French, 08.oct.24

Si nous aspirons à la paix, comment devons-nous travailler sur nous-mêmes ? Alors que nous célébrons la fête sacrée de Navaratri, Bhagavan nous guide aujourd’hui avec fermeté et amour.

Prenez la résolution de purifier votre mental des impuretés afin de pouvoir vous imprégner de l’inspiration ! Les aspirants à la paix mentale doivent réduire le nombre de bagages dont ils doivent s’occuper ; plus le nombre de bagages est important, plus les ennuis sont grands. Les possessions objectives et les désirs subjectifs sont tous deux des handicaps dans la course à la réalisation. Une maison encombrée de bois sera sombre et poussiéreuse, et sans libre circulation d’air frais, elle sera étouffante et suffocante. Le corps humain est aussi une maison ; ne permettez pas qu’il soit encombré de curiosités, de bibelots, de détritus et de meubles superflus. Laissez la brise de la sainteté souffler à sa guise à travers lui ; ne laissez pas les ténèbres de l’ignorance aveugle le profaner. La vie est un pont sur la mer du changement ; passez dessus, mais ne construisez pas de maison dessus. Hissez le drapeau de Prasanthi, sur le temple, qui est votre cœur. Suivez la prescription qu’il enseigne : soumettez les six ennemis qui minent la félicité naturelle de l’homme, montez au stade du Yoga lorsque les agitations sont apaisées et permettez à la splendeur de la Divinité intérieure de briller, embrassant tout, à tout moment !

Tiré du Discours Divin du 12 octobre 1969.

Cherchez la perle, pas la coquille ; la pierre précieuse, pas le clinquant.

French, 07.oct.24

Pendant Dasara, de nombreux Yajnas sont accomplis avec foi et ardeur. Quelle en est la signification profonde ? Bhagavan clarifie avec amour le véritable but et nous inspire à pratiquer avec acharnement et à expérimenter la joie suprême !

Ne croyez pas que le Yajna se résume à la cérémonie accomplie dans cette enceinte, marquée comme particulièrement sainte, avec lectures et récitations de textes sacrés et chants d’hymnes védiques, et rien d’autre. Non. Le Yajna est un processus continu ; quiconque vit en présence constante de Dieu et accomplit tous ses actes comme s’il était dédié à Dieu est engagé dans le Yajna. Trois processus vont de pair dans la discipline spirituelle, comme l’ont établi les sages : Yajna, Dana et Tapas (sacrifice, charité et maîtrise de soi). Ils ne peuvent être divisés et particularisés ainsi. La charité et la maîtrise de soi font partie intégrante du Yajna. C’est pourquoi le mot Yajna est traduit par sacrifice, car le processus de charité ou Dana est essentiel dans le Yajna. Il en va de même pour les Tapas, c’est-à-dire la régulation stricte des émotions et des processus de pensée, pour assurer la paix et la foi.

Tiré du Discours Divin du 11 octobre 1972.

Le Yajna ne doit pas être pratiqué pour atteindre des objectifs égoïstes. Il doit être pratiqué pour le bien-être du monde entier.

French, 06.oct.24

Quel est le véritable Yajna ou sacrifice rituel que nous devons accomplir chaque jour ? Alors que nous entamons le Vedapurusha Saptaha Jnana Yajna de cette année, Bhagavan nous le rappelle !

Vous devez accomplir un autre Yajna chaque jour. Versez les désirs et les émotions égoïstes, les passions, les impulsions et les actes dans les flammes du dévouement et de la dévotion. En fait, c’est le véritable Yajna, dont ils sont les reflets et les incitations, les guides et les prototypes. Ce Yajna n’est que la représentation symbolique concrète de la Vérité abstraite sous-jacente. De même qu’on apprend à un enfant à prononcer les mots – tête, filet, vague, guirlande, etc. en lui faisant associer les sons et les formes des lettres avec les images des objets ainsi nommés, par ce symbole kshara (temporaire) l’Akshara tatwa (le Principe Éternel) est amené devant la conscience. Cette Puja, ce Yajna et ce Homa sont arrangés ici à chaque Dasara afin de vous aider à apprendre cet autre Yajna abstrait, éternel, que chacun de vous doit faire pour se sauver de la peur, du chagrin et de l’anxiété.

Tiré du Discours Divin du 11 octobre 1972.

Faites chaque action comme un acte d’adoration ; faites de chaque pensée un désir ardent pour Lui ; changez chaque mot qui sort de votre langue en un hymne à Sa louange.

French, 05.oct.24

Quel est notre seul bien permanent et comment pouvons-nous le préserver ? Bhagavan nous rappelle avec amour ce message important aujourd’hui !

Dans ce monde, tout est sujet au changement et à la dégradation. Que ce soit des objets physiques ou des individus, tout est transitoire et impermanent. Rien ne dure. Seule votre pureté est permanente. La pureté est la nature essentielle de l’homme. Mais si l’homme mène une vie polluée, il se dégrade. La pureté de l’homme se manifeste lorsque les relations humaines sont basées sur le cœur à cœur et l’amour pour l’amour. L’amour a la forme d’un triangle à trois bras. Prema (l’amour divin) ne cherche aucun retour. Lorsqu’un individu offre de l’amour dans l’attente d’un retour, la peur le rattrape. Celui qui aime sans attendre aucun retour est totalement libre de la peur. L’amour ne sait que donner, non recevoir. Un tel amour est libre de la peur. Pour le véritable amour, l’amour est sa propre récompense. Ainsi, l’amour ne cherche aucun retour, est libre de la peur et est sa propre récompense. Telles sont les caractéristiques fondamentales du véritable amour. L’amour d’aujourd’hui est basé sur le désir d’un bénéfice en retour. Il est rempli de peur et d’anxiété. C’est ainsi que l’amour est motivé. Quand l’amour est basé sur le désir d’objets éphémères et périssables, la vie est vaine. L’amour doit être sa propre récompense.

Tiré du Discours Divin du 12 juillet 1988.

C’est seulement en cultivant l’amour que vous pouvez gagner la grâce de Dieu.

French, 04.oct.24

Pourquoi est-il important de montrer notre gratitude envers la nature ? Alors que nous célébrons la fête de Dasara, Bhagavan nous rappelle aujourd’hui cet aspect important.

Les montagnes aident l’homme à construire des maisons car ils utilisent des dalles de pierre extraites d’elles. Les arbres fournissent le bois de construction des maisons et aussi le bois de chauffage pour l’usage domestique. Parmi les êtres animés, chaque créature, de la fourmi à l’éléphant, est utile à l’homme d’une manière ou d’une autre. Les vaches fournissent du lait nourrissant à l’homme. Les bœufs sont utiles pour labourer les champs et aider à faire pousser des cultures vivrières. Toutes les autres créatures comme les oiseaux, les poissons, les moutons et autres servent l’homme de différentes manières. Vu sous cet angle, il devient clair que toutes les choses de la création sont utiles à l’homme pour mener sa vie. Ainsi, l’homme contracte d’innombrables dettes envers la nature. Mais quelle est la gratitude qu’il montre à la nature ? Quelle gratitude offre-t-il au Divin ? Il oublie le Divin qui est le pourvoyeur de toutes choses. C’est la raison pour laquelle il devient la proie de diverses difficultés et calamités. Alors qu’il reçoit d’innombrables dons de la Providence, il n’offre rien en retour à la nature ou à Dieu. Quand on vous enjoint de rendre le bien pour le mal, n’est-il pas inconvenant de ne même pas rendre le bien pour le bien ?

Tiré du Discours Divin du 12 juillet 1988.

L’homme n’apprend pas les grandes leçons que la nature lui enseigne. La principale leçon est de rendre service sans attendre de retour.

French, 03.oct.24

Quelle est la véritable signification de la fête de Dasara ? Alors que nous commençons la sainte « Navaratri », Bhagavan nous l’explique avec amour afin que nous puissions adorer le Divin de tout notre cœur !

La célébration du festival Dasara est destinée à purifier les actions accomplies par les dasendriyas (les 5 sens de l’action et les 5 sens de la perception). Chaque être humain dans ce monde doit accomplir une sorte de karma (action). La divinité qui préside ou la force motrice derrière ces actions est Devi (également appelée Durga), qui est la personnification de l’énergie. Elle est la dispensatrice de toutes sortes d’énergie pour accomplir divers karmas par les êtres humains. La déesse Lakshmi accorde divers types de richesses comme de l’argent, des céréales, de l’or, différents types d’objets, des véhicules pour le mouvement, etc., aux êtres humains afin qu’ils mènent une vie heureuse dans ce monde. La troisième facette du principe féminin divin est Saraswati, la déesse de l’apprentissage et de l’intellect. Ainsi, la Trinité de Durga (déesse de l’énergie), Lakshmi (déesse de la richesse) et Saraswati (déesse de l’apprentissage et de l’intellect) est vénérée pendant ce festival de Dasara. C’est le principe de l’adoration de la Trinité de Durga, Lakshmi et Saraswati pendant ce festival de 9 jours (Navaratri). Il est essentiel que les gens vénèrent ces trois facettes du Principe divin.

Tiré du Discours Divin du 9 octobre 2008.

L’observance de la célébration de Navaratri vise à se débarrasser de l’obscurité dans laquelle l’homme est enveloppé, en cultivant la triple pureté de la pensée, de la parole et de l’action.

French, 30.sep.24

Quelle promesse devons-nous faire à notre Seigneur et comment devrions-nous la mettre en pratique chaque jour ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec amour sur notre chemin vers Lui.

Essayez toujours de vous mettre à la place des autres et de juger vos actions en fonction de ce contexte. Alors vous ne vous tromperez pas. Soyez purs en paroles et en actes, et éloignez les pensées impures. Je suis en chacun de vous et ainsi, Je deviens conscient de vos moindres pensées. Lorsque les vêtements deviennent sales, vous devez les donner à laver. Lorsque votre mental est souillé, vous devez naître de nouveau pour les opérations de purification. Le dhobi frappe le tissu sur la pierre dure et passe dessus le fer chaud pour redresser les plis. De même, vous devrez passer par une série de travaux pour devenir apte à vous approcher de Dieu. Voyez-Moi comme le résident en chacun ; donnez-leur toute l’aide que vous pouvez, tout le service dont ils ont besoin ; ne refusez pas la douce parole, la main qui soutient, le sourire rassurant, la compagnie réconfortante et la conversation consolante.

Tiré du Discours Divin du 11 octobre 1969.

Dieu a doté l’homme de tous les organes de perception et d’action, non pas pour des activités égoïstes, mais pour accomplir des actions pieuses et aider les autres.

French, 29.sep.24

Quels sont les buts de la vie humaine et quelle est la meilleure approche pour les atteindre ? Bhagavan nous instruit avec amour aujourd’hui.

Il existe quatre buts dans la vie : dharma (une vie vertueuse), artha (le bien-être matériel), kama (la réalisation des désirs) et moksha (la libération ultime). Ces quatre objectifs peuvent être regroupés par paires. Alors que l’artha et le kama prospèrent à l’époque moderne, le dharma et le moksha ont presque disparu. L’homme moderne aspire à la richesse et aux plaisirs sensuels et néglige la droiture et le salut. Puisque le dharma et la moksha sont comme les pieds et la tête d’un corps, l’homme d’aujourd’hui semble exister sans ces deux organes essentiels. Ces quatre valeurs de la vie devraient plutôt être regroupées sous les noms de dharma-artha et kama-moksha. En d’autres termes, la richesse doit être acquise pour mener une vie vertueuse et l’homme ne doit aspirer qu’à la libération. Seule une combinaison judicieuse de ces quatre objectifs permettra à l’homme de trouver l’épanouissement dans la vie.

Tiré du chapitre 27 des « Cours d’été de 1979 ».

Vous ne vivrez une vie heureuse que si votre mental est imprégné d’amour divin. L’amour divin est le but ultime de la vie.

French, 28.sep.24

La preuve de l’existence de Dieu se présente à l’humanité tous les jours. Qu’est-ce que c’est ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.

Les gens demandent : « Où est Dieu ? » La réponse est fournie par la nature. Qui a créé les cinq éléments, les cinq souffles de vie, les cinq enveloppes, les cinq organes sensoriels externes et les cinq organes sensoriels internes, qui accomplissent tous sans cesse leurs fonctions selon leurs rôles prescrits ? Les saisons dans leur cycle régulier enseignent une bonne leçon à l’homme. La nature est donc la preuve démontrable de l’existence de Dieu. La nature n’a aucune obligation envers l’homme, elle ne reçoit aucun ordre de l’homme et elle agit selon la volonté du Divin. Les instruments artificiels fabriqués par l’homme fonctionnent pendant un certain temps, puis deviennent inutiles. Les scientifiques ont aujourd’hui lancé de nombreux satellites dans l’espace. Tôt ou tard, ils cessent de fonctionner et disparaissent. Personne ne sait comment, quand et dans quelles circonstances les planètes dans la Nature ont été créées, mais elles tournent dans l’espace sans cesse et sans faille depuis des milliards d’années. Ces planètes ont été créées pour le bien de l’humanité et non dans un but destructeur. Dieu est le créateur du monde pour le bien de l’homme.

Tiré du Discours Divin du 12 juillet 1988.

Il ne peut y avoir de plus grande félicité que de réaliser la vérité que Dieu est partout.

French, 27.sep.24

Comment devrions-nous aborder le moment présent et comment pouvons-nous surmonter les regrets du passé et les inquiétudes concernant l’avenir ? Bhagavan nous l’explique avec amour et enthousiasme !

L’homme se distingue des autres animaux et créatures par sa capacité à juger ce qui est permanent et ce qui est transitoire, et par sa capacité à reconnaître le passé, le présent et l’avenir. L’homme seul a la capacité de comprendre cette triple nature du temps. Il peut ruminer le passé et spéculer sur l’avenir. Il peut faire l’expérience du présent. Cependant, l’homme ne doit pas s’inquiéter du passé. Le présent est le produit du passé. Ce qui s’est passé est irrécupérable. Il est vain de s’inquiéter de l’avenir, car il est incertain. Ne vous préoccupez que du présent. Par « présent », vous ne pensez peut-être qu’à cet instant. Mais ce n’est pas le présent tel que le voit la Divinité. Pour le Divin, le « présent » est ce qui est « omniprésent ». Cela signifie que le passé et l’avenir sont tous deux présents dans ce qui est, car c’est le résultat du passé et la semence de l’avenir. Parce que l’homme n’a pas une foi ferme dans l’omniprésence du Divin, il s’inquiète du passé, du présent et de l’avenir. Pour le Divin, ces trois catégories de temps n’existent pas.

Tiré du Discours Divin du 3 septembre 1988.

Ce qui doit arriver ne peut être empêché. C’est pourquoi vous devez considérer tout ce qui arrive comme un don de Dieu.

French, 26.sep.24

Comment pouvons-nous vérifier l’existence de Dieu même si nous ne le percevons pas à travers la vue ? Bhagavan répond avec amour à l’aide d’exemples beaux et pratiques !

Comme le fil de la guirlande, Brahman est le fil qui pénètre et maintient ensemble la guirlande des âmes. Comme les fondations de l’édifice, Brahman est la fondation de la structure de la création. Notez ceci. Le fil et la fondation ne sont pas visibles ; seuls les fleurs et l’édifice sont évidents. Cela ne signifie pas que le fil et la fondation n’existent pas ! En fait, ils soutiennent les fleurs et l’édifice. Eh bien, vous pouvez connaître leur existence et leur valeur avec peu d’effort ou de raisonnement. Si vous ne vous donnez pas cette peine, ils échappent à votre attention ! Raisonnez, examinez, et vous découvrirez que c’est le fil qui maintient les fleurs ensemble et qu’il y a une fondation cachée dans la terre ! Ne vous laissez pas tromper par la chose contenue (adheya) en niant le détenteur, le contenant, la base, le support (adhara). Si vous le niez, vous manquez la vérité et vous vous accrochez à une illusion. Raisonnez et faites la distinction ; puis croyez et expérimentez ! Pour ce qui est visible, il y a une base invisible ; Pour saisir l’invisible, le meilleur moyen est l’enquête et la meilleure preuve est l’expérience.

Tiré du Chapitre 12 de « Gita Vahini »

Les fleurs ne peuvent pas devenir une guirlande sans la ficelle ; ainsi, la Divinité unit toutes les âmes !

French, 25.sep.24

Quelle est la leçon la plus importante et la plus profonde que la culture indienne a à offrir au monde ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec amour et clarté.

De la pierre au diamant, de la fourmi à l’éléphant, de l’homme ordinaire au sage, Chaque chose et chaque être à Bharat était considéré comme une manifestation du Divin. Chaque objet était considéré digne d’adoration. C’est pourquoi ils sanctifiaient une image en pierre et la vénéraient. Bharat est le pays où la tendre plante Tulasi et le banyan géant étaient vénérés avec la même dévotion. Les vaches, les chevaux, les éléphants et d’autres animaux étaient considérés comme des objets sacrés de culte. Même les fourmis étaient considérées comme dignes de soins et de protection et on leur offrait chaque jour de la farine de riz ou du sucre. Les corbeaux et les aigles, les chiens et les singes étaient considérés comme dignes d’adoration. En ne réalisant pas la vérité profonde qui sous-tend cette attitude envers divers objets de la création, les ignorants choisissent de considérer cette adoration comme une superstition stupide. C’est totalement faux. Bharat considérait que l’expression de l’amour Divin ne devait pas se limiter aux êtres humains mais s’étendre à tous les êtres. Tel est le grand idéal que Bharat a proposé au monde.

Tiré du Discours Divin du 3 septembre 1988.

Développez la proximité, l’intimité, la parenté avec Dieu. Gagnez-La par l’obéissance, la loyauté, l’humilité et la pureté.

French, 24.sep.24

Comment pouvons-nous toujours nous souvenir du principe d’unité et de non-dualisme ? Bhagavan nous inspire en nous expliquant un exemple classique du védantisme.

Vous marchez dans l’épais crépuscule du soir, quand les choses ne sont visibles que vaguement ; une corde traîne au hasard sur le chemin ! Chacun de ceux qui la voient a sa propre idée de ce qu’elle est, bien qu’il ne s’agisse en réalité que d’une corde ! L’un marche dessus, la prenant pour une guirlande. Un autre la prend pour une marque laissée par l’eau courante et marche dessus ! Un troisième s’imagine qu’il s’agit d’une vigne, d’une liane arrachée d’un arbre et tombée sur le chemin. Certains ont peur que ce soit un serpent, n’est-ce pas ? De même, le Brahman le plus élevé, sans aucun changement ni transformation qui L’affecte, étant toujours Lui et Lui seul, se manifeste comme le monde aux nombreux noms et formes. La cause de tout cela est le crépuscule de l’illusion (maya). La corde peut apparaître comme de nombreuses choses – elle peut provoquer divers sentiments et réactions chez les gens ; elle est devenue la base de la diversité. Mais elle ne se transforme jamais en plusieurs choses ; elle est toujours une ! La corde est toujours la corde ! Elle ne devient pas une guirlande, une trace d’eau, une liane ou un serpent. Brahman peut être mal interprété de diverses manières, mais il s’agit toujours uniquement de Brahman.

Tiré du chapitre 12 de « Gita Vahini »

L’illusion (Maya) est le vent, les individus sont les vagues et l’océan est Sat-Chit-Ananda.

French, 23.sep.24

Quelle doit être notre attitude envers la nature ? Bhagavan nous le rappelle, afin que nous puissions développer l’humilité et la révérence nécessaires pour vraiment bénéficier de la nature.

L’homme naît dans ce monde mais ne comprend pas le but de sa naissance. Oubliant ce but, il se considère comme le maître de la nature et, dans sa vanité insensée, il oublie sa propre divinité. Il est incapable de reconnaître que c’est la nature qui pourvoit ou qui prend, qui bénit ou qui punit, que son influence est vaste. La nature préside à tous les aspects de la vie. Dans son implication profonde dans les préoccupations matérialistes, l’homme a tendance à oublier sa divinité et ce qu’il doit à la nature. Toutes les choses de la création sont égales aux yeux de Dieu. Dieu est immanent à chacune d’elles. Par conséquent, Dieu et la nature ne doivent pas être considérés comme des entités distinctes. Ils sont inséparablement liés entre eux comme l’objet et son image. Cependant, l’homme, en regardant la nature de l’extérieur, la considère comme purement physique et destinée à lui fournir les commodités qu’il recherche. La nature est le meilleur enseignant pour l’homme. Chaque objet, chaque individu, offre à l’homme des leçons de toutes sortes à chaque instant. Cette vérité a été reconnue par les Bharatiyas dès les temps les plus reculés. C’est la caractéristique principale de la culture sacrée Bharatiya.

Tiré du Discours Divin du 3 septembre 1988.

Le rôle de la nature est d’aider l’homme, le couronnement du processus évolutif, à réaliser la Divinité immanente à la création.

French, 22.sep.24

Pourquoi ne devrions-nous jamais abandonner le chemin du service et comment pouvons-nous nous améliorer dans ce domaine ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour et douceur.

Où que vous soyez, rendez service de tout votre cœur. Considérez qu’en rendant service, vous vous servez vous-mêmes et non les autres. Cela vous confèrera la satisfaction de soi (Atma-trupti). Vous devez examiner si, en faisant du service, vous tirez une satisfaction de soi ou si vous essayez de vous mettre en valeur. S’il y a ostentation dans le service, aucune joie réelle ne peut en être ressentie. L’ego ne disparaîtra pas. Et sans l’élimination de l’ego, vous ne pouvez pas connaître la félicité spirituelle. Incarnation de l’Atma Divin ! La situation mondiale d’aujourd’hui est épouvantable et effrayante. Où que vous alliez, la peur vous confronte. Que vous restiez chez vous ou que vous sortiez dans la rue, que vous voyagiez en train ou que vous marchiez sur la route, la peur vous hante. Le monde est enveloppé de peur. Pour bannir cette peur, vous devez développer une foi ferme en Dieu comme seul refuge. Débarrassez-vous de toute peur, poursuivez votre travail avec courage et détermination et, sans aucune inquiétude, plongez-vous dans les actions de service !

Tiré du Discours Divin du 19 novembre 1990.

Tout service doit être considéré comme une offrande à Dieu et chaque opportunité de servir doit être accueillie comme un don de Dieu.

French, 21.sep.24

Comment et pourquoi devrions-nous examiner si nos actions sont contraignantes ou libératrices ? Apprenons de Bhagavan aujourd’hui !

Le corps humain est constitué de karma (action). Par conséquent, les écritures décrivent l’homme comme karmaja, né comme résultat d’une action. Toutes les actions accomplies par l’homme avec ses membres et ses organes sont rendues possibles par le Divin. Par conséquent, l’homme devrait considérer toutes les actions comme sacrées. Mais tout ce que l’homme fait est motivé par l’ego, l’intérêt personnel et le désir d’en tirer des fruits. Pour profiter des fruits des actions accomplies dans l’attente d’une récompense, l’homme renaît ! La Gita dit : Karmanu-bandhini Manushya-loke (le karma est le lien dans ce monde des êtres humains). L’homme est lié par le karma. Lorsque les actions sont accomplies en offrande au Divin, elles sont sanctifiées. Toutes les actions qui sont naturelles à l’homme doivent être converties par l’aspirant spirituel en karma yoga. La distinction entre karma et karma yoga doit être clairement comprise. Les actions accomplies égoïstement avec égoïsme et désir de récompense sont du karma qui lie. Les actions accomplies de manière désintéressée, sans ego et sans attente de récompense, deviennent du karma yoga.

Tiré du Discours Divin du 19 novembre 1990.

Que vous pratiquiez ou non un quelconque culte, lorsque vous rendez un service désintéressé, vous pourrez expérimenter la félicité de l’amour Divin.

French, 20.set.24

Comment notre apprentissage et notre formation spirituelle devraient-ils se manifester ? Bhagavan l’explique en nous posant une question profonde.

Beaucoup de pandits prétendent être des interprètes des Védas et des Shastras, mais ce n’est pas ce qu’ils enseignent qui le dit, mais comment ils vivent. Beaucoup chantent la gloire du Seigneur, mais peu vivent en Sa présence constante et dans la conscience constante de cette Gloire qui remplit l’Univers. “Udupi Krishna !” chantent-ils ; mais ils ne font pas de leur cœur un lieu saint (un Udupi), afin que Krishna puisse venir pour s’y installer. Je vous demande de fixer votre mental sur n’importe quel nom du Seigneur qui apporte à votre conscience la gloire et la grâce du Seigneur. Entraînez également vos mains à faire des actes qui servent le Seigneur qui brille dans chaque être. Tous les hommes sont Lui ; Il rase en tant que barbier, Il fabrique des pots en tant que potier ; Il empèse et repasse les vêtements en tant que blanchisseur. Il incite, Il inspire, Il conçoit, Il accomplit. Vous prenez une feuille de papier sur laquelle Ma forme est imprimée comme si c’était Moi-même ; vous La révérez ; vous tombez à terre devant Elle en signe de révérence ; Pourquoi ne pouvez-vous pas alors vénérer tous les êtres humains, en croyant que Je suis en chacun d’eux, sous une forme encore plus évidente ?

Tiré du Discours Divin du 26 avril 1965.

Dieu est présent sous forme d’amour en chacun de nous. La qualité est la même, même si la quantité peut varier.

French, 19.sep.24

Pourquoi avons-nous besoin d’un guru pour nous guider et comment pouvons-nous rembourser la dette que nous avons envers les grands gurus ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui !

Vous devez apprendre à nager pour échapper à la rivière en crue ; la Gita ou l’enseignement du Seigneur vous indique comment échapper au torrent tourbillonnant de la naissance et de la mort. Le Guru vous indique le but (guri) ; il vous révèle la Réalité du Soi (Atma-tatwam). Un homme qui se débat dans un marécage ne peut être sauvé par un autre homme qui est également pris dans sa boue. Seul celui qui se tient sur la terre ferme peut l’en sortir. Le Guru doit donc avoir une base solide, au-dessus et au-delà de la boue du monde (samsara). Les sages ont lutté avec eux-mêmes et se sont élevés dans des régions plus pures de la pensée, pour découvrir leur propre vérité. Ils ont ressenti le frisson de cette découverte et ont chanté la liberté qu’ils ont gagnée. Ces chants servent de panneaux indicateurs et tous ceux qui en tirent profit doivent reconnaître la dette. Comment rembourser le rishi-rna, la dette que vous devez aux sages ? Par l’étude, par la réflexion sur ce qu’ils ont chanté de leur libération, par la pratique de la sadhana qu’ils ont adoptée, en prouvant tout cela par votre propre expérience !

Tiré du Discours Divin du 26 avril 1965.

Obéir au guru, suivre ses instructions, progresser sur la voie spirituelle — voilà les meilleurs moyens d’adorer les pieds du guru.

French, 18.sep.24

Que devrions-nous faire avant de quitter cette étape du monde ? Bhagavan l’explique en citant quelques grandes personnalités du passé.

Socrate avait l’habitude de rassembler des jeunes gens autour de lui et de leur expliquer comment rechercher ce qui est transitoire et ce qui est permanent. Il leur disait que seuls ceux qui ont de la dévotion et du dévouement sont habilités à exercer le pouvoir. Un dirigeant doit adhérer à la vérité et montrer sa gratitude envers Dieu. Enflé d’ego, il ne doit pas oublier le Tout-Puissant. Ceux qui n’appréciaient pas les enseignements de Socrate portèrent des accusations contre lui. Lorsqu’il fut condamné à mort, il choisit de mourir en buvant une coupe de ciguë donnée par ses disciples. Avant sa mort, il dit à ses disciples que personne ne devrait mourir en laissant une dette non acquittée. Il dit à un disciple qu’il devait un coq à un ami et lui demanda de s’acquitter de cette obligation. Le prophète Mahomet dit à ses disciples avant son décès que l’argent qu’il devait à un chamelier devait être payé avant sa mort. S’acquitter de ses dettes est considéré comme une obligation pieuse. Harischandra a tout sacrifié pour honorer sa parole donnée. Toutes les religions ont souligné la grandeur de la vérité, du sacrifice et de l’unité.

Tiré du Discours Divin du 25 décembre 1990.

Comme le courant qui illumine chaque ampoule, aussi faible ou forte soit-elle, votre Dieu est présent dans chaque être vivant !

French, 17.sep.24

De la lumière et de la flamme ordinaires que nous utilisons dans la vie quotidienne, que devrions-nous apprendre et retenir chaque jour ? Bhagavan nous l’explique et nous inspire avec ferveur et amour aujourd’hui.

Seule la lumière a le pouvoir de dissiper les ténèbres. La lumière a encore un autre pouvoir. La lumière (ou la flamme) se déplace toujours vers le haut. Même si vous gardez une lampe dans un trou, la lumière ne se propagera que vers le haut. Les deux caractéristiques importantes de la lumière sont de dissiper les ténèbres et de monter vers le haut. Cependant, si la lumière doit briller sans interruption en tant qu’Akhanda Jyoti, elle a besoin d’une base appropriée. Tout d’abord, la lumière a besoin d’un contenant. Il doit y avoir une mèche pour allumer la flamme. Il doit y avoir de l’huile dans la mèche et dans le contenant. Ces trois éléments ne suffisent pas à faire brûler la lumière. Une allumette est nécessaire pour allumer la lampe. Pouvez-vous faire brûler une flamme simplement avec un contenant, une mèche et de l’huile ? Pouvez-vous fabriquer des bijoux si vous n’avez que de l’or et des pierres précieuses ? Pouvez-vous avoir une guirlande avec une aiguille, du fil et des fleurs seulement ? Vous avez besoin de quelqu’un pour fabriquer la guirlande avec eux. Vous avez besoin d’un orfèvre pour fabriquer des bijoux à partir de l’or et des pierres précieuses. De même, il faut quelqu’un pour allumer la lampe, même lorsque vous avez les quatre autres matériaux. Cette personne est Dieu.

Tiré du Discours Divin du 20 octobre 1990.

Voyez la main de Dieu dans tout ce qui se passe ; alors, vous ne vous réjouirez ni ne vous affligerez. Alors, votre vie sera une adoration ou une méditation continue.

French, 16.sep.24

Comment cultiver de bonnes qualités et préparer le cœur à une moisson de bonheur ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Cultiver les bonnes qualités implique de se débarrasser de toutes les mauvaises qualités. Parmi ces dernières, deux sont particulièrement indésirables : asuya (jalousie) et dwesha (haine). Ces deux mauvaises qualités sont comme deux conspirateurs, l’un aidant et encourageant l’autre dans chacune de ses actions. Asuya est comme le parasite qui attaque la racine d’un arbre. Dwesha est comme l’insecte qui attaque les branches, les feuilles et les fleurs. Lorsque les deux se combinent, l’arbre, qui peut paraître beau et florissant, est complètement détruit. De même, asuya attaque une personne de l’intérieur et n’est pas visible. Dwesha se manifeste sous des formes visibles. Il n’y a guère de personne qui soit exempte du vice de la jalousie. La jalousie peut surgir même pour des choses très triviales, et de la jalousie naît la haine. Pour se débarrasser de la haine, il faut constamment pratiquer l’amour. Là où il y a de l’amour, il n’y a pas de place pour la jalousie et la haine, et là où il n’y a ni jalousie ni haine, il y a ananda (la vraie joie).

Tiré du Discours Divin du 6 septembre 1984.

À quoi sert une montagne de connaissances sans de bonnes qualités ?

French, 15.sep.24

En cette occasion propice et sacrée d’Onam, quelle leçon de la vie de l’empereur Bali devons-nous intérioriser ? Bhagavan nous le rappelle et nous bénit avec amour et douceur aujourd’hui.

Bali avait compris la gloire et la majesté de Dieu. Il dit à son gourou : « La Main qui accorde des bienfaits à d’innombrables fidèles, cette Main est tendue pour recevoir ce que j’offre en réponse au désir du Seigneur. Cette Main a tous les mondes dans sa main. Et que désire le Seigneur ? Il ne demande que ce qu’Il m’a donné ! Il est venu à moi sous cette forme pour me demander tout ce que j’ai, car c’est exactement ce qu’Il m’a donné. » Bali s’était convaincu que le Seigneur donne et qu’Il prend, qu’il n’est qu’un instrument et que sa destinée est de se fondre dans le Seigneur. Ainsi, en ce jour de fête, lorsque vous célébrez son dévouement et son renoncement, vous devez renforcer votre foi dans le fait que la volonté de Dieu doit prévaloir et prévaut sur tout effort humain. Et vous devez comprendre que tyaga (sacrifice) est la plus haute Sadhana. Soyez comme Prahlada et Bali. Ne soyez pas des Hiranyakashipus, car ils sont aveuglés par l’égoïsme. Priez Dieu ; que la prière soit votre souffle. N’entrez pas en conflit avec Dieu et ne soyez pas maudit. Prenez ceci comme message en ce jour d’Onam.

Tiré du Discours Divin du 1er septembre 1982.

L’ego doit se sacrifier pour que la nature divine de l’homme puisse se manifester.

French, 14.sep.24

Quels sont les véritables sacrifices que nous devons faire pour gagner la grâce de Dieu ? Bhagavan l’explique aujourd’hui en citant l’exemple de l’empereur Bali.

On croit généralement que Dieu s’est incarné en Vamana afin de déraciner l’ego de Bali. Ce n’est pas la vérité. Son incarnation avait pour but de conférer le don de la libération. Car Bali n’avait aucune trace d’ego en lui. Lorsque Vamana lui demanda « trois pieds de terrain », son gourou fit de son mieux pour l’empêcher de le lui donner. « Mon cher ami ! Ce n’est pas un mendiant ordinaire. Il est le Dieu Narayana Lui-même. Si vous acceptez de Lui donner ce qu’Il demande, vous êtes sûr d’être piégé ! » Mais l’empereur Bali répondit : « Qui que ce soit, il a demandé et donner ce qui est demandé est mon devoir. J’ai beaucoup de chance que le Dieu Narayana soit venu, les mains tendues, pour recevoir un cadeau de ma part. Je n’écouterai pas vos enseignements maintenant. La main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. C’est vraiment une chance unique », dit-il. Les trois étapes sont physique (Adhibhautika), mentale (Adhidaivika) et spirituelle (Adyathmika). Les deux premières étapes concernaient la terre et le ciel et pour la troisième, le cœur de l’empereur Bali était le cadeau le plus approprié ! Puisque le cœur fut offert au dieu Narayana, son corps s’enfonça dans patala (les régions inférieures). Les deux premières étapes signifient que l’identification avec le corps et le mental était éliminée. Bali avait atteint le stade de l’abandon total. Son cœur, son mental et son intelligence appartenaient au Seigneur.

Tiré du Discours Divin du 1er septembre 1982.

Si vous ne pouvez pas sacrifier les plaisirs triviaux et éphémères, comment pouvez-vous expérimenter la béatitude de l’Éternel ?

French, 13.sep.24

Quelle était l’une des qualités importantes d’Arjuna qui lui a permis de recevoir la Gita ? Bhagavan nous l’explique avec amour et nous inspire aujourd’hui.

Parmi les Pandavas, certains étaient supérieurs à Arjuna à certains égards. Dharmaraja, le frère aîné, était plus serein. Pourquoi ne lui avait-on pas enseigné la Gîtâ sacrée ? En termes de prouesses physiques, Bhima était une personne beaucoup plus forte. Pourquoi ne lui avait-on pas enseigné la Gîtâ sacrée ? Dharmaraja était sans aucun doute l’incarnation du Dharma. Mais il n’avait pas la prévoyance de visualiser les ravages de la guerre. Il n’avait pas envisagé les conséquences de son action. Il n’est devenu sage qu’après coup. Bhima avait une force physique et un courage énormes, mais il manquait d’intelligence. Mais Arjuna avait la prévoyance. Il dit à Krishna : « Je préfèrerais mourir que de combattre ces gens, car si je gagnais, ce serait au prix de les mettre à mort et de causer beaucoup de souffrances. » En revanche, Dharmaraja a mené la guerre et lorsqu’il a perdu ses proches, il s’est assis empli de tristesse, regrettant tout ce qui était arrivé ! Lorsqu’on agit sans prévoyance, on doit se repentir des conséquences de son action aveugle.

Tiré du Discours Divin du 5 septembre 1984.

Sai est toujours engagé à vous avertir et à vous guider afin que vous puissiez penser, parler et agir dans cette attitude d’Amour.

French, 12.sep.24

Quelle est la profondeur de notre amour pour Dieu et de l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui afin que nous ne laissions pas passer cette précieuse opportunité !

Vous vous inquiétez peut-être parce que vous M’avez promis quelque chose et que plus tard, vous êtes tenté de rompre votre parole. Maintenant, n’hésitez pas. Lorsque vous promettez de ne pas fumer ou de ne pas aller au cinéma, la promesse doit être claire, ferme et entière. Je ne gagne rien avec votre promesse et Je ne perds rien si vous la brisez. Vous gagnez en confiance en vous-même, vous gagnez en force, vous gagnez en fibre morale, vous gagnez en Ananda. Oui, votre Ananda est Ma Nourriture. Donc, Moi aussi, J’y gagne ! Les neiges sur les sommets des montagnes s’adoucissent pendant la journée à cause du Soleil ; elles durcissent pendant la nuit parce que le Soleil est absent. De même, votre cœur dur M’endurcit ; votre cœur doux M’adoucit. Comprenez ceci : chacun de vous ne connaît que l’amour d’une seule mère. Mais Mon affection, Mon amour pour chacune de vous est celui de mille mères ! Ne vous privez pas de cette affection, de cet amour, en Me refusant votre amour !

Tiré du Discours Divin du 4 octobre 1970.

Je t’apprends toujours l’amour, l’amour et uniquement l’amour.

French, 11.sep.24

Quels sont les pièges dont nous devons nous méfier que nous pouvons rencontrer dans notre pratique spirituelle ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui.

La vie est une campagne contre les ennemis, une bataille avec des obstacles, des tentations, des difficultés et des hésitations. Ces ennemis sont à l’intérieur de l’homme et la bataille doit donc être incessante et perpétuelle. Comme le virus qui se développe dans le sang, les vices de la luxure, de l’avidité, de la haine, de la méchanceté, de l’orgueil et de l’envie sapent l’énergie et la foi de l’homme et le conduisent à une chute prématurée. Ravana avait l’érudition, la force, la richesse, le pouvoir, l’autorité et la grâce de Dieu. Mais le virus de la luxure et de l’orgueil qui s’est logé dans son mental a entraîné sa destruction malgré toutes ses réalisations ! Il n’a pas pu demeurer dans la paix et la joie un seul instant après que le virus a commencé à agir. La vertu est la force, le vice est la faiblesse. L’homme diffère de l’homme dans cette lutte contre les ennemis intérieurs. Chacun obtient le résultat que mérite sa Sadhana, que méritent ses actes dans cette vie et les précédentes ! La vie n’est pas une formule mathématique, où 2 + 2 font toujours 4. Pour certains, le total peut être 3, pour d’autres, 5. Cela dépend de la valeur que chacun accorde au 2. De plus, dans le cheminement spirituel, chacun doit avancer en partant de là où il se trouve déjà, à son propre rythme, et à la lumière de la lampe que chacun tient dans sa main.

Tiré du Discours Divine du 16 mars 1966.

Tant que l’on est pris dans ce filet d’illusions propagé par les ennemis intérieurs, le désir de libération ne se manifestera pas dans le mental.

French, 10.sep.24

Quel est le véritable Kurukshetra et quelle est la bataille perpétuelle qui s’y déroule ? Bhagavan nous inspire avec amour afin que nous puissions assurer notre propre victoire.

Votre corps lui-même peut être appelé un Dharmakshetra. Car, lorsqu’un enfant naît, il est pur et sans défaut. Il n’est pas encore victime d’un des six « ennemis de l’homme » : la colère, l’avidité, la convoitise, l’égoïsme, l’orgueil et la jalousie. Il est toujours heureux. Il ne pleure que lorsqu’il a faim. Quiconque le caresse, roi ou roturier, saint ou voleur, l’enfant est heureux. Le corps de l’enfant n’est affecté par aucune des trois gunas (qualités innées) et est un Dharmakshetra. Au fur et à mesure que le corps grandit, il commence à accumuler des qualités telles que la jalousie, la haine et l’attachement. Lorsque ces mauvaises tendances se développent, le corps devient un « Kurukshetra ». La bataille entre les Pandavas et les Kauravas n’a pas duré plus de 18 jours, mais la guerre entre les bonnes et les mauvaises qualités en vous se poursuit tout au long de la vie. Rajo guna et tamo guna (qualités de passion et d’inertie) sont associés à l’ego et au sens du « mien ». Le mot « Pandava » lui-même représente la pureté et la nature sattvique. « Pandu » signifie blancheur et pureté. Les enfants de Pandu, les cinq Pandavas, étaient purs. La guerre entre les Pandavas et les Kauravas signifie la guerre intérieure en chacun de vous – la guerre de Satwa guna contre les deux autres gunas, rajas et tamas.

Tiré du Discours Divin du 5 septembre 1984.

Le mental est le Kurukshetra (champ de bataille) où le bien et le mal, le vrai et le faux se disputent la suprématie

French, 09.sep.24

Quel devrait être le cœur de toutes nos pratiques et de nos rituels spirituels ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour et fermeté en citant un exemple pertinent.

La conscience de son identité, d’être l’Atma, est le signe de la sagesse, l’allumage de la lampe qui dissipe l’obscurité. Cet Atma est l’incarnation de la Béatitude, de la Paix, de l’Amour, mais sans savoir que tout cela existe en soi, l’homme les recherche à l’extérieur de lui-même et s’épuise dans cette quête décevante. Les oiseaux qui s’envolent loin des mâts d’un navire doivent retourner à ces mêmes mâts, car ils n’ont pas d’autre endroit où replier leurs ailes fatiguées et se reposer ! Dépourvu de cette sagesse (jnana), tous les efforts pour rechercher la béatitude et la paix spirituelles sont vains. Vous pouvez avoir du riz, des lentilles, du sel, des légumes et du tamarin ; mais sans un feu pour les cuire pour qu’ils soient tendres et savoureux, ils sont aussi bons que non-existants ! De même, le japam, le dhyanam, la puja et le pèlerinage sont tous inefficaces, si la connaissance de sa réalité et de son identité fondamentales n’est pas là pour réchauffer le processus. L’Atma est la source et le ressort de toute joie et de toute paix ; Il faut en prendre conscience et y réfléchir. Sans cette connaissance, la vie humaine est une opportunité perdue !

Tiré du Discours Divin du 16 mars 1966.

L’amour est la base de cette découverte du Soi. L’amour est le moyen et l’amour est la preuve.

French, 08.sep.24


Quel est le but de l’adoration des idoles en tant que représentation de la Divinité ? Comment pouvons-nous tirer profit d’une telle adoration ? Écoutons ce que dit Bhagavan Lui-même !

Vous pouvez installer des idoles et les adorer. Mais n’oubliez pas la signification intérieure de toute adoration. Toutes les activités extérieures ne sont nécessaires que pour vous aider à entrer dans l’esprit de non-dualité et à faire l’expérience de l’unité dans la diversité. L’amour et le sacrifice sont très importants. Là où règne l’amour pur, sans tache, désintéressé, sacré et sublime, il n’y a aucune peur. Donner et ne pas recevoir est le principe sous-jacent de la sadhana spirituelle. Votre cœur est plein d’amour, mais vous l’utilisez uniquement à des fins égoïstes au lieu de le détourner vers Dieu. Dieu est dans le cœur et non dans la tête. Le cœur est Prema-mayam (plein d’amour). En ces jours de fête, vous devez vous rappeler que Dieu est un et que toutes les religions défendent le même principe d’« Un Dieu, qui est omniprésent ». Vous ne devez mépriser aucune religion, car chacune est un chemin vers Dieu. En cultivant l’amour envers vos semblables, recevez le noble amour du Divin. Tel est le but de la vie.

Tiré du Discours Divin du 9 septembre 1994.

Accomplissez votre adoration au Divin en étant conscient de la vérité selon laquelle le Divin est omniprésent et qu’Il se trouve donc dans l’idole qui est adorée.

French, 07.sep.24


À l’occasion sacrée de Ganesh Chaturthi, Bhagavan explique la signification intérieure du Seigneur Vinayaka.

Parvati tanaya Ganadhipa ! (Ô fils de Parvati, le Seigneur des Ganas !). C’est en ces termes que les Védas ont fait l’éloge de Ganapati. Qui sont ces Ganas ? Sont-ils des armées célestes ou des Asuras (êtres démoniaques) ? Ce sont des êtres célestes. Où sont-ils ? Sont-ils errants dans le monde extérieur ou sont-ils présents subtilement dans les êtres humains ? On l’appelle Ganadhipati parce qu’il est le Seigneur suprême des Ganas. Les Ganas sont les incarnations des Jnanedriyas (organes de perception) et des Karmendriyas (organes d’action). Le mental est le maître de ces dix sens. La divinité qui préside au mental s’appelle Indra car il est le Seigneur des Indriyas (les sens). Le maître du mental est Buddhi (l’intellect). Que signifie le nom « Ganapati » ? « Ga » signifie Buddhi (l’intellect), « Na » signifie Vijnana (la sagesse). Comme Vighneshvara est le Seigneur de l’intellect et de la sagesse, on l’appelle Ganapati. Il s’ensuit que ce que l’on appelle les ganas sont des parties du corps humain.

Tiré du Discours Divin du 29 août 1995.

Ganapati est celui qui nous donne la puissance spirituelle et nous dote d’une intelligence suprême.

French, 06.sep.24

Comment peut-on dire que la création a la même nature que le Créateur ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui à l’aide d’un exemple mémorable.

Le Divin est Plein, la Création est Pleine. Même lorsque la Création eut lieu et que le Cosmos sembla être produit par le Divin, il n’y eut aucune diminution de la Plénitude du Plein. Vous allez au bazar pour acheter un kilo de sucre de canne. Le commerçant apporte de sa réserve un gros morceau, il en découpe une portion pesant environ un kilo, il la pèse ensuite et vous donne en échange du prix ce kilo de sucre de canne. Vous goûtez une portion du gros morceau et vous vous attendez à ce qu’elle soit aussi sucrée que le morceau d’origine. Vous rentrez chez vous et en prenez un peu pour préparer la boisson sucrée appelée panakam. Le panakam est sucré, le kilo de sucre de canne et le morceau d’origine sont tous également sucrés. La Plénitude est la qualité du Divin ; on la trouve sous forme de partie ou sous forme de portion, à moitié ou en totalité. La qualité est le critère et non la quantité. Dans le monde visible qui a été tiré de la substance du Divin, cette qualité se trouve également pleine. Vous ne considérerez pas le monde comme autre chose que Dieu.

Tiré du Discours Divin du 23 juillet 1975.

Pour expérimenter la plénitude de l’Amour, vous devez remplir complètement votre cœur d’Amour.

French, 05.sep.24

Quelles sont les instructions importantes que les enseignants devraient donner à leurs élèves ? À l’occasion de la Journée des enseignants en Inde, Bhagavan les réitère avec amour !

Enseignants ! Enseignez à vos jeunes élèves les idéaux des grands sages, héros et héroïnes de l’Inde, qui défendaient les plus hautes vertus et donnaient l’exemple au monde. Apprenez-leur à se comporter comme des fils idéaux, comme Shravanakumar. Un seul bon fils peut racheter toute une famille. Ekalavya est l’exemple même de la dévotion suprême au gourou. Prahlada doit être présenté comme l’exemple suprême de la foi totale en Dieu. Les enseignants doivent inculquer aux jeunes une telle dévotion à Dieu. Au nom de la laïcité, les gouvernements ne doivent pas interférer avec la pratique de la religion des citoyens. Personne ne doit critiquer la croyance des autres. La Divinité adorée par toutes les religions est une, bien que des noms différents puissent être utilisés. Au nom de la religion, les conflits violents ne doivent pas être encouragés. Les enfants doivent apprendre à respecter toutes les religions. Les enseignants doivent également leur faire comprendre le véritable but de l’éducation. L’éducation doit être une préparation à une vie juste et non à un gain d’argent. Les bonnes qualités ont plus de valeur que l’argent.

Tiré du Discours Divin du 22 juillet 1994.

Un bon élève est une offrande qu’un bon professeur fait à la nation.

French, 04.sep.24

Où la quête de Dieu devrait-elle nous conduire ? Bhagavan nous invite aujourd’hui avec amour à nous interroger sincèrement.

Depuis les temps anciens, les questions « Où est Dieu ? » et « Comment apparaît-Il ? » agitent le mental des gens. Les réponses ont été recherchées par différents moyens d’investigation. Les croyants, les non-croyants, ceux qui ont des doutes et d’autres n’ont pas pu obtenir de réponses claires à ces questions. Pour comprendre la vérité, il faut regarder en soi-même. Cela ne peut pas être appris dans les manuels ou auprès des enseignants. Chaitanya (la Conscience) est là dans le mental et il pénètre chaque chose. Le pouvoir de la vision dans l’œil et du goût dans la langue dérive de Chaitanya. Les gens utilisent les organes des sens mais ne connaissent pas la source du pouvoir qui les active. Chaitanya ne peut pas être compris par la vision physique. Il est à l’intérieur de chacun, à proximité immédiate. Les gens entreprennent en vain des exercices extérieurs et des pratiques spirituelles pour le trouver. La Création entière est une manifestation de la Volonté Divine. Prakriti (la Nature) est la manifestation de Dieu. L’homme fait également partie de Prakriti et possède donc le pouvoir Divin en lui.

Tiré du Discours Divin du 19 septembre 1993.

Pour expérimenter la Divinité intérieure, il faut voir le Divin dans toutes les autres personnes et leur rendre service dans cet esprit.

French, 03.sep.24

Même si le concept d’égalité dans la société est important, quelle est la nuance qui est souvent oubliée ? Bhagavan clarifie ce point et nous donne des instructions importantes sur les moyens d’assurer le bonheur pour tous.

De nos jours, on entend parler d’égalité (Samanatva), de l’égalité de chacun avec les autres. C’est une idée fausse, car vous trouvez des parents et des enfants dotés de capacités différentes : quand l’un est heureux, l’autre est malheureux ! Il n’y a pas d’égalité dans la faim ou la joie ! Bien sûr, tous ont le même droit à l’amour et à l’empathie, et à la grâce de Dieu. Tous ont droit aux médicaments à l’hôpital, mais ce qui est donné à l’un ne doit pas être donné à l’autre ! Il ne peut y avoir d’égalité dans la distribution des médicaments ! Chacun mérite le médicament qui le guérira de sa maladie. Je sais que cette lutte au nom de l’égalité n’est qu’un des moyens par lesquels l’homme essaie d’obtenir l’Ananda ! Dans presque toutes les parties du monde, l’homme suit aujourd’hui de nombreux raccourcis et de mauvaises voies pour atteindre l’Ananda. Mais laissez-Moi vous dire que sans réformer la conduite, le comportement quotidien, les petits actes de la vie quotidienne, l’Ananda sera hors d’atteinte. Je considère la pravartna (conduite) comme la plus essentielle !

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1964.

Lorsque vous reconnaissez l’Un comme présent dans tous les êtres et que vous respectez chacun comme une manifestation du Divin, vous atteindrez la véritable égalité.

French, 02.sep.24

Pour récolter la moisson de la félicité, que devons-nous faire ? Bhagavan nous expose clairement toutes les étapes à suivre.

Le Nirakara (sans forme) apparaît dans Narakara (forme humaine) lorsque la vertu du bien et le vice du mal atteignent un certain stade. La dévotion de Prahlada et le mépris de son père ont tous deux dû mûrir avant que l’Avatar Narasimha puisse prendre forme. Pour connaître la vérité de l’Avatar, le Sadhaka doit cultiver le mental, comme un fermier cultive son champ. Il doit débarrasser le champ des broussailles épineuses, des plantes grimpantes sauvages et des racines fragiles. Il doit labourer la terre, l’arroser et bien semer les graines. Il doit protéger les jeunes plants et les plantes tendres des insectes nuisibles ainsi que des déprédations des chèvres et du bétail ; il doit ériger une clôture tout autour. De même, l’égoïsme, l’orgueil et la cupidité doivent être éliminés du cœur. Sathya, Japa, Dhyana (vérité, répétition du nom du Seigneur et méditation) constituent le labourage et le nivellement de la forme. L’amour est l’eau qui doit s’infiltrer dans le champ et le rendre doux et riche. Le Nom est la graine et Bhakti est la pousse. Kama et Krodha (le désir et la colère) sont le bétail et la clôture est la discipline. L’Ananda (la félicité) est la récolte !

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1964.

Il vient pour conférer l’Ananda, pour favoriser l’Ananda, pour enseigner les moyens d’acquérir et d’activer l’Ananda.

French, 31.aug.24

Pourquoi devrions-nous accepter les épreuves et les tribulations ? Bhagavan nous le rappelle avec amour et nous parle avec enthousiasme aujourd’hui.

La vie humaine est parsemée de hauts et de bas, de joies et de chagrins. Ces expériences sont destinées à servir de repères à l’homme. La vie serait fade s’il n’y avait pas d’épreuves et de difficultés. Ce sont ces difficultés qui font ressortir les valeurs humaines chez l’homme. En raison de la façon dont Harischandra a affronté toutes les épreuves de sa vie, son histoire est devenue un chapitre glorieux des annales humaines. Prahlada se distingue également comme un grand fidèle qui a résisté à toutes les persécutions de son père. Aujourd’hui, les gens veulent un salut instantané, sans le moindre effort ou sacrifice de leur part. Si un tel salut instantané est obtenu, il disparaîtra aussi en un clin d’œil ! Seul ce qui est obtenu par un effort acharné produira des bienfaits durables. Les gens prient Swami pour les débarrasser des difficultés et des pertes. C’est une mauvaise sorte de prière. Les difficultés doivent être accueillies et surmontées. En surmontant les épreuves, le Divin doit être expérimenté. Vous ne pouvez pas obtenir le jus de la canne à sucre sans l’écraser. Vous ne pouvez pas rehausser l’éclat d’un diamant sans le tailler et en faire de nombreuses facettes !

Tiré du Discours Divin du 2 septembre 1991.

Vous devez avoir la capacité de nager à travers les vagues de joie et de chagrin, de douleur et de profit.

French, 30.aug.24

Si le Tout-Puissant est au-delà de toute expérience que nous pourrions avoir dans le monde, comment pouvons-nous Le reconnaître dans cette vie ? Bhagavan nous instruit avec amour aujourd’hui.

On peut montrer une étoile lointaine comme l’étoile polaire (Druva nakshatra) en se servant d’un point de repère physique proche, comme un arbre. De même, les Védas et les Ecritures, bien que ne démontrant pas le Divin, ont aidé à indiquer le chemin qui mène à la réalisation du Divin. Le spectacle d’une forêt dense confère du plaisir. La vue d’une haute montagne suscite l’émerveillement. Le torrent d’une rivière réjouit. Tous ces éléments sont la preuve du pouvoir du Divin. Les étoiles brillent. Les planètes tournent. Le Soleil brille. Le vent souffle. Tous ces éléments sont des signes du Divin à l’œuvre. Lorsque vous voyez l’étincelle d’un feu, vous pouvez en déduire la nature du feu. Si vous connaissez la nature d’une goutte d’eau, vous pouvez comprendre la nature du Gange. De même, si vous comprenez la nature de l’atome, vous pouvez comprendre la nature du cosmos tout entier. Reconnaissant cette vérité, les Upanishads ont déclaré : « Le Divin est plus subtil que l’atome et plus vaste que le plus vaste. »

Tiré du Discours Divin du 4 septembre 1996.

Après une profonde introspection, vous saurez que vous êtes en Dieu, que Dieu est en vous et que vous êtes Dieu.

French, 29.aug.24

Pourquoi devrions-nous tous nous efforcer de cultiver l’amour ? Bhagavan nous le rappelle encore une fois aujourd’hui !

L’amour est un diamant précieux qui ne peut être obtenu que dans le royaume de l’amour et nulle part ailleurs. Le royaume de l’amour se situe dans le cœur, dans un cœur rempli d’amour. L’amour ne peut être vécu que dans un mental débordant d’amour et dans un cœur rempli d’amour. Le précieux diamant de l’amour ne peut être obtenu par la méditation, les rituels ou les actes sacrés. Ceux-ci peuvent donner une satisfaction mentale. L’amour ne peut être obtenu que par l’amour. Les différentes voies de dévotion – la paix (Shanti), l’amitié (Sakhya), l’amour maternel (Vatsalya), l’affection (Anuraga) et la douceur (Madhura) – sont toutes basées sur l’amour. L’essence de toutes les disciplines spirituelles est l’amour. Plus l’amour d’un homme pour Dieu est grand, plus grande est la félicité qu’il éprouve. Lorsque l’amour décline chez l’homme, la joie décline également. Celui qui aime Dieu voit Dieu partout. Le cœur de l’homme doit donc être rempli de l’amour de Dieu. L’amour n’entrera pas dans le cœur de celui qui est rempli d’égoïsme et d’orgueil. Oubliez donc votre moi mesquin et concentrez vos pensées sur Dieu.

Tiré du Discours Divin du 2 septembre 1991.

Illuminez le monde entier avec la lumière de votre amour.

French, 28.aug.24

Quelle est la meilleure façon d’attirer le Seigneur et de le découvrir lorsqu’Il vient à nous ? Bhagavan nous inspire avec amour en citant un exemple tiré de la vie de l’Avatar Sri Krishna.

Krishna expliqua à Yashoda la raison pour laquelle Il préférait le beurre dans les maisons des Gopikas, au beurre qu’elle offrait. Le cœur des Gopikas était pur et rempli d’une dévotion désintéressée envers Krishna. Leur dévotion était supérieure à l’affection maternelle de Yashoda, qui portait une trace d’égoïsme. Krishna dit à Yashoda : « Je suis attiré par le cœur de ceux qui sont purs et désintéressés. » Krishna échappait toujours aux Gopikas après avoir joué Ses tours. Mais un jour, par compassion pour elles, Il voulut leur fournir un indice grâce auquel elles pourraient Le retrouver. Un jour, elles se mirent toutes en embuscade autour de leurs maisons pour attraper Krishna. Krishna entra furtivement dans une maison, cassa un pot de lait et se cacha discrètement. Les Gopikas découvrirent qu’Il avait cassé le pot et elles essayèrent de Le retrouver. Les traces blanches comme du lait qu’Il avait laissé leur révélèrent Sa cachette. Alors, Krishna leur révéla la vérité spirituelle selon laquelle, si elles s’accrochaient aux pieds du Seigneur, elles Le réaliseraient. « Suivez Mes traces et vous Me trouverez », dit Krishna aux Gopikas !

Tiré du Discours Divin du 4 septembre 1996.

Krishna ne diffère pas de Ses enseignements. La Gita est Krishna et Krishna est la Gita.

French, 27.aug.24

Quel bénéfice y a-t-il pour chacun d’entre nous à avoir soif de se prélasser dans l’amour du Seigneur Krishna ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour et douceur.

La soif de Krishna, de Sa flûte, de Le voir, de L’entendre, de L’installer dans le cœur, dans le mental, de saisir Sa Réalité par l’intellect – cette soif est la plus saine, la plus propice à la paix. La dévotion à Krishna est la chaîne par laquelle le mental de singe peut être attaché et soumis. Transformez tous les désirs avec lesquels les sens vous tourmentent en soif de Krishna et vous êtes sauvé. Krishna éloigne le mental des désirs sensoriels. Il attire le mental vers lui et ainsi il est éloigné de tout le reste, car tout le reste est inférieur, moins précieux ! Il satisfait la soif la plus profonde de l’homme, de paix, de joie et de sagesse. Lorsque Krishna-trishna est étanché, la plus haute félicité est atteinte ; il n’y a plus de besoin, de manque, de défaut ou de déclin. L’envie de boire des boissons inférieures qui ne font qu’apaiser la soif disparaît une fois que l’on a goûté à la douceur de Krishna Nama et de Krishna Bhava (nom et pensée de Krishna). Les objets des sens sont comme l’eau de mer qui ne peut jamais apaiser la soif.

Tiré du chapitre 24 du 6ème volume de « Sri Sathya Sai Speaks ».

La soif de Krishna est un signe de santé dans le domaine spirituel. Ne pas l’avoir est un signe de Bhava Roga (maladie de la mondanité).

French, 26.aug.24

Quel est le but de tout avènement divin ? Bhagavan l’explique aujourd’hui, à l’occasion propice du Sri Krishna Janmashtami, afin que nous puissions intérioriser le message.

Dharma samsthapanarthaya sambhavami yuge yuge (Je M’incarne sur Terre d’âge en âge pour établir le Dharma). C’est la déclaration de Krishna dans la Gita. Une fois que les gens seront remplis d’amour, tout le Dharma, la justice et la vérité seront installés en eux. Sans amour, la droiture ne sera qu’un rituel mécanique. Quelle sorte de droiture peut-il y avoir sans amour ? Quelle justice peut-il y avoir ? Ce sera un cadavre sans vie. L’amour est la vie. Sans amour, aucun homme ne peut exister un seul instant. Par conséquent, l’amour est la forme du Seigneur suprême. C’est pour prêcher la doctrine de l’amour que l’Avatar de Krishna et d’autres incarnations divines ont fait leur apparition sur terre. Selon le lieu, le temps et les circonstances, différents noms ont été donnés au Seigneur. Ces différences sont comme différentes friandises faites de sucre pour plaire aux différentes préférences des enfants. Ces friandises peuvent avoir la forme d’un paon, d’un chien ou d’un renard. Mais ce qui est commun à tous, c’est le sucre !

Tiré du Discours Divin du 2 septembre 1991.

C’est pour montrer à l’humanité comment les vies humaines peuvent être divinisées que les Avatars viennent d’ère et ère.

French, 25.aug.24

Comment pouvons-nous réussir l’examen prescrit par Dieu ? Bhagavan, notre mentor et guide bien-aimé, nous l’explique aujourd’hui.

Quand on demande à un étudiant ce qu’il fait, il répond qu’il se concentre sur ses études. Mais la véritable signification de la concentration est de fixer son mental sur un objet particulier. La contemplation est l’étape suivante. L’étape finale est la méditation. Ainsi, la concentration, la contemplation et la méditation sont les trois étapes de la pratique spirituelle. La méditation ne consiste pas simplement à rester assis en silence et à fermer les yeux. Maintenir un mental stable et inébranlable est la méditation. Les gens pensent que la concentration est un excellent exercice, mais c’est la première étape de la pratique spirituelle, les autres étant la contemplation et la méditation. La concentration est comme l’éducation primaire. La contemplation est l’éducation secondaire et la méditation est l’éducation universitaire. Ce n’est qu’après avoir atteint le niveau universitaire que l’on peut obtenir un diplôme. Tous nos anciens sages ont atteint ce stade et ont médité sur la Divinité. Quand on atteint le stade de la méditation, il n’y a plus de place pour le doute et la foi en la Divinité devient stable. Il faut atteindre ce stade. Vous pouvez étudier un certain nombre de livres et réussir votre examen à l’école ou à l’université, mais seul celui qui atteint le stade de la méditation réussit le test prescrit par Dieu.

Tiré du Discours Divin du 21 février 2009.

Ne vous empêtrez pas dans des liens de parenté qui ne durent qu’un jour ou deux, quelques mois ou quelques années. Attachez-vous à Dieu qui est votre parent le plus proche, aujourd’hui, demain et toujours.

French, 24.aug.24

Quel est notre héritage que nous devons rechercher et revendiquer ? Bhagavan le révèle avec amour et explique clairement comment le rechercher.

Vous savez que vous devez d’abord labourer la terre, l’arroser, puis semer les graines, arracher les mauvaises herbes, protéger les cultures par une clôture contre les bovins et les chèvres, et attendre patiemment le temps de la moisson. De même, le cœur doit être labouré par les vertus nourries de l’eau de l’amour divin, avant que les graines du nom divin ne soient semées ; plus tard, le champ doit être surveillé et les mauvaises herbes doivent être détruites. Il est préférable d’empêcher le bétail de l’instabilité et du doute, en mettant la barrière de la discipline ; alors, le nom du Seigneur fleurira dans la méditation et la riche moisson de la connaissance pourra être récoltée. Maintenant, vous permettez au précieux champ fertile de rester en jachère ; le champ du cœur est infesté d’épines et de mauvaises herbes. Il n’apporte de joie à personne. Cultivez le cœur et recueillez le grain de l’Atma-ananda . Cette ananda (béatitude) est votre héritage ; elle est à vous sur simple demande !

Tiré du Discours Divin du 29 mars 1965.

Le chagrin disparaîtra dès que vous découvrirez sa véritable origine, car il est né de l’ignorance.

French, 23.aug.24

Quelle est la signification des mots Satyam Shivam Sundaram et pourquoi est-il important de les comprendre et de les manifester ? Bhagavan nous le révèle aujourd’hui.

Toutes les formes animées et inanimées que nous voyons dans ce monde sont des incarnations de la paix. Les formes physiques de tous les êtres vivants sont les incarnations de la beauté. La divinité, qui est l’incarnation de Satyam, Shivam et Sundaram (vérité, bonté et beauté), est présente dans tous les éléments et dans tous les êtres vivants en tant que principe d’unité. Platon, le mentor d’Aristote, a déclaré la même chose des centaines d’années avant Jésus-Christ. Il a dit que la vérité, la bonté et la beauté formaient la base du monde. La vérité est la base de tout. Trikalabadhyam satyam (la vérité reste inchangée dans les trois périodes du temps – passé, présent et futur). La bonté est la véritable divinité. En fait, la bonté est la piété. Bien que les gens soient dotés du principe de Satyam Shivam Sundaram, ils sont incapables de réaliser leur propre vérité, beauté et bonté. Ce n’est que lorsque l’on réalise les principes de vérité, de bonté et de beauté que l’on peut comprendre le véritable sens de l’humanité.

Tiré du Discours Divin du 15 juillet 1996.

Les tendances et les pensées néfastes se multiplient dans le mental de l’homme aussi vite que les termites, à moins qu’il ne s’établisse dans son essence qui est « Satyam-Shivam-Sundaram ».

French, 21.aug.24

Comment devrions-nous purifier notre mental afin que notre Sadhana soit fructueuse ? Bhagavan nous l’indique et nous guide avec amour aujourd’hui.

A quoi sert une richesse énorme si on ne peut en tirer aucun confort ni aucune commodité ? Même si l’eau d’un lac est abondante, un chien ne peut que lécher l’eau et ne pas en boire. C’est le sort de l’avare. Aujourd’hui, les gens sont dotés de toutes sortes de connaissances, de richesses et de pouvoirs, mais à quoi cela sert-il ? La mauvaise qualité qu’est l’avidité rend toutes ces choses inutiles pour eux. L’avidité est aujourd’hui sans limite en raison de l’influence du Kali Yuga (l’ère dans laquelle vous vivez). On n’utilise pas la richesse pour soi-même ni ne la partage avec les autres. Peu importe si l’on ne partage pas sa richesse avec les autres, mais on ne peut pas non plus voir les autres heureux. Même les animaux n’ont pas la bêtise de cacher ni la mauvaise qualité de piller. Mais ces défauts sont devenus monnaie courante chez l’homme d’aujourd’hui. Si l’on ne se débarrasse pas de ces défauts, les pratiques spirituelles comme japa, dhyana et puja (chants, méditation et adoration) deviennent inutiles. L’adoration sans amour, la dévotion sans foi sont inutiles. On peut ne posséder aucune connaissance, on peut ne pas écouter les enseignements des textes sacrés, ou on peut ne pas comprendre leur signification intérieure, il suffit d’avoir l’amour et la foi.

Tiré du Discours Divin du 15 juillet 1996.

L’homme est transformé lorsque le mental est transformé

French, 20.aug.24

Pourquoi est-il important d’acquérir une bonne conduite et une sagesse spirituelle pour mener dans la paix notre vie ? Bhagavan nous instruit avec amour aujourd’hui.

Dharma et Jnana (la conduite juste et la sagesse spirituelle) sont deux yeux donnés à l’homme pour découvrir son unicité et sa divinité. Le Dharma indique le chemin juste que chaque individu, groupe ou société devrait suivre. Le Dharma détruit celui qui le viole. Le Dharma protège celui qui le protège. Les Écritures ont déclaré : « Là où il y a le Dharma, il y a la victoire ». Il n’y a pas de Dharma plus grand que la Vérité. L’édifice du Dharma est érigé sur les fondations de la Vérité. Nyaya (la justice) est un attribut essentiel du Dharma. Une société, une nation ou un individu ne brille de gloire que lorsqu’il adhère à la justice. Tout comme on acquiert la richesse par l’agriculture, les affaires ou la profession, on doit acquérir le mérite et la grâce divine en adhérant à neeti (la moralité) et au Dharma. Cependant, le Dharma seul ne suffit pas. Si le Dharma conduit à l’action juste, il est nécessaire d’acquérir la sagesse (Jnana). La véritable connaissance consiste à comprendre l’unité qui sous-tend le cosmos. Toutes les souffrances et tous les problèmes de la vie proviennent du sentiment de dualité. Une fois que le sentiment du « je » et du « mien » est éliminé, la conscience de la Divinité omniprésente sera réalisée !

Tiré du Discours Divin du 19 janvier 1984.

Le Dharma (la droiture) est la réaction, le reflet et la résonance de Satyam (la vérité).

French, 19.aug.24

À l’occasion propice de Raksha Bandhan, lorsque nous célébrons le lien entre frères et sœurs, Bhagavan nous rappelle avec amour comment nous devons également étendre cet amour.

La société vous a doté de toutes sortes de pouvoirs. Vous êtes né et avez grandi dans la société et vous y menez votre vie. Ne devriez-vous pas être reconnaissant envers la société qui a tant fait pour vous ? Malheureusement, les étudiants d’aujourd’hui manquent de tels sentiments larges. Ils mènent une vie égocentrique et ne se soucient que d’eux-mêmes et de leur famille. Si vous menez une vie aussi égoïste, qui prendra soin des autres ? Tous sont les enfants de Dieu. Tous sont frères et sœurs. Par conséquent, efforcez-vous de faire progresser tous les êtres. Travaillez au développement de la société dans la coopération et la tolérance mutuelles sans laisser de place aux conflits. Développez les qualités de tolérance et d’empathie. L’unité est vraiment essentielle. Vous devez mettre en pratique le principe d’unité. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle pourra grandir. L’unité ne signifie pas simplement se saluer les uns les autres en disant « bonjour, bonjour », elle doit se traduire dans la pratique. Vous devez travailler en unité. L’unité a un grand mérite. Par conséquent, les étudiants doivent développer des sentiments larges et une ouverture d’esprit. Développez l’expansion du cœur (hridaya).

Tiré du Discours Divin du 15 juillet 1996.

Le corps et le mental doivent être illuminés par la lumière de l’Amour qui émane de la conscience de l’Âme et de sa Divinité essentielle.

French, 18.aug.24

Comment progresser sur le chemin de la pratique de l’amour et du service ? Quel effet doit avoir sur nous la vie emplie d’amour ? Bhagavan, l’incarnation même de l’Amour Suprême, nous l’explique aujourd’hui !

Il faut aller du connu vers l’inconnu. L’amour s’étend alors en cercles toujours plus larges, jusqu’à couvrir toute la nature, au point que le simple fait d’arracher une feuille d’un arbre vous affecte si douloureusement que vous n’osez pas lui faire de mal. La verte vitalité de l’arbre est un signe de la Volonté Divine, qui plonge ses racines profondément dans le sol. Les racines protègent l’arbre des tempêtes, le retiennent fermement contre la violente traction du vent. De même, si les racines de l’amour dans l’homme plongent dans la source du Divin en lui, aucune tempête de souffrance ne peut l’ébranler et le réduire à l’incrédulité. De même qu’un morceau de sucre adoucit chaque goutte d’eau dans la tasse, l’œil de l’amour rend chaque personne au monde amicale et attirante. Les simples laitières de Gokul se voyaient entre elles comme Krishna ; tel était leur amour débordant pour l’Incarnation Divine.

Tiré du Discours Divin du 24 mai 1967.

Celui qui voit Dieu en tous et les aiment M’est très cher.

French, 17.aug.24

Quel est le progrès que nous devons faire dans cette quête du bonheur, qu’est la vie ? Bhagavan nous l’explique et nous encourage avec amour aujourd’hui.

L’homme croit toujours que l’Ânanda peut être obtenu du monde extérieur. Il accumule la richesse, l’autorité, la gloire et l’érudition, afin d’acquérir le bonheur. Mais il découvre qu’ils sont marqués par la peur, l’anxiété et la douleur. Le millionnaire est assailli par le collecteur d’impôts, le tricheur, le chasseur de dons, le cambrioleur et ses fils et parents qui réclament leur part. Le bonheur d’origine matérielle est de courte durée et a pour revers la misère. Luttez pour réaliser l’Atma, pour visualiser Dieu ; même l’échec dans cette lutte est plus noble que le succès dans d’autres tentatives matérialistes. Le buffle a des cornes ; l’éléphant a des défenses. Mais quelle différence. Vivre dans le corps, avec le corps, pour le corps est la vie d’un ver ; vivre dans le corps, avec Dieu, pour Dieu, c’est la vie de l’homme. Les personnes tamasiques ternes et haineuses vis-à-vis de l’action s’accrochent à l’ego et à la parenté ; leur amour se limite à ceux-là. Les personnes rajasiques (actives, passionnées) cherchent à gagner du pouvoir et du prestige, et n’aiment que ceux qui y contribueront. Mais les personnes satviquesk (les personnes pures, bonnes, emplies d’équanimité), aiment tout le monde comme des incarnations de Dieu et s’engagent dans un service humble.

Tiré du Discours Divin du 24 mai 1967.

Pour toujours Dieu seul est votre seul refuge, qui que vous soyez, où que vous soyez.

French, 16.aug.24


Que devons-nous faire pour commencer cette quête spirituelle ? Bhagavan nous l’explique avec amour à l’aide d’un exemple simple.

Plongez dans la Divinité. A quoi bon répéter sans cesse le mot « Dieu » ? Aujourd’hui, beaucoup de gens mémorisent la Bhagavad Gita dans son intégralité. Ils connaissent chaque verset (sloka) mais ne voient pas la fin de leur chagrin (soka). Pourquoi ? Si vous mettez en pratique un seul verset, c’est suffisant. Il y a cinquante allumettes dans une boîte d’allumettes. Mais il vous suffit d’une seule allumette pour allumer un feu de n’importe quelle taille. Vous n’avez pas besoin des cinquante. De même, vous avez cinq valeurs humaines en vous : Sathya, Dharma, Shanti, Prema et Ahimsa. Pratiquez l’une d’entre elles. C’est suffisant. Prema (l’Amour) est la base. Parlez avec Amour, c’est la Vérité (Satya). Accomplissez vos actions avec Amour, ce sont des actions justes (Dharma). Pensez avec Amour et vous expérimenterez la paix (Shanti). Posez des questions avec Amour. Cela se transformera en non-violence (Ahimsa). Il n’y a pas de place pour la haine là où l’Amour est présent. L’obscurité n’a pas de place là où la lumière est présente.

Tiré des « Cours d’été du 20 mai 1995 »

La grandeur réside dans la mise en pratique, non dans l’apprentissage.

French, 15.aug.24

De quoi nos nations et le monde en général ont-ils besoin aujourd’hui pour progresser ? Bhagavan nous le rappelle avec amour et emphase aujourd’hui, alors que nous célébrons le Jour de l’Indépendance de l’Inde !

Avancez ensemble, grandissez ensemble et cultivez les connaissances que vous avez acquises ensemble. Vivez ensemble en harmonie. L’Inde a toujours produit en abondance des gens excellents – intelligents, courageux, vaillants, dévoués, forts et vertueux. Pourtant, vous avez été conquis par les étrangers. Pourquoi ? Parce qu’il n’y avait pas d’unité. Pour cette raison, l’Inde a enduré l’esclavage et d’indicibles injustices aux mains des envahisseurs. Les étudiants doivent cultiver l’unité. La réputation et la prospérité future de la nation dépendent du comportement des étudiants. Veillez à ce que votre conduite soit correcte. Tous les futurs dirigeants de l’Inde sont parmi les étudiants d’aujourd’hui. « Commencez tôt, conduisez lentement, arrivez en toute sécurité. » Imprimez le bien-être de la nation comme objectif principal dans votre cœur, dès vos années d’étudiant. Les étudiants doivent entrer dans la société en tant qu’hommes d’action. Vous devez remporter la victoire par des efforts désintéressés et confiants. C’est ce dont la mère Inde a désespérément besoin. Aujourd’hui, les gens prônent de nouvelles formes de société basées sur divers critères. Vous n’avez pas besoin d’un nouvel ordre social ou d’une société modèle. Seuls les garçons et les filles vertueux suffisent. La nation ne peut progresser que grâce à une jeunesse vertueuse.

Tiré des « Cours d’été du 20 mai 1995 »

« Bha » signifie lumière et éclat. Bharat est donc le pays qui rayonne de lumière vers le reste du monde.

French, 14.aug.24


Quel est le rôle de l’éducation pour nous aider à mener une vie digne et humaine ? Bhagavan nous l’explique avec amour et nous inspire aujourd’hui.

Les valeurs humaines ne peuvent pas être pratiquées en étudiant des livres ou en écoutant des conférences. Elles doivent être cultivées par un effort individuel. Étudiants ! La véritable éducation consiste à sanctifier tout ce que vous dites, ainsi qu’à purifier chaque pensée et chaque action. L’humilité est le fondement. Cultivez l’humilité comme première étape. Pliez le corps. Réparez les sens. Mettez fin au mental. C’est la clé de l’immortalité. Les valeurs humaines ne sont pas essentielles pour les étudiants seulement. Tout le monde doit pratiquer les valeurs humaines comme signe d’un véritable être humain. Lorsqu’un être humain déclare qu’il est un homme, ce n’est qu’une demi-vérité. Il doit également déclarer qu’il n’est pas un animal. Abandonner les qualités animales et pratiquer les valeurs humaines fera de l’homme un être pleinement humain. Aujourd’hui, vous avez fait des progrès prodigieux dans divers domaines de la connaissance – en mathématiques, en physique, en chimie, en biosciences, etc. Mais aucune tentative n’est faite pour aborder l’étude du spirituel. Toutes vos connaissances se limitent à l’étude de la matière, des plantes et des créatures vivantes. L’éducation doit aller au-delà de cela pour atteindre une compréhension du Divin. C’est cela la véritable éducation. La tâche de l’éducation est de faire de l’homme un être idéal et exemplaire.

Tiré du Discours Divin du 24 septembre 1987.

Ce n’est pas la tête qu’il faut remplir par l’éducation. C’est le cœur qu’il faut purifier, élargir et illuminer.

French, 13.aug.24

Quel est le baromètre du succès sur le chemin de la Sadhana, et en particulier quel effet les pèlerinages à Prasanthi Nilayam devraient-ils avoir sur nous ? Bhagavan nous instruit avec amour aujourd’hui.

Aimez-vous davantage, parlez-vous moins, servez-vous les autres avec plus de ferveur ? Tels sont les signes de réussite dans la méditation (Dhyana). Votre progrès doit être authentifié par votre caractère et votre comportement. La méditation doit transmuter votre attitude envers les êtres et les choses, sinon ce n’est qu’une supercherie. Même un rocher, sous l’action du soleil et de la pluie, de la chaleur et du froid, se désintègre en boue et devient la nourriture d’un arbre. Même le cœur le plus dur peut être adouci pour que le Divin puisse y germer. Vous venez à Prasanthi Nilayam comme les voitures arrivent à l’atelier. Vous devez en sortir avec une nouvelle peinture, tous les boulons et écrous endommagés et desserrés remplacés, le moteur nettoyé et remis en état, chaque pièce impeccable, belle, sans problème, parfaitement réglée, prête à foncer vers le voyage qui vous attend ! Chaque mauvaise habitude doit être remplacée par une bonne, aucune trace de vice ne doit persister et votre cœur doit être vidé de tout égoïsme. Tel est le fruit de ce pèlerinage que vous devez acquérir. Que cela soit votre résolution !

Tiré du Discours Divin du 13 janvier 1969.

La Sadhana (pratiques spirituelles) doit vous rendre calme, serein, équilibré et serein.

French, 11.aug.24

Comment peut-on sortir de ce « rêve éveillé » dont on fait l’expérience ? Bhagavan nous l’explique magnifiquement aujourd’hui.

Comment pouvez-vous être satisfait de vivre dans ce monde illusoire, de recueillir et de vous fier à des connaissances illusoires ? Réalisez l’homme au-delà de toute illusion, qui est le Créateur de cette illusion, qui se révèle dans et à travers elle. La connaissance du monde est temporaire, particulière, finie, individuelle ; comment peut-elle révéler l’Éternel, l’Universel, l’Infini, l’Absolu ? Les Védas ont la réponse. Ils vous demandent d’analyser votre expérience du rêve. Les rêves sont irréels, ils sont illusoires. Mais tant que vous rêvez, l’expérience est réelle et valide. Souvent, dans les rêves, en raison de l’expérience illusoire elle-même, la conscience est créée par la peur, l’horreur, la douleur ou l’excitation, de telle sorte que la personne qui rêve se réveille et que le rêve est détruit. Qu’est-ce qui a provoqué ce réveil ? Le rêve lui-même a contribué à la destruction du rêve. De même, dans ce « rêve éveillé » – dans le monde illusoire où chaque expérience éveillée est considérée comme vraie et valide – une expérience ou le rugissement des Védas dans les Mahavakyas (les axiomes divins qui résonnent dans les textes sacrés) éveille l’homme à la conscience supérieure.

Tiré du Discours Divin du 22 novembre 1970.

La nature inhérente du feu est de « brûler », celle de l’eau de « mouiller » et celle de la pierre d’« être lourde ». La nature de l’homme consiste dans le désir de « savoir ».

French, 10.aug.24

Quelle est la prière la plus importante qui nous réveillera du complexe corps-mental et qui nous aidera à vivre dans l’amour ? Bhagavan explique avec amour la signification d’une prière que la plupart d’entre nous chantent.

Abandonnez ce qui doit être rejeté, sachez ce qui doit être atteint, et alors, la félicité deviendra votre nature imperturbable ! Abandonnez l’idée que le monde est valable ; connaissez la réalité du Soi et atteignez la Source, Brahman ! Telle est la signification de la Prière tirée des Upanishads que vous récitez chaque jour avant le début des cours à l’Institut : « Asato ma Sat gamaya : Conduis-moi de l’Irréel au Réel ; Tamaso ma Jyotir gamaya : Conduis-moi de l’obscurité à la lumière ; Mrityor ma Amrutam gamaya : Conduis-moi de la mort à l’immortalité. » Cette prière demande d’être conduit du monde terrestre, constamment construit et reconstruit, composé et décomposé, vers le Divin dont l’Être ne subit aucun changement ! L’obscurité symbolise l’ignorance qui induit l’identification avec le complexe corps-sens-mental-raison. La lumière révèle le noyau divin, sur lequel tout le reste est superposé par le brouillard de la vision défectueuse. La mort n’affecte que le complexe corps-mental. Lorsque vous êtes conduits vers la lumière, vous prenez conscience que vous êtes l’Atma immortel, et ainsi vous devenez immortels.

Tiré du Discours Divin du 8 janvier 1983.

Lorsque l’obscurité de l’ignorance causée par l’Ahamkara (l’ego) est dissipée par la lumière de la connaissance divine, l’éclat du Divin est expérimenté.

French, 09.aug.24

Pourquoi ne devrions-nous pas nous comparer les uns aux autres ? Lorsque nous éprouvons un sentiment de jalousie ou d’orgueil, comment pouvons-nous y remédier ? Bhagavan nous l’enseigne aujourd’hui avec amour.

La tendance à se comparer aux autres est très mauvaise. Il n’existe pas deux choses ni deux hommes identiques. Même des jumeaux identiques ont des modes de vie différents. Aucune des millions de feuilles des arbres n’est exactement identique à une autre. Les botanistes sont conscients de cette caractéristique. Des milliards d’êtres humains vivent sur la terre, mais quelle est la presse qui a donné à chacun une empreinte nouvelle ? C’est la gloire de Dieu ! Des millions de boîtes sont fabriquées par une entreprise ; toutes sont identiques ; toutes peuvent être fermées et ouvertes avec le même jeu de clés. L’homme est créé par Dieu, chacun avec sa nature, ses qualités, son potentiel et sa destinée distinctes. Comment peut-on alors se comparer à un autre et se réjouir ou désespérer ? Vous dites qu’il est grand et vous vous sentez découragés parce que vous êtes petits. Vous êtes fiers d’être meilleurs que les autres. Tout cela est vraiment ridicule quand vous y pensez !

Tiré du Discours Divin du 8 janvier 1983.

Personne n’est supérieur ou inférieur. Vous êtes tous parents par Dieu dont vous êtes venu.

French, 08.aug.24

Quel est le véritable but de la religion et des pratiques qu’elle propage ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui afin que nous devenions de véritables pratiquants de notre propre foi religieuse.

Chacune des sectes religieuses élabora ses propres rituels et modes de culte, ses propres priorités en matière de réalisation spirituelle et son propre corpus de doctrines sur l’individu, le monde objectif et Dieu. Le but de ces codes et modes était, dans tous les cas, de purifier le mental et d’insister sur la pratique de hautes vertus morales. Mais cela fut bientôt ignoré et l’on en vint à attacher de l’importance à la conformité superficielle et à la pureté extérieure. Le désir de grandeur personnelle et de pouvoir rendit chaque secte, foi et religion rigides et sèches. Il est aujourd’hui grand besoin de découvrir la source intérieure de toutes les croyances, la source qui fertilise les rites et les cérémonies extérieures. Une petite étude tranquille révélera qu’il existe un courant sous-jacent d’enthousiasme moral et d’aventure spirituelle. Le mot généralement utilisé pour la religion est matha ; le mot pour désigner le mental est mathi. En mettant les deux ensemble, on peut dire que matha est principalement engagé, ou devrait être engagé, dans le redressement et le renforcement de mathi.

Tiré du Discours Divin du 1er octobre 1976.

Vous ne devriez mépriser aucune religion, car chacune est un chemin vers Dieu.

French, 07.aug.24

Comment pouvons-nous entraîner notre mental à s’attacher à des pensées et à des pratiques nobles ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec amour à l’aide d’exemples mémorables !

Le mental souffre d’un faux sens des valeurs et essaie de rejeter ce qui est bon pour lui. L’enfant doit être éduqué à apprécier la nourriture dure et facile à mâcher qu’il n’apprécie pas au début. De même, le mental doit être entraîné à se représenter la majesté immense, illimitée et écrasante qui sous-tend le temps, l’espace et la causalité. Il doit d’abord développer un goût pour le Dieu personnel, puis pour l’impersonnel, sans nom ni forme. Tous les noms et toutes les formes du Dieu impersonnel sont attribués par le mental. Bhajan, dhyan, Namasmarana, Nagarasankeertan – toutes sont des étapes de l’éducation. La béatitude que l’on obtient en s’unissant au Divin est l’accomplissement. Une personne malade doit avaler elle-même le sirop contre la toux, aussi amer que soit le remède ! Une personne malade d’ignorance et souffrant donc d’égoïsme et de mécontentement doit prendre le remède du japa-dhyana (répétition du nom et méditation). La maladie de l’attachement excessif aux objets du monde ne peut être guérie que par le médicament de l’attachement à Dieu, cultivé par japa et dhyana.

Tiré du Discours Divin du 22 novembre 1970.

Dieu vous servira, Il vous sauvera et sera toujours à vos côtés – il vous suffit de cultiver votre caractère et de polir votre intérieur afin qu’Il puisse s’y refléter.

French, 06.aug.24

Quel est le meilleur yoga ou la meilleure voie pour réussir dans la quête spirituelle ? Bhagavan nous le révèle aujourd’hui avec la plus grande compassion !

Certains sont attirés par divers systèmes et méthodes comme le Hathayoga, le Kriyayoga ou le Rajayoga, qui prétendent aider les gens à réaliser leur Soi. Mais Je dois vous dire qu’aucun de ces systèmes ne peut vous faire réaliser Dieu. Je le dis avec la plus grande insistance. Le Premayoga, la discipline de l’amour, seul peut vous conduire à Dieu. D’autres yogas peuvent calmer temporairement les agitations du mental et améliorer la santé et prolonger la vie de quelques années supplémentaires, mais c’est tout ce qu’ils peuvent faire ! Quel bien espérez-vous obtenir avec ce corps au cours des années supplémentaires ? Si l’amour est absent, il vous pèse comme un lourd fardeau ; si l’amour est cultivé, alors le corps peut être utilisé pour servir les autres, sans égard aux intérêts du corps ! Le corps doit être protégé et entretenu pour le service que l’on peut rendre aux autres, ou pour réaliser l’Atma pendant qu’on est en lui. Certains suivent un programme rigoureux de japam, dhyanam, etc. Bien sûr, c’est une bonne pratique, mais ne vous y tenez pas même lorsque vous avez un appel pour aller aider une personne dont le besoin de service est grand et urgent. Si vous abandonnez votre méditation et que vous le servez, vous bénéficierez davantage de ce service que de ce que vous pourriez gagner en méditant !

Tiré du Discours Divin du 22 novembre 1970.

L’accomplissement de la vie de l’homme sur terre consiste à se remplir de l’Amour pour Dieu et à transmuter cet amour en actes de service.

French, 05.aug.24

Comment pouvons-nous élever la simple Sadhana et gagner la grâce de Dieu ? Bhagavan nous le révèle et nous encourage avec amour aujourd’hui.

Vous pouvez vous demander comment un homme plongé dans une connaissance relative peut-il devenir conscient de l’Atma ? Mais il n’y a aucune raison de désespérer ou de vous condamner en vous disant mesquins et vils. Car lorsque des hommes de petite taille prennent de grandes décisions, ils sont encouragés par les grands. Lorsque le petit écureuil décida de participer à la construction du passage sur la mer, n’a-t-il pas reçu les bénédictions du Seigneur Rama ? L’écureuil savait que son aide ne pouvait être qu’infinitésimale, mais le sentiment de dévouement qui l’animait lui a valu la grâce de Dieu. Les hommes, cependant, ne subliment pas de petits efforts spirituels par des objectifs élevés. Ils se livrent à des bhajans, à des adorations et à la méditation, mais ce sont des exercices physiques ! Le mental ne les élève pas à la sincérité. Le mental ne se déverse pas en eux ni ne vibre en eux. Ils restent donc au niveau humain. Ils ne s’élèvent pas au niveau du Divin. « Peut-on remplir un lac avec une petite averse ? Peut-on apaiser la soif avec de la salive ? Peut-on remplir le ventre en retenant sa respiration ? Peut-on s’assurer de la braise en brûlant des brins d’herbe ? » demande un poète. Il faut brûler des bûches pour obtenir du charbon de bois ; des flaques d’eau suffisent à remplir un lac jusqu’au bord ; un verre d’eau froide suffit à guérir une personne de la soif, rien de moins ! Le cœur doit être offert en entier. La dévotion doit remplir et déborder le cœur.

Tiré du Discours Divin du 8 janvier 1983.

Les pierres précieuses doivent être recherchées profondément sous terre ; elles ne flottent pas dans les airs. Cherchez Dieu dans les profondeurs de vous-même, et non dans la nature kaléidoscopique et fascinante.

French, 04.aug.24

Comment devrions-nous jouer notre jeu dans ce monde et comment gérer tout le bruit et le désordre ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour à l’aide d’exemples concrets.

Comme tous les fleuves se précipitent vers la mer, que toutes vos imaginations se dirigent vers Dieu. La pièce est à Lui, le rôle est Son don, les lignes sont écrites par Lui, Il décide de la tenue et de la décoration, du geste et du ton, de l’entrée et de la sortie. Vous devez bien jouer votre rôle et recevoir Son approbation lorsque le rideau tombe. Gagnez par votre efficacité et votre enthousiasme le droit de jouer des rôles de plus en plus élevés – c’est le sens et le but de la vie. Ne vous attachez pas trop au monde, et ne vous impliquez pas trop dans ses enchevêtrements. Gardez toujours vos émotions sous contrôle. Les vagues n’agitent que les couches supérieures de la mer ; en bas, c’est calme. De même, lorsque vous vous enfoncez dans vos profondeurs, vous devez vous libérer de l’agitation des vagues. Sachez que la plupart des choses n’ont aucune valeur durable et peuvent donc être écartées ; accrochez-vous uniquement à la substance solide. Utilisez votre discernement pour découvrir quelles choses sont en bois et lesquelles sont des trésors !

Tiré du Discours Divin du 9 juin 1970.

Dieu est le metteur en scène et tous les humains ne sont que de simples acteurs. Soyez de bons acteurs dans la pièce de théâtre de Dieu.

French, 03.aug.24

Comment pouvons-nous vérifier en permanence nos progrès et notre valeur sur le chemin spirituel ? Aujourd’hui, Bhagavan nous l’explique avec amour et nous inspire.

Tout comme un thermomètre indique la température du corps, vos paroles, votre conduite et votre comportement indiquent votre équipement mental et vos attitudes et montrent à quel point est élevée la fièvre de la mondanité qui vous afflige. Ceux-ci doivent être purs, dénués de passion ou d’émotions telles que la haine ou l’orgueil. Parlez en paix, encouragez la paix chez les autres. À quoi servent japa et dhyana, si vos paroles et votre conduite ne sont même pas humaines ? Comment pouvez-vous espérer approcher le divin tout en rampant dans la boue de l’animal ? Prenez la résolution aujourd’hui de purifier votre mental des impuretés, afin de pouvoir vous imprégner de l’inspiration qu’il est censé transmettre. Les aspirants à la paix mentale doivent également réduire les bagages dont ils doivent s’occuper ; plus ils sont nombreux, plus ils sont embêtants. Les possessions objectives et les désirs subjectifs sont tous deux des handicaps dans la course à la réalisation. Une maison encombrée de bois sera sombre, poussiéreuse et sans libre circulation d’air frais ; elle sera étouffante et suffocante. Le corps humain aussi est une maison ; ne permettez pas qu’elle soit encombrée de curiosités, de bibelots, de détritus et de meubles superflus. Laissez la brise de la sainteté souffler à sa guise à travers elle ; ne laissez pas les ténèbres de l’ignorance aveugle la profaner.

Tiré du Discours Divin du 12 octobre 1969.

La vie est un pont sur la mer du changement ; traversez-le, mais ne construisez pas de maison dessus.

French, 02.aug.24

Combien d’heures d’efforts sont nécessaires pour gagner la grâce de Dieu ? Bhagavan nous le rappelle avec amour et nous inspire aujourd’hui.

Vous devriez prier le Seigneur de vous donner la force de supporter tous les problèmes et d’affronter toutes les difficultés. Si vous avez ne serait-ce qu’un atome de grâce du Seigneur, une montagne de problèmes peut être surmontée. Chaitanya a déclaré : « Si une fraction du temps passé à s’inquiéter de la richesse, des provisions, de la femme, des enfants, des amis et des affaires est consacrée à la contemplation aux pieds du Divin, on peut affronter les messagers de la mort sans crainte et traverser l’océan du samsara ! » Il n’est pas nécessaire de consacrer de nombreuses heures à la prière. Il suffit de penser à Dieu de tout son cœur et de s’offrir ne serait-ce que quelques instants. Une simple allumette frottée peut dissiper l’obscurité d’une pièce restée fermée pendant des années. Des montagnes de coton peuvent être brûlées par une seule étincelle. De même, chanter de tout son cœur le nom de Rama, ne serait-ce qu’une seule fois, peut détruire des montagnes de péchés. Mais le chant ne doit pas être fait mécaniquement comme la lecture d’un disque de gramophone. Il doit émaner des profondeurs du cœur.

Tiré du Discours Divin du 14 avril 1989.

Même si un seul petit rayon de grâce du Seigneur tombe sur vous, tous vos péchés seront brûlés.

French, 01.aug.24

Quelle est l’adresse permanente du Divin ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour.

Un jour, le sage Narada apparut devant le Seigneur Vishnu et dit : « Ô Seigneur ! Je me déplace dans les trois mondes et je connais le passé, le présent et l’avenir. Si je veux Vous transmettre une information particulière, à quelle adresse dois-je l’envoyer ? Je ne veux pas de Votre adresse temporaire. Quelle est Votre adresse permanente ? » Vishnu répondit : « Narada ! Notez Mon adresse permanente : Mad-bhaktah yatra gayanti, tatra tishtami, Narada (Partout où Mes fidèles chantent Mes gloires, Je M’y installe). » Les gens attribuent au Seigneur diverses demeures : Vaikunta, Kailasa, Badrinath, Kedarnath, etc. Toutes ces adresses ne sont que des adresses de « soin ». L’adresse directe n’est que le cœur du fidèle. Comme le dit la Gita : « Le Seigneur demeure dans la région du cœur de tous les êtres. » Comme le Seigneur est omniprésent, Il est également présent dans le cœur de chacun. C’est pourquoi le Seigneur est décrit en tant que Atma-Rama – celui qui réjouit l’Atma (le cœur) par Sa présence !

Tiré du Discours Divin du 14 avril 1989.

Dieu est Ganalola et Ganapriya (celui qui est attiré par le chant). Les poèmes et les prières n’attirent pas Dieu autant que les chants chantés avec dévotion.

Greek, 31.jul.24

Comment pouvons-nous rendre la vie douce, agréable et sereine ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !

L’année devient nouvelle et le jour devient saint quand vous le sanctifiez par la sadhana, pas autrement. La sadhana ne peut se développer que dans un champ fertilisé par l’amour. L’amour ou Prema est la qualité essentielle de Bhakti (dévotion à Dieu). L’amour que vous avez pour les objets matériels, le nom, la renommée, la femme et les enfants, etc., doit être sanctifié en étant englobé par l’Amour plus puissant de Dieu. Ajoutez deux cuillères à soupe d’eau à deux verres de lait, l’eau aussi est appréciée comme du lait ! Actuellement, votre sadhana peut être décrite simplement comme le mélange de deux litres d’eau avec deux cuillères à soupe de lait ! Laissez l’amour de Dieu remplir et faire vibrer votre cœur ; alors, vous ne pourrez haïr personne, vous ne pourrez pas vous adonner à des rivalités malsaines, vous ne trouverez rien à redire à personne. La vie devient alors douce, sucrée et lisse.

Tiré du Discours Divin du 1er janvier 1967.

Votre vie devient sanctifiée en chérissant le nom du Seigneur dans votre cœur avec un sentiment d’amour intense.

French, 30.jul.24

uel est le chemin montré par Sai et que nous devons tous nous efforcer de suivre ? Bhagavan nous l’expose clairement aujourd’hui !

Lorsque vous entreprenez une tâche avec un cœur sacré, vous rencontrerez certainement le succès. Je suis la preuve vivante de cet idéal. Il n’y a aucune trace d’égoïsme dans la tâche que J’entreprends. Tout ce que Je fais est pour le bien de l’humanité. Beaucoup n’essaient pas de comprendre cela et pensent que c’est fait avec une certaine attente. Mais Je n’attends rien de personne et Je n’en tire aucun avantage. Je n’en tire qu’un seul avantage, c’est-à-dire que Je me sens heureux lorsque tout le monde est heureux. Puisque vous prétendez être des fidèles de Sai, vous devez adhérer strictement à la voie de Sai et rendre tout le monde heureux. Lorsque vous suivez Mes traces, vous obtiendrez certainement des résultats sacrés et une bonne réputation. En tant que fidèles de Sai, vous devez abandonner l’égoïsme et consacrer votre vie au bien-être de la société. Remplissez votre vie d’amour. Arrêtez de critiquer les autres. Offrez votre respect même à ceux qui vous haïssent. La haine est une qualité mesquine. Elle vous ruinera. Par conséquent, ne laissez pas de place à la haine. Cultivez l’amour. Aidez les pauvres et les nécessiteux dans la mesure du possible.

Tiré du Discours Divin du 13 avril 2002.

Tout comme vous ne pouvez voir la lune qu’avec la lumière de la lune, Dieu, qui est l’incarnation de l’amour, ne peut être atteint que par l’amour.

French, 29.jul.24

Quelle est la campagne la plus importante que les parents devraient encourager leurs enfants à entreprendre ? Bhagavan guide aujourd’hui avec amour tous ceux qui jouent ce rôle essentiel.

Aujourd’hui, les sens ont le champ libre, l’homme est esclave de la cupidité, de la convoitise et de l’égoïsme. La faute en incombe entièrement aux parents et aux aînés. Quand leurs enfants vont au temple ou assistent à des discours religieux, ils les réprimandent et les avertissent que c’est un signe de folie. Ils leur disent que la religion est une occupation de la vieillesse, qu’elle ne doit pas être prise au sérieux par les jeunes ! Mais s’ils les encouragent, les enfants seront mieux préparés pour la bataille de la vie. Les parents devraient conseiller à leurs enfants : « Soyez convaincus qu’il y a un Dieu qui nous guide et nous garde. Souvenez-vous de Lui avec gratitude. Priez-Le de vous purifier. Aimez tout le monde, servez tout le monde. Joignez-vous à la bonne compagnie. Visitez les temples et les saints hommes. » Vous lisez dans les journaux des histoires de campagnes, de conquêtes, de victoires, de triomphes, etc., mais ce sont toutes des conquêtes matérielles et d’autres triomphes. Luttez contre les tentations des sens, vainquez vos ennemis intérieurs, triomphez de votre ego. C’est pour cette victoire que vous méritez des félicitations, pas pour les autres.

Tiré du Discours Divin du 1er janvier 1967.

N’oubliez pas que les enfants ont un cœur tendre et un mental innocent. Ce n’est qu’en remplissant leur cœur d’amour que le monde connaîtra une paix véritable.

French, 28.jul.24

Quelle est la nature du véritable amour et comment doit-il se manifester dans nos vies ? Bhagavan nous inspire avec amour aujourd’hui.

Lorsque vous gagnez l’amour de Dieu, Sa compassion afflue en vous. L’amour donne et pardonne. L’ego reçoit et oublie. Lorsque votre fils vole de l’argent à la maison, vous ne le livrez pas à la police ; mais lorsque votre domestique vole une cuillère, vous n’avez pas de tels scrupules. Car vous n’avez aucun amour pour le serviteur. Vivez sans haïr les autres, sans les condamner et sans chercher leurs défauts. Vyasa, qui a écrit dix-huit volumineux Puranas, a résumé tous les Puranas en une seule ligne d’un petit couplet : « Faire du bien aux autres est le seul acte méritoire ; faire le mal est le péché le plus odieux. » Lorsque vous sentez que vous ne pouvez pas faire le bien, cessez au moins de faire le mal. C’est en soi un service méritoire ! N’essayez pas de découvrir les différences ; découvrez l’unité. Comprenez que le but de la vie est de connaître l’Incarnation de l’Amour, à savoir Dieu, par l’amour, et démontrez par votre propre Amour que vous L’avez connu.

Tiré du Discours Divin du 4 avril 1975.

Si vous n’avez pas foi en la lumière de l’amour, votre vie sera remplie de ténèbres.

French, 27.jul.24


Quelle est la signification du détachement et quel genre de détachement devons-nous pratiquer ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

La paix est le meilleur trésor sans lequel le pouvoir, l’autorité, la gloire, la fortune sont tous secs et pesants. Tyagaraja a chanté qu’il ne peut y avoir de bonheur sans paix intérieure. Pour gagner cette paix et y être inébranlablement établi, l’homme doit développer Abhyasa (pratique constante) et Vairagyam (détachement). Vairagyam n’implique pas de renoncer aux liens familiaux ni de fuir dans la solitude de la jungle. Il signifie que vous abandonnez le sentiment que les choses sont permanentes et capables de procurer une joie suprême. Le mental joue des tours à l’homme et croit que certaines choses sont bonnes et d’autres mauvaises, certaines éternelles et d’autres transitoires. Vous pouvez avoir une assiette pleine de bons mets devant vous et ils peuvent sembler délicieux et fins ; mais si le cuisinier annonce qu’un lézard est tombé dans la marmite alors qu’elle était sur le feu et qu’il a été bouilli vivant, toute la fascination pour la nourriture disparaît en un clin d’œil ! Il n’y a pas d’objet sans défaut ni défaillance ; il n’y a pas de joie qui ne soit mêlée de douleur ; Il n’y a pas d’acte qui ne soit entaché d’égoïsme. Soyez donc prévenus et développez le détachement qui vous sauvera du chagrin.

Tiré du Discours Divin du 20 avril 1975.

Le discernement et le détachement sont la première et la deuxième étape que l’homme doit franchir pour atteindre la vérité Atmique éternelle.

French, 26.jul.24

Quelle est la vérité sur Dieu dont nous devons toujours nous souvenir ? Bhagavan nous rappelle cela avec amour afin que nous puissions développer et conserver la bonne attitude envers la vie.

Chaque acte de ce monde, le plus petit, se produit selon la Volonté Divine. Un acte particulier de Dieu peut vous apporter des désagréments ou de la tristesse. Cela se produit à votre niveau individuel. Mais dans la création de Dieu, rien ne vaut la tristesse. Tout ce que Dieu fait est pour le bien de l’humanité. Certaines personnes se sentent déprimées et se lamentent en se demandant pourquoi Dieu leur a donné des ennuis et des chagrins. Mais les chagrins et les difficultés sont notre propre création. Dieu ne fait pas de différence ni ne cause de problèmes à qui que ce soit. Les chagrins et les difficultés ne sont que vos sentiments. Tout dans la création de Dieu est destiné à procurer du bonheur et du confort aux êtres vivants. C’est ce que J’ai souligné à plusieurs reprises. Que vous soyez dans la tristesse ou que vous jouissiez du bonheur, pensez toujours que tout est pour votre bien. Il faut développer une ferme conviction que tout ce que Dieu fait est pour votre bien et non pour vous troubler. Incapable de réaliser cette vérité, l’homme éprouve toutes sortes de difficultés et de chagrins. Il faut s’efforcer de reconnaître la vérité qui sous-tend la création de Dieu.

Tiré du Discours Divin du 17 octobre 2004.

La meilleure façon d’atteindre le bonheur est de choisir Dieu comme guide et chef. Alors, Il vous guidera et vous protégera, du plus profond de votre cœur.

French, 25.jul.24

Quelles sont les conditions préalables à l’obtention de la sagesse ? Aujourd’hui, Bhagavan nous les rappelle avec amour au moyen d’une simple analogie.

Si vous voulez allumer une lampe à l’huile, vous avez besoin de quatre choses. Tout d’abord, un récipient, deuxièmement, de l’huile, troisièmement, une mèche et quatrièmement, une boîte d’allumettes. Si l’une de ces choses manque, vous ne pouvez pas allumer la lampe à l’huile. Cette lampe ne peut cependant dissiper que l’obscurité extérieure. Comment l’obscurité du cœur peut-elle être dissipée ? Elle ne peut être dissipée que par Jnana Jyoti (la Lumière de la Sagesse) et par rien d’autre. Comment allumer cette Lumière de la Sagesse, cette lumière spirituelle ? Cela nécessite également quatre éléments. Vairagya (le détachement) est le récipient. Bhakti (la dévotion) est l’huile. Ekagrata (la concentration en un seul point) est la mèche. Jnana (la connaissance de la Vérité suprême) est l’allumette. Sans ces quatre éléments, la Lumière de la Sagesse spirituelle ne peut être obtenue. Des quatre éléments, la condition première est l’esprit de vairagya (renonciation). Sans ce détachement, toute connaissance des écritures n’est d’aucune utilité. Quel est ce détachement ? C’est l’absence d’attachement au corps. Le sentiment d’ego, qui vous fait penser au « je » tout le temps, doit être abandonné.

Tiré du Discours Divin du 9 novembre 1988.

Abandonnez l’ego, surmontez la colère, limitez les désirs et débarrassez-vous de l’avidité. Ces quatre étapes sont très importantes, en particulier pour les aspirants spirituels.

French, 24.jul.24

Quelle est la Sadhana continue et cohérente dans laquelle nous devons tous nous engager ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !

Cette fleur est belle, elle dégage un parfum excitant et enchanteur, qui enchante l’œil et le nez. L’homme sage ne se contentera pas de l’impression sensorielle. Il recourt à buddhi (l’intellect) et veut découvrir : pour combien de temps ? Pour combien de temps ? La réponse est : jusqu’à la tombée de la nuit, jusqu’à l’aube du jour nouveau. Il en conclut donc que la vraie beauté et le vrai parfum ne peuvent provenir que de Dieu, et non des choses et des composants créés, ni des entités mouvantes et changeantes, émergentes et fusionnantes, apparaissant, attirant et disparaissant du monde. L’homme est maintenant monté sur deux chevaux : le monde et Dieu, l’Universel et le Particulier, l’Absolu et le Relatif, l’Éternel et le Temporel, la Réalité et l’Apparence. Il est donc sur le point de tomber. Seule la sadhana peut aider l’homme à choisir le bon chemin et à le poursuivre sans relâche. Toutes les religions, à toutes les époques et sous tous les climats, mettent l’accent sur l’Un et tracent le chemin pour y parvenir. Elles nous mettent en garde contre un attachement excessif au monde, qui est fondamentalement toxique.

Tiré du Discours Divin du 26 septembre 1979.

Tout bonheur ressenti par le mental n’est pas une félicité spirituelle. C’est un plaisir physique passager.

French, 23.jul.24

Pensée du 23 juillet 2024

Alors que nous sommes assis sur les genoux de la Terre Mère, quelles sont les leçons profondes auxquelles nous devons prêter attention ? Bhagavan nous les explique avec amour aujourd’hui !

Chaque homme est un fils de Bhudevi (la Terre Mère). En tant que mère, Bhudevi enseigne de nombreuses leçons à ses enfants. Elle les invite à tout apprendre d’elle-même au lieu de rechercher d’autres précepteurs. « Les érudits et les intellectuels me découpent en morceaux pour acquérir des connaissances et mener leurs expériences », se lamente la Terre Mère. « Ils me soumettent à de grandes souffrances en creusant et en faisant exploser des explosifs. Mais je ne m’inquiète pas de tout cela. Apprenez de moi cet esprit de tolérance. Quels que soient les abus ou les attaques que les autres peuvent vous adresser, supportez-les avec courage. Traitez les éloges ou les reproches, bons ou mauvais, avec équanimité. C’est la plus haute connaissance. » Un autre élément vital de la nature est l’eau, qui est aussi l’une des manifestations du Divin. La leçon que l’eau enseigne est : « Mon fils ! Par nature, je suis pure, douce et fraiche. La pureté, la patience et la persévérance sont trois bonnes qualités que tu dois cultiver. » Le feu est un autre des précepteurs de la nature. Il dit à l’homme : « Mon fils ! Je ne fais aucune différence entre le bien et le mal. Je ne gagne rien en brûlant une seule chose, et je ne perds rien en ne brûlant rien. Je traite tout de la même manière tout ce qui se trouve sur mon chemin. Apprends à voir le Divin en toutes choses. C’est ainsi que l’on acquiert la connaissance du Soi.

Tiré du Discours Divin du 8 octobre 1997.

La nature est le meilleur enseignant dont l’humanité puisse apprendre, la noble et sacrée leçon du sacrifice désintéressé.

French, 22.jul.24

Pensée du 22 juillet 2024

Comment pouvons-nous développer un véritable détachement dans la vie ? Bhagavan nous l’explique clairement et nous guide aujourd’hui.

Analysez chaque objet et découvrez le peu de valeur et la vacuité de chacun. Alors, le véritable vairagya (détachement) sera implanté dans votre cœur. Utilisez donc l’arme inestimable, le miroir parfait que Dieu vous a donné – buddhi (l’intellect), pour le voyage vers Dieu. Un vieil adage annonce que « buddhi est façonné par les actions de chacun » – Buddhih karma anusarini. Mais ce n’est pas tout à fait exact. Le mental incite les sens à l’action. Il a buddhi d’un côté et les sens de l’autre et le mental est attiré dans l’action par les deux. Lorsque manas (le mental) se penche vers les sens et les active, il en résulte un asservissement ; s’il se penche vers l’intelligence (qui est illuminée par l’Atma), il en résulte une libération. Parfois, buddhi est attiré par le faux plaisir dont le mental se délecte, à travers les sens. La sadhana doit être utilisée à ce moment pour le détourner de la servitude du mental. Il faut le restituer à son statut de régulateur et de contrôleur des caprices du mental.

Tiré du Discours Divin du 26 septembre 1979.

Celui qui maîtrise le mental peut diriger sa vie de manière droite et constante sur le chemin de la Vérité, de l’Action Juste, de la Paix et de l’Amour Universel.

French, 21.jul.24

Quelle est la nature d’un véritable guru et comment pouvons-nous en trouver un ? En ce jour le plus propice de Guru Poornima, Bhagavan nous donne un message rassurant.

Les maîtres d’aujourd’hui sont de deux types. Il y a ceux qui prétendent être des représentants du Vedanta, mais leur but principal est de satisfaire les désirs matériels. Ils se conforment aux caprices de leurs disciples et, ce faisant, ils parviennent à les déposséder de leurs biens. De tels gurus sont un fardeau insupportable sur la surface de la terre. Ils correspondent à une autre signification du mot « guru », qui signifie poids ou fardeau. Le deuxième type de gurus est celui qui peut exposer les textes sacrés et aider les disciples à se discipliner dans une certaine mesure. Ils font comprendre à leurs disciples que le guru lui-même est Brahma, Vishnu, Easwara et aussi Para Brahma. C’est ainsi que ces maîtres rehaussent leur propre stature aux yeux de leurs disciples. Il y a une grande différence entre un maître et un guru. Un maître transmet ce qu’il a appris en échange d’une récompense, tandis qu’un guru, par sa grâce, entre dans votre cœur, l’élargit et vous permet de comprendre les aspects de la Divinité. Un tel être, sous la forme d’un guru, apparaît au moment opportun. Par exemple, lorsque le roi Parikshit priait, Suka apparut immédiatement.

Tiré du « Cours d’été du 20 juin 1973 ».

Lorsque la soif de libération et de révélation de sa réalité est aiguë, une force étrange et mystérieuse de la nature commence à agir. Le guru en sera alerté et la soif sera étanchée.

French, 20.jul.24

Quelle est cette vertu universelle que nous devons nous efforcer de cultiver ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.

La qualité de Kshama (la patience) est la plus essentielle pour chacun. La patience est la vérité, la patience est la droiture, la patience est la non-violence, la patience est l’enseignement des Védas, la patience confère le bonheur et la béatitude céleste. Pardonnez à ceux qui vous ont fait du mal et qui vous ont critiqué. Ayez la foi que tout ce qui arrive est pour votre bien. Si quelqu’un vous insulte, ne lui rendez pas la pareille. Demandez-vous si cette personne a critiqué le corps ou l’atma. S’il a critiqué le corps, il vous a indirectement rendu service, car le corps n’est rien d’autre qu’un amas de chair, de sang, d’os et de matières fécales. En revanche, s’il a critiqué l’atma, cela revient à critiquer son propre moi, car le même atma existe en vous deux. Il faut cultiver ce genre de pardon et d’ouverture d’esprit.

Tiré du Discours Divin du 16 juillet 2000.

L’amour grandit en donnant et en pardonnant. L’égoïsme grandit en recevant et en oubliant.

French, 19.jul.24

Pourquoi tenons-nous le sage Veda Vyasa en si haute estime et quelle est l’essence de son message à l’humanité ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour.

Veda Vyasa est appelé ainsi en raison de son service aux étudiants du Veda. Les Vedas défiaient l’entendement car ils étaient innombrables et insondables : Ananto vai Vedah. Il a également composé les dix-huit Puranas sur divers noms et formes du même Dieu. Les Puranas sont des manuels et des descriptions illustratives de codes moraux, d’épisodes historiques, de principes philosophiques et d’idéaux sociaux. Vyasa a cherché à faire comprendre, à travers les Puranas, la nécessité de maîtriser les impulsions égoïstes, comme le dit le verset : Ashta dasha puraneshu Vyasasya vachana dwayam ; Paropakarah punyaya Papaya para peedanam ». Deux affirmations résument les dix-huit Puranas composés par Vyasa : faire du bien aux autres est méritoire ; faire du mal aux autres est un péché, dit l’hymne. Faire le bien est le médicament ; éviter le mal est le régime qui doit accompagner le traitement. Voilà le remède à la maladie de la souffrance causée par la joie et le chagrin, l’honneur et le déshonneur, la prospérité et l’adversité, et la multitude de la dualité, qui dérange l’homme et le prive de l’équanimité.

Tiré du Discours Divin du 24 juillet 1964.

Vous pouvez rendre votre vie sacrée en suivant la règle d’or : Aidez toujours ; ne blessez jamais.

French, 18.jul.24

Comment un fidèle peut-il faire l’expérience du Seigneur ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour avec une merveilleuse leela venant de Lui, tirée du Bhagavatam !

Krishna avait pour habitude de pénétrer furtivement dans les maisons des Gopikas et de renverser les pots contenant du lait et du lait caillé. Les Gopikas, qui s’inquiétaient des farces de Krishna, voulaient absolument l’attraper la main dans le sac. Krishna était un voleur insaisissable. Une Gopika suggéra donc que la seule façon de l’attraper était de le prier. Les Gopikas commencèrent à prier Krishna : « Ô Krishna, est-il possible pour nous de t’attraper ? Tu es plus subtil que l’atome et plus vaste que la chose la plus vaste du monde. Tu imprègnes chaque être de la création. Comment pouvons-nous te comprendre ? » Grâce à cette prière, les Gopikas apprirent comment l’attraper. Krishna versa du lait du pot, lava Ses pieds dans le lait et sortit en courant de la maison. Les Gopikas suivirent les traces de Krishna et l’attrapèrent. La signification symbolique de cet épisode est que le Divin ne peut être expérimenté que lorsque le fidèle s’accroche aux pieds du Seigneur. C’est l’enseignement du Bhagavatha.

Tiré du Discours Divin du 27 mai 1992.

Il doit y avoir en vous un sentiment d’urgence lorsque vous vous engagez sur le chemin spirituel, car la mort est là, prête à vous arracher.

French, 17.jul.24

Que devons-nous faire pour expérimenter la divinité et rester toujours en contact avec Elle ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec amour, avec quatre instructions claires, simples mais profondes.

La réalité est reconnaissable partout ; elle est d’autant plus évidente par elle-même que vous la recherchez sincèrement. Vous pouvez en faire l’expérience, même en accomplissant avec abnégation votre devoir envers vous-même et envers les autres. Je vais vous indiquer aujourd’hui quatre directives pour sanctifier votre vie et purifier votre mental, afin que vous puissiez rentrer en contact avec Dieu en vous ! Tyaja durjana samsargam (abandonnez la compagnie des méchants) ; Bhaja sadhu samagamam (souhaitez saisir l’occasion d’être parmi les bonnes personnes) ; Kuru punyam ahoratram (faites de bonnes actions jour et nuit) ; Smara nityam-anityatam (discerner ce qui dure et souvenez-vous en) ! Quand vous n’essayez pas de vous transformer ainsi, vous avez tendance à blâmer Dieu pour vos chagrins, au lieu de blâmer votre foi instable ! Vous blâmez Dieu parce qu’on vous présente trop tôt en tant que fidèle et qu’on s’attend à une grâce abondante. De telles personnes ne peuvent prétendre à la grâce ; Dieu doit accepter le fidèle comme le sien. Il faut utiliser son talent de discernement pour trier les déchets et les jeter au profit de ce qui a de la valeur. Faire de bonnes actions signifie rendre service aux autres de manière désintéressée. Il faut fuir les mauvaises personnes pour rechercher et gagner l’amitié des bonnes personnes, qui peuvent nous purifier et nous guérir.

Tiré du Discours Divin du 2 juillet 1985.

Que Dieu soit votre gourou, votre chemin, votre Seigneur.

French, 16.jul.24

Pourquoi le rôle de Bhagavan en tant que guru est-il si important dans nos vies ? Bhagavan, notre Sadguru, nous éclaire aujourd’hui avec amour.

L’Atma est omniprésent. L’Atma est infini. L’Atma est l’Un sans second. Mais il apparaît multiple à cause de la diversité des formes. La spiritualité est celle qui reconnaît l’Un qui englobe toutes les diversités en tant qu’Atma. Malheureusement, aujourd’hui, de nombreux intellectuels divisent l’Un en plusieurs. Mais très peu voient l’Un dans le multiple. Voici un exemple. Vous avez construit une maison. Dans cette maison, vous avez une pièce pour le bain, une pour cuisiner, une autre pour manger et une autre encore pour se distraire. Qu’est-ce qui est responsable de cette division ? Il y a des murs entre ldeux  pièces. Si vous enlevez les murs, la maison redevient une. A cause des murs entre les différentes parties, il y a différentes pièces avec des noms et des formes différents. De même, la maison de l’Atma n’est qu’une. Puisque vous avez créé dans cette maison de l’Atma différentes pièces que sont le corps, les sens, le mental, l’intellect, la volonté et l’ego, la diversité apparaît. Puisqu’aujourd’hui cette tendance à la division est en augmentation parmi l’humanité, le besoin du Guru est grand.

Tiré du Discours Divin du 14 juillet 1992.

Seul celui qui réalise son unité avec l’Atma peut expérimenter la félicité infinie, la félicité qui est éternelle.

French, 15.jul.24

On dit que le véritable Guru est en vérité la divine Trinité de Brahma, Vishnu et Maheshwara. Quelle est la signification profonde de cette affirmation ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui.

Le monde de la manifestation tout entier est le jeu de Brahma, Vishnu et Easwara. Brahma crée, Vishnu soutient et Easwara dissout ou fusionne. Brahma détermine votre prochaine naissance en fonction de vos karmas précédents, tandis que Vishnu soutient la création de Brahma. Une plante ne peut pas pousser d’elle-même. Il faut en prendre soin, l’arroser et la clôturer. C’est seulement alors qu’elle deviendra un grand arbre. De la même manière, il ne suffit pas au gourou de vous suggérer simplement de réciter le nom du Seigneur et de poursuivre votre méditation, il doit également veiller à votre pratique et à votre progression en vous donnant le soutien et la force nécessaires. Le travail d’Easwara est de faire fusionner les choses avec l’infini. Laya ou dissolution signifie fusionner l’âme avec Paramatma. Easwara dissout l’individu dans l’Universel. Ainsi, tout le processus consiste en création, maintien et fusion. La trinité de Brahma, Vishnu et Maheswara ne représente pas les trois gourous mais se rapporte au même être fonctionnant dans trois directions différentes à trois moments différents.

Tiré du « Cours d’été du 30 juin 1973. »

Une fois que vous avez trouvé un gourou, laissez-lui tout, même le désir d’atteindre la libération.

French, 14.jul.24

Comment devrait être notre relation au Seigneur et pourquoi ? Notre Seigneur bien-aimé nous le rappelle aujourd’hui avec tant d’amour.

Il y a deux manières d’aborder Dieu. L’une est à la manière du débutant, du fidèle qui est encore au stade élémentaire. Il loue : « Seigneur ! Tu es l’incarnation de la miséricorde, Tu es Ananda-swarupa (incarnation de la félicité divine), Tu es Tout-Puissant », et le fidèle espère ainsi gagner la grâce de Dieu. Mais plus le fidèle a de l’affection pour Dieu, plus cette distance disparaît. C’est comme quand quelqu’un que vous connaissez vous accueille par une poignée de main et des sourires qui sont en grande partie artificiels. Mais quand un vieil ami passe chez vous, vous le recevez par un salut informel et vous lui montrez une place, les yeux pétillants et le cœur chaleureux. Dans le flot des louanges formelles, l’amour est le plus souvent absent. Or, il se trouve que dans les relations avec le Dieu personnel, l’amour est la condition sine qua non. Ayez donc foi, soyez patient et faites des actes d’amour et de service. L’amour sera récompensé par l’amour au centuple.

Tiré du Discours Divin du 30 juillet 1978.

C’est seulement lorsque Dieu est considéré comme un ami et un compagnon qu’Il est le plus satisfait.

French, 13.jul.24

Quel est le secret de la maîtrise de soi et pourquoi est-il nécessaire de développer une telle discipline ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.

Dama signifie contrôle des organes externes. Sama signifie contrôle des organes internes. Vous pouvez comprendre le mot Sama comme signifiant le contrôle des organes sensoriels. Pour celui qui peut contrôler ses sens intérieurs, les organes externes ne posent aucun problème et les organes externes sont facilement sous contrôle. Pour celui qui n’est pas capable de contrôler les sens intérieurs, les organes externes causent également beaucoup de problèmes. Si quelqu’un a le fort sentiment qu’il ne doit rien voir de l’extérieur, il ne verra rien même si ses yeux sont ouverts. Si quelqu’un est déterminé à ne rien manger, il ne mangera pas la nourriture aussi attrayante soit-elle. Ce sont les sens intérieurs qui provoquent les organes externes. Ainsi, contrôler les sens intérieurs est une affaire difficile ; mais si vous êtes capables de le faire, vous pouvez facilement contrôler les aspects extérieurs. Pour celui qui est né en tant qu’être humain, qu’il travaille dans la sphère terrestre ou spirituelle, le contrôle des organes est vraiment essentiel. Cette discipline vous procurera à tous beaucoup de bonheur !

Tiré du chapitre 11 des « Cours d’été de 1978 ».

Si l’individu est capable de traiter le bien et le mal, l’agréable et le désagréable, avec équanimité, il restera insensible aux impressions reçues par les sens.

French, 12.jul.24

Pourquoi ne devrions-nous jamais détester ou fuir les expériences désagréables ? Aujourd’hui, Bhagavan nous le rappelle avec amour et nous inspire avec un exemple magnifique et pratique tiré de la nature.

Si quelqu’un est toujours dans une pièce climatisée, il ne peut jamais savoir ce que signifie la fraîcheur. Il doit aller au moins une fois au soleil pour se rendre compte de la valeur de la climatisation. Aucune lampe ne peut briller avec éclat en plein jour. Seule la nuit peut révéler sa valeur. Beaucoup de gens viennent à Moi en gémissant : « Swami ! Nous sommes dans un grand chagrin, nous souffrons d’une profonde anxiété. » Lorsque J’entends ces mots, Je sais ce qui leur arrive. Je n’ai jamais fait l’expérience du chagrin ou de l’anxiété. Je sais que ce ne sont que des expériences venant d’un rêve. Elles ne sont pas réelles. Certaines personnes peuvent vous louer, d’autres vous blâmer ; les deux sont irréelles. Lorsqu’un puits est creusé, la terre retirée devient un monticule à côté. Certains prêtent attention au trou, d’autres au monticule. Je considère les deux avec indifférence. Le sol qui était le puits est maintenant devenu le sol qui est le monticule. C’est l’éternel jeu de bascule. Le soleil se couche à l’ouest et la lune se lève à l’est. Ces dualités font partie de la nature. Tant que vous êtes ici, essayez de pratiquer l’équanimité !

Tiré du Discours Divin du 25 juillet 1978.

Vous ne pouvez vraiment profiter de votre vie en tant qu’être humain que si vous considérez à la fois le chagrin et le bonheur, le profit et la perte avec équanimité.

French, 11.jul.24


Quel est le rôle de la compagnie divine et de l’effort spirituel ou Sadhana ? Bhagavan nous le rappelle avec amour, à l’aide d’un exemple très puissant.

Le charbon est sombre et symbolise l’ignorance sous la forme d’obscurité. Le feu projette la lumière ou la clarté et symbolise la connaissance. Tant que le feu et le charbon sont séparés l’un de l’autre, le charbon ne peut que regarder le feu mais ne peut en tirer aucune luminosité. Cependant, lorsque le charbon est mis dans le feu et qu’il entre en contact, il devient également brillant et devient une partie du feu. Par conséquent, lorsque l’on entre en contact avec le Divin, l’ignorance du corps disparaît. Si vous l’éventez également un peu, le charbon se transforme en feu plus rapidement. Un tel éventage est fait la Sadhana. Par la sadhana, même une personne ignorante peut devenir une personne sage. Car elles avaient réalisé cette vérité, les Gopikas étaient proches de Krishna et elles lui étaient chères. Toutes les actions des Gopikas avaient pour but d’atteindre l’immortalité mais n’étaient pas accomplies avec un motif égoïste. Tous les événements que vous lisez dans le Bhâgavata doivent être considérés comme des actions accomplies par les Gopikas avec un cœur pur et sacré. Elles se considéraient comme une partie du Seigneur. Elles faisaient l’expérience de l’unité dans toute la création. Vous ne devez pas agir de manière superficielle. Leurs désirs étaient complètement carbonisés par la pensée divine.

Tiré du chapitre 12 des « Cours d’été de 1978 ».

Quels que soient les textes étudiés et les Sadhanas entreprises par l’homme, tout est perdu si l’homme ne cultive pas le sentiment d’amour dans son cœur.

French, 10.jul.24

Que devons-nous faire pour assurer notre progrès spirituel ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.

Les personnes qui vont au Gange pour apporter de l’eau bénite ne peuvent emporter avec elles que la quantité que leur récipient peut contenir. Il est donc essentiel d’élargir le récipient spirituel en vous, à savoir votre cœur. La divinité ne peut être réalisée par diverses formes d’adoration. Ce sont des actes bons en eux-mêmes et ils donnent leurs récompenses appropriées. Mais ils ne favorisent pas la spiritualité, qui consiste à établir une association avec elle uniquement en se concentrant sur la réalisation de cette unité. Le Divin n’a ni naissance ni mort et imprègne chaque être comme témoin. Ce qui est requis, c’est une transformation du cœur. Toutes les mauvaises pensées et tous les mauvais sentiments doivent être expulsés du cœur. Même dans l’exécution des bhajans, il faut une participation de tout cœur. Il ne doit pas s’agir d’un rituel mécanique. Une fois que votre cœur est rempli de pensées et de sentiments sacrés, ils se refléteront dans votre chant des bhajans. Par votre chant, vous devez apporter de la joie à tous les participants.

Tiré du Discours Divin du 25 août 1997.

C’est la transformation du mental qui rend l’homme véritablement divin.

French, 09.jul.24

Pourquoi est-il imprudent de rechercher le bonheur permanent dans ce monde ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour afin que nous puissions investir nos efforts dans la bonne direction !

Une belle rose vous rend très heureux, mais le soir, elle se fane, et le lendemain matin, ses pétales tombent et elle ne vous procure plus autant de bonheur. De la même manière, tout bel objet ne peut que vous procurer un bonheur temporaire. Vous devez comprendre soigneusement où trouver un bonheur permanent et durable. Celui-ci ne peut être trouvé que dans l’aspect de l’Atma et dans les pensées de Dieu. Vous ne pouvez obtenir un bonheur permanent qu’à partir de choses permanentes. Vous ne pouvez jamais obtenir un bonheur permanent à partir de choses transitoires. Ce n’est qu’après avoir expérimenté le bonheur permanent que vous obtiendrez la véritable félicité. Vous ne pouvez pas continuer à chercher la félicité partout. Si vous faites cela, ce sera comme aller au marché aux poissons à la recherche de diamants. Vous ne pouvez trouver que du poisson dans un marché aux poissons et pas de diamants ! Puisque ce monde est temporaire et que toute vie y est incertaine, vous ne pouvez pas y trouver un bonheur permanent !

Tiré du chapitre 12 des « Cours d’été de 1978 ».

La tristesse est l’absence temporaire de joie ; la joie est la disparition temporaire de la tristesse.

French, 08.jul.24

Pourquoi devrions-nous affiner notre mental et quel sera le résultat d’un tel effort ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec amour à l’aide d’analogies simples.

Quelle que soit la direction dans laquelle vous tournez un appareil photo pendant que la pellicule est exposée, l’image qui en résultera sera celle des choses qui se trouvent dans cette direction. Cela dépend de la façon dont vous tournez l’objectif. De même, le mental reflète la nature des choses qui vous attirent. Quand quelqu’un vous blâme, vous devenez furieux et vous vous comportez comme des fous. Quand quelqu’un vous félicite, vous sautez de joie et pensez du bien de la personne qui vous félicite. Dans les deux cas, la raison en est votre perturbation émotionnelle ! Vous devez comprendre les secrets du mental et la façon dont il joue avec vous. Vous devez apprendre à rester calmes et stables, que l’on vous félicite ou que l’on vous blâme. Autre exemple : lorsque le mental est tourné vers Dieu ou la bonté, il devient humain. S’il est tourné vers les mauvaises pensées et l’égoïsme pervers, il devient démoniaque. Lorsque vous tournez la clé vers la droite, elle ouvre la serrure ; lorsque vous la tournez vers la gauche, elle la verrouille. La même clé effectue deux opérations opposées, en fonction du sens de rotation. Si le mental est tourné vers les bonnes pensées, il établit le détachement. Se tourner vers les pensées du « je » et du « mien » provoque l’attachement. L’attachement signifie la servitude ; le détachement mène à la libération !

Tiré du Discours Divin du 25 juillet 1978.

Le lien le plus étroit est l’ignorance de sa propre réalité.

French, 07.jul.24

Pourquoi devrions-nous pratiquer le service avec amour et pourquoi est-ce la véritable expression de la sagesse ? Bhagavan nous le rappelle avec amour en donnant l’exemple d’un cher fidèle du Seigneur.

Prahlada connaissait la vérité, Sarvam Vishnumayam Jagat – ce monde est tout entier rempli du Dieu immanent. Il le savait par l’étude et l’expérience ; il le savait comme un fait toujours présent. Aussi, lorsqu’on lui demanda de formuler un don à accorder par le Seigneur qui se concrétisait devant lui, il ne demanda ni la renaissance de son père, ni la restauration de son royaume, ni une longue vie, ni la richesse, ni la renommée ; il demanda la chance d’apaiser la douleur et le chagrin de tous les êtres ! Dieu, il le savait, se manifestait sous la forme de ces êtres et la meilleure façon de servir Dieu était de servir ces manifestations et de leur donner soulagement et joie. La langue doit se justifier par de douces paroles apaisantes ; la main, par des actes doux et inoffensifs. Le corps doit être consacré à l’Upavasa – vivre en présence constante du Divin.

Tiré du Discours Divin du 20 février 1966.

Servez tous les êtres en tant que Saiswarupa (incarnations de Sai) ; c’est le meilleur moyen de réaliser le Sai en vous.

French, 06.jul.24

Quelles sont les choses vraiment dignes d’intérêt pour lesquelles nous pouvons prier ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.

Quand les gens prient Dieu, ils ne doivent pas rechercher de faveurs. Vous ne devez même pas prier pour la guérison d’une maladie, car le monde est empli de maladies. Vous devez sentir que ce qui fait souffrir de nombreuses personnes est ce qui vous fait également souffrir. Le monde est rempli de richesses, de maisons et de bien d’autres choses. Vous devez rechercher auprès de Dieu ce qui n’est pas facilement disponible dans le monde. Vous n’avez pas la paix. Vous devez prier pour la paix. Seul le Divin possède la paix. Le Divin a été décrit en tant qu’incarnation même de la paix dans la prière adressée au Seigneur qui commence par le mot « Shantakaram ». Personne d’autre que Dieu ne peut vous donner la vraie paix. La deuxième chose pour laquelle vous devez prier est Sukham (le bonheur). Le vrai bonheur ne peut être obtenu des autres. Ils peuvent vous donner des plaisirs terrestres momentanés. Mais seul Dieu possède le bonheur durable et la félicité permanente. Vous devez prier pour cette félicité. Dieu seul peut la donner. Il est le Seigneur de la félicité. Vous devez prier Dieu pour une paix et une félicité durables, et non pour des dons terrestres.

Tiré du Discours Divin du 25 août 1997.

Quel que soit le problème, quelle que soit l’ampleur du travail, persistez et gagnez en vous souvenant du nom (namasmarana).

French, 05.jul.24

Pourquoi la bonne approche de la vie peut-elle nous conduire rapidement vers le but ultime ? Bhagavan nous l’explique, nous inspire et nous motive avec amour aujourd’hui.

Adoptez l’attitude consistant à offrir chaque acte aux pieds de Dieu comme une fleur est offerte lors d’une prière. Faites de chaque souffle une offrande à Dieu. Ne vous laissez pas perturber par les calamités, mais considérez-les comme des actes de grâce. Si un homme perd sa main dans un accident, il doit croire que c’est la grâce du Seigneur qui lui a sauvé la vie. Lorsque vous savez que rien n’arrive sans Sa sankalpa (résolution), tout ce qui arrive a une valeur ajoutée. Vous pouvez négliger une plante grimpante dans votre jardin, mais si un sage passe par là et vous dit qu’il s’agit d’un médicament rare qui peut guérir le venin de serpent, vous érigez une clôture autour d’elle et ne permettez pas aux enfants d’en cueillir les feuilles, même pour le plaisir ! Lorsque vous savez que le Seigneur est la cause, la source de tout, vous traitez chacun avec humilité et révérence. C’est le chemin qui vous mènera rapidement au But.

Tiré du Discours Divin du 20 février 1966.

Quel que soit le travail que vous faites, considérez-le comme l’œuvre de Dieu. Qui que vous rencontriez, respectez-le comme l’incarnation de Dieu.

French, 04.jul.24

Pensée du 4 juillet 2024

Quelle est la bonne attitude à adopter envers ce que nous considérons comme nos biens et ceux que nous considérons comme nos proches ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour et clarté.

Dans la vie humaine, il existe deux attitudes envers les objets dont on a affaire. 1) Ce sont des choses dont vous n’êtes que le gardien temporaire en vertu de la position que vous occupez par rapport à elles. 2) Ce sont des choses qui vous appartiennent et que vous pouvez emporter avec vous et utiliser à votre guise. Ce dernier type de relation est appelé marakam. Le premier type est appelé tarakam. Les hommes devraient cultiver l’attitude de Tarakam, à savoir que rien ne leur appartient et que tout vient de Dieu. Toutes choses sont des dons de Dieu. Vous devez traiter tous les biens dans cet esprit. Vous devez en prendre bien soin tant que vous avez la responsabilité de leur bon usage et de leur entretien. C’est votre devoir. Tant que vous vivez dans le monde, vous avez la responsabilité de prendre soin de votre femme, de vos enfants et de vos biens. Mais vous devez considérer cela comme une obligation imposée par Dieu. Vous ne devez pas vous attacher à eux comme à vos biens. Cependant, la plupart des gens dans le monde sont profondément attachés à leurs proches et à leurs biens. Quelle est la durée de ces biens ? Vous ne savez jamais quand vous devrez tout abandonner. L’attitude appropriée pour un homme est donc de reconnaître son devoir envers les autres et de considérer tout comme un don de Dieu.

Tiré du Discours Divin du 25 août 1997.

Soyez comme un administrateur, détenant des choses à administrer, au nom de Dieu, pour des objectifs qu’Il aime et approuve.

French, 03.jul.24

Comment un véritable fidèle doit-il façonner sa conduite ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec amour à travers un « doux » exemple.

L’amour pour le Seigneur ne doit pas dégénérer en fanatisme et en haine des autres noms et formes. De nos jours, ce type de cancer affecte même des hommes éminents. Vous devez l’éviter. Croyez que tous ceux qui vénèrent le Seigneur et marchent dans la crainte du péché sont vos frères, vos proches. Leur tenue extérieure, leur langage, la couleur de leur peau ou même les méthodes qu’ils adoptent pour exprimer leur vénération et leur crainte n’ont aucune importance. Les poupées en sucre sont appréciées pour le sucre, non pour les formes que leur donne le fabricant. Leur douceur incite les hommes à les acheter ; peu importe qu’elles soient des éléphants, des chiens, des chats, des rats, des chacals ou des lions. C’est une question d’imagination individuelle. Chacune est douce, c’est l’essentiel. La douceur attire le manava (l’homme) vers Madhava (Dieu), la pravritti (l’acte extérieur) vers nivritti (le chemin intérieur), l’ananda (le bonheur) vers Sat-Chit-Ananda (la béatitude dans la conscience de l’Être suprême). Lorsque l’appétit pour ces choses grandit, tous les désirs bas et cette faim cessent !

Tiré du Discours Divin du 20 février 1966.

Le cœur du fidèle rempli de l’amour de Dieu est tendre et doux.

French, 02.jul.24

Alors que nous nous efforçons de pratiquer la Sadhana qui consiste à nous souvenir de Dieu au cours de notre journée, quel devrait être notre objectif ? Bhagavan nous inspire avec amour aujourd’hui.

Celui qui mène une vie pieuse connaît la félicité divine. Il est toujours heureux. Il jouit du véritable bonheur. C’est pourquoi chaque homme devrait comprendre la vérité selon laquelle il est une étincelle du Divin. Cela signifie que chacun devrait chercher à expérimenter Dieu en tant qu’habitant du cœur. Un jour, Arjuna fut troublé par l’état des choses autour de lui et demanda à Krishna pourquoi cela lui arrivait alors qu’il avait une telle foi en Krishna. Krishna lui expliqua alors qu’il ne suffisait pas de se souvenir de Dieu de temps en temps quand on ressentait le besoin de se souvenir de Lui. Ce genre de souvenir est une question de commodité et d’opportunité. Ce qui est requis, c’est Anusmarana, le souvenir constant. C’est seulement cela qui soulagera le fidèle de ses problèmes et de ses soucis. Anusmarana demande de se souvenir à tout moment, dans toutes les situations. Krishna dit à Arjuna qu’il ne pense à Dieu qu’à certaines occasions et pour des raisons spécifiques. Ce n’est pas la bonne façon de faire. « Si tu te souviens de Moi à tout moment, Je suis toujours avec toi », dit Krishna.

Tiré du Discours Divin du 25 août 1997.

Quel que soit le problème dans lequel les gens sont pris, s’ils s’immergent dans le nom du Seigneur, cela les rendra libres.

French, 01.jul.24

Que devrions-nous rechercher auprès du Seigneur et pourquoi est-il logique de demander uniquement cela ? Bhagavan nous le rappelle avec amour afin que nous puissions tirer de Lui force, subsistance et soutien.

Lorsque vous êtes immergé dans l’ananda (béatitude) du Seigneur, vous êtes également le maître de tous les petits anandas. Quand vous plongez dans la mer, vous devez chercher des perles ; lorsque vous allez au Kalpavriksha (l’arbre qui exauce les vœux), demandez le plus élevé des bonheurs. N’ayez pas envie du plus petit lorsque le plus vaste est disponible, pour juste un peu plus d’effort. Il existe chez l’homme un désir naturel de ne faire qu’un avec ce qui est immense, suprême, illimité, car, dans la caverne de son cœur, réside le même Soi Suprême. C’est comme le jeune veau qui aspire à la vache. Chaque veau connaît sa mère. Vous pouvez avoir mille veaux et mille vaches. Lâchez les veaux et chacun trouvera sa propre mère. De même, vous devez savoir d’où vous obtenez votre subsistance et votre soutien. Ils ne sont disponibles qu’avec Dieu, de qui vous êtes issus !

Tiré du Discours Divin du 20 février 1966.

Ce que vous devriez rechercher auprès de Dieu, qui est Sat-Chit-Ananda, c’est Sat-Chit-Ananda, et non des choses triviales relatives au monde.

French, 30.jun.24

Pourquoi devrions-nous pratiquer le service avec amour dans notre vie quotidienne ? Avec quelle attitude devons-nous servir et pourquoi ? Bhagavan nous instruit avec amour aujourd’hui en citant de beaux exemples tirés de la nature.

La direction nord est associée aux dieux dans les écritures indiennes, et ainsi, les six mois (d’Uttarayana, lorsque le Soleil se déplace vers le nord) sont considérés comme particulièrement adaptés à la sadhana et aux rituels cérémoniels. Mais Je dois vous dire que vous devez vous préoccuper davantage du Soleil dans votre firmament intérieur que dans les profondeurs de l’espace. Quelle est la sadhana qui enverra le Soleil intérieur vers Dieu ? Dieu est caché et obstrué par les nuages de l’égoïsme. Se débarrasser de l’égoïsme est la sadhana à pratiquer. Apprenez une leçon de l’arbre. Lorsqu’il est lourd de fruits, il ne lève pas la tête avec orgueil ; il se penche et se baisse, comme s’il ne s’attribuait aucun mérite pour son accomplissement et comme s’il vous aidait à cueillir le fruit. Apprenez une leçon des oiseaux. Ils nourrissent ceux qui ne peuvent pas voler loin ; l’oiseau soulage les démangeaisons du buffle en le grattant avec son bec ; ils s’entraident et se servent, sans aucune pensée de récompense. Dans quelle mesure l’homme doit-il être plus vigilant, alors, avec ses compétences et ses facultés supérieures ? Le service est le meilleur remède contre l’égoïsme ; alors, engagez-vous pour soulager la douleur et le chagrin dans la mesure du possible.

Tiré du Discours Divin du 13 janvier 1968.

Considérez-vous comme un serviteur dévoué prêt à accomplir n’importe quelle tâche. Les actes de service accomplis dans cet esprit conduiront à la réalisation de Dieu en éteignant l’ego.

French, 29.jun.24

A quoi devrions-nous tous aspirer à conquérir et pourquoi ? De quelle arme disposons-nous pour cela ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.

Un jour, Totaka, disciple du sage Shankara, demanda : « Maître, qui peut être considéré comme le plus grand conquérant en ce monde ? » Shankaracharya répondit : « Seul celui qui a acquis la maîtrise de ses sens est le plus grand conquérant, pas celui qui peut conquérir des royaumes, escalader l’Himalaya ou maîtriser toute la connaissance. » Prahlada disait à son père Hiranyakashipu : « Tu veux conquérir les trois mondes, mais tu n’arrives pas à conquérir tes sens. » Comment celui qui n’a pas maîtrisé ses ennemis intérieurs comme la colère, la haine, etc., peut-il espérer vaincre ses ennemis extérieurs ? Les ennemis intérieurs ne peuvent être vaincus que par un seul moyen : l’amour ! Il est essentiel de rendre votre vie digne d’être vécue en pratiquant l’amour, en maîtrisant les six ennemis intérieurs (colère, envie, etc.) et en consacrant toutes vos actions à Dieu. Le monde est en ébullition. À ce stade, il est du devoir de tous les fidèles de réaliser la paternité de Dieu et la fraternité des hommes et de contrecarrer les forces du mal qui infligent d’innombrables maux à l’humanité. En recourant à l’arme puissante de l’amour, essayez de servir l’humanité et d’éradiquer les forces de la violence et de l’injustice.

Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1986.

Intronisez dans votre cœur l’amour de Dieu. Une fois cet amour inscrit en vous, le monde entier sera à vous

French, 28.jun.24

Quelle est la grandeur d’une Bhakti pure et sans tache ? Aujourd’hui, Bhagavan le révèle avec amour à travers une histoire du Bhagavatam.

Narada vit une femme, brillante comme une étoile, perdue dans la méditation ; il était étonné du halo de splendeur autour de sa couronne. Narada se demandait s’il pourrait acquérir une expérience aussi approfondie à un moment quelconque de sa carrière. Sa présence réveilla la femme et lorsqu’elle l’a abordée, elle révéla son identité. Elle était Brahma- Vidya-devata (la Déesse de la science de la conscience de la Réalité), la vérité que révèle Jnana (la sagesse) ! L’étonnement de Narada fut doublé par cette révélation. Il posa les questions suivantes : ” Quel besoin avez-vous de méditer ? Pourquoi cette intense dhyana (méditation), qui a fait taire toute la nature autour de vous ? Sur quoi méditez-vous ? “. Elle déclara : « J’aspire à la joie suprême de contempler les pieds de lotus de Krishna ; je médite sur eux, je deviens ainsi une Gopi qui s’est abandonnée à Lui. » Telle est la douceur que procure cette contemplation, cette bhakti (dévotion).

Tiré du Discours Divin du 13 janvier 1968.

Toute éducation, toute richesse, tout culte rituel ou pénitence n’a aucune valeur sans une véritable

French, 27.jun.24

Qu’est-ce que cultiver les valeurs humaines ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec amour et clarté.

L’humanité a une histoire de plusieurs milliers d’années. Mais l’humanité n’a pas encore réalisé la grandeur de l’humanité. Après toutes ces années, l’homme est toujours incapable de répondre à la question : « Quelles sont les valeurs humaines ? » Les hommes étudient des livres, écoutent des discours, expérimentent des gains et des pertes, des joies et des peines, etc., mais tout cela ne leur donne pas une prise ferme sur ce qui est permanent dans la vie. S’ils étaient arrivés à cela, ils auraient réalisé que le monde est une seule famille. Les Vedas enseignaient le concept d’une seule famille humaine. Les Vedas déclarent que Brihat (Principe Cosmique Suprême) n’a pas de limites. Il est infini. L’humanité n’a pas non plus de limites ni de barrières. En fait, il n’y a aucune barrière entre l’humanité et toutes les autres espèces d’êtres vivants comme les oiseaux, les bêtes et les insectes, et même les arbres. Tous appartiennent à une seule famille d’êtres vivants. Dans l’Arbre de Vie, l’homme apparaît sous de nombreuses formes : animaux, oiseaux et insectes. Sous toutes ces formes, il fait l’expérience de son essence divine. Pour chaque homme, il y a quatre mères. La première mère est Satyam (Vérité). La deuxième mère est le Dharmam (la justice). Le troisième est Prema (Amour). Le quatrième est Shanti (paix). L’homme doit vivre de manière à plaire aux quatre mères.

Tiré du Discours Divin du 25 décembre 1997.

En naissant en tant que manava (être humain), les gens devraient s’élever au niveau de Madhava (Dieu).

French, 26.jun.24

Dans la vie, quel est l’équilibre que nous devons tous maintenir ? Bhagavan l’explique avec amour afin que nous puissions marcher vers notre objectif.

L’homme marche avec deux jambes : iha et para (ce monde et l’autre), le Dharma et le Brahman, la justice et Dieu ! S’il est totalement absorbé par ce monde, il choisit de voyager toute sa vie avec un handicap ; il saute sur une jambe. C’est semé d’embûches ; il peut tomber à tout moment et se casser le tibia. Et il le fait ! La bonté dans ce monde et la piété pour la vie après la mort – une attention égale aux deux et une vigilance lorsque vous faites un pas, avec l’un ou l’autre pied – sont essentielles pour un voyage heureux dans la vie ! Vous devez mettre le pied droit, le pas de Brahman, lorsque vous entrez dans la région de la réalisation. D’ici là, vos sens doivent être conquis. « Go » signifie « sens » et « Go-pi » désigne la personne qui a maîtrisé les sens, suite à son abandon à Go-pala, maître du Go (sens). Krishna a dit un jour à Arjuna qu’il ne pouvait entrer dans Vrajamandala (la région où vivaient les Gopis), qu’après avoir maîtrisé ses émotions et ses impulsions, ainsi que sa tendance à céder aux sens !

Tiré du Discours Divin du 13 janvier 1968.

Lorsque la connaissance du monde et la connaissance spirituelle se rejoignent, la vie humaine est divinisée.

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