formes, l’intégration de tous ces noms dans un charme harmonieux ! Les dieux désignés dans différentes croyances, adorés par différentes communautés humaines, sont tous des parties du Dieu Unique qu’Il est réellement. Tout comme le corps est le mélange harmonieux des sens et des organes, Dieu est l’harmonie de toutes les formes et de tous les noms que l’homme Lui donne ! Seuls ceux qui ignorent la Gloire de Dieu insisteront sur un seul Nom et une seule Forme pour Son adoration et, ce qui est pire, condamneront l’utilisation par les autres d’autres noms et formes ! Puisque vous êtes tous associés aux Organisations Sathya Sai, Je dois vous mettre en garde contre une obstination aussi stupide. Ne proclamez pas que vous êtes une secte distincte et séparée de ceux qui adorent Dieu sous d’autres formes et sous d’autres noms. Vous limitez ainsi le Dieu même que vous louez.

Tiré du Discours Divin du 17 mai 1968

Les hommes peuvent être différents par leur forme, leur nom et leur couleur, leur pays et leurs circonstances historiques peuvent varier. Mais Dieu ne connaît pas de telles différences.

French, 07.nov.24

Pensée du 7 novembre 2024

Quel est le message que Bhagavan est venu nous donner et quel est le meilleur moyen de le partager avec tous ? Aujourd’hui, Bhagavan Lui-même nous éclaire sur ce point.

Votre but devrait être de voir le même Dieu dans toutes les Formes qui sont adorées, de L’imaginer dans tous les Noms, d’être conscient de Sa présence en tant qu’agent de motivation dans chaque être vivant, dans chaque particule de matière. Ne tombez pas dans l’erreur de considérer certaines personnes d’être dignes de vénérations et d’autres personnes d’en être indignes. Sai est en chaque personne ; aussi tous méritent votre vénération et vos services. Propager cette vérité ; c’est la fonction que Je vous ai assigné dans les Seva Samitis. Vous pouvez M’observé ainsi que Mes actions ; notez comment J’adhère à l’action juste, à la rigueur, à l’ordre moral, à la vérité et à la compassion universelle. C’est ce que Je désire que vous appreniez de Moi. Plusieurs d’entre vous pour que Je donne un « Message », qui peut être transmis au Samiti dont vous êtes membres. Bien, Ma vie est Mon message. Vous adhèrerez à Mon message si vous vivez de telle sorte que vos vies soient la preuve du calme impartial, du courage, de la confiance et de l’empressement à servir ceux qui sont dans la détresse. C’est ce que Ma vie vous inspire de faire.

Tiré du Discours Divin du 17 mai 1968.

Ma vie est Mon message et Mon message est l’Amour.

French, 06.nov.24

Quel est le rôle des Avatars et comment pouvons-nous tirer le meilleur parti de l’opportunité d’en apprendre davantage sur Eux ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Si vous désirez mener une vie humaine idéale, vous devez suivre l’exemple des Avatars (avènements Divins). Les Avatars peuvent prendre une forme humaine. Mais ne vous laissez pas tromper par ce phénomène. Les Avatars peuvent apparaître sous une forme humaine, mais ne vous confondez pas avec eux. Sous une forme physique, les deux peuvent se ressembler. Mais il y a une différence fondamentale. Ne confondez pas le coton et la mangue. Dieu vient sous une forme humaine parce que l’homme s’est éloigné du chemin de la droiture. Pour réformer l’homme et le ramener au Dharma, Dieu doit prendre une forme humaine. Les oiseaux, les bêtes et les insectes mènent une vie selon leur nature spécifique. Ils n’ont pas besoin d’Avatars. Aujourd’hui, seul l’homme a renoncé à toute droiture, oublié son essence divine et dégradé son humanité. Pour réformer l’homme dans cet état, Dieu doit venir sous une forme humaine. L’Avatar doit protéger les bons, réformer les errants et punir les méchants.

Tiré du Discours Divin du 20 mai 1996.

Le concept d’Avatar implique la foi en Dieu et en la divinité inhérente à l’homme.

French, 05.nov.24

Comment pouvons-nous vivre dans un monde sans chagrin, sans douleur et sans souffrance ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour à travers un exemple très puissant !

Le Seigneur ne se manifestera que lorsque le pilier sera fendu par l’épée du désir. Hiranyakashipu l’a fait et immédiatement, le Seigneur est apparu de l’intérieur de ce pilier. Il ne s’y était pas caché, anticipant l’éventualité. Il est partout ; et donc, Il était là aussi. La leçon qu’Hiranyakashipu a apprise était que le deha-tatwa (le principe du corps) doit être divisé si le dehi-tatwa (le principe de l’habitant intérieur) doit se révéler. C’est-à-dire que la conscience « Je suis le corps » doit disparaître si la conscience « Je suis incarné » doit émerger. Tant que vous êtes dans la conscience de dehi (je suis incarné), aucune douleur ni chagrin, ni orgueil ni égoïsme ne peuvent vous ternir. C’est comme l’eau de mer. Prenez une petite quantité d’eau de mer et conservez-la à part dans une bouteille ; elle deviendra sale en quelques jours. Mais tant qu’elle est dans la mer, rien ne peut la souiller. Soyez dans la mer, en tant que partie d’elle. Ne vous séparez pas, ne vous individualisez pas, ne sentez pas que vous êtes le deha (corps), à part du dehi (« je »).

Tiré du Discours Divin du 29 janvier 1965.

En voyant votre corps, vous vous identifiez à la forme. Mais vous n’êtes pas le corps ; vous vivez dans le corps.

French, 04.nov.24

Pourquoi ne devrions-nous pas nous laisser distraire et pourquoi devrions-nous rester concentrés sur notre objectif et le but de notre vie ? Bhagavan nous guide avec amour et fermeté aujourd’hui.

La vie est une courte pièce de théâtre. Le corps est comme une bulle. Le mental est toujours instable. Dans la Gîtâ, Arjuna confesse à Krishna que le mental, qui vacille constamment, est difficile à contrôler. Néanmoins, l’homme doit se concentrer sur sa véritable destination. Quelle est cette destination, le but et le but de la vie ? Le Bhagavatam et la Bhagavad Gîtâ l’ont clairement expliqué. Votre destination est la source d’où vous venez. Tant que l’individu est pris dans prakriti (le monde phénoménal), son mental sera instable et vacillant. La déclaration védique « Soham » (Il est moi) est démontrée par l’inspiration effectuée pendant la respiration. Lorsque vous expirez et prononcez « Aham », vous abandonnez le « je ». « So-ham » proclame l’identité de l’individu et du Divin (« Je suis Lui »). Cette identité ne sera pas comprise tant que vous serez pris dans les tentacules du monde matériel.

Tiré du Discours Divin du 11 février 1983.

Tout comme deux ailes sont essentielles pour qu’un oiseau puisse s’élever haut dans le ciel, et deux roues pour qu’un vélo puisse se déplacer, prema (amour) et seva (service) sont essentiels pour que l’homme atteigne sa destination.

French, 03.nov.24

Bhagavan disait souvent que la pureté des impulsions intérieures est très importante pour un aspirant spirituel. Comment y parvenir ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.

Comment purifier ses impulsions intérieures ? Elles concernent le mental, la parole et le corps. Des trois, la parole est la plus importante. Comment parvenir à la pureté de la parole ? Anudvegakaram vakyam satyam priyahitam ca yat, dit la Gita. Chaque mot que vous prononcez doit être anudvegakaram (qui ne provoque pas d’excitation ou d’agitation). Il doit être satyam (vrai) et priyam (agréable). Quatre facteurs sont responsables de la pollution de la langue. Le premier est le fait de dire des mensonges ; le deuxième est le fait de parler de manière excessive ; le troisième est le fait de raconter des histoires contre les autres ; le quatrième est le fait d’insulter ou de critiquer les autres. La langue a tendance à se livrer à ces quatre types d’offenses dans la parole. Malheureusement, à l’ère de Kali, ces quatre types de délits sont omniprésents. Le mensonge est devenu omniprésent. Les gens se livrent librement à la calomnie. Les calomnies continuent. La complaisance dans la loquacité est répandue. C’est seulement en se débarrassant de ces quatre mauvaises tendances que votre parole peut devenir pure et sans pollution. La première tâche consiste donc à purifier sa parole.

Tiré du Discours Divin du 30 août 1993.

La triple pureté – la parole libre de la pollution du mensonge, le mental libre de la souillure du désir passionné ou de la haine, le corps libre du poison de la violence – doit être atteinte par tous.

French, 02.oct.24

Quelle est la nature qui attirera Dieu vers nous ? Bhagavan nous l’explique avec amour afin que nous puissions développer cette nature et gagner Sa grâce !

Chaque individu doit faire un effort pour remplir son cœur de qualités sacrées et le transformer en un Nandanavana (bosquet céleste). En vérité, lorsque vous regardez les gens heureux, vous devriez vous réjouir de leur bonheur. Lorsque vous regardez la souffrance et les problèmes, vous devriez également partager leurs souffrances. Si vous êtes capables de développer ces qualités, vous ferez de votre cœur un Nandanavana. Vous devez faire tous les efforts possibles pour promouvoir la compassion et la bonté. C’est ce qu’on appelle maitri (la bonté affectueuse). Si vous développez ces bonnes qualités, Dieu aussi apparaîtra proche de nous. Que vous soyez dans la douleur ou dans le plaisir, dans le chagrin ou dans les problèmes, vous devez à tout moment développer votre cœur de telle manière que vous puissiez obtenir Prema qui vient de Paramatma (l’amour de Dieu). D’un autre côté, si vous avez de mauvaises qualités comme vouloir commettre des péchés, vouloir écouter des choses que vous ne devriez pas écouter, blesser et faire du mal aux autres, alors la justice, la bonté et l’honnêteté ne resteront jamais près de vous. Par conséquent, les gens devraient développer des qualités sacrées.

Tiré du chapitre 12 des « Cours d’été de 1976 »

Celui qui aspire à réaliser le principe du Soi et à l’enseigner aux autres doit avant tout développer la pureté du cœur.

French, 01.nov.24

Quelle est la seule chose dont nous ne devrions jamais douter dans cette relation avec Bhagavan ? Il nous le rappelle aujourd’hui sans équivoque.

Développez prema (amour divin) envers le Seigneur, le parama-prema (amour divin Suprême) dont Il est l’incarnation. Ne laissez jamais place aux doutes et aux hésitations, ni aux questions qui mettent à l’épreuve l’amour du Seigneur. « Mes ennuis ne sont pas terminés ; pourquoi ? Pourquoi ne m’a-t-Il pas parlé ? Pourquoi ne m’a-t-Il pas appelé ? », vous plaignez-vous ! Ne pensez pas que Je ne Me soucie pas de vous ou que Je ne vous connais pas. Je ne vous parle peut-être pas, mais ne croyez pas que Je n’ai pas d’amour. Quoi que Je fasse, c’est pour vous, pas pour Moi. Car qu’est-ce qui peut être appelé Mien ? Seulement vous. Alors, ne vous laissez pas ébranler dans votre mental ; ne laissez pas la foi décliner. Cela ne ferait qu’ajouter du chagrin à celui dont vous souffrez déjà. Tenez bon, tel doit être votre vœu. Qui que soit votre Ishta Devata (la divinité choisie) – Vishnu ou Rama ou Shiva ou Venkateshwara – tenez-vous fermement à Lui. Ne perdez pas le contact et la compagnie ; car c’est seulement lorsque le charbon entre en contact avec les braises ardentes qu’il peut aussi devenir une braise ardente. Cultivez la proximité avec Moi dans le cœur et vous serez récompensé. Alors, vous aussi, vous acquerrez une fraction du Prema Suprême. C’est une grande chance.

Tiré du Discours Divin du 10 octobre 1964.

Vous êtes réellement de la même essence, du même goût, de la même qualité que la mer, bien que vous ayez le nom et la forme de la vague.

French, 31.oct.24

Quelle est la signification de la fête de Deepavali ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !

Tout comme les rayons du soleil peuvent brûler un tas de coton s’ils sont concentrés en passant à travers une lentille, les rayons de l’intellect ne détruiront les mauvaises qualités que s’ils sont passés à travers la lentille de l’amour Divin. Bien que l’homme soit issu de Madhava (Dieu), il est enveloppé dans un Bhrama (illusion) qui obscurcit le Brahma (la Divinité) en lui. Tant qu’il est sous l’emprise de cette illusion, il ne peut comprendre Dieu. À cause de cette illusion, il s’attache au corps et développe des désirs illimités. Cela conduit à la croissance de la nature asurique (démoniaque) en lui. Dans le mot « Nara » (homme), « na » signifie non et « ra » signifie destruction. Ainsi, le terme « nara » décrit l’homme comme un être sans destruction (c’est-à-dire un être éternel). Lorsque la lettre « ka » est ajoutée à « nara », cela devient « Naraka », qui signifie « l’enfer », qui est l’opposé du paradis. Lorsque l’on descend au niveau démoniaque, on oublie la divinité et on suit le chemin de l’enfer. Le Divin est réalisé en suivant le chemin spirituel (le chemin atmique). Selon l’histoire puranique, Narakasura aurait été détruit ce jour de Deepavali (Naraka Chaturdasi). Narakasura était un démon rempli d’attachement aux plaisirs corporels.

Tiré du Discours Divin du 24 octobre 1992.

Pour dissiper les ténèbres de l’ignorance, vous devez avoir vairagya (renoncement), le récipient ; l’amour, l’huile ; une focalisation sur un seul point, la mèche ; et tatwa-jnana (la sagesse spirituelle), la boîte d’allumettes.

French, 30.oct.24

Quelle est la véritable richesse que nous devons nous efforcer d’obtenir ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui !

Il existe trois portes de l’enfer pour l’homme : kama (la luxure), krodha (la haine) et lobha (la cupidité). Les désirs ont tendance à dépasser les limites. Il est donc essentiel d’essayer de les freiner autant que possible. Le processus de contrôle des désirs s’appelle sadhana. Le sens littéral du nom sadhana est l’effort que vous faites pour atteindre l’objet que vous désirez ou pour atteindre le but que vous avez en vue. La Sadhana est donc le principal moyen de réaliser votre but ou objectif. Une deuxième signification du terme est Sa-dhana, c’est-à-dire la richesse associée à la Divinité. Dhana (la richesse) est décrite de trois manières : Aishwarya (opulence), Sampada (prospérité) et Dhana (richesse matérielle). Toutes ces expressions font référence à la même chose. La richesse ne vous accompagnera pas lorsque vous renoncerez au corps. Si la richesse est perdue, elle peut être récupérée. Si la force est perdue, elle peut être récupérée. Mais si la vie est perdue, elle ne peut pas être récupérée. C’est pourquoi, tant que la vie est encore là, il faut s’efforcer d’acquérir la richesse divine qui est impérissable et éternelle. Votre conduite constitue cette richesse divine. Ce n’est que par la manière dont vous vivez que vous pouvez acquérir cette richesse divine.

Tiré du Discours Divin du 29 mai 1988.

La véritable richesse est l’amour, la grâce et les bénédictions de Dieu. Une fois que vous aurez acquis cette richesse, elle ne vous quittera plus jamais.

French, 29.oct.24

Quelle forme de maîtrise de soi Bhagavan veut-Il que nous ayons ? Swami nous le rappelle aujourd’hui avec amour à travers un exemple mémorable !

Notez toutes les choses pour lesquelles vous avez pleuré jusqu’à présent. Vous découvrirez que vous n’avez désiré que des choses insignifiantes, des distinctions momentanées, une renommée passagère ; vous ne devriez pleurer que pour Dieu, pour votre propre purification et votre accomplissement. Vous devriez pleurer, vous lamenter à propos des six cobras qui se sont abrités dans votre mental, et qui l’empoisonnent de leur venin : la luxure, la colère, l’avidité, l’attachement, l’orgueil et la malice. Apaisez-les comme le fait le charmeur de serpents avec sa flûte oscillante. La musique qui peut les apprivoiser est le chant à haute voix du Nom de Dieu. Et lorsqu’ils sont trop ivres pour bouger et faire du mal, attrapez-les par le cou et arrachez-leur les crocs comme le fait le charmeur. Par la suite, ils pourront être vos jouets ; vous pourrez les manipuler comme bon vous semble. Lorsqu’ils seront terrassés, vous gagnerez en équanimité. Vous ne serez plus affecté par l’honneur ou le déshonneur, le profit ou la perte, la joie ou le chagrin.

Tiré du Discours Divin du 26 mars 1968.

Sans l’extinction du désir, l’homme ne peut pas devenir Divin.

French, 28.oct.24

Pourquoi le développement et la discipline du mental sont-ils plus importants que ce qui est à l’extérieur ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.

En méditant sur la gloire de Rama, Valmiki a pu se mouler et devenir le poète immortel qui a composé le Ramayana. Il est devenu une incarnation de cette gloire et a donc pu créer cette grande épopée. Lorsque vous décidez d’écrire une lettre, vous rassemblez dans votre mental les faits à communiquer, la manière dont elle doit être écrite, puis vous commencez à l’écrire. Lorsque vous décidez de construire une maison, vous la construisez d’abord dans votre mental – le salon ici, la salle à manger là, la cuisine à cette extrémité, etc., puis vous dessinez le plan sur le papier. Ce que vous faites, c’est projeter un idéal dans l’action, dans un programme concret. L’action ou la réalisation extérieure n’est qu’un reflet de l’Être intérieur, qui encadre les idées et les concepts. La transformation et le raffinement doivent donc être effectués dans la région intérieure du mental. Une réflexion constante sur la gloire de Dieu aide à transmuter le corps, le mental et l’esprit.

Tiré du Discours Divin du 23 mars 1984.

Commandez le mental et régulez votre conduite, afin que le but soit atteint.

French, 27.oct.24

Comment pouvons-nous rester fermes dans notre foi, tout en respectant celle des autres ? Écoutons Bhagavan Lui-même aujourd’hui, tandis qu’Il nous l’explique à l’aide d’un exemple clair.

Le Seigneur se soucie de l’ekagrata et du chitta-shuddhi (concentration et pureté du mental). Vous n’avez pas besoin de vous sentir physiquement loin de Lui. Il n’y a pas de « proche » et de « lointain ». A condition que l’adresse soit claire et correcte, votre lettre sera délivrée, que ce soit dans la rue d’à côté ou à Calcutta ou Bombay pour le même timbre. Smarana (se souvenir) est le timbre ; manana (récapitulation) est l’adresse. Ayez le nom pour smarana ; la forme pour manana, c’est suffisant. Choisissez un nom et une forme mais ne dites du mal des autres noms et formes. Suivez l’exemple d’une femme vivant dans une famille élargie ; elle respecte et sert les aînés de la famille tels que le beau-père, ses frères et son propre beau-frère, mais son cœur est consacré à son mari, qu’elle aime et révère d’une manière particulière. Si vous critiquez la foi des autres, votre dévotion est fausse. Si vous êtes sincère, vous apprécierez la sincérité des autres. Vous voyez les défauts des autres parce que vous-même en avez, ce n’est pas pour une autre raison !

Tiré du Discours Divin du 15 août 1964.

Comment atteindre la pureté ? Remplissez votre mental de pensées sur Dieu, consacrez toutes vos actions à Dieu et considérez Dieu comme votre motivation intérieure.

French, 26.oct.24

Nous pouvons faire de la Sadhana tous les jours, mais si nous ne prenons pas soin de cet aspect, nous ne ferons aucun progrès. Qu’est-ce que cela signifie ? Bhagavan nous donne un message important, à travers un exemple mémorable.

Un jour, alors que Radha se rendait à Mathura dans la soirée, elle était seule. Toutes les autres Gopikas qui la virent la suivirent. Lorsqu’elle atteignit Yamuna, il faisait déjà nuit. Les Gopikas avertirent Radha et lui dirent de ne pas se rendre à Mathura dans l’obscurité ; mais si elle devait y aller, elles l’accompagneraient. Convaincue que Brindavan appartenait à tous et que Govinda appartenait également à tous, elle accepta de les emmener avec elle. Elles ramèrent à tour de rôle pour que personne ne se fatigue. Bien qu’elles aient ramé toute la nuit, elles n’atteignirent pas Mathura. Au lever du jour, les habitants de Gokulam arrivèrent à la rivière. Le bateau avait navigué toute la nuit mais ils se rendirent compte qu’ils étaient toujours près de Gokulam. Ils se rendirent compte qu’ils n’avaient pas enlevé la corde qui attachait le bateau au poteau de la rive. Malgré le fait que le bateau était en train de bouger, malgré le fait qu’il y avait de l’eau et qu’ils avaient la force de le déplacer, le bateau ne s’était pas éloigné du tout. De la même manière, si vous ne vous débarrassez pas de l’asservissement qui pèse sur vos sens et vos organes, vous ne pourrez pas avancer du tout.

Tiré du chapitre 12 des « Cours d’été de 1976 »

Lorsque vous réduisez les désirs liés à ce monde, les désirs spirituels augmenteront.

French, 25.oct.24

Quelle est la qualité que nous devons tous commencer à pratiquer avec diligence et pourquoi ? Bhagavan nous le rappelle et nous instruit aujourd’hui.

Pratiquez le renoncement dès maintenant, afin de vous mettre en route quand l’appel viendra, vous ne savez pas quel jour il se fera entendre. Sinon, à ce moment-là, vous pleurerez en pensant à la maison que vous avez construite, aux biens que vous avez accumulés, à la renommée que vous avez amassée, aux bagatelles que vous avez gagnées. Sachez que tout cela est pour un moment fugace : développez votre attachement au Seigneur, qui sera avec vous partout où vous irez. Seules les années que vous avez vécues avec le Seigneur doivent être comptées comme une vie ; le reste est hors de compte. Un vieux grand-père de soixante-dix ans s’est vu demander par son petit-fils de sept ans : « Grand-père ! Quel âge as-tu ? » et le vieil homme a répondu : « Deux ! » L’enfant a été frappé d’étonnement et était la personnification du doute. Le vieil homme a répondu : « Je n’ai passé que les deux dernières années en compagnie du Seigneur, jusqu’alors j’étais plongé dans le marais de la recherche du plaisir. »

Tiré du Discours Divin du 10 octobre 1964.

Deha virakti (le détachement de la conscience corporelle) vous libérera du chagrin de l’aaservissement, et Daiva asakti (l’attachement à Dieu) vous donnera la félicité de la libération et de la fusion avec Dieu.

French, 24.oct.24

Pourquoi est-il important d’utiliser la vision dont nous avons été bénis uniquement à des fins sacrées ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Parmi les cinq sens de perception, les yeux sont dotés d’un pouvoir immense. Ils contiennent 40 millions de rayons lumineux. Aujourd’hui, l’homme fait un usage abusif de ses sens et, par conséquent, son corps s’affaiblit de jour en jour. Sa durée de vie est réduite par sa vision impure et les plaisirs sensuels auxquels il s’adonne. Des centaines de milliers de rayons lumineux dans ses yeux sont détruits à cause de sa vision impure. C’est la raison pour laquelle l’homme développe des défauts oculaires. Aujourd’hui, de nombreuses personnes subissent des opérations de la cataracte pour améliorer leur vision. Les médecins peuvent dire que l’homme développe des défauts oculaires à cause de la cataracte, mais en fait, c’est le résultat d’une vision impure. Il faut donc avoir un contrôle approprié sur sa vision. Quelles que soient les pratiques spirituelles que l’on entreprend, on ne peut en tirer profit sans avoir le contrôle de sa vision. Toutes les sadhanas comme japa, tapa et dhyana ne confèrent qu’une satisfaction temporaire. Ces pratiques ne peuvent pas vous aider à avoir le contrôle de votre vision. En fait, toute la création (srushti) est basée sur votre vision (drishti). Les yeux (netras) sont en vérité les shastras (textes sacrés).

Tiré du Discours Divin du 5 juillet 2001.

L’examen constant de la pureté de sa vision, de sa parole et de ses actes est un exercice spirituel. C’est cela qui aide à purifier le cœur.

French, 23.oct 24

Pourquoi est-il important de prêter attention à la nourriture que nous mangeons et d’éliminer soigneusement les mauvaises qualités ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui.

Vous savez que de tous les animaux de ce monde, naître en tant qu’être humain est très difficile. Ayant atteint cette difficile naissance humaine, vous ne devez à aucun moment vous comporter comme un animal. Réfléchissez et prenez note de cet aspect. La raison en est principalement le type de nourriture que vous mangez. Le type de nourriture que vous absorbez détermine le comportement que vous développez. Si un tigre entre dans un troupeau de vaches, celles-ci ne peuvent pas survivre et vivre. De même, comme dans cette analogie, dans le cœur de l’homme, il existe des qualités bonnes et sattviques comparables à celles d’une vache. Si dans ce groupe de qualités bonnes vous envoyez de la nourriture représentée par les qualités rajasiques d’un tigre, il est impossible que les bonnes survivent. De même, si vous plantez des graines dans une terre qui n’est pas fertile, les graines ne germeront pas ! De même, chez un homme qui a des qualités rajasiques dans son cœur, les qualités sattviques comme l’adoration ou la compassion ne peuvent pas prospérer. Il devient donc nécessaire pour l’homme de faire des choses par lesquelles le champ de son cœur peut être purifié et nettoyé.

Tiré du chapitre 10 des « Cours d’été de 1976. »

Quand la coupe du cœur est pleine de mal, aucune vertu ne peut y être emmagasinée.

French, 22.oct.24

Qu’est-ce qui est le plus essentiel si nous voulons que Dieu entende notre appel ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour à travers un très bel exemple !

Tandis que vous vivez dans un monde normal, où vous prenez les choses comme elles viennent, vous devez également prendre grand soin des aspects spirituels. Vous ne pouvez pas les oublier. Quel que soit le travail que vous entreprenez, si vous concentrez votre attention sur la Divinité, alors Dieu prendra soin de vous. Un exemple : une mère couche son bébé. Une fois que le bébé s’est endormi, elle monte au premier étage et vaque à ses occupations. Pendant tout ce temps, son attention sera sur le bébé et ses pensées seront toujours tournées vers le moment où le bébé se lèvera. Même si elle est occupée à un travail urgent et pressant, son attention sera sur le bébé et dès qu’elle entendra le cri du bébé, elle accourra. Elle ne s’arrêtera pas pour considérer le rythme et la mélodie des pleurs du bébé. Tout comme une mère s’enfuit de son travail dès qu’elle entend le cri du bébé, de même, si un homme crie du plus profond de son cœur en appelant Le Seigneur, même si le Seigneur est occupé, Il viendra et aidera le fidèle. Dieu ne demande pas quel chemin le fidèle suit ou quel bhajan il chante, etc. Il regardera seulement la sincérité avec laquelle le fidèle a crié.

Tiré du chapitre 7 des « Cours d’été de 1976. »

Quand vous regardez les autres avec amour, Dieu vous regardera aussi avec amour.

French, 21.oct.24

Quelles sont les attentes de Bhagavan envers chacun de ses fidèles ? Bhagavan nous instruit aujourd’hui avec clarté et amour.

Si seulement le temps est bien utilisé, l’ignorant (pamara) peut devenir un ascète du plus haut ordre (un Paramahansa) et cet ascète peut aussi être transfusé dans la Substance et le Substrat Universels (Paramatma). De même qu’un poisson ne peut vivre que lorsqu’il est immergé dans l’eau, lorsqu’il ressent l’élément tout autour de lui, de même l’être humain est un animal qui ne peut vivre que lorsqu’il est immergé dans la félicité (Ananda). Il faut avoir la félicité non seulement chez soi, dans la société et dans le monde, mais surtout dans le cœur. En fait, la félicité du cœur produit la félicité partout. Le cœur est la source de la joie. Cette source doit être touchée par la méditation constante, la récitation du nom de Dieu et la méditation intermittente sur la gloire, la grâce et les manifestations inépuisables du Seigneur. Tenez-vous fermement au but ; le fidèle ne doit jamais revenir en arrière. Ne cédez jamais au doute ou au désespoir.

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1961.

Là où il y a la pureté, l’amour grandit. Quand la pureté et l’amour se rencontrent, il y a Ananda (la béatitude).

French, 20.oct.24

Quels sont les vœux uniques que le Seigneur a prononcés dans cet Avatara de Sri Sathya Sai ? Alors que nous célébrons le Jour de la Déclaration d’Avatar, Swami nous le rappelle et nous remplit d’amour et de confiance.

Toutes les personnalités divines viennent dans un but précis. Elles ne s’en écarteront en aucune circonstance. Le Prematatva (nature essentielle de l’Amour) de Swami est de même nature. L’amour de Swami ne contient aucune trace d’intérêt personnel. Il est absolument pur. Swami ne sait que donner, non recevoir. La main de Swami est tendue vers le ciel pour conférer quelque chose, elle n’est pas tendue pour rechercher quoi que ce soit. De plus, une fois que Swami a déclaré : « Tu es à moi », quelles que soient les mauvaises voies qu’ils puissent suivre, Swami ne les abandonnera pas. Lorsque J’ai donné une parole à quelqu’un, même s’il se retourne contre Moi, Je ne lui en veux pas. Même s’il M’insulte, Je continuerai à l’aimer. Je tiendrai Ma promesse jusqu’au bout. Un jour, il reviendra sur le droit chemin. En raison de la contrainte des circonstances, certains changements peuvent se produire. Ils ne sont pas permanents. Je ne changerai pas de cap à cause de tels événements. C’est Ma deuxième résolution. La troisième résolution est la suivante : quand J’entreprends quelque chose parce que Je sens que c’est pour le bien de tous et que c’est bon pour la société dans son ensemble, Je n’y renoncerai pas, quoi qu’il arrive. Même si le monde entier est contre Moi, Je ne reculerai pas, J’irai seulement de l’avant.

Tiré du Discours Divin du 13 juillet 1984.

Je ne suis pas venu pour garder vos bijoux et vos « objets de valeur ». Je suis venu pour garder votre vertu et votre sainteté et vous guider vers le But.

French, 19.oct.24

Quel est le grand héritage auquel nous avons tous droit, et que devons-nous faire pour le réclamer ? Bhagavan nous inspire avec amour aujourd’hui !

Vous avez tous droit à des royaumes de joie plus vastes, à des sources de joie plus profondes et à une joie éternelle. Votre véritable dharma, le but pour lequel vous avez pris naissance humaine, est de gagner et de jouir de cette félicité qu’aucun contact extérieur ne peut changer ou diminuer. Il est très facile de l’obtenir. Cela peut être fait par quiconque s’assoit calmement et examine son mental et lui-même, sans se laisser influencer par ses goûts ou ses dégoûts. On découvre alors que la vie est un rêve et que chacun a un refuge de paix et de calme au fond de son cœur. On apprend à plonger dans ses profondeurs fraiches, en oubliant et en ignorant les coups de chance, bons ou mauvais. Le médecin diagnostique d’abord la maladie. Puis il prescrit le traitement. De même, vous devez vous soumettre au diagnostic de votre maladie, à savoir la misère, le travail et la douleur. Enquêtez sans crainte et avec soin, et vous découvrirez que, bien que votre nature fondamentale soit la félicité, vous vous êtes faussement identifié au temporaire, au frivole et au mesquin, et que l’attachement est la cause de toute la tristesse.

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1961.

Sachez que la joie et la tristesse sont des phases passagères, comme des nuages blancs ou sombres dans le ciel bleu, et apprenez à traiter la prospérité comme l’adversité avec sérénité !

French, 18.oct.24

Que devons-nous faire pour assurer le succès de ce voyage spirituel ? Bhagavan nous le rappelle encore une fois afin que nous puissions voyager dans le confort.

Dans un morceau de tissu, quand on enlève les fils, il ne reste que le coton, et si le coton brûle, le tissu cesse d’exister. De même, quand les désirs sont éliminés, le « je » et le mental disparaissent. On a dit que la destruction du mental est le moyen de réaliser le Divin. La cessation du mental peut être provoquée par l’élimination graduelle des désirs, comme on enlève les fils d’un tissu. Finalement, les désirs doivent être consumés dans le feu de Vairagya (le détachement). Considérez la vie comme un long voyage en train. Dans ce voyage, il n’est pas bon de porter de lourds bagages. Il y a des étapes sur la route comme Arti (souffrance), Artharti (désir des objets), Jignasu (aspiration à la compréhension) et Jnani (réalisation du Soi). Moins on porte de bagages, plus on peut facilement et rapidement traverser les différentes étapes et atteindre la destination. La condition première, par conséquent, est l’éradication des désirs.

Tiré du Discours Divin du 12 octobre 1983.

Tout ce qui n’est pas « toi » est un objet ; c’est un bagage pour le voyage ; moins il y en a, plus le voyage est confortable.

French, 17.oct.24

Comment devrions-nous prier pour être sûrs que nos prières soient entendues ? Bhagavan Lui-même nous l’enseigne aujourd’hui avec la plus grande miséricorde.

Lorsque vous vous abandonnez à la volonté de Dieu, Il prendra soin de vous. Ne développez pas de complexe de supériorité. Abandonnez l’ego et la pompe. Priez en silence et sincèrement. Si vos prières ne sont pas exaucées, vous pouvez certainement Me questionner. Dieu n’est pas confiné dans un endroit quelque part dans un coin éloigné. Il réside toujours dans votre cœur. Il peut tout accomplir. Il est toujours prêt à accomplir n’importe quelle tâche, qu’elle soit grande ou petite pour le bien de Ses fidèles. Tous sont Ses enfants. Par conséquent, Il répondra certainement à vos prières. Incarnation de l’amour ! L’amour est la quintessence des discours de Swami. Son amour est puissance. Il n’y a rien de plus grand que l’amour. Lorsque vous développez l’amour, vous pouvez affronter les défis de la vie avec facilité et en sortir victorieux. Dieu sera toujours avec vous, en vous et autour de vous et prendra soin de vous. Toute tâche importante peut être accomplie par la prière. Cependant, vos prières doivent être sincères. Il doit y avoir unité de pensée, de parole et d’action. Développez une foi ferme que Swami est en vous et qu’Il écoute toujours vos prières. Si vous pensez que Swami est à l’extérieur, comment vos prières Lui parviendront-elles ?

Tiré du Discours Divin du 25 décembre 2004.

Considérant l’amour comme l’essence de la divinité, vous devez vous engager dans un service empli d’amour envers la société.

French, 16.oct.24

Quelle est la nature de Sai et en quoi est-elle unique ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour, afin que nous puissions vivre dans la confiance et la foi.

L’anxiété, le chagrin et l’inquiétude ne peuvent approcher Sai, même à des millions de kilomètres. Croyez-le ou non, Sai n’a pas la moindre expérience de l’anxiété, car Il est toujours conscient de la formation et de la transformation des objets, des caprices du temps et de l’espace et des incidents qui s’y produisent. Ceux qui n’ont aucune connaissance de ces choses et ceux qui sont affectés par les circonstances sont affectés par le chagrin. Ceux qui sont pris dans les spirales du temps et de l’espace deviennent les victimes du chagrin. Bien que Sai soit impliqué dans des événements conditionnés par le temps et l’espace, Sai est toujours établi dans le principe qui est au-delà du temps et de l’espace. Sai n’est pas conditionné par le temps, le lieu ou les circonstances. Par conséquent, vous devez tous reconnaître le caractère unique de la Volonté de Sai, le Sai Sankalpa. Sachez que ce Sankalpa est Vajrasankalpa – c’est la Volonté irrésistible. Vous pouvez ignorer son expression en disant qu’elle est faible et insignifiante mais, une fois la volonté formée, tout ce qui subit un changement, ne peut pas changer.

Tiré du Discours Divin du 8 octobre 1981.

Sathya Sai Prabhu (Seigneur) et les Sevaks Sathya Sai sont inséparablement liés par l’amour et la loyauté. Sai existe pour vous et vous existez pour Sai.

French, 15.oct.24

Comment la prière et la méditation sont-elles liées à l’amour ? Bhagavan nous rappelle aujourd’hui avec amour la relation entre l’amour, la foi, la prière, le détachement et la grâce !

Si vous avez un amour constant et résolu, la concentration devient intense et inébranlable. La foi se transforme en amour, et l’amour se traduit par la concentration. La prière commence à porter ses fruits dans de telles conditions. Priez en utilisant le Nom comme symbole du Seigneur. Priez en pacifiant toutes les vagues du mental. Priez comme si vous accomplissiez un devoir pour votre existence bien réelle, comme seule justification de votre venue au monde en tant qu’être humain. « Le mien » et « le tien » — ces attitudes ne servent qu’à vous identifier. Elles ne sont pas réelles ; elles sont temporaires. « Le sien » — c’est la vérité, l’éternel. C’est comme si le directeur d’une école était temporairement responsable du mobilier de l’école. Il doit remettre les objets lorsqu’il est transféré ou mis à la retraite. Traitez toutes les choses dont vous êtes doté, tout comme le directeur traite le mobilier. Soyez toujours conscient que le contrôle final est imminent. Attendez ce moment avec joie. Soyez prêt pour cet événement. Tenez vos comptes à jour et le solde déjà calculé pour être remis. Traitez toutes les choses qui vous sont confiées avec soin et diligence.

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1961.

Au moyen du nom, l’amour se développe ; à travers l’amour, la méditation du Seigneur peut être pratiquée.

French, 14.oct.24

Durant les périodes sacrées comme la Navaratri, les gens se mettent à lire les Écritures. Quel est le véritable accomplissement de cette Sadhana ? Bhagavan nous l’enseigne avec amour aujourd’hui.

Aujourd’hui, toute éducation est liée au monde physique. Elle ne servira pas à révéler le Divin. C’est ce qui poussa Shankaracharya à enseigner à un pandit qui apprenait par cœur la grammaire de Panini qu’au moment de la mort, seul le nom du Seigneur le sauvera et non les règles de grammaire. Bien que cet enseignement ait été propagé depuis des siècles, très peu le mettent en pratique. Beaucoup lisent le Ramayana comme un rituel quotidien. Mais combien appliquent les commandements de leurs pères ? Combien pratiquent la vertu de l’affection et de l’amour fraternels proclamés dans le Ramayana ? Y a-t-il quelqu’un qui défende l’évangile du Dharma tel que le soutient Sri Rama ? À quoi cela sert t-il d’écouter sans fin des discours sans rien mettre en pratique ? La Gita est lue et expliquée en permanence. Un seul de ses préceptes est-il mis en pratique ? Pas du tout. La Gita montre le chemin vers la réalisation de Dieu. Mais la simple récitation de la Gita n’a aucune valeur. Suivez la Gita et suivez le chemin qu’elle indique. Ce n’est qu’alors que vous récolterez la récompense.

Tiré du Discours Divin du 9 octobre 1994.

La simple connaissance textuelle sans connaissance pratique devient une « allergie ». Lorsque la connaissance livresque se transforme en connaissance pratique, elle devient « énergie ».

French, 13.oct.24

Où pouvons-nous trouver les manifestations de la Mère Divine dans notre vie quotidienne ? Bhagavan nous le rappelle avec amour alors que nous La vénérons pendant la fête de Navaratri !

L’amour maternel est semblable à celui du Créateur qui projette et protège ce cosmos infini de multiples façons. Il existe plusieurs exemples notables dans la vie quotidienne de la qualité divine que représente la maternité. La vache convertit son propre sang en lait nourrissant pour l’homme afin qu’il puisse nourrir son corps. La vache est le premier exemple du Divin en tant que Mère. Comme le Divin, la Terre porte l’homme dans son sein et prend soin de lui de nombreuses façons. Par conséquent, la Terre est aussi l’incarnation de la Mère. Dans le corps humain, le Divin circule dans tous les organes sous forme de rasa (essence) et les nourrit. Ce principe divin est appelé Rasaswaroopini (Incarnation de l’Essence Divine). Ces principes divins qui imprègnent et soutiennent le corps physique doivent également être vénérés comme des déesses mères. Les grands sages ont également étudié les questions relatives au bien et au mal, à ce qui est juste ou faux, à ce qui élève l’homme ou le dégrade, et, à la suite de leurs travaux et de leurs pénitences. Ces grands sages ont donné à l’humanité les grandes écritures, indiquant les chemins spirituels et mondains et comment l’humanité peut racheter son existence. Ces sages doivent également être vénérées comme des Mères Divines.

Tiré du Discours Divin du 14 octobre 1988.

Si un homme ne peut pas respecter et servir la mère qui l’a porté pendant neuf mois, qui l’a mis au monde et qui l’a élevé pendant des années, qui d’autre est-il susceptible de respecter ?

French, 12.oct.24

À l’occasion de la fête la plus propice et la plus sacrée de Vijayadasami, pour quoi devrions-nous prier et à quoi devons-nous aspirer ? Recevons la bénédiction de Bhagavan en ce jour propice et festif !

Remplissez votre cœur de douceur. N’évitez pas ceux qui ont besoin de votre aide, au contraire, attendez toujours une occasion de servir. Seul cet esprit de sacrifice (tyaga bhava) peut vous conférer le vrai bonheur (bhoga). Aujourd’hui, vous célébrez la fête sacrée de Vijayadasami. Les gens accomplissent divers rituels pendant les neuf jours de la fête de Navaratri. Vous devriez espérer et prier pour que chaque jour de votre vie soit aussi sacré que ces neuf jours. Agissez tous ensemble, grandissez tous ensemble, restez tous unis et partagez vos connaissances, vivez ensemble dans l’amitié et sans discorde. Vivez dans l’unité, faites bon usage de votre intelligence et donnez du bonheur à vos parents. Lorsque vous menez votre vie de cette manière, chaque jour sera un jour de fête et de célébration. Le monde entier se réjouira. Je souhaite que vous mettiez en pratique tout ce que vous avez appris pendant ces neuf jours.

Tiré du Discours Divin du 23 octobre 2004.

Pour réaliser l’Un, l’Absolu Universel, qui se personnalise en Dieu et dans la Création, il n’y a pas de discipline plus précieuse et plus efficace que le Seva.

French, 11.oct.24

Alors que nous adorons les trois déités Durga-Lakshmi-Saraswati, quelle est la vérité à leur sujet que nous devons toujours garder à l’esprit ? Bhagavan l’explique clairement afin que nous puissions méditer sur cette vérité pendant que nous les prions !

Il faut bien comprendre la signification de Durga, Lakshmi et Saraswati. Ces trois éléments représentent trois sortes de pouvoirs chez l’homme : Ichcha Shakti (le pouvoir de la volonté), Kriya Shakti (le pouvoir d’action) et Jnana Shakti (le pouvoir de discernement). Saraswati se manifeste chez l’homme sous la forme du pouvoir de la parole (Vak). Durga est présente sous la forme du dynamisme, du pouvoir d’action. Lakshmi se manifeste sous la forme du pouvoir de la volonté. Le corps pointe Kriya Shakti. Le mental est le dépositaire d’Ichchaa Shakti. L’Atma est Jnana Shakti. Kriya Shakti vient du corps, qui est matériel. Le pouvoir qui active le corps qui est inerte et le rend vibrant est Ichchaa Shakti. Le pouvoir qui induit les vibrations d’Ichchaa Shakti est Jnana Shakti, qui provoque un rayonnement (d’énergie). Ces trois pouvoirs sont représentés par le mantra : “Om Bhur-Bhuvah-Suvah”. Bhur représente Bhuloka (la Terre). Bhuvah représente la force vitale (également connue sous le nom de Conscience chez l’homme), Suvah représente le pouvoir du rayonnement. Ces trois éléments sont présents en vous. Ainsi, Durga, Lakshmi et Saraswati résident dans votre cœur humain !

Tiré du Discours Divin du 10 octobre 1994.

Lorsque les gens vénèrent Durga, Lakshmi et Saraswati extérieurement, à travers des images ou des icônes, ils donnent des formes physiques aux puissances subtiles qui sont en eux.

French, 10.oct.24

À l’occasion propice de Navaratri, pourquoi devrions-nous commencer à adorer Dieu et à prier chez nous en premier ? Bhagavan nous éclaire aujourd’hui avec amour et clarté.

La vie d’un homme qui ne peut respecter et aimer sa propre mère est totalement inutile. Reconnaissant sa mère comme l’incarnation même de toutes les forces divines, il faut lui témoigner du respect et la traiter avec amour. Tel est le véritable message que vous transmet le festival des neuf nuits de Navaratri. La Shakti suprême se manifeste sous la forme de Durga, Lakshmi et Saraswati. Durga vous accorde de l’énergie – physique, mentale et spirituelle. Lakshmi vous accorde des richesses de toutes sortes – pas seulement de l’argent mais aussi des richesses intellectuelles, la richesse du caractère et d’autres encore. Même la santé est une sorte de richesse. Elle vous accorde des richesses incalculables. Et Saraswati vous accorde l’intelligence, la capacité de recherche intellectuelle et le pouvoir du discernement. Le festival de Navaratri est célébré pour proclamer au monde le pouvoir des déesses. Votre propre mère est la combinaison de tous ces êtres divins. Elle vous fournit de l’énergie, de la richesse et de l’intelligence. Elle désire constamment votre avancement dans la vie. Elle représente donc les trois déesses que vous vénérez pendant le festival de Navaratri.

Tiré du Discours Divin du 14 octobre 1988.

Vous pouvez ou non adorer d’autres divinités, mais vous devez avec certitude adorer votre mère comme Dieu

French, 09.oct.24

Un événement important au cours du Dasara à Prashanti Nilayam est le yajna sacrificiel qui dure sept jours. Pourquoi ces sacrifices rituels sont-ils importants et pouvons-nous en mesurer les bienfaits ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui.

Les mots « yajna » et « yaga » sont tous deux traduits par sacrifice ; c’est leur but premier ! Vous sacrifiez richesses, confort et pouvoir (tout ce qui favorise l’ego) et vous vous fondez dans l’Infini. C’est l’accomplissement et la fin. Les yajnas sont utiles parce qu’ils soutiennent l’idéal du sacrifice et condamnent l’acquisition. Ils mettent l’accent sur la discipline plutôt que sur la distraction. Ils insistent sur la concentration du mental, de la langue et des mains sur la Divinité. Les cyniques comptent les sacs de céréales, les kilos de ghee et les quintaux de carburant, et demandent en retour davantage de sacs, de kilos et de quintaux de contentement et de bonheur ! Les effets du yajna sur le caractère et la conscience ne peuvent être mesurés ou pesés en mètres ou en grammes. C’est quelque chose d’incommensurable, bien que réel et expérimentable. De plus, les cyniques ne calculent pas le ghee, les céréales et le carburant qu’ils ont eux-mêmes consommés, sans aucune joie compensatrice ! Le grain et le ghee offerts dans le feu sacré en accompagnement des formules védiques donnent des retours, mille fois plus grand ; ils purifieront et renforceront l’atmosphère du monde entier ! Sinon, l’Avatar n’encouragera ni ne ravivera ces Yajnas !

Tiré du Discours Divin du 7 octobre 1970.

Offrez-vous à Dieu ; alors Dieu vous accordera des joyaux de félicité sans limite.