French, 28.apr.25

En tant que véritable Sadhaka (aspirant spirituel), qui ne devrions-nous pas négliger, à aucun moment de notre vie ? Bhagavan nous l’explique avec amour et clarté afin que nous puissions nous transformer.



Révère la connaissance comme tu révères ton père, adore l’amour comme tu adores ta mère, marche avec tendresse dans le dharma, comme ton propre frère ; confie-toi à la compassion comme à ton ami le plus cher ; garde le calme comme ta meilleure moitié ; et traite la force d’âme comme ton fils bien-aimé. Ce sont tes véritables parents. Marche avec eux, vis avec eux, ne les abandonne ni ne les néglige. Arjuna demanda à Krishna comment contrôler un mental toujours agité. Vivre avec ces proches est la meilleure recette. C’est l’atmosphère idéale pour assurer la discipline et le détachement nécessaires au contrôle du mental. La simple prière ne suffit pas. Il faut avaler et digérer le morceau mis en bouche ; répéter le nom du plat ne sert à rien ! Écouter des discours, hocher la tête en signe d’approbation ou applaudir en signe d’appréciation ne suffit pas. La mère nourrit avec amour, mais l’enfant doit prendre la nourriture avec avidité et délectation. Quand cette mère terrestre a tant d’amour, qui peut estimer l’amour de la Mère de tous les êtres, la Jagat-janani ?



Tiré du « Discours Divin du 9 octobre 1964 »



L’anxiété est éliminée par la foi dans le Seigneur, la foi qui vous dit que tout ce qui arrive est pour le mieux et que la volonté du Seigneur sera faite.

French, 27.apr.25

Comment obtenir la grâce de Dieu ? Bhagavan répond à cette question importante par un exemple intéressant.



Vous avez travaillé dur, gagné de l’argent et l’avez déposé à la banque pour votre sécurité. Cet argent vous appartient sans aucun doute, mais le directeur de la banque ne vous le donnera pas sur simple demande. Il existe certaines règles pour retirer de l’argent de la banque. Vous ne pouvez retirer l’argent qu’en signant le chèque et en le remettant au directeur. De même, vous avez déposé l’« argent » de vos actes méritoires auprès de Dieu, le divin directeur de la banque. Bien que Dieu soit l’incarnation du sacrifice et que cet argent vous appartienne, il existe une procédure pour l’obtenir. Dieu est le Directeur de la Banque de l’Amour. Vous avez déposé votre argent dans sa banque. Pour retirer de l’argent de cette banque, vous devez présenter le chèque du sacrifice signé par l’amour. Tout peut arriver, mais votre amour pour Dieu ne doit pas changer. Ce n’est que par cet amour que vous pouvez suivre la voie du sacrifice et retirer de l’« argent » de la Banque Divine. Ici, « argent » ne signifie pas billets de banque. C’est « l’argent » de la grâce, de la sagesse et de la justice.



Tiré du « Discours Divin du 7 mai 2001. »



Frappez, les portes de la Grâce s’ouvriront. Ouvrez la porte ; les rayons du soleil, qui attendent dehors, entreront silencieusement et inonderont la pièce de lumière.

French, 26.apr.25

Comment pouvons-nous accomplir nos devoirs et nous élever jusqu’à Lui ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour à travers des exemples tirés de la culture indienne !



Lorsque vous conduisez une voiture, la voiture est votre Dieu. Lorsque vous faites des affaires au marché, le marché est votre Dieu. Selon la culture indienne, vous vous prosternez d’abord devant le travail que vous devez accomplir. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, vous devez le considérer comme Dieu. Les Upanishads (Tasmai Namah Karmane) vous enseignent ceci : « Le travail que je dois accomplir, je le considère comme Dieu et je lui rends hommage sous cette forme. » Prenez l’exemple d’un joueur de tabla. Avant de commencer à jouer, il rend hommage au tabla. Le joueur d’harmonium rend hommage à l’harmonium avant de commencer. Une danseuse, avant de commencer sa danse, rend hommage à son ghunghru (bracelet musical). Même un conducteur qui conduit une voiture immobilisée, avant de tenir le volant, fait des namaskaram (salutations) au volant ! Inutile d’aller aussi loin. En conduisant, si la voiture percute une autre personne, vous lui adressons immédiatement un namaskaram. Tout cela repose sur la foi et la croyance que Dieu est présent en toute chose. Ainsi, considérer la création entière comme la forme de Dieu et accomplir son devoir dans cet esprit est une forme de méditation.



Tiré du « Discours Divin du 12 mai 1981. »



Considérez chaque œuvre comme l’œuvre de Dieu. Alors votre travail se transformera en adoration.

French, 25.apr.25

Quel est le meilleur endroit et le meilleur moment pour contempler le Seigneur ? Notre bien-aimé Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui.



Il n’y a aucune limite de temps ou d’espace pour s’établir dans la contemplation du Seigneur Omniprésent. Rien ne vaut un lieu saint ou un moment privilégié pour cela. Partout où le mental se complaît dans la contemplation du Divin, c’est le lieu saint ! Chaque fois qu’il le fait, c’est le moment propice ! C’est alors qu’il faut méditer sur le Seigneur. C’est pourquoi il a déjà été annoncé : « Pour la méditation sur Dieu, il n’y a ni heure ni lieu fixes. Quand et où le mental le désire, alors, là, le temps et le lieu sont là – Na kala niyamo yatra, na deshasya sthalasya cha Yatrasya ramate chittam, tatra dhyanena kevalam ». Le monde peut atteindre la prospérité grâce à des âmes disciplinées, au cœur pur, qui représentent le sel de la terre. Dans un effort pour promouvoir le bien-être du monde, à partir de cette minute même, chacun devrait prier pour l’avènement de ces grandes âmes, devrait essayer de mériter les bénédictions des grands et devrait essayer d’oublier les souffrances du jour !



Tiré du chapitre 73 de « Prema Vahini. »



Lorsque le nom du Seigneur est chanté sans interruption, le feu de la sagesse divine se manifeste dans le fidèle.

French, 24.apr.25

En cette occasion solennelle de la fête de l’Aradhana de Bhagavan, pour quoi devons-nous prier et comment devons-nous l’offrir ? Bhagavan Lui-même nous le rappelle avec amour aujourd’hui !



Remplissez vos cœurs d’amour et laissez l’amour guider toutes vos activités. Lorsque vous avez de l’amour dans votre cœur, vous n’avez à vous soucier de rien. Dieu sera toujours avec vous, en vous, autour de vous, et veillera sur vous en toutes circonstances. Lorsque vous dites : « Krishna, je Te suivrai », cela signifie que Krishna est séparé de vous. Il est possible que vous vous égariez. C’est pourquoi vous devriez prier : « Krishna, s’il Te plaît, sois toujours avec moi. » En réalité, Il est toujours en vous. En vous interrogeant profondément, vous ferez l’expérience de cette vérité. Il est impossible d’être loin de Lui. Nombre de fidèles proclament : « Ô Dieu, je suis en toi, je suis avec toi et je suis pour toi. » Ils répètent ces mots comme des perroquets, mais ne les expriment pas du plus profond de leur cœur. En réalité, Dieu n’est jamais séparé de vous. Priez-Le de tout votre cœur, convaincu qu’Il est toujours en vous, avec vous, au-dessus de vous, en dessous de vous et autour de vous. En offrant une telle prière à Dieu, Il rachètera assurément votre vie !



Tiré du Discours Divin du 13 avril 2005.



Vous pensez peut-être que Swami est quelque part et ne sait pas ce qui se passe, mais Swami est ici, là et partout en tant que principe de l’Atma.

French, 23.apr.25

Alors que nous nous préparons à célébrer le jour d’Aradhana, que devrions-nous être prêts à offrir à Bhagavan ? Notre Seigneur bien-aimé Lui-même nous rappelle Ses paroles aujourd’hui !



J’ai appelé tous ceux qui souffrent dans le cycle incessant des naissances et des morts à vénérer les pieds du Guru (précepteur spirituel) ! Le Guru qui s’annonçait était revenu pour prendre sur lui le fardeau de ceux qui trouvent refuge en Lui ! Tel fut Mon tout premier message à l’humanité. « Manasa bhajare. » « Adoration dans le mental ! » Je n’ai pas besoin de vos fleurs, guirlandes, fruits – des choses que vous obtenez pour un ou deux euros ; elles ne vous appartiennent pas vraiment ! Donnez-moi quelque chose qui vous appartient, quelque chose de pur et parfumé de vertu et d’innocence, lavé par les larmes du repentir ! Vous apportez guirlandes et fruits comme des objets de spectacle, comme une démonstration de votre dévotion ; les fidèles les plus pauvres, qui n’en ont pas les moyens, sont humiliés et regrettent leur impuissance ; ils ne peuvent manifester leur dévotion avec la grandeur dont vous faites preuve. Installez le Seigneur dans votre cœur et offrez-Lui les fruits de vos actions et les fleurs de vos pensées et sentiments profonds. C’est le culte que J’aime le plus, la dévotion que J’apprécie le plus !



Tiré du Discours Divin de la célébration de Vijayadashami de 1953 »



Vous ne pouvez pas connaître la vérité sur Swami ? Mais vous pouvez tirer profit de l’opportunité qui s’offre à vous.

French, 22.apr.25

Est-il vraiment nécessaire de faire des offrandes à Dieu, qui ne manque de rien ? Bhagavan, avec toute Sa miséricorde, nous l’explique aujourd’hui.



Dieu ne demande jamais rien à personne. Mais lorsque les gens Lui donnent quelque chose de tout leur cœur, Il leur rend au centuple. Vous connaissez l’histoire de Kuchela. Pour le don d’une poignée de riz sec, Krishna lui accorda une prospérité éternelle. Rukmini Devi a pu gagner Krishna en lui offrant une simple feuille de Tulasi. Ainsi, chaque fois que Dieu accepte quoi que ce soit de quelqu’un, Il accorde en retour une générosité infinie. C’est pourquoi on dit : Patram Pushpam Phalam Toyam – une feuille, une fleur, un fruit ou un peu d’eau. Au moins, ces choses doivent être offertes à Dieu. Pourquoi ? Ce n’est qu’en offrant que vous devenez éligibles à recevoir. Si vous allez à la banque et demandez simplement de l’argent, elle ne vous le donnera pas, bien que vous en ayez tous les droits. Vous devez remplir un bordereau de retrait et le signer. Ce n’est qu’alors que vous pourrez réclamer votre argent. Il faut donc d’abord donner quelque chose pour recevoir. Telle est la loi divine. Même si c’est quelque chose d’infime ou insignifiant, elle doit être offerte à Dieu.



Tiré du « Cours d’été du 28 mai 1995. »



Dieu S’offre à Ses fidèles exactement de la même manière dont les fidèles s’offrent à Lui

French, 21.apr.25

Quel est le plus grand obstacle sur le chemin du lâcher-prise ? Comment le surmonter ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec clarté et amour.



Le plus grand obstacle sur le chemin du lâcher-prise est l’ahankara (égoïsme) et le mamakara (possessivité). Ces choses sont inhérentes à votre personnalité depuis des siècles, elles enfoncent leurs tentacules de plus en plus profondément au fil des vies. Seuls les deux détergents du discernement et du renoncement peuvent les éliminer. La bhakti est l’eau qui lave cette souillure ancestrale, et le savon du japam, du dhyanam et du yoga (répétition du nom de Dieu, méditation et communion) contribuera à l’éliminer plus rapidement et plus efficacement. La personne lente et constante gagnera assurément cette course ; la marche est le moyen de transport le plus sûr, même si elle peut être condamnée pour sa lenteur. Un moyen de transport plus rapide est synonyme de désastre ; plus le moyen est rapide, plus le risque de désastre est grand. Ne mangez que ce qui vous donne faim, car plus vous mangerez, plus vous serez indisposé. Alors, avancez pas à pas dans la sadhana (l’effort spirituel), en vous assurant de faire un pas avant d’en faire un autre. Ne reculez pas de deux pas lorsque vous avancez d’un pas. Mais même le premier pas sera chancelant si vous n’avez pas la foi. Alors, cultivez la foi.



Tiré du « Discours Divin du 1er août 1956. »



Quand le Soleil est au-dessus de votre tête, il n’y aura pas d’ombre ; de même, quand la foi est stable dans votre tête, elle ne devrait pas projeter l’ombre d’un doute..

French, 20.apr.25

Quel est le rôle de maîtres comme Jésus-Christ dans ce monde ? Bhagavan nous le rappelle avec amour en ce saint dimanche de Pâques, afin que nous puissions apprendre de sa vie !



Le destin de l’homme est de cheminer de l’humanité vers la Divinité. Au cours de ce pèlerinage, il est voué à rencontrer divers obstacles et épreuves. Pour éclairer son chemin et l’aider à surmonter ces difficultés, des sages, des voyants, des âmes réalisées, des personnalités divines et des incarnations de Dieu prennent forme humaine. Ils accompagnent les affligés et les chercheurs qui ont perdu leur chemin ou qui sont égarés dans le désert en les guidant vers la confiance et le courage. Certaines personnalités naissent et vivent dans ce but précis. On les appelle karana-janmas, car elles prennent le janma (naissance) pour un karana (cause, but). Bien sûr, nombreux sont les aspirants qui, par leur dévotion, leur dévouement et leur discipline, atteignent la vision de l’Omniprésent, de l’Omnipotent et de l’Omniscient. Ils se satisfont de la félicité qu’ils ont acquise. D’autres partent partager cette félicité avec ceux qui sont hors de portée ; ils guident, mènent et en sont bénis. Ils enseignent que la multiplicité est une illusion et que l’unité est la réalité. Jésus était un karana-janma, un Maître né avec un but précis : restaurer l’amour, la charité et la compassion dans le cœur de l’homme.



Tiré du « Discours Divin du 25 décembre 1978. »



Un amoureux de Dieu est un messager de Dieu. Celui que Dieu aime est un « Fils de Dieu ». Lorsqu’on fait l’expérience de ces deux choses, on ne fait qu’un avec Dieu.

French, 19.apr.25

Pourquoi semblons-nous manquer de paix intérieure malgré toute la richesse et le confort que nous avons acquis ? Bhagavan nous présente aujourd’hui le diagnostic.



Un homme riche décida un jour de partir en pèlerinage vers des lieux sacrés. Pour éviter de s’encombrer de bagages, il ne rangea que le strict nécessaire dans un sac de couchage et partit en voyage. Comme le dit le proverbe : « Moins de bagages, plus de confort, un voyage agréable », il put visiter facilement tous les lieux sacrés de pèlerinage, tels que Kashi, Mathura, Brindavan, etc. Durant la journée, il visita de nombreux temples, y vénéra de magnifiques idoles de diverses divinités, se baigna dans des rivières sacrées et accomplit divers actes méritoires. Après avoir passé la journée ainsi, il se sentit fatigué le soir et s’allongea sur son lit pour dormir. Mais il ne put fermer l’œil. Bien qu’il eut accompli de nobles actes physiques, il ne parvint pas à atteindre la paix intérieure. Pourquoi ? La raison : de nombreuses punaises de lit étaient présentes dans le lit qu’il avait emporté. À cause de leurs piqûres, il ne put dormir la nuit. La situation est la même aujourd’hui. Sur le plan physique, il a accumulé beaucoup de confort et de commodités et semble plutôt heureux. Mais il abrite en lui des défauts, des pensées et des intentions malveillantes qui perturbent sa paix. Tant qu’il laisse place à des sentiments et des pensées négatifs, il ne peut atteindre la paix.



Tiré du « Discours Divin du 24 juin 1996 »



La paix n’est pas accessible dans le monde extérieur. Dehors, il n’y a que des fragments ! La véritable paix vient de l’intérieur.

French, 18.apr.25

Quel fut le message final reçu par Jésus-Christ et quel fut son ultime message, à la fois mystérieux et profond, qu’il donna à ses disciples ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui, en cette occasion solennelle du Vendredi Saint !



Alors que les clous étaient enfoncés dans le corps de Jésus pour le fixer sur la croix, Jésus entendit la voix du Père lui dire : « Toute vie est une, Mon cher Fils. Sois pareil pour tous. » Il implora le pardon pour ceux qui le crucifiaient, car ils ignoraient ce qu’ils faisaient. Jésus s’est sacrifié pour l’humanité. Les chants de Noël et les bougies, les lectures de la Bible et la mise en scène des événements qui ont entouré sa naissance ne suffisent pas à célébrer la naissance de Jésus. Jésus dit que le pain pris lors de la « dernière Cène » était sa chair, et le vin, son sang. Il voulait dire que tous les êtres vivants, de chair et de sang, doivent être traités comme lui-même et qu’aucune distinction ne doit être faite entre amis et ennemis, entre vous et eux. Chacun est son corps, nourri par le pain ; chaque goutte de sang qui coule dans les veines de chaque être vivant est la sienne, animée par l’action que le vin lui a transmise. Autrement dit, chaque homme est divin et doit être vénéré comme tel !



Tiré du « Discours Divin du 25 décembre 1978. »



Vous agissez comme messager ou serviteur ; plus tard, vous adorez, comme un fils adore son père, et finalement, vous parvenez à la sagesse que vous et lui êtes Un. Tel est le cheminement spirituel que Jésus a clairement décrit.

French, 17.apr.25

Pourquoi les expériences vécues dans la vie terrestre sont-elles importantes pour un aspirant spirituel ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec amour et clarté, à l’aide d’exemples concrets.



Bhakti et shraddha (dévotion et foi) sont les deux rames qui vous permettent de traverser la mer de la vie terrestre (samsara). Un enfant disait à sa mère, en se couchant le soir : « Mère ! Réveille-moi quand j’ai faim. » La mère répondit : « Ce n’est pas nécessaire. Ta faim te réveillera d’elle-même. » De même, lorsque la soif de Dieu se manifeste, elle vous fera bouger et vous poussera à rechercher la nourriture dont vous avez besoin. Dieu vous a doté de la faim et Il vous la fournit ; Il vous a doté de la maladie et Il développe les particularités dont vous avez besoin. Votre devoir est de veiller à avoir la faim et la maladie qui vous conviennent, et à utiliser la nourriture ou le médicament approprié ! L’homme doit être attelé au joug du samsara (vie terrestre) et brisé ; c’est l’entraînement qui enseignera que le monde est irréel ; aucun sermon ne vous fera croire qu’il s’agit d’un serpent, à moins que vous ne l’expérimentiez réellement. Touchez le feu et ressentez la brûlure ; rien ne vous apprend mieux qu’il faut éviter le feu. À moins de le toucher, vous ne serez conscient que de sa lumière. Il est à la fois lumière et chaleur ; tout comme ce monde est à la fois vrai et faux, c’est-à-dire irréel.



Tiré du « Discours Divin de la Mahashivaratri de 1955. »



Plus que la connaissance que vous pouvez obtenir en lisant les Écritures, vous devriez valoriser la sagesse que vous pouvez obtenir par l’expérience.

French, 16.apr.25

Pourquoi l’humanité régresse-t-elle malgré tous les progrès de la science et de l’éducation ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui, afin que nous puissions nous efforcer de changer nos habitudes.



Le monde d’aujourd’hui a réalisé de grands progrès dans les domaines de la science et de la connaissance. Mais il régresse dans les domaines de la moralité et de l’humanité. Quelle en est la raison ? L’égoïsme et l’intérêt personnel de l’homme moderne. Quel que soit le travail qu’il accomplit aujourd’hui, il le fait avec des motivations égoïstes. Toutes ses pensées et ses actions sont motivées par l’intérêt personnel. De fait, il est devenu la marionnette de l’égoïsme. Il regarde tout avec un œil égoïste. Il est, en réalité, prisonnier des chaînes de l’égoïsme. Dès qu’il changera ses motivations vis à vis de sa vie, passant de l’égoïsme au bien-être social, il connaîtra l’essence de la véritable éducation. Il est donc nécessaire que l’homme se débarrasse de son égoïsme et de son intérêt personnel et qu’il remplisse son cœur de nobles pensées visant le bien-être et le progrès de la société. Ainsi, il purifiera son cœur de sentiments sacrés et réduira l’instabilité de son mental. Quel que soit le travail que vous accomplissez avec un cœur pur, un mental stable et une attitude altruiste, il vous mènera sur le chemin de la victoire dans votre cheminement spirituel.



Tiré du Discours Divin du 24 juin 1996.



Développez la conviction que votre bien-être est lié à celui de la société. Développez votre conscience sociale.

French, 15.apr.25

Comment affronter les hauts et les bas de la vie ? Quelle est la bonne attitude ? Bhagavan nous l’explique avec amour et nous inspire aujourd’hui.

Vous passez de la « mort » à la « vie » et de la « maladie » à la « santé » par l’expérience des épreuves du monde. Le monde est une part essentielle du cursus de l’homme ; de la souffrance de la recherche naît l’enfant (la sagesse). Les souffrances en valent la peine ; elles annoncent la naissance d’une vie nouvelle. De l’ashanti (agitation) vous obtenez le prashanti (la paix absolue), du prashanti au prakanti (l’illumination spirituelle éclatante), et du prakanti le Paramjyoti (le rayonnement divin suprême). C’est comme l’alternance du jour et de la nuit, cette récurrence de la joie et du chagrin. La nuit et le jour sont des sœurs jumelles, toutes deux nécessaires à la fertilité du sol, à l’activation et à la régénération de la vie. Elles sont comme l’été et l’hiver. Certains Me demandent : « Baba ! Faites que cet été soit moins chaud ! » Mais, dans la chaleur de l’été, la Terre absorbe l’énergie nécessaire du Soleil, afin que, lorsque les pluies arrivent, elle puisse produire une récolte abondante. Le « froid » et la « chaleur » font tous deux parties du plan de Dieu et votre seul devoir est de le savoir et de les traiter tous deux comme des choses précieuses.

Tiré du « Discours Divin de Vijayadashami en 1953 »

Toute personne qui souhaite progresser dans le domaine de la spiritualité doit développer trois vertus : la pureté, la patience et la persévérance.

French, 14.apr.25

Qu’est-ce qu’un véritable satsang (bonne compagnie), et pourquoi est-ce important ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec amour et clarté.



Dieu n’est pas un dispositif extérieur ou une commodité comme un climatiseur. Il est l’Antaryamin, le Directeur Intérieur, la Réalité Intérieure, la Base Invisible sur laquelle repose tout ce monde visible. Il est comme le principe du feu, latent dans le bois, qui se manifeste lorsque vous frottez vigoureusement un morceau contre un autre. La chaleur produite consume le bois dans le feu ! Le Satsang (la compagnie des personnes bonnes et pieuses) vous fait rencontrer d’autres âmes (individus) de même nature et crée le contact qui manifeste le feu intérieur. Satsang signifie rencontrer le Sat, le Sat dont vous parlez en louant Dieu en tant que Sat-Chit-Ananda. Sat est le Principe d’Existence, le « EST », la vérité fondamentale de l’Univers. Alignez-vous sur la Vérité, le Sat en vous, Satya (la réalité) sur lequel le mitya (le faux) est imposé par le mental qui ne voit pas la lumière. En demeurant dans ce Sat, la flamme s’allume, la lumière se lève, l’obscurité s’enfuit et Jnana-bhaskara (le Soleil de la Réalisation) s’élève.



Tiré du Discours Divin du 10 mai 1969.



Vous devez acquérir la compagnie des pensées divines et, par là même, la compagnie de Dieu Lui-même.

French, 13.apr.25

Que faut-il pour réussir notre Sadhana ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec la plus grande bienveillance afin que nous puissions réussir nos efforts spirituels.



Quand la roche est dure en dessous de vous, il faut creuser plus profondément pour puiser l’eau pure et éternelle du sous-sol. Plus le sol est meuble, plus vite le succès est assuré. Adoucissez votre cœur ; alors, le succès est rapide dans la sadhana. Parlez doucement, parlez gentiment, ne parlez que de Dieu : tel est le processus pour rendre meuble le sous-sol. Développez la compassion, la sympathie ; engagez-vous dans le service, comprenez l’agonie de la pauvreté, de la maladie, de la détresse et du désespoir ; partagez les deux : larmes et joies avec les autres. C’est ainsi que vous adoucissez le cœur et que vous contribuez à la réussite de la sadhana. Le satsang, c’est comme boire une gorgée d’eau cristalline pure. Le dussang – la compagnie des méchants, des impies, des impurs – est comme boire une gorgée d’eau salée de la mer ; aucun sucre ajouté ne la rendrait potable ! Elle accroît la soif.



Tiré du Discours Divin du 10 mai 1969.



S’il y a quelque chose de plus doux que toutes choses douces, de plus propice que toutes choses propices, de plus saint que tous les objets saints, en vérité, c’est le nom du Seigneur — ou le Seigneur Lui-même !

French, 12.apr.25

Pourquoi sommes-nous incapables d’exploiter toute notre puissance intérieure ? Bhagavan nous l’explique avec amour et enthousiasme !



Avec détermination, l’homme peut toucher le ciel et conquérir le monde. Mais aujourd’hui, il perd cette force. Quelle en est la raison ? Il perd la maîtrise de ses sens. Plus il est sensuel, plus sa durée de vie est courte. L’homme d’aujourd’hui perd sa force physique et, par conséquent, détruit complètement sa force intérieure. Pour rester immortel et conserver sa jeunesse, il faut développer ses sens en les contrôlant. Il ne faut pas s’attacher au corps. Si, d’un côté, l’homme perd le contrôle de ses sens et, de l’autre, développe un attachement au corps, quel sera son sort ? Ces deux situations peuvent être comparées à deux trous dans un récipient rempli d’eau. L’eau est versée dans un tel récipient, puis elle en sort. De même, le récipient de votre cœur est rempli du nectar de la grâce divine. L’homme doit nourrir son cœur. Mais en étant dépourvu de patience et de compassion, il l’a percé de trous. Par conséquent, sa durée de vie a diminué. Dans cette vie limitée, quelles bonnes actions peut-il accomplir ? Comment peut-il œuvrer au bien-être de la société ? La force donnée par Dieu doit être utilisée à bon escient par le Satsangam (bonne compagnie), le Satpravartana (bonne conduite) et le Seva (service). C’est seulement ainsi que votre force s’améliorera.



Tiré du Discours Divin du 2 octobre 2000.



Toute la puissance et la force de la nature sont également latentes en chaque être humain. Ce qui ne se trouve pas en lui ne se trouve nulle part ailleurs dans l’Univers.

French, 11.apr.25

Quel est l’instrument essentiel que Dieu nous a donné pour progresser dans notre cheminement spirituel ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui.



Le corps est le temple de Dieu ; il réside dans le cœur ; buddhi (l’intelligence) est la lampe allumée sur cet autel ; or, chaque coup de vent qui traverse les fenêtres des sens affecte la flamme de la lampe et atténue sa lumière, menaçant même de l’éteindre. Alors, fermez les fenêtres ; ne les laissez pas ouvertes sous l’effet d’une attraction néfaste. Gardez buddhi affûtée, afin qu’elle puisse tailler le mental comme un diamant et le transformer en un éclat de lumière, au lieu d’être un caillou terne. Le discernement (nityanitya vastu viveka ou distinction entre l’éternel et le temporaire) est un instrument important du progrès spirituel. La faculté de raisonnement doit être employée pour distinguer le limité de l’illimité, le temporaire de l’éternel. C’est son usage légitime. Shankaracharya a intitulé son ouvrage sur les principes de l’Advaita « Viveka Chudamani », car il souhaitait souligner la valeur de viveka pour la réalisation de l’évanescence de la vie et de l’Unité de l’Univers.



Tiré du Discours Divin du 12 octobre 1965.



En cultivant un discernement inébranlable, l’avidya (l’ignorance) peut être détruite.

French, 10.apr.25

Swami répète sans cesse : « L’amour est Dieu, vivez dans l’amour. » Comment cultiver cet amour ? Bhagavan Lui-même nous guide aujourd’hui avec amour et tendresse !



Cultivez l’amour pur grâce à ces deux méthodes : 1. Considérez toujours les fautes des autres, aussi grandes soient-elles, comme insignifiantes et négligeables. Considérez toujours vos propres fautes, aussi insignifiantes et négligeables soient-elles, comme importantes, et soyez tristes et repentants. Ainsi, vous éviterez de développer des défauts plus graves et acquerrez des qualités de fraternité et de tolérance. 2. Quoi que vous fassiez, à vous-même ou aux autres, faites-le en vous rappelant que Dieu est omniprésent. Il voit, entend et sait tout. Quoi que vous disiez, rappelez-vous que Dieu entend chaque mot ; discernez le vrai du faux et ne dites que la vérité. Quoi que vous fassiez, discernez le bien du mal et ne faites que ce qui est juste. Efforcez-vous à chaque instant d’être conscient de la toute-puissance de Dieu. Le corps est le temple de l’individu (jiva), donc tout ce qui s’y passe est l’affaire de l’individu. De même, le monde est le corps du Seigneur, et tout ce qui s’y passe, bon ou mauvais, est son affaire.



Tiré du chapitre 19 de « Prema Vahini »



Lorsque vous signalez un défaut chez les autres, vous devez être capable d’examiner trois fois s’il y a un défaut en vous.

French, 09.apr.25

Quelles sont les deux qualités importantes que nous devons cultiver pour l’harmonie, surtout au foyer ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.


À l’âge de Kali, l’homme a acquis une grande renommée, des richesses et un grand confort, mais il manque de paix et de sécurité. La raison de ce chagrin est le manque de patience et de compassion entre les membres de la famille vivant sous le même toit. Pourquoi l’homme manque-t-il de ces deux qualités ? La montée de l’égoïsme et l’utilisation de l’intelligence à des fins personnelles ont entraîné ce déclin. Ces deux valeurs sont absentes dans toutes les familles aujourd’hui. De ce fait, elles restent imprégnées d’inquiétudes du matin au soir. Il n’y a ni unité ni coordination entre les fils d’une famille. Par conséquent, chacun suit son propre chemin et, bien que né humain, mène une vie pire que celle des animaux. En réalité, les animaux sont meilleurs car ils ont une raison et une saison. L’homme est devenu égoïste et ne pense plus à contribuer au bonheur des autres. La patience et la compassion sont comme des forces vitales pour l’homme. Un homme sans elles peut être considéré comme sans vie. Après avoir acquis de nombreux diplômes et amassé des richesses, qu’a réellement accompli l’homme ? Ce que chaque homme au sein d’une famille devrait aspirer à acquérir, ce sont les deux vertus que sont la patience et la compassion.



Tiré du « Discours Divin du 2 octobre 2000. »



Que l’amour trône dans votre cœur. Alors, le soleil, la brise fraîche et les eaux ruisselantes du contentement s’installeront, nourrissant ainsi les racines de la foi.

French, 08.apr.25

Est-il nécessaire de prier Dieu pour nos besoins ? Notre Dieu d’amour nous éclaire aujourd’hui.



Certains peuvent avoir des doutes concernant la prière. À quoi sert la prière ? Le Seigneur exaucera-t-Il tout ce que vous demandez dans vos prières ? Il ne vous donne que ce dont Il estime que vous avez besoin ou que vous méritez, n’est-ce pas ? Le Seigneur aimera-t-Il vous donner tout ce que vous Lui demandez dans vos prières ? Bien sûr, tous ces doutes peuvent être dissipés. Si le fidèle a tout consacré – corps, mental et existence – au Seigneur, Il prendra soin de tout, car Il sera toujours avec lui. Dans de telles conditions, la prière est inutile. Mais vous êtes-vous ainsi consacré et avez-vous tout abandonné au Seigneur ? Non. Lorsque des pertes surviennent, des calamités surviennent ou que des plans échouent, le fidèle blâme le Seigneur. Certains, au contraire, Le prient de les sauver. Si vous évitez ces deux choses, ainsi que de dépendre des autres en plaçant une confiance totale en le Seigneur en tout temps, pourquoi devrait-Il vous refuser Sa grâce ? Pourquoi devrait-Il renoncer à vous aider ?



Tiré du chapitre 7 de « Prasanthi Vahini. »



Quand Dieu est prêt à donner force, dévotion et libération, pourquoi devriez-vous désirer la vie mondaine et prier pour les choses du monde ?

French, 07.apr.25

Lorsque nous étudions le Ramayana, quel objectif devons-nous toujours garder à l’esprit ? Bhagavan nous l’explique avec amour et clarté afin que nous puissions nous transformer.



Le Ramayana est un guide sur les relations idéales entre mères et enfants, entre mari et femme, entre frères, entre le souverain et le peuple, entre le maître et ses serviteurs, et sur bien d’autres relations humaines. Rama fit preuve de compassion envers l’aigle mourant Jatayu, qui avait combattu Ravana alors qu’il emmenait Sita à Lanka, et Rama donna refuge à Vibhishana, malgré les craintes exprimées par Lakshmana. Ce sont là des exemples de la bienveillance et de la magnanimité suprêmes de Rama envers quiconque le vénérait ou recherchait sa protection. Rama déclara à Lakshmana : « Quiconque vient à Moi dans un esprit d’abandon, quel qu’il soit, est à Moi et Je suis à lui. Je lui accorderai l’asile. Tel est Mon vœu. » Rama était un homme voué à une parole, à une épouse et à une flèche. Les fidèles devraient installer Rama dans leur cœur et célébrer Rama-navami pour atteindre la félicité atmique. En parcourant l’épopée du Ramayana, ils devraient atteindre l’état d’« Atma-rama » (unité avec l’Esprit Universel). Dans un tel état, il n’y a plus d’Ahamkaram (sens de l’ego).



Tiré du « Discours Divin du 7 avril 1987 »



Le jour où vous installez dans vos cœurs le chemin tracé par Rama est le véritable anniversaire de Rama.

French, 06.apr.25

Alors que nous célébrons la sainte occasion de Sri Rama Navami et que nous nous remémorons l’histoire de Sa vie divine, que devons-nous garder à l’esprit ? Bhagavan nous bénit aujourd’hui avec amour de Ses conseils et de Sa bénédiction !



Quoiqu’accomplissent les grands, quelle que soit leur compagnie, ils resteront toujours sur le chemin de la droiture, sur la voie divine. Leurs actes contribueront au bien-être du monde entier ! Ainsi, lorsque vous récitez ou que vous lisez le Ramayana ou les récits du Divin, l’attention doit être fixée sur la majesté et le mystère de Dieu, sur la vérité et la franchise qui leur sont inhérentes, et sur la pratique de ces qualités au quotidien. Aucune importance ne doit être accordée aux choses extérieures ; la manière d’accomplir son devoir est la leçon primordiale à retenir. Dieu, lorsqu’Il apparaît sous une forme pour défendre le dharma, se comporte humainement. Il doit le faire ! Car Il présente la vie idéale aux hommes et confère l’expérience de la joie et de la paix. Ses mouvements et Ses actions ludiques (leelas) peuvent paraître ordinaires et banals à certains. Mais chacun d’entre eux sera une expression de beauté, de vérité, de bonté, de joie et d’exaltation. Chacun d’entre eux captivera le monde par son charme et purifiera le cœur qui le contemple ! Chacun d’entre eux surmontera et submergera toutes les agitations mentales, déchirera le voile de l’illusion (maya) et remplira la conscience de douceur.



Tiré du chapitre 1 du 1er volume de « Rama Katha Rasavahini »



Le Principe Divin Rama n’est pas quelque chose dont vous vous souvenez une fois par an, mais à chaque instant de votre vie.

French, 05.apr.25

Comment chacun d’entre nous peut-il se connecter au Ramayana ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.



On dit souvent que Rama a toujours suivi le dharma (la droiture). Ce n’est pas la bonne façon de Le décrire. Il ne suivait pas Le dharma ; il était Le dharma. Ce qu’Il pensait, disait et faisait est le dharma à jamais. La récitation des versets du Ramayana ou l’écoute de leur explication doit transformer l’individu en une incarnation du dharma. Chacune de ses paroles, pensées et actions doit illustrer cet idéal. Shraddha (foi inébranlable) en Rama, la foi dans le Ramayana et en soi-même est essentielle à la réussite. Et pour quelle fin ? Devenez bon et aider les autres à développer leur bonté. Soyez pleinement humain, développez pleinement toutes les valeurs humaines et promouvez ces qualités dans la société pour aider également les autres. Purifiez le corps par des actions saintes. Purifier la parole en adhérant à la vérité, à l’amour et à la compassion. Purifiez le mental, sans céder à la clameur des sens et aux désirs qu’ils engendrent.



Tiré du « Discours Divin du 18 avril 1986 ».



Méditez sur le Rama-swarupa (forme de Rama) et le Rama-svabhava (la vraie nature de Rama), lorsque vous récitez ou écrivez le Rama-nama (nom de Rama).

French, 04.apr.25

Quelles sont les leçons importantes que nous devons assimiler du Ramayana ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui avec un magnifique message !



Il n’existe pas d’objet sans défaut ni échec ; pas de joie qui ne soit mêlée de douleur ; pas d’acte qui ne soit entaché d’égoïsme. Soyez donc vigilant et développez le détachement qui vous préservera du chagrin. Le Ramayana inculque ce détachement sage, valable et précieux, ou le sacrifice (tyaga). Rama part joyeusement en exil dans la forêt, dès qu’il comprend que son père le souhaite ; et rappelez-vous, il devait être couronné empereur à cet instant même par celui-là même qui lui avait ordonné de s’exiler ! Lorsque ceux qui détiennent les pleins pouvoirs et les prétentions renoncent à leur autorité dans le Ramayana, vous voyez aujourd’hui des personnes sans pouvoirs ni prétentions réclamer haut et fort leur autorité ! Le devoir est divin, telle est la leçon du Ramayana. Le mot « devoir » est utilisé aujourd’hui pour désigner les méthodes d’exercice de l’autorité. Non ! Le devoir est la responsabilité que vous avez : respecter et vénérer les autres et les servir du mieux que vous pouvez ! Vous prétendez avoir la liberté de marcher, en agitant votre canne autour de vous ; mais l’homme qui vous suit a autant de liberté que vous sur la route ! Exercer votre liberté sans limiter ni nuire à celle des autres, tel est le devoir, qui devient un culte !



Tiré du « Discours Divin du 20 avril 1975 »



Si vous poursuivez votre discipline spirituelle, tout en régulant votre vie quotidienne et en vous acquittant de vos devoirs quotidiens, vous êtes voué à devenir le bénéficiaire de la grâce de Dieu.

French, 03.apr.25

Quelle est la leçon du Ramayana pour vous et moi, et en quoi cette histoire nous concerne-t-elle tous ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec amour et tendresse !



Lorsque Rama est installé dans votre cœur, tout vous sera donné en plus : gloire, fortune, liberté, plénitude. Hanuman n’était qu’un simple chef de singes jusqu’à sa rencontre avec Rama ; il était ministre à la cour de son maître. Mais lorsque Rama lui confia la mission de rechercher Sita et qu’il l’envoya, c’est-à-dire lorsque Rama fut installé dans son cœur en tant que guide et gardien, Hanuman devint immortel, tel le fidèle idéal ! Le Ramayana est empreint d’une profonde signification. Dasharatha signifie celui qui conduit un char des dix sens, l’homme. Il est lié aux trois gunas (qualités), ou trois épouses, comme dans le Ramayana. Il a quatre fils, Purusharthas : Dharma (Rama), Artha (Lakshmana), Kama (Bharata) et Moksha (Shatrughna). Ces quatre objectifs de l’homme doivent être systématiquement atteints, toujours avec le dernier, Moksha, clairement visible ! Lakshmana représente Buddhi (l’intellect) et Sita la Vérité. Hanuman est le Mental, et il est le dépositaire du courage, s’il est maîtrisé et entraîné. Sugreeva, le maître d’Hanuman, est le Discernement. Grâce à ces deux éléments, Rama recherche la Vérité et y parvient. Telle est la leçon de l’épopée pour chaque homme !



Tiré du Discours Divin du 20 avril 1975.



Cherchez la Vérité, servez la Vérité, soyez la Vérité. La Vérité se révélera lorsque le cœur sera imprégné d’Amour.

French, 02.apr.25

Pensée du 2 avril 2025



À quelles défaillances nos sens sont-ils sujets et pourquoi est-il important de les éviter ? Bhagavan nous l’explique clairement et nous alerte aujourd’hui.



L’œil recherche constamment le vil et le vulgaire. Malgré le danger pour sa vie et son corps, l’automobiliste fixera des affiches obscènes annonçant un film. Il faut maîtriser l’œil afin qu’il ne détruise pas le mental et le corps. L’oreille a soif de scandale et de propos salaces. Elle ne vous persuade pas d’assister à des conférences qui peuvent réellement contribuer à votre développement spirituel. Même si vous avez la chance d’y assister, l’oreille vous en dissuade en vous donnant un mal de tête. Mais lorsque quelqu’un insulte quelqu’un, les deux oreilles atteignent une concentration maximale. La langue est doublement dangereuse si elle n’est pas maîtrisée, car elle profère des insultes et suscite une soif de goût. Il est quasiment impossible de guider la langue vers la voie du japa et du dhyana (récitation et méditation spirituelles), aussi doux soit le Nom du Seigneur. Lorsque l’œil, l’oreille et la langue sont maîtrisés et capables d’être utilisés pour le développement personnel, le mental et la main peuvent également être facilement maîtrisés. Ainsi, lorsque l’homme se réalise, nul besoin de se demander où Dieu réside. Il réside dans le cœur pur de l’homme, resplendissant dans sa splendeur innée de Sagesse, de Puissance et d’Amour.



Tiré du « Discours Divin du 20 mars 1977 ».



Sanctifiez le temps qui vous est donné par des actes dignes, vivez la félicité et partagez-la avec les autres.

French, 01.apr.25

Pensée du 1er avril 2025



Quel est le but de la vie et quelle est la discipline la plus efficace pour l’atteindre ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.



Le but de la vie doit être la réalisation de l’unité du soi avec le Soi Suprême. Sinon, pourquoi le soi prendrait-il cette forme humaine ? Si le simple but était de « vivre », voire de « vivre heureux », le soi aurait pu prendre la forme d’oiseaux ou d’animaux. Le fait même que l’homme soit doté de la mémoire, du mental, de l’intelligence, de la capacité de discernement pour anticiper l’avenir, du désir de se détacher des sens, etc., indique qu’il est destiné à un but supérieur. Malgré cela, si l’homme aspire à une réalisation inférieure, il est un papi (pécheur). Mais celui qui persiste, malgré les tentations et les obstacles, sur le chemin qui mène à l’accomplissement et à la réalisation du Soi, est une Gopi, car les Gopis (gardiennes de vaches) de Brindavan étaient les exemples les plus inspirants de telles âmes. La discipline la plus efficace que l’homme puisse adopter pour atteindre ce noble but est le contrôle et la conquête des cinq sens, éviter les erreurs et les maux que l’œil, l’oreille, la langue, le mental et la main sont enclins à commettre.



Tiré du « Discours Divin du 20 mars 1977. »



Cherchez l’abri du Seigneur et transformez chaque instant en une célébration sacrée !

French: Revue Prema 141

Chers frères et soeurs en Sai,

Alors que le Printemps s’installe dans notre paysage extérieur, Bhagavān Śrī Sathya Sai Baba nous donne de précieux conseils pour que cette transformation se fasse dans notre jardin intérieur :

« Dans le jardin du cœur, il faut planter la rose de la divinité, le jasmin de l’humilité et la générosité en guise de [magnolia] champak. »

Vous trouverez de précieux conseils et des inspirations vivifiantes dans les pages du numéro 141 de la Revue Prema que vous trouverez à l’adresse habituelle :

 www.revueprema.fr 

Puisse cette lecture nous apporter le renouveau dont nous avons tous besoin.

Dans l’Amour de Sai et à Son service,

L’équipe de Prema.

French, 31.mar.25

Que faut-il pour transformer la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.



Pour transformer le monde actuel, nul besoin d’un nouveau système social, d’une nouvelle religion ou d’une nouvelle croyance. L’essentiel est un groupe d’hommes et de femmes animés d’idéaux sacrés. Avec de telles âmes pieuses, le pays bénéficiera de l’exemption divine. Mais ces personnes pieuses ne peuvent survivre que dans une société où règnent la pureté du mental et la vertu. Pour que ces deux aspects s’épanouissent, la moralité est essentielle. Or, la moralité ne peut s’épanouir sans spiritualité. C’est pourquoi la construction d’une société vertueuse doit reposer sur la spiritualité, avec la pureté et la vertu comme piliers, et la moralité comme toit. La réputation et la fierté de Bharat reposent sur la spiritualité depuis l’Antiquité. Bharat doit sa renommée à des hommes nobles, des femmes de grande vertu et des enfants exemplaires.



Tiré du Discours Divin du 22 juillet 1994.



L’existence même de l’Inde repose sur la spiritualité. Si la spiritualité disparaît, l’Inde cessera d’exister. Si l’Inde disparaît, le monde entier disparaîtra.

French, 30.mar.25

Alors que nous célébrons Ugadi et que nous accueillons la nouvelle année, quel est le message important à retenir ? Bhagavan nous guide avec amour et nous bénit !



Incarnations de l’Amour ! Aujourd’hui, c’est Ugadi, le début de la nouvelle année. Depuis l’Antiquité, les gens ont célébré de nombreux Ugadi, mais ils n’ont pas encore renoncé à leurs défauts. Le véritable Ugadi est le jour où l’on renonce à ses défauts, où l’on remplit son cœur d’amour et où l’on s’engage sur la voie du sacrifice. Ne limitez pas la célébration d’Ugadi à simplement mettre de nouveaux vêtements et déguster de délicieux mets. Aujourd’hui, vous portez peut-être une nouvelle chemise, mais combien de temps restera-t-elle neuve ? Demain, elle sera vieille. Personne ne lit le même journal tous les jours. Le journal d’aujourd’hui devient un vieux papier demain. Votre vie est comme un journal. Une fois que vous avez fini de lire un journal, vous n’aimez pas le relire encore et encore. Vous avez reçu cette naissance, qui est comme un journal, et vous avez vécu diverses expériences de plaisir et de douleur. Trop, c’est trop. Ne demandez pas un journal de plus, c’est-à-dire une autre naissance. Vous devriez prier : « Ô Dieu ! Tu m’as donné ce “journal” et j’ai traversé les épreuves de cette vie. Je ne veux pas d’une autre naissance. »



Tiré du Discours Divin du 13 avril 2002.



La véritable célébration d’Ugadi consiste à abandonner les mauvaises qualités et à purifier son cœur.

French, 29.mar.25

Quelle est la tâche essentielle que nous devons accomplir aujourd’hui ? Pourquoi devons-nous nous attacher avec ferveur et sincérité au principe de la réussite spirituelle ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui.



Votre tâche aujourd’hui est de découvrir la seule colonne vertébrale qui soutient toute réussite spirituelle. Je vais vous dire ce que c’est : l’Amour ! Adorez et servez le Sarveshwara (Seigneur Tout-Puissant) qui réside en toute l’humanité ; par cet Amour, cette adoration et ce service, réalisez-Le. Telle est la plus haute sadhana. Servez l’homme comme Dieu. Donnez à manger à l’affamé, la nourriture qui est le don de la Nourriture de la Déesse (Anna-poorna) ; donnez-la avec amour et humilité. Donnez-la, adoucie par le nom du Seigneur. Les sphères célestes tournent et se désintègrent ; le temps est fugace ; les âges suivent les âges ; les ères succèdent aux ères ; les corps qui ont pris naissance, grandissent et disparaissent ; mais l’envie de sanctifier la vie par de bonnes œuvres et de bonnes pensées n’est nulle part évidente ; le parfum d’une sadhana (pratique spirituelle) sincère est introuvable. Par le processus d’abandon, de grandes choses peuvent être accomplies. Cultivez le détachement, et le Seigneur s’attachera à vous. Le passé est irrécupérable ; Ces jours sont révolus. Mais demain viendra à vous. Prenez la résolution de le sanctifier par l’amour, le service et la sadhana.



Tiré du Discours Divin du 29 mars 1968.



La pierre de touche qui rend un acte méritoire est le « renoncement ». Si un acte est dirigé par l’égo, s’il contribue à le faire gonfler, c’est un péché

French, 28.mar.25

Quelle est la cause du déclin moral de la société et comment pouvons-nous y remédier au niveau individuel ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui !



D’un côté, l’homme a accompli des progrès scientifiques et technologiques stupéfiants, notamment dans les domaines de l’électronique, des matières synthétiques, de l’énergie atomique et de l’exploration spatiale. De l’autre, on assiste à des crises politiques et économiques, à des conflits entre castes et entre communautés, ainsi qu’à des agitations étudiantes. Aujourd’hui, les valeurs morales déclinent progressivement. Dans les domaines moral, éthique et spirituel, les attitudes humaines se dégradent de manière alarmante. Même des érudits reconnus et des personnalités publiques éminentes sont pris dans d’âpres controverses à cause d’une pensée étroite. L’unité du peuple est brisée par les divergences idéologiques et sectaires entre des personnes instruites et intellectuellement éminentes. Les intellectuels qui sèment la discorde sont de plus en plus nombreux, mais rares sont ceux qui prônent l’unité dans la diversité. À l’origine de toutes ces tendances se trouve le fait que l’humanité n’a pas encore dépassé le stade animal. Les hommes doivent comprendre qu’ils sont fondamentalement d’origine divine. Les individus sont issus de l’océan de Sat-Chit-Ananda, telles les vagues de l’océan. Ce n’est qu’en réalisant cette vérité que les hommes peuvent connaître la véritable félicité.



Tiré du Discours Divin du 22 juillet 1994.



La vie humaine est viciée par l’égoïsme et la poursuite de plaisirs éphémères, car on oublie ce qui est éternel et vrai.

French, 27.mar.25

Quelle est la question à laquelle chacun de nous doit sincèrement chercher la réponse ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui !



Lorsqu’on vous demande d’où vous venez, vous répondez rapidement : « De Delhi », « De Calcutta » ou « De Thiruvananthapuram » ; mais ce sont là les lieux d’où vos corps sont venus jusqu’ici. Dans le corps, comme source, nourriture et soutien, se trouve le Dehi (l’incarné), distinct du deha (le corps) d’où il vient. Cela dépasse votre entendement. Investiguez cela ; découvrez la réponse ; telle est la tâche de l’homme. Vous ne serez libéré de ce rôle que lorsque vous aurez surmonté cette colossale ignorance et réalisé la source, la nourriture et le soutien, non seulement de votre apparente individualité, mais de toutes les innombrables étincelles aux mille visages de cette Force Divine unique. N’attendez plus ; les minutes filent ; laissez-vous inspirer par le désir de boire le nectar de la réalisation de votre véritable valeur.



Tiré du « Discours Divin du 12 mai 1968. »



La vie, qui ne connaît ni l’adresse « de » ni l’adresse « vers », n’est qu’une perte de temps.

French, 26.mar.25

Quelle est la faculté que nous avons tous tendance à mal utiliser de nos jours ? Bhagavan nous le rappelle afin que nous puissions modifier nos comportements et spiritualiser cette faculté importante.



Par le pouvoir de vak (parole), on peut acquérir un royaume ou une grande richesse. On peut se faire des amis et des relations par la parole. Par la parole, on se lie et on perd sa liberté. Même la mort est provoquée par la parole. La parole est la force vitale des êtres humains. La parole est l’épine dorsale de la vie. Elle est toute-puissante. Saint Jayadeva s’adressait ainsi à sa langue : « Ô langue ! Tu connais la douceur de la parole ! Tu jouis de la vérité et de la bonté. C’est pourquoi chante les doux et sacrés noms du Seigneur : Govinda ! Damodara ! Madhava ! Ne te laisse pas aller à insulter qui que ce soit. Parle doucement et avec douceur. » « Que ta parole soit sincère, agréable, bonne et exempte de tout ressentiment », dit Krishna dans la Gîtâ. Malheureusement, la raréfaction de ces paroles sacrées et douces a rongé la société par l’amertume et la discorde. La permissivité d’une civilisation déjantée a détruit discipline et moralité et transformé la société en un enfer.



Tiré du « Discours Divin du 22 juillet 1994. »



Un mental tourné vers l’intérieur vers une vision intérieure de Dieu et une parole tournée vers une vision extérieure du Seigneur – tous deux favoriseront la force spirituelle et le succès.

French, 25.mar.25

Pourquoi le mental de l’homme d’aujourd’hui est-il rempli d’inquiétudes et d’agitation ? Bhagavan explique un point important à l’aide d’exemples pertinents et magnifiques.



Une fleur de jasmin est posée sur une table dans une pièce. La fleur, grossière, est de petite taille. Mais son parfum, subtil, imprègne toute la pièce. De même, la vapeur générée par l’eau occupe un espace bien plus vaste que le volume d’eau dont elle est issue. Le mental de l’homme, de par son extrême subtilité, est capable d’une immense expansion. Grâce à ses sens, il éprouve une attirance pour une variété d’objets et de personnes. Lorsque ces objets envahissent le mental, son expansion diminue. Ce n’est que lorsque l’attraction de ces objets diminue que le mental peut s’épanouir. Si l’homme aujourd’hui est envahi par les soucis et n’a pas le mental tranquille, c’est parce que son mental est envahi d’innombrables désirs. Le monde ne peut être tenu responsable de l’état mental de l’homme. La vie de famille ne peut non plus être tenue responsable de son asservissement. Vous vous liez à la Nature et à la famille par vos attachements et vos désirs. Pour vous libérer de ces attachements et réduire votre soumission au monde extérieur, vous devez maîtriser vos yeux, vos oreilles et votre langue !



Tiré du Discours Divin du 13 mars 1988.



L’homme doit élargir ses connaissances, ses émotions, ses sympathies, son amour. L’expansion est la vie, l’expansion est l’amour.

French, 24.mar.25

Quel est le moyen le plus direct d’atteindre Dieu et quels sont les obstacles qui se dressent sur le chemin ? Bhagavan le déclare et clarifie ces points avec force aujourd’hui !



L’amour est essentiel pour apaiser la Divinité. Certains pourraient arguer que des rituels accomplis avec soin sont efficaces dans le même but. Mais les Écritures elles-mêmes annoncent que le culte et les rites ne peuvent, au mieux, contribuer qu’à la purification du mental et du cœur. Ou, comme le dit la promesse, les rites pourraient élever la personne au Ciel. Mais on ne peut y rester que tant que dure son dépôt de mérite. Il faut revenir sur terre dès que ce montant est épuisé par l’usage (ksine punye martya-lokam visanti). L’amour est le moyen le plus direct d’atteindre Dieu. Il faut aimer tous les hommes sans distinction, car le Seigneur réside en chacun et Il est l’incarnation même de l’Amour. Trois obstacles s’opposent à la libre circulation de l’Amour de l’homme vers Dieu. Ce sont les ennemis invétérés de l’homme : le désir, la colère et l’avidité. Heureusement, les anciens de l’Inde ont élaboré trois textes sacrés qui, une fois assimilés, peuvent permettre à l’homme d’affronter et de vaincre ces ennemis rusés. Il s’agit du Ramayana, du Mahabharata et du Bhagavata.



Tiré du Discours Divin du 26 février 1987



Élargissez votre cœur ; laissez votre amour s’étendre à tous vos semblables. Là réside la divinité.

French, 23.mar.25

Quelles sont les deux disciplines spirituelles importantes de notre époque ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui !



En ce Kaliyuga (âge de déclin moral), deux sadhanas (disciplines spirituelles) sont importantes : Namam et Danam. Namam signifie le nom du Seigneur. Il doit activer chaque pensée, chaque parole et chaque acte et les imprégner d’Amour. Il peut certainement conduire l’homme à la vision du porteur du Nom. Le Nom, le son, est la matière qui peut révéler l’immatériel, jada ou l’inerte qui est la porte d’accès à Chaitanya ou à la conscience qu’il renferme. Tel est le but de la sadhana : reconnaître le Kshetra (Champ) et le Kshetrajna (le Maître du champ) comme le Seigneur. Danam, la deuxième sadhana, signifie don, attention et partage. Offrir de la nourriture à celui qui a faim procure un contentement immédiat et soulage la faim. Annam Brahma (la nourriture est divine), dit l’Upanishad. Les dons doivent être offerts sans gonfler l’ego de celui qui donne ni dégonfler celui de celui qui reçoit. Ils doivent être offerts avec compréhension, humilité et amour !



Tiré du Discours Divin du 26 février 1987.



Je n’ai besoin que de vos cœurs pour Ma résidence et Mon bonheur. Je n’aime ni les autres temples ni les autels. Purifiez votre cœur par le Namasmarana ; Je viendrai y demeurer.

French, 22.mar.25

Pour assurer une vie pleine d’énergie, de courage et de confiance, que devons-nous enseigner à nos enfants et à nos jeunes ? Quel devrait être notre langage de communication et d’enseignement ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui !



Lorsqu’un homme n’est pas formé à vivre une vie vertueuse et pieuse, l’apprentissage de compétences et d’astuces ne fait que le rendre dangereux pour lui-même et pour les autres. La controverse est incessante quant au langage à utiliser pour l’enseignement ; mais personne ne semble s’intéresser au langage du cœur, qui utilise le vocabulaire de l’amour et exprime l’introspection et le sacrifice de soi. Aujourd’hui, les écoles et les universités s’efforcent d’inculquer à leurs élèves des faits et des illusions ; elles ne les préparent pas à affronter les aléas de la vie, à donner le meilleur d’eux-mêmes et à les mettre au service de la communauté. L’habitude de la prière inculquera courage et confiance ; elle fournira à l’élève une immense source d’énergie nouvelle. Aucun effort n’est fait pour l’initier aux douces expériences de la méditation et du yoga, ni à la joie de l’exploration de sa propre réalité !



Tiré du « Discours Divin du 13 mai 1970. »



La politique sans principes, l’éducation sans caractère, la science sans humanité et le commerce sans moralité sont non seulement inutiles, mais carrément dangereux.

French, 21.mar.25

Comment surmonter le chagrin, la tristesse et la détresse ? Bhagavan nous offre une solution profonde et authentique pour vivre une vie véritablement heureuse.



Les gens se plaignent du chagrin, de la tristesse, de la détresse. Qu’est-ce que le chagrin exactement ? C’est une réaction à la perte d’un acquis ou à l’échec à obtenir un désir. Par conséquent, le seul moyen d’échapper au chagrin, à la tristesse, etc., est de vaincre le désir de l’illusoire. Voyez le monde comme étant Dieu (Brahma-mayam). Cette vision anéantira le désir. Lorsque le désir se limite à Dieu et se concentre sur Lui, le succès est assuré et chaque pas apporte son ananda. Les Gopis de Brindavan le savaient et aspiraient au Seigneur, à l’exclusion de tout autre chose. L’amour pur et sans mélange s’exprimait par un acte désintéressé. C’étaient de simples villageois, ignorants en matière de textes sacrés et d’exercices spirituels. Leur foi inébranlable en Krishna leur a donné toute l’inspiration et l’instruction dont ils avaient besoin. Comme Krishna l’a dit à Arjuna : « Shradhavan labhate jnanam – celui qui a la foi atteint la connaissance. »



Tiré du Discours Divin du 26 février 1987. »



Dieu est caché et obstrué par les nuages de l’égoïsme. Se débarrasser de l’égoïsme est la sadhana à pratiquer.

French, 20.mar 25

Pourquoi est-il vain de rechercher la félicité dans les objets du monde ? Bhagavan l’explique aujourd’hui avec amour et à l’aide d’exemples simples !



L’ananda, ou félicité, que vous ressentez lorsque la faim est apaisée par un repas, est de courte durée. La faim vous afflige à nouveau rapidement. Aussi sucrée et savoureuse soit-elle, la nourriture provoque des nausées lorsqu’elle est consommée en grande quantité. On dit que l’oiseau mythique Chakora se nourrit uniquement du clair de lune, mais il est certain qu’un excès, même de cette lumière, lui sera néfaste. Même le nectar devient écœurant lorsqu’on en consomme sans cesse. Brahmananda (la Béatitude Divine Suprême), en revanche, est différente. Car elle est innée à l’homme, elle est sa source et sa subsistance mêmes. Le but de l’effort humain, étape après étape le long du progrès spirituel, est d’atteindre cet objectif. Un poisson placé dans un bocal magnifique en or serti de pierres précieuses est malheureux. Il n’a pas l’ananda, car il n’a pas d’eau. L’eau est sa demeure, sa véritable source et sa subsistance. L’homme aussi doit retrouver sa demeure originelle, aussi loin qu’il puisse s’égarer.



Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1983.



Plus les désirs sont contrôlés, plus on sera heureux.

French, 19.mar.25

Que devons-nous faire pour mériter la grâce de Dieu et l’installer dans notre cœur ? Bhagavan nous guide aujourd’hui pour que nous puissions nous remettre en question !



Le Seigneur a annoncé à maintes reprises qu’Il répand Sa grâce sur la pureté intérieure, et non sur la pompe extérieure. Lorsque vous êtes établi dans l’équilibre mental, Krishna S’installe dans votre cœur : Sa voix devient la conscience qui vous guide à chaque pas. Le yoga permet d’acquérir la force ; le japa, la maîtrise des sens ; par la sadhana, le mental doit être empli de paix. Mais ces effets sont imperceptibles, bien que les actions soient pratiquées. Les gens s’enferment dans leurs sanctuaires et accomplissent des adorations, offrent des fleurs et des fruits, puis ressortent pour crier et jurer, effrayer les autres et se battre avec tout le monde. L’homme doit être un yogi en toutes circonstances (satatam yoginah), dit la Gîtâ. Cela signifie qu’il doit toujours être dans la félicité. La foi en Dieu peut assurer l’équanimité et l’équilibre. La connaissance doit se transformer en compétence, qui doit être dirigée et régulée par un sens de l’équilibre. Sinon, la compétence (skill) dégénère en « tuer » (kill).



Tiré du Discours Divin du 7 septembre 1985.



Les qualités ne sont pas liées à un temps ou un lieu précis. Elles doivent être conservées tout au long de la vie.

French, 18.mar.25

Quel est le secret du véritable bonheur ? Bhagavan nous le rappelle avec amour afin que nous soyons joyeux et que nous apportions de la joie à notre entourage.



Prahladha, comme le déclare le texte du Bhâgavata, était enraciné dans la foi en Narayana et en sa Réalité universelle et absolue. Son père, Hiranyakashipu, était cependant attiré par les formes extérieures et les noms limitatifs. Par conséquent, Prahladha était enraciné dans l’ananda (béatitude), où qu’il soit et en toutes circonstances. Hiranyakashipu était constamment inquiet et anxieux, absorbé par la multiplicité des noms et des formes. Ceux qui connaissent une béatitude telle que celle de Prahladha sont entourés d’une aura et rayonnent sur leur visage. On peut éprouver de la joie en regardant leur visage et aspirer à revivre cette expérience encore et encore. Les visages inquiets et anxieux transmettent également aux autres des sentiments similaires. De plus, la joie confère un grand pouvoir, tandis que l’anxiété prive de la force que l’on possède. La véritable joie ne peut être acquise par l’effort, ni produite artificiellement, ni maintenue intentionnellement. Aucune sadhana (effort spirituel) ne peut être prescrite pour atteindre l’ananda. Car vous êtes, en réalité, l’incarnation même de l’ananda ! Mais faute d’avoir identifié votre vérité, vous la recherchez à l’extérieur, dans les objets qui vous entourent. Pour ceux qui ont réalisé qu’ils sont l’Âtmâ Éternel, Véritable et Pur, l’ananda est toujours accessible.



Tiré du Discours Divin du 23 novembre 1983.



Peu importe combien vous pouvez gagner en richesse ou en force, à moins de puiser dans les sources de la félicité (ananda), vous ne pouvez pas avoir la paix et un contentement durable.

French, 17.mar.25

Quels sont les quatre maux à éviter ? Bhagavan l’explique clairement à travers des exemples tirés de l’épopée du Mahabharata !



Le Mahabharata offre quatre exemples d’hommes mauvais appelés Dushta Chatushtaya. Le premier est Shakuni (l’oncle maternel de Duryodhana). Shakuni était constamment rempli de mauvaises pensées (Dhuralochana). Il était totalement étranger aux bonnes idées. Il complotait toujours pour le mal de quelqu’un. Duryodhana avait Shakuni comme conseiller. Duryodhana était engagé dans des dhuscharya (mauvaises actions). Tous deux étaient compagnons de route dans le mal. Puis vint Dusshasana (le frère de Duryodhana). Associé à Shakuni et Duryodhana, Dhushasana devint célèbre pour son Dush-pravartana (mauvais comportement). Lorsque ces trois hommes malfaisants se réunirent, « même les étoiles tombèrent en plein jour », dit-on. Le cosmos tout entier se révolta contre ces hommes malfaisants. Karna, poussé par un sentiment erroné de Durabhimanam (mauvais attachement), rejoignit ce trio. La gratitude est sans aucun doute une qualité. Parce que Duryodhana vint à son secours dans une situation critique, Karna développa un attachement injustifié pour lui. Karna était un homme bon et noble. Mais, associé à des hommes aux pensées mauvaises, il devint lui aussi mauvais. Malgré sa bravoure, ses prouesses physiques et ses capacités intellectuelles, Karna connut le désastre, s’éloignant de Dieu. Mauvaises pensées, mauvaises actions, mauvaise conduite et attachement aux personnes aux pensées mauvaises – tels sont les Dushta Chatushtaya (les quatre personnes mauvaises).



Tiré du Discours Divin du 4 mars 1993.



Le mental plonge l’homme dans une obscurité impénétrable par ses mauvaises pensées. Ce même mental peut élever l’homme vers des sommets sublimes par ses bonnes pensées.

French, 16.mar.25

Quelle est la cinquième forme de Samatvam à pratiquer ? Bhagavan nous l’explique avec amour et nous guide sur la façon d’atteindre le véritable Samatvam, ou équanimité du mental !



(Les cinq domaines dans lesquels le Samatvam doit être atteint) (5) Le champ de l’action (Karma) avec ses hauts et ses bas doit être sanctifié en divinisant le but. Lorsque le travail est sublimé en adoration, la défaite et la déception ne décourageront pas. Alors, le succès n’engendrera pas l’orgueil ; il mènera à l’humilité et à la gratitude pour la grâce. Le travail accompli par devoir, comme vous le devez à la société, apporte la récompense de la joie, car vous avez utilisé la connaissance et le savoir-faire, dotés par Dieu à travers la société, pour servir la société elle-même. Le Samatvam (équanimité du mental) qui peut adoucir et alléger la vie est mieux illustré par Radha et sa dévotion à Krishna. C’est la conscience de l’unité du fleuve et de la mer, du soi individuel avec le Soi Omniscient, de l’Atma avec le Paramatma. Atteindre la Source est la Destinée ; le désir de couler régulièrement et directement vers la Source est la dévotion. La douleur de la séparation, l’agonie résultant de la négligence, le désir de surmonter les obstacles, la joie de la contemplation, l’extase de l’auto annihilation – tout cela s’ajoute à l’identification suprême de Radha avec son Seigneur, Sri Krishna.



Tiré du Discours Divin du 7 septembre 1985.



Il est nécessaire de reconnaître que le bonheur est contenu dans la tristesse et que la tristesse est contenue dans le bonheur. Vous pourrez adopter une attitude égale envers les deux en reconnaissant cette vérité.

French, 15.mar.25

Swami a expliqué le Samatvam concernant la nature et la société. Quelles sont les autres formes de mental équanime à pratiquer ? Bhagavan explique la troisième et la quatrième des cinq formes.



(Les cinq domaines dans lesquels le Samatvam doit être atteint) (3) Le domaine de la connaissance avec ses hauts et ses bas : Jusqu’à ce que le sommet de la connaissance, d’où vous faites l’expérience de l’Un qui est devenu cette vaste illusion, soit atteint, de nombreuses tentations et obstacles égarent le chercheur. L’étudiant est enclin à abandonner complètement l’ascension lorsqu’il se sent épuisé ou lorsqu’il a le sentiment d’avoir atteint le sommet. La Gita définit un Pandit ou un érudit comme un Samadarshi, celui qui a acquis la conscience du même Un en tous les êtres. Le Jnani a atteint le Samatva lorsqu’il est convaincu que l’Un est la Vérité de tous et que ses pensées, ses paroles et ses actes sont guidés par cette conviction. (4) Le domaine de la dévotion avec ses hauts et ses bas : Ici aussi, il y a beaucoup de fanatisme, de préjugés et de persécution, qui naissent de l’ignorance de l’Un, de l’identité du Dieu que tous adorent, à travers divers rites et rituels, modes et méthodes. Il n’y a qu’un seul Dieu, et Il est Omniprésent !



Tiré du Discours Divin du 7 septembre 1985.



La Bhakti Samatva (équanimité dans la dévotion) consiste en la réalisation de la vérité qu’Easwara imprègne l’univers entier et qu’Il est tout, le refuge pour tous.

French, 14.mar.25

On entend souvent dire que l’équanimité est le signe du progrès et de l’accomplissement spirituels. Qu’est-ce que cet état d’équanimité ? Bhagavan décrit cinq domaines dans lesquels l’équanimité doit être cultivée, et aujourd’hui, il explique les deux premiers.



Yoga signifie union, l’union du soi avec sa source. Samatvam Yogam Uchyate (le mental équanime est ce que signifie yoga, dit la Gita). On peut distinguer cinq domaines dans l’atteinte de ce Samatvam : (1) Le domaine des hauts et des bas naturels (Prakritika) : il faut accueillir l’été et l’hiver, car ils sont tous deux essentiels au processus de la vie. L’alternance des saisons vous endurcit et vous adoucit. La naissance et la mort sont deux événements naturels. Vous ne pouvez en découvrir la raison. Elles surviennent simplement. Vous cherchez à blâmer une personne ou un incident pour la blessure ou la perte que vous subissez, mais la véritable cause est votre propre karma (action). Lorsque le contexte de l’événement est connu, son impact peut être atténué, voire annulé. (2) Le domaine des hauts et des bas sociaux : il faut accueillir avec équanimité la célébrité et le blâme, le respect et la moquerie, le profit et la perte, et toutes autres réactions de la société dans laquelle vous grandissez et vous-vous débattez. La fortune est un défi à l’équanimité tout autant que le malheur !



Tiré du « Discours Divin du 7 septembre 1985. »



L’équilibre, c’est-à-dire l’équilibre entre louanges et reproches, est très important. Pour l’équilibre, la compétence est nécessaire. Pour la compétence, la connaissance est nécessaire.

French, 13.mar.25

Pourquoi est-il important d’être vigilant quant à nos actions ? Bhagavan explique clairement aujourd’hui comment nos actions déterminent notre destin !



Ceux qui ne croient pas au Karma Siddhanta (la théorie du karma) parlent aujourd’hui de l’unité de l’humanité. Mais comment expliquent-ils les différences immenses et incommensurables entre les hommes – différences de capacités, de conditions, d’attitudes et d’impulsions ? L’un est continuellement malade. L’autre est en pleine forme. L’un est toujours joyeux. L’autre est constamment malheureux. On ne réalise pas que ces différences sont le résultat du karma (action) passé. Le karma est la cause de tout ce qui arrive. Les fruits de vos actions peuvent ne pas être évidents immédiatement, mais tôt ou tard, ils apparaîtront inévitablement. « Je ferai ceci, je ferai cela – Vaine est cette vantardise, ô homme ! Tu récolteras ce que tu sèmes. Le fruit sera comme la graine (poème télougou). » Ainsi, seules les bonnes actions permettent d’obtenir des résultats souhaitables. C’est pourquoi les Védas ont établi, dans le Karma Kanda (partie des Védas qui met l’accent sur les actions accomplies), les bonnes actions permettant d’obtenir des résultats bénéfiques.



Tiré du « Discours Divin du 17 mars 1983. »



En ne parvenant pas à saisir la nature du karma (action) et en ne recherchant pas le chemin du dharma (vertu), l’homme s’éloigne de Brahman (Être suprême).

French, 12.mar.25

Pourquoi ne suffit-il pas de rechercher uniquement la connaissance et les compétences mondaines ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !



Il existe dans le monde divers domaines pour lesquels la connaissance est accessible : la musique, la littérature, l’art, la sculpture, l’économie, la politique, etc. Tous ces domaines ne sont que des composantes de la connaissance mondaine, celle relative au monde phénoménal. Toute connaissance mondaine peut contribuer à accroître le confort, mais ne contribue pas à mukti (libération). Même si vous maîtrisez les conditions matérielles, cela ne contribuera pas à la paix du mental ni à la félicité de l’âme. En un sens, plus vous possédez de connaissances mondaines, moins vous avez de chances de connaître la paix intérieure. La connaissance matérielle est sans aucun doute nécessaire. Mais elle n’est pas la solution miracle. Nombre de grands rois du passé, qui avaient régné sur de vastes empires et joui de tous les plaisirs, ont choisi, à la fin de leur vie, de renoncer à tout pour atteindre la paix spirituelle. Yaddhrushyam tannashyati – « Tout ce qui est perceptible est périssable. » Dans la poursuite de plaisirs éphémères et impermanents, vous rejetez les éléments permanents, immuables et réels de la vie humaine.



Tiré du « Discours Divin du 17 mars 1983.



Il est très important que vous reconnaissiez que la véritable éducation signifie le développement du caractère.

French, 11.mar.25

Comment devrions-nous aborder la tâche simple et quotidienne de manger ? Bhagavan, dans toute sa bonté, nous donne des instructions claires qui peuvent nous apporter un immense bénéfice !



En mangeant, si vous utilisez des mots excitants, des idées liées à ces mots excitants germeront en vous. La leçon que vous devez apprendre est que lorsque vous prenez notre bain, lorsque vous vous asseyez pour méditer ou lorsque vous mangez, vous ne devez pas penser à d’autres activités et à d’autres idées. Trop de bavardages pendant que vous mangez nous feront également du mal. Vous ne devez laisser place à aucune sorte de bavardage pendant que vous mangez. Avec un cœur joyeux et avec une parole sacrée, vous devez entreprendre de prononcer la prière de la nourriture (mantra Brahmarpanam) puis prendre notre nourriture. De cette façon, tout ce qui a été offert à Brahman deviendra le Prasad, qui vous vient comme un cadeau de Brahman. La signification du verset (Aham vaishvanaro …) est que Dieu Lui-même, qui est sous une forme humaine en vous, prend la nourriture. Par conséquent, cela transforme votre nourriture en nourriture pour Dieu. En mangeant, vous ne devez pas être excités et vous ne devez pas entrer dans la passion, mais vous devez manger très paisiblement. Même si vous ne pouvez pas pratiquer le japa, le tapa ou le yaga, au moins si vous prenez soin de manger de cette manière, vous développerez de bonnes idées.



Tiré du chapitre 18 des « Cours d’été de 1977. »



Toute l’agitation et le manque de paix dans le monde peuvent être attribués à vos propres habitudes alimentaires.

French, 10.mar.25

Comment pouvons-nous apprivoiser le mental et l’emmener avec nous dans ce voyage spirituel ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec amour et clarté !



Le mental ne se dirige que vers le bien et le pur, de son propre gré ; mais les sens et le monde extérieur l’entraînent vers le mal et l’impur. Le tissu blanc se salit, et quand la saleté est enlevée, il retrouve sa blancheur. Notez toutes les choses pour lesquelles vous avez pleuré jusqu’ici. Vous découvrirez que vous n’avez désiré que des choses insignifiantes, des distinctions momentanées, une renommée passagère ; vous ne devriez pleurer que pour Dieu, pour votre propre purification et votre accomplissement. Vous devriez pleurer, vous lamenter sur les six cobras qui se sont abrités dans votre mental, l’empoisonnant de leur venin : la luxure, la colère, l’avidité, l’attachement, l’orgueil et la méchanceté. Apaisez-les comme le fait le charmeur de serpents avec sa flûte oscillante. La musique qui peut les apprivoiser est le chant à haute voix du Nom de Dieu. Et lorsqu’ils sont trop ivres pour bouger et faire du mal, attrapez-les par le cou et arrachez-leur les crocs comme le fait le charmeur. Par la suite, ils pourront être vos jouets ; vous pourrez les manipuler à votre guise. Lorsque ces choses seront au plus bas, vous gagnerez en sérénité. Vous ne serez plus affecté par l’honneur ou le déshonneur, le profit ou la perte, la joie ou le chagrin !



Tiré du « Discours Divin du 26 mars 1968 »



Vous devez être déterminé à atteindre votre objectif. Ce n’est qu’alors que votre dévouement et votre discipline porteront leurs fruits.

French, 09.mar.25

Pourquoi est-il inutile d’essayer de comprendre Dieu ? Que devons-nous faire à la place dans cette quête ? Bhagavan nous l’explique et nous inspire aujourd’hui !



L’aspirant ne doit pas exulter quand son bonheur est favorisé, ni se décourager quand le malheur devient son lot. « Ta volonté, non la mienne » doit être sa constante affirmation à lui-même. Peu de chercheurs cherchent à démêler l’intention de Dieu, à parcourir le chemin qui mène à Lui et à suivre les idéaux qu’Il a établis. Ils suivent leurs propres instincts et jugements et reçoivent en récompense la détresse et le désespoir. Ils ne sont pas conscients du sacrilège qu’ils commettent. Ils proclament que Dieu est le motivateur intérieur et qu’Il est présent partout, mais se comportent comme s’Il était absent dans les endroits où ils n’aiment pas qu’Il soit. Ils gaspillent un temps précieux dans des discussions arides et des controverses au sujet de Dieu. Chacun ne peut explorer la vérité de Dieu et plonger dans Son mystère que dans la mesure où ses capacités morales, intellectuelles et mentales le permettent. On ne peut recueillir de l’océan que la quantité d’eau que contient son récipient. Dieu est incommensurablement vaste ; Il est hors de portée de l’imagination la plus audacieuse ! Un élève d’un niveau scolaire particulier doit étudier les textes prescrits pour les élèves de ce niveau d’intelligence.



Tiré du « Discours Divin du 29 février 1984 ».



Dieu ne peut être connu que par un intellect purifié de toute trace d’attachement et de haine, d’égoïsme et de sentiment de possession.

French, 08.mar.25

Quelle est la pratique que nous devons absolument éviter si nous souhaitons mener une vie spirituelle ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui !



Ne laissez pas votre mental s’attarder sur les défauts et les vices des autres, il en sera contaminé. Fixez-le sur la justice et les vertus des autres, il en sera sanctifié. Je sais que dans les moments de frénésie émotionnelle, vous mettez de côté votre vraie nature et vous vous laissez aller à maltraiter les autres, ou vous souhaitez qu’ils subissent du mal ou que leur détresse vous rende heureux. De telles mauvaises pensées s’implantent dans votre propre mental et se déchaînent, conduisant en retour à la détresse et au déshonneur dans votre propre vie. Pourquoi vous soucier des autres ? Parlez-leur si vous les aimez. Si vous ne les aimez pas, laissez-les tranquilles. Pourquoi chercher des défauts chez eux et dire du mal d’eux ? Agir ainsi, c’est s’exposer à la chute spirituelle. De telles personnes perdent tous les gains qu’elles espèrent obtenir par le japa, la puja, dhyana ou le darshan (répétition du nom du Seigneur, culte rituel, méditation et vision divine). Ils resteront amers malgré toutes ces sadhanas (disciplines spirituelles), comme la courge amère qu’un pèlerin portait avec lui, dans l’intention de la rendre douce en la plongeant dans des eaux bénites.



Tiré du « Discours Divin du 29 février 1984. »



Il suffit de chercher et de découvrir un seul de vos défauts – c’est mieux que de découvrir des dizaines de milliers de défauts chez les autres.

French, 07.mar.25

Pour bénéficier de la félicité et nous assurer d’atteindre la destination de la vie, quelle boussole devrions-nous utiliser ? Bhagavan nous le rappelle avec amour à travers un exemple mémorable !



Le Dharma (le code de la droiture) trace aux hommes un chemin régulateur. Comme l’éclat des rayons du soleil, le Dharma illumine les chemins que les hommes doivent suivre pour le bien-être et le progrès de la société. Parmi les lois du Dharma, Nyayam (équité) est la plus importante. La rectitude signifie que l’on doit gagner sa vie par des moyens justes et être un exemple pour les autres en menant une vie juste et équitable. La justice consiste à ne faire aucune différence entre soi et les autres. Quoi qu’il arrive à soi-même ou à ses proches, quelles que soient les difficultés auxquelles on doit faire face, on ne doit pas s’écarter du chemin de la rectitude. La justice est comme la boussole du marin. De quelque façon qu’on la place, l’aiguille ne pointe que vers le nord. De même, la justice révèle la Divinité en l’homme et lui fait jouir de la béatitude du Divin. Par conséquent, la vie humaine idéale devrait être celle dans laquelle la rectitude constitue la base de chaque action.



Tiré du « Discours Divin du 14 mai 1984. »



Le Dharma est la frontière, la limite que l’intelligence impose à la passion, aux émotions et aux impulsions de l’homme ! .

French, 06.mar.25

Quelle est la faculté que les jeunes et les personnes instruites doivent utiliser pour une vie équilibrée ? Que devons-nous faire pour y parvenir ? Bhagavan nous guide aujourd’hui avec amour et affection !



Les jeunes gens, dans leur tendre enfance, ont tendance à suivre les inclinations du mental. Ils ne s’élèvent pas au niveau de leur intelligence. Par conséquent, ils sont sujets à diverses agitations et frustrations. Ils doivent donc apprendre à utiliser leur pouvoir de discernement. « Je suis un être humain. Dans cette condition, comment dois-je me conduire pour gagner le respect et l’estime des autres ? » Telles sont les questions que chaque étudiant doit se poser. Il doit se demander à chaque occasion quelle est la bonne voie à suivre et ce qu’il faut éviter. Il doit décider ce qu’il doit faire et où il doit aller après s’être bien renseigné. Ayant acquis des connaissances, il ne doit pas se comporter comme un illettré et comme quelqu’un sans instruction. Sa conduite doit être en harmonie avec son savoir. L’humilité est l’indice d’une véritable éducation. Sans humilité, l’érudition manque d’éclat. Le discernement est essentiel pour tout étudiant et tout homme instruit.



Tiré du Discours Divin du 16 janvier 1988.



Travaillez avec discernement, adorez avec conscience.

French, 05.mar.25

Quelle est la signification du terme affectueux « Bhagavan » que nous utilisons pour nous adresser au Seigneur ? Notre Seigneur bien-aimé nous l’explique clairement et nous rappelle notre immense fortune et notre immense responsabilité.



« Bhaga » signifie « Celui qui est le dépositaire de tous les attributs divins et qui est particulièrement digne d’adoration. » « Ga » fait référence à « Celui qui possède toutes les excellences et qui crée, soutient et réabsorbe tout. » La lettre « Bha » a deux significations : Sam-bharta et Bharta . Sambharta signifie « Celui qui est compétent pour faire de la nature l’instrument du processus créatif. » Parce qu’il est également compétent pour soutenir ce qui est créé, il est appelé Bharta. « Bha » a d’autres significations comme Shanti (paix), lumière, rayonnement et illumination. « Ga » signifie « omniprésent ». « Van » (Vanthudu en télougou) signifie « Celui qui est capable ». C’est pourquoi le terme Bhagavan signifie « Celui qui est capable d’illuminer la splendeur Divine, d’illuminer la sagesse et qui est la lumière intérieure éternelle de l’âme ». Peut-il y avoir quelque chose de plus grand que de gagner l’amour d’un Seigneur aussi omniscient et omnipotent ? Il n’y a rien sur terre ou au-delà qui soit égal à l’Amour Divin. Faire tous les efforts possibles pour gagner cet amour est le but et le sens de l’existence humaine.



Tiré du Discours Divin du 14 janvier 1988.



L’amour de Dieu est la plus grande récompense que l’on puisse obtenir dans la vie humaine. Il est plus précieux que toutes les richesses du monde.

French, 04.mar.25

Comment pouvons-nous assurer l’épanouissement de cette vie humaine et de ses facultés ? Avec amour, Bhagavan nous inspire aujourd’hui au moyen d’un rappel important.



Corps, mental et esprit – ensemble, ces trois éléments constituent l’homme. Si l’on ne prenait en compte que le corps, il serait comparable à l’existence d’un animal. Le mental élève l’homme à l’état humain. L’esprit ou Atma l’élèvera à la Divinité. Les trois sont étroitement liés et interdépendants. Chacun favorise l’autre. Sans le mental, le corps ne peut décider d’aucune étape. Le mental et le corps doivent servir l’esprit et prendre conscience de l’Atma (le Soi Divin). La santé est très importante pour une vie pleinement morale et disciplinée. Les sens et le mental doivent être contrôlés et régulés, afin que l’homme puisse expérimenter la plénitude de la vie. Celui qui peut se commander à lui-même aura seul le droit de commander aux autres. Le contrôle des sens en sanskrit s’appelle Dama. Ce Dama doit être visible dans tous les aspects de la vie, que ce soit pendant les études, les repas, le sommeil, les jeux, etc. C’est ce qu’on appelle la discipline. Sans discipline, aucune activité ne peut atteindre son accomplissement.



Tiré du Discours Divin du 23 mars 1984.



L’élimination de l’immoralité est le seul chemin vers l’immortalité.

French, 03.mar.25

Dans ce monde rempli de formes et de sons différents, comment reconnaître Dieu qui en est la source ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui !



Pour expérimenter la Divinité, comprenez cet exemple. La nature même de la mère est l’amour. La mère a une forme, mais l’amour n’a pas de forme. La mère elle-même est la forme de l’amour. En raison de la présence du Principe Atmique, vous pouvez voir son reflet dans la forme du monde. Le monde entier n’est rien d’autre que reflet, réaction et résonance. L’Atma est la seule réalité. Mais l’homme a oublié la réalité et ne voit que le reflet. Vous ne pouvez pas avoir de réaction sans action ; vous ne pouvez pas avoir de résonance sans son. Bien que le Son soit partout, vous n’êtes pas capable de l’entendre. Bien que la Réalité soit partout, vous n’êtes pas capable de la voir. Comment pourrez-vous la voir ? Avec une foi inébranlable et un amour désintéressé, pensez continuellement à Dieu. Dieu se manifestera certainement devant vous. Aujourd’hui, l’homme chante le nom de Dieu et désire Le voir. Mais comme il manque de foi solide, il n’est pas capable d’expérimenter la Divinité. L’homme est devenu aveugle après avoir perdu les deux yeux de la foi. La foi est ce qu’il y a de plus important.



Tiré du Discours Divin du 30 septembre 1998.



Toutes les choses belles que vous voyez dans le monde ne sont que les reflets de la source unique de toute beauté – le Seigneur divin

French, 02.mar.25

Quelle est la relation entre Dieu et l’Univers ? Et comment pouvons-nous avoir la vision de cette Vérité ? Bhagavan l’explique magnifiquement aujourd’hui afin que nous ne l’oubliions jamais !



Lorsque vous entrez dans une salle de cinéma, vous trouvez un écran blanc. Regarder l’écran ne suffit pas à vous satisfaire. Une fois que le spectacle commence, vous trouvez différentes scènes projetées sur l’écran. Sans l’écran, pouvez-vous voir l’image ? Non. Mais, lorsque l’image est projetée, bien que l’écran existe, on ne le voit pas ; il se fond avec l’image. L’écran existe tout le temps – avant, pendant et après la projection. Les Védas déclarent : « Antar bahischa tat sarva vyapya Narayana stitaha (Ce Dieu omniprésent est présent à l’intérieur et à l’extérieur). » Comme l’écran l’est à l’image, ainsi l’Atma l’est à la création. L’écran de l’Atma est présent à l’intérieur et autour de tous les êtres et constitue la base primordiale de toute la création. C’est pourquoi on dit que Sarvam Vishnumayam Jagat (la Divinité imprègne partout). La Divinité est présente dans l’« image », autour de l’« image ». Alors, qui peut connaître la forme d’une telle Divinité ? Sur l’écran de l’Amour, vous trouvez l’image de l’univers. Cet Amour est présent en tant que nom de l’Atma dans tous les êtres.



Tiré du Discours Divin du 30 septembre 1998.



L’ignorance peut être éliminée en reconnaissant l’universalité de Dieu et en fusionnant votre individualité dans l’Universel !

French, 01.mar.25

Quels sont les quatre objectifs de la vie que nous devons poursuivre ? Pourquoi est-il important de les pratiquer ? Bhagavan nous donne aujourd’hui une belle explication !



Les quatre buts fixés par Sai sont ceux fixés par les Védas. Ce sont Satya, Dharma, Shanti et Prema. L’humanité doit comprendre l’importance de ces quatre buts, les accepter, les adorer et les pratiquer dans la vie quotidienne. C’est seulement alors que la Divinité latente en l’homme peut briller dans toute sa gloire. La Vérité (Satya) est le premier idéal. Elle est réalisée par la sadhana de la langue. Le deuxième, Dharma (une vie juste), est réalisé par la sadhana du corps et de ses composantes en relation avec la société qui entoure l’homme et le monde objectif qui l’affecte et est affecté par lui. Par son action juste et sa conduite juste, l’homme peut atteindre le troisième but, Shanti – l’équilibre inaltérable ou la paix. Cela peut être obtenu par la discipline du mental. Satya s’établit sur la langue par la sadhana sattvique ; le Dharma est atteint par l’exercice de la régulation rajasique (active) ; Shanti ou la paix est la conséquence du retrait tamasique et même de l’inactivité. Mais Prema (l’amour), le quatrième but, se situe au-delà de ces trois modes et au-delà de la pensée, de la parole et de l’action ! L’Amour Divin n’est pas facilement compréhensible. Prema est Dieu. Dieu est Prema. Le considérer comme une façon de parler, une attitude mentale ou un comportement physique, c’est le dénigrer cruellement. Prema n’a aucune trace d’égoïsme ; il n’est pas lié par des motivations.



Tiré du Discours Divin du 8 mars 1981.



Les valeurs humaines ne peuvent progresser et s’épanouir que dans un environnement spirituel.

French, 28.feb.25

Quel est le moyen le plus sûr de gagner la grâce de Bhagavan ? Swami nous le rappelle aujourd’hui avec amour afin que nous ne laissions pas passer cette opportunité.



Vous êtes des milliers à vous être rassemblés ici, venus de tous les coins du monde. Vous avez enduré bien des désagréments, des difficultés et des inconvénients dans votre lutte pour gagner la grâce. Cela a été pour chacun de vous une leçon d’amour, de tolérance, de force et de patience. Votre qualité innée d’amour vous a permis de partager la joie et la paix. L’amour fait de vous tous des théistes. Vous devez être étiqueté athée si vous n’avez pas d’amour en vous, aussi démonstrative que soit votre religiosité ! Si vous croyez que vous pouvez gagner la grâce de Dieu au moyen de vœux, de jeûnes, de fêtes, de récitations d’hymnes de louange, d’offrandes de fleurs, etc., vous vous trompez lourdement. L’amour seul est la condition essentielle. La Gita dit que vous devez être adhweshta sarva bhutanam – un sans haine envers tous les êtres ; mais cela ne suffit pas. Un mur n’a de haine envers aucun être. Est-ce l’idéal ? Non. Vous devez aimer positivement tous les êtres, les aimer activement et vous engager activement dans des actes d’amour. C’est seulement cela qui vous permettra d’obtenir la grâce à laquelle vous aspirez !



Tiré du Discours Divin du 23 février 1971.



Lorsque vous devenez l’Amour infini qui embrasse tout, le Divin se manifestera en vous et à travers vous.

French, 27.feb.25

Alors que nous concluons la Mahashivaratri, quelle résolution devons-nous tous prendre ? Bhagavan nous l’explique avec amour et nous lance à tous un appel clair !



Le mental de l’homme doit subir une transformation. Il doit favoriser non pas l’asservissement mais la libération. Il doit se tourner vers Dieu et vers l’intérieur, et non vers le monde et l’extérieur. C’est seulement alors que les tentatives de transformation économique, politique et sociale pourront réussir à élever la destinée de l’homme. Le mental joue de nombreux tours pour vous plaire et vous donner une bonne opinion de vous-même. Il se complaît dans l’hypocrisie, chevauchant deux chevaux en même temps. Vous pouvez vous prosterner devant Swami et déclarer que vous vous êtes abandonnés. Mais, une fois que vous êtes loin, vous pouvez vous comporter autrement et laisser la foi s’évanouir. Même la pensée que vous n’avez pas bénéficié de la puja ou du japam que vous faites ne doit pas polluer votre foi. Pratiquer la Sadhana est votre devoir, votre impulsion la plus profonde, votre activité authentique. Laissez le reste à la volonté de Dieu. Telle doit être votre résolution lors de la sainte Shivaratri !



Tiré du Discours Divin du 29 février 1984.



Sans l’entraînement que la pratique du dharma (droiture) donne à vos sens, à vos sentiments et à vos émotions, vous ne pouvez pas avoir une foi stable et un détachement stable

French, 26.feb.25

Que devons-nous faire pour tirer le meilleur parti de cette occasion propice et sacrée de Mahashivaratri ? Bhagavan nous inspire et nous le rappelle aujourd’hui !



Aujourd’hui, c’est Shivaratri, la nuit de Shivam (Bonté, Divinité, Bonne Fortune). C’est une nuit propice car le mental peut perdre son emprise sur l’homme si on consacre la nuit à la prière. La Lune est la divinité qui préside au mental, selon les Écritures. Le mental est apparenté à la Lune comme les yeux le sont au Soleil. Shivaratri est prévue pour la quatorzième nuit de la moitié sombre du mois, la nuit précédant la nouvelle lune lorsque la Lune subit un black-out total. La Lune et le mental qu’elle gouverne sont considérablement réduits chaque mois la quatorzième nuit. Lorsque cette nuit est consacrée à l’adoration vigilante de Dieu, le vestige du mental rebelle est vaincu et la victoire est assurée. La Shivaratri de ce mois est plus sainte que les autres et c’est pourquoi elle est appelée Mahashivaratri. Avec une foi ferme et un cœur purifié, la nuit doit être passée à glorifier Dieu. Aucun moment ne doit être perdu dans d’autres pensées.



Tiré du Discours Divin du 26 février 1987.



Shivaratri parle d’un bienfait inhérent à l’obscurité. Il fait référence à la sagesse qui existe au milieu de l’ignorance.

French, 25.feb.25

Que devons-nous faire pour nous libérer des chaînes qui nous lient ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui afin que nous ne laissions pas passer cette opportunité.



La rivière est une partie, une portion de la mer ; elle atteint son accomplissement lorsqu’elle retourne à la mer et se fond dans sa source. Les poissons viennent de l’eau. Ils vivent dans l’eau et meurent lorsqu’ils sont privés d’eau. Le bébé est une partie de la mère. Il ne peut survivre sans sa mère. La branche est une partie de l’arbre. Coupez-la, l’arbre se dessèche et meurt. L’homme est un amsha (une partie) de Dieu. Lui aussi ne peut survivre sans Dieu. Il vit à cause du désir de connaître Dieu, sa source. Dans la Bhagavad Gita, le Seigneur déclare (15-7) : « Tous les êtres vivants sont mon amsha (une partie). Je suis en eux en tant qu’Atma éternel », indique-t-Il. L’homme vit pour un but élevé, non pour se soumettre comme la bête à toutes les exigences de l’instinct et de l’impulsion. Il doit s’installer comme le maître, non pas ramper comme un esclave. Il a le droit de proclamer Shivoham (Je suis Shiva), « Je suis Achyuta » (Je suis la plénitude indivisible), « Je suis Ananda » (Je suis la félicité). Dès que l’on prend conscience de sa réalité, les chaînes qui l’attachent, qu’elles soient faites en fer ou en or, tombent et l’on atteint moksha (la libération).



Tiré du Discours Divin du 26 février 1987.



La bonté, la compassion, la tolérance – à travers ces trois chemins, on peut voir la Divinité en soi et chez les autres.

French, 24.feb.25

Pourquoi sommes-nous parfois en paix et heureux, et la plupart du temps agités, anxieux ou inquiets ? Comment pouvons-nous y remédier ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !



L’abeille vole autour du lotus, s’y pose, boit le nectar ; tout en buvant le miel sucré, elle est silencieuse, constante, concentrée, oublieuse de tout le reste ! L’homme aussi se comporte de la même manière quand il est en présence de Dieu. Le bourdonnement de l’abeille cesse et elle devient silencieuse quand elle commence à boire le nectar. L’homme aussi chante, exulte, argumente, affirme, seulement jusqu’à ce qu’il découvre rasa (la douce essence). Ce rasa est prema-rasa (la douceur de l’amour). Là où il y a de l’amour, il ne peut y avoir ni peur, ni anxiété, ni doute, ni ashanti (absence de paix). Lorsque vous êtes affligé d’ashanti, vous pouvez être sûr que votre amour est limité, qu’il y a un peu d’ego en lui. L’expérimentateur du prema (amour) est le moi intérieur, qui est le reflet du vrai « je », l’Atma (l’âme). Lorsque les sens sont hors d’action, ce « je » brille dans toute sa gloire. Les sens sont des ennemis mortels, car ils détournent votre attention de la source de joie intérieure vers des objets extérieurs à vous. Lorsque vous serez convaincu qu’ils sont à l’origine de cette conspiration visant à vous tromper, vous cesserez certainement de leur faire plaisir !



Tiré du « Discours Divin du 26 février 1968. »



Être immergé dans l’amour de Dieu et dans les pensées de Dieu est le plus grand plaisir ainsi que le véritable yoga.

French, 23.feb.25

Nous souhaitons tous transformer notre vie. Mais quelle est la démarche à suivre ? Bhagavan nous l’explique en termes simples, à l’aide d’un exemple mémorable.



Pour blanchir le charbon, il est insensé de le laver dans du lait ; le lait aussi devient noir. Il faut le chauffer au rouge et continuer le processus jusqu’à ce qu’il se transforme en cendre blanche ! La cendre blanche reste cendre pour toujours. De même, le mental tamasique (le mental stupide et ignorant, représenté par le noir) doit être transmuté jusqu’au stade rajasique (rouge ou actif et passionné) puis, au stade satvique (blanc ou calme et pieux), par le processus de la discipline spirituelle ou chauffage. La noirceur et la rougeur sont produites par les qualités de l’avidité et de la luxure. Un traitement régulier avec le médicament de la maîtrise de soi (nigraha) vous guérira de ces qualités. Des jours et des occasions sacrés ont été prescrits pour inaugurer le traitement. Les Écritures louent le médicament et établissent la méthode d’administration. La vie des saints vous encourage à le rechercher et à vous sauver par lui. Grâce à eux, l’homme peut s’élever du niveau animal au niveau humain et de l’humain au niveau divin !



Tiré du « Discours Divin du 9 mars 1967 »



La transformation ne vient pas facilement ; elle doit se produire lentement mais sûrement.

French, 22.feb.25

Quel est le principe qui sous-tend l’accomplissement des Yajnas ou sacrifices rituels ? Bhagavan nous l’explique avec amour afin que nous puissions intérioriser la bonne attitude.



Beaucoup de gens se demandent avec un esprit critique : « À quoi cela sert de dépenser en offrandes dans le feu des yajnas et des yagas autant de ghee et d’autres matières ? » Le but n’est clair que pour ceux qui connaissent la vérité intérieure. Un fermier laboure son champ et y répand un sac de graines de riz. Pour l’observateur ignorant, cela peut sembler un gaspillage de précieuses céréales. Mais le fermier sait qu’en temps voulu il récoltera une centaine de sacs de riz. De même, l’offrande de ghee et d’autres choses précieuses dans le yajna avec des mantras produira d’innombrables bienfaits en temps voulu. Les gens ne remarquent peut-être que ce qui est offert. Mais ils n’ont aucune idée des bienfaits qui en découleront. Il faut comprendre que seul le tyaga (sacrifice) d’aujourd’hui peut conduire au bhoga (plaisir) de demain. Lorsque le sacrifice est fait avec un cœur sincère, les bénéfices seront également tout aussi abondants.



Tiré du « Discours Divin du 3 octobre 1989.



Dieu vous offre en retour le multiple de ce que vous Lui offrez

French, 21.feb.25

Quel est le message le plus important de la culture indienne que nous devons tous intégrer ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !



Certains disent que Dieu n’a pas de forme et qu’Il n’existe pas. Mais Dieu a une forme. Dans ce monde, rien n’existe sans forme. Selon la science, le monde entier est constitué d’atomes. Eux aussi ont une forme. Les Védas disent : Anoraneeyan Mahatomaheeyan (Dieu est plus petit que le plus petit et plus grand que le plus grand). L’atome est Dieu. De l’eau que vous buvez à la nourriture que vous mangez, tout est imprégné d’atomes. Il a fallu des milliers d’années aux scientifiques pour comprendre cette vérité. Mais la même vérité a été proclamée par le tout petit Prahlada il y a des siècles. Il a dit : « N’ayez pas le sentiment que Dieu est ici et qu’Il n’est pas là. En fait, Il est partout. Vous pouvez Le trouver partout où vous Le cherchez. » Bharat a été le lieu de naissance de nombreuses âmes nobles comme Prahlada qui ont fait l’expérience de la Divinité omniprésente. Depuis les temps anciens, les Bharatiyas ont adoré la terre, les arbres, les fourmilières et les montagnes parce qu’ils croyaient que Dieu est partout et en toute chose.



Tiré du Discours Divin du 12 mars 1999.



Ayez foi ! Le Seigneur se précipite toujours vers le fidèle plus vite que le fidèle ne se précipite vers Lui !

French, 20.feb.25

Quelle est la signification de l’accomplissement des Yajnas et pourquoi utilisons-nous un feu sacré pour ce rituel ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.



C’est le Dieu Soleil qui apporte aux divinités concernées les offrandes faites dans le Yajna. Agni, le Dieu du feu, est une image du Soleil. Les flammes qui surgissent du feu sont les langues du Dieu du Feu. Les rayons qui sortent du feu sont autant de têtes de la divinité. Le principe Agni est immanent à chaque personne. La signification profonde de cela est que chaque personne est intrinsèquement divine. Lorsque les mantras sont chantés et que des offrandes sont faites au Seigneur dans le feu, la grâce du Seigneur se déverse sur les hommes sous forme de paix et d’abondance. Il existe un dicton : « Tel est le feu, telle est la fumée. » Telle est la fumée, tels sont les nuages. Telle est la pluie, tels sont les nuages. Telle est la pluie, telles sont les récoltes. Telle est la récolte, telle est la nourriture. Telle est la nourriture, telle est l’intellect. Comme les nuages de nos jours ne sont pas formés par la fumée provenant des Yajnas, la nourriture consommée par les hommes n’est pas propice à la croissance de l’intelligence. Lorsque la fumée qui s’élève du Yajna Kunda pénètre dans les nuages, il se produit une pluie sacrée qui contribue à purifier les récoltes et à sanctifier la nourriture consommée. En conséquence, les hommes sont sanctifiés.



Tiré du Discours Divin du 3 octobre 1989.



Chaque fois que la parole est imprégnée de vérité et de compassion, ou inspirée par le service aux autres, elle devient Rig Veda.

French, 19.feb.25

Quel est le moyen le plus rapide pour gagner la grâce du Seigneur ? Quels chemins devrions-nous éviter dans cette quête ? Bhagavan nous lance aujourd’hui un appel clair et affectueux !



Vous devez considérer tous les êtres comme des membres de votre propre corps, et de la même manière que vous essayez de guérir toute blessure ou contusion sur un membre aussi rapidement et aussi efficacement que possible, vous devez guérir les malheurs et les douleurs des autres au mieux de vos capacités et dans la mesure où vos moyens le permettent. Vous adorez maintenant le Seigneur en Lui offrant tout ce que vous désirez, en Le traitant avec tout l’honneur que vous désirez qu’on vous fasse. L’idole est baignée et lavée, ornée de bijoux, nourrie et éventée, entourée de parfum, etc., puisque ce sont des choses que vous désirez. Mais le Seigneur n’est satisfait que lorsque vous faites les choses que le Seigneur désire ! Comment pouvez-vous gagner Sa grâce autrement ? Comment autrement qu’en soignant et en nourrissant, en secourant et en sauvant Ses enfants ? Comment autrement qu’en les aidant à Le réaliser, en tant que leur Seigneur et Gardien, et en cultivant la foi en Lui, par votre propre vie droite et sincère ?



Tiré du Discours Divin du 19 février 1970.



Ayez le sentiment que quiconque vous servez, vous servez Dieu.

French, 18.feb.25

Que devons-nous essayer d’offrir à Dieu ? Quelles sont les véritables offrandes que Dieu recherche ? Bhagavan nous l’explique clairement et nous éclaire aujourd’hui.



Il existe un motif égoïste dans les offrandes faites à la divinité. On offre quelque chose de petit en espérant un gros retour de la part de la divinité. Un homme prie le Seigneur : « Oh Seigneur ! Si je gagne dix cent mille roupies à la loterie, je t’offrirai dix mille roupies. » Quel genre de marché est-ce là ? Il est dommage que de telles idées stupides soient répandues aujourd’hui. La raison en est que les gens ont oublié le secret des Védas. Ils offrent une taupinière et désirent une montagne. C’est une caricature complète de la dévotion. De tels pseudo-fidèles sont de plus en plus nombreux aujourd’hui. Ils cherchent à conclure des accords mesquins avec le Divin, tout le temps. Chaque prière, chaque sadhana est pleine d’égoïsme et d’intérêt personnel. Chacun recherche des avantages, mais n’est pas prêt à faire le moindre sacrifice. Quel est le sacrifice à faire à Dieu ? Tout d’abord, vos mauvaises qualités. Acquérez de bonnes qualités. Abandonnez votre vision étroite. Cultivez une vision large. Aujourd’hui, il est primordial de développer l’esprit de sacrifice. On ne vous demande pas de donner toutes vos richesses et tous vos biens. Ce qu’il faut, c’est un sentiment de compassion à la vue d’un être qui souffre. Lorsque le cœur fond, cela devient un sacrifice. Vous n’emporterez pas vos richesses avec vous lorsque vous quitterez ce monde. Même tant que vous avez encore la vie, aidez ceux qui sont dans le besoin, autant que vous le pouvez.



Tiré du « Discours Divin du 2 octobre 1989 ».



La quintessence des Védas est la glorification du sacrifice comme vertu suprême.

French, 17.feb.25

Quel est le but pour lequel Bhagavan est entré dans nos vies et comment pouvons-nous tirer le meilleur parti de cette précieuse opportunité ? Notre Seigneur bien-aimé nous donne aujourd’hui une profonde assurance !



Je suis venu pour vous réformer : Je ne vous quitterai pas avant d’avoir fait cela ! Même si vous vous en allez avant que Je ne le fasse, ne pensez pas que vous puissiez M’échapper ; Je vous garderai dans Mon cœur. Je ne M’inquiète pas si vous Me quittez, car Je ne suis pas inquiet qu’il y ait un grand rassemblement ici, autour de Moi. Qui vous a tous invités ici ? Vous êtes venus par milliers. Vous vous attachez à Moi. Je suis sans attaches. Je ne M’attache qu’à la Tâche pour laquelle Je suis venu. Mais soyez assurés d’une chose : que vous veniez à Moi ou non, vous êtes tous à Moi ! Cette Shiva-mata, cette Sai Mata (la Mère Divine Sai) a l’amour de mille mères envers Ses enfants ; c’est pourquoi Je fais tant de lalana et de palana (prendre soin et nourrir). Chaque fois que Je semble être en colère, rappelez-vous que ce n’est que de l’amour sous une autre forme. Car, Je n’ai même pas un atome de colère en Moi ; Je manifeste juste Ma déception de ne pas vous voir vous façonner comme Je vous le demande ! Quand Je vous oriente dans une direction, réfléchissez à Mes conseils ; vous avez toute liberté de le faire ; Je serai heureux si vous le faites ! Je n’aime pas l’obéissance servile. Si vous sentez que ces conseils vous aideront à atteindre le but, suivez-les ! Sinon, allez ailleurs ! Laissez-Moi vous dire une chose : où que vous alliez, vous ne rencontrez que Moi. Je suis partout !



Tiré du Discours Divin du 11 février 1964.



Votre parenté à tous avec Moi est sans âge ! Elle est éternelle, elle ne repose sur aucune relation terrestre ; elle repose sur les aspirations de votre cœur !

French, 16.feb.25

Que devons-nous offrir dans le feu sacré du Yajna ? Bhagavan l’explique clairement, afin que nous puissions profiter au maximum de l’occasion de participer à l’Ati Rudra Maha Yajna !



Il arrive que certaines personnes aient tendance à commettre de petits vols. Cela est dû à leurs vies antérieures passées sous la forme d’un chat. De même, la nature inconstante et instable dont fait preuve une personne peut être attribuée à une vie antérieure de singe. L’inconstance du mental est caractéristique du singe. Certaines personnes sont incurablement ingrates. Elles se permettent même de faire du mal à ceux qui les aident. Ce n’est pas un trait humain. Comment, alors, est-ce présent chez un homme ? C’est parce qu’il a dû être un serpent dans une vie antérieure. Le serpent est connu pour émettre du venin même lorsqu’il est nourri de lait. Ainsi, une personne ingrate doit avoir été un serpent dans une vie antérieure. Il faut donc offrir en sacrifice sur l’autel de son mental son entêtement, sa propension au vol, son ingratitude et son orgueil. C’est le Yajna intérieur. Malheureusement, au lieu d’accomplir des sacrifices de ce genre, les hommes donnent en offrande des chèvres et des volailles. En conséquence, les mauvaises qualités continuent de croître chez l’homme. C’est pour éliminer ce sentiment maléfique d’ingratitude que des sacrifices extérieurs tels que les Yajnas et les Yagas ont été recommandés à l’homme. Les Yajnas vous permettent de promouvoir et d’affiner les qualités bienfaisantes de l’homme.



Tiré du Discours Divin du 10 octobre 1983.



La signification profonde du Yajna est de reconnaître sa propre divinité et d’offrir toutes ses mauvaises qualités en offrande sacrificielle sur le site sacré de son mental.

French, 15.feb.25

Alors que nous assistons et participons au grand Ati Ruram Maha Yajnam, que devrions-nous attendre de Bhagavan ? Bhagavan Lui-même nous le rappelle aujourd’hui !



Vous êtes venus, la plupart d’entre vous, pour obtenir de Moi des choses clinquantes et des ordures, de petites guérisons et des promotions insignifiantes, des joies et des réconforts. Très peu d’entre vous désirent obtenir de Moi ce que Je suis venu donner, la libération elle-même – et même parmi ces quelques-uns, ceux qui s’en tiennent au chemin de la pratique spirituelle et réussissent sont une poignée ! Beaucoup sont attirés par les signes extérieurs de sainteté, une longue robe, une barbe, des rosaires et des cheveux emmêlés ; ils suivent à la trace beaucoup de ceux qui se déplacent dans ce pays jusqu’au désert ! Il est très difficile de délimiter clairement la manifestation du Seigneur, c’est pourquoi Je M’annonce Moi-même et Je décris Moi-même Ma mission, la tâche, les caractéristiques et les qualités qui distinguent l’Avatar des autres. N’ayez pas faim de confort ou de richesses ; ayez faim de félicité ! Si vous avez la foi et que vous gardez le nom de Rama comme compagnon constant, vous êtes au paradis (Vaikunta ou Kailas) tout le temps ! Souvenez-vous, ce ne sont pas des régions lointaines que l’on peut atteindre par un voyage tortueux ; ce sont des sources de tranquillité qui sont dans votre propre cœur !



Tiré du Discours Divin du 4 février 1963.



Vous me demandez mille choses du monde, mais vous me demandez rarement « Moi » !

French, 14.feb.25

Quelle est l’efficacité et le but du Ati Rudra Maha Yajnam qui va être célébré à Prasanthi Nilayam ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui.



Aimer une forme de Dieu et en haïr une autre n’est pas une bonne chose. Vous ne pourrez pas réaliser votre désir en agissant ainsi. Ce principe ne doit pas être compris uniquement par les jeunes, mais par tout le monde. En fait, seule la Divinité protège le monde aujourd’hui. Le nom de Dieu est plus puissant que les bombes nucléaires. Le nom de Dieu protège le bien et punit le mal. Par conséquent, si vous continuez à adorer Dieu, le monde sera assurément protégé. Ce Yajna est mené pour le bien du monde. Il comporte un aspect très important. L’Ati Rudra Maha Yajna protège et favorise la nature divine des êtres humains, tout en rejetant et en diminuant les qualités démoniaques. Ainsi, il œuvre pour le bien de l’humanité. Ce Yajna peut être entrepris par toute personne intéressée par le bien-être de l’humanité.



Tiré du Discours Divin du 9 août 2006.



Vous devez élargir votre vision des choses, abandonner l’inquiétude égoïste liée à votre propre bien-être et développer le désir de promouvoir le bien-être du monde dans son ensemble.

French, 13.feb.25

Quelle devrait être notre approche face aux tribulations et aux défis de la vie ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui à l’aide de magnifiques exemples !



Accueillez tous les coups du sort, tous les malheurs et toutes les misères, comme l’or accueille le creuset, le marteau et l’enclume pour se faire façonner en un bijou. Ou comme la canne accueille le hachoir, le broyeur, la chaudière, la casserole, le pulvérisateur et le séchoir pour que sa douceur soit préservée et utilisée comme sucre par tous. Les Pandavas n’ont jamais hésité lorsque les désastres s’abattaient sur eux. Ils étaient heureux qu’ils les aient aidés à se souvenir de Krishna et à L’invoquer. Bhishma était en larmes sur le lit de flèches alors qu’il était sur le point de mourir. Arjuna lui demanda pourquoi, et il répondit : « Je verse des larmes parce que les misères subies par les Pandavas traversent mon mental. » Puis il dit : « Cela est fait pour enseigner une leçon au Kaliyuga (l’ère dans laquelle vous vivez actuellement) : ne recherchez jamais le pouvoir, la position ou l’argent, mais soumettez-vous à la volonté de Dieu d’une manière complètement résignée, afin que vous puissiez toujours être heureux et imperturbable. »



Tiré du « Discours Divin du 8 septembre 1963. »



Dieu vous encouragera de l’intérieur, tout comme Il a sauvé et encouragé tant de saints qui ont placé leur foi en Lui.

French, 12.feb.25

Quel est le seul moyen efficace d’échapper à tous les chagrins de la vie humaine ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !



De même qu’une goutte d’eau sur une feuille de lotus disparaît en un rien de temps, vous devez savoir que votre vie est transitoire et qu’elle disparaîtra en un rien de temps. Le monde est rempli de chagrin et le corps humain est rempli de maladies. Votre vie est emplie de pensées turbulentes et ressemble à une maison délabrée. Dans ces conditions, selon Adi Sankara, il est possible de vivre en paix, seulement en suivant la voie divine et en surmontant tous vos attachements mondains. Tant que l’on ne sait pas qui l’on est, on ne peut échapper à ces chagrins. Tant que l’on ne réalise pas le Tatwa d’Easwara (Principe de la Divinité) ou la présence d’Easwara en toute chose, on ne peut échapper à ce chagrin. Tant que l’on ne comprend pas que naître, grandir, vivre et mourir n’ont qu’un seul but : comprendre la nature de l’Atma, la seule chose impérissable, il est impossible d’échapper à ce chagrin.



Tiré du « Cours d’été du 2 juin 1973 ».



Le Seigneur est un photographe qui prend la photo sans vous avertir par le mot « Prêt ». Par conséquent, pour que vous soyez bien photographiés dans la pellicule du Cœur du Seigneur, vous devez toujours être prêts. .

French, 11.feb.25

Quelle est la qualité fondamentale requise pour entreprendre le voyage spirituel ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec tendresse !



Le premier signe de la vie spirituelle est le détachement (vairagyam). Si vous n’avez pas de détachement, vous êtes illettré en ce qui concerne l’érudition spirituelle. Le détachement est l’ABC de l’effort spirituel. Le détachement doit devenir suffisamment fort pour vous faire abandonner l’esclavage des sens. Quelques minutes de réflexion suffisent à convaincre n’importe qui de la vacuité des richesses terrestres, de la renommée ou du bonheur. Quand vous êtes riche, tout le monde vous loue. Si un cadavre portait quelques bijoux, dit le proverbe, beaucoup prétendront avoir un lien de parenté avec la personne décédée. Mais s’il n’y a aucun objet de valeur dessus, personne ne viendra le pleurer ! Lorsque vous ajoutez de plus en plus d’argent à votre compte en banque, demandez-vous si vous n’accumulez pas des ennuis pour vous-même et pour vos enfants, rendant plus difficile pour ces derniers de mener une vie propre, confortable et honorable. Lorsque vous luttez pour atteindre une renommée dérisoire par des moyens détournés, rappelez-vous qui parmi des millions de vos compatriotes est honoré aujourd’hui et pour quoi ! Ne voyez-vous pas que seuls sont honorés partout ceux qui ont abandonné, renoncé et cherché la voie plus difficile de la réalisation de Dieu au lieu du chemin plus facile de la réalisation du monde ?



Tiré du Discours Divin du 8 septembre 1963.



Détachement, foi et amour – tels sont les piliers sur lesquels repose la paix.

French, 10.feb.25

Quelle est la bonne façon de mener notre vie quotidienne et de nous libérer du stress et de la tension ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour, à travers un exemple très précis.



Sans valeurs humaines, vous ne pouvez pas transmettre les fruits de votre apprentissage à la société. Par conséquent, les valeurs humaines doivent être cultivées. Parmi celles-ci, la Vérité est la plus importante. La Vérité est Dieu. Certains sont allés voir Bouddha et ont discuté de l’existence de Dieu. Bouddha leur a dit : « Toutes ces disputes sont une perte de temps. Satya, Dharma et Ahimsa (Vérité, Droiture et Non-violence) sont identiques à Dieu. Par conséquent, adorez d’abord Dieu en tant que forme de la Vérité. Dites la vérité. Pratiquez le Dharma. Pratiquez la non-violence. » Maintenant, que signifie non-violence ? Les gens considèrent que le fait de blesser et de nuire aux autres est une violence. Non, non. Se faire du mal à soi-même est également une violence. Parler inutilement, manger immodérément et travailler trop sont des actes de violence. Cela signifie que vous devez mener une vie modérée et équilibrée. Tout ce qui dépasse les limites est une violence. Même écrire de manière excessive est une violence. Pourquoi est-il mauvais de transgresser les limites ? Parce que cela gaspille de l’énergie. En parlant plus que nécessaire, vous épuisez votre intellect. La non-violence peut donc être définie comme la régulation de la vie humaine selon des voies modérées et bénéfiques.



Tiré des « Cours d’été du 30 mai 1995 ».



Il n’est pas bon de contrôler complètement et rigoureusement tous ses sens, ni de leur donner une totale liberté. Il faut adopter la voie du milieu.

French, 09.feb.25

Quelle est l’essence du Sagara-mantana, le barattage de l’océan de lait dont il est question dans les Écritures ? Bhagavan nous explique avec amour comment il se produit encore aujourd’hui !



Le cœur plein de pureté et d’équilibre (Satwa) est l’océan de lait. La contemplation constante du Divin, soit comme votre propre réalité, soit comme idéal à atteindre, est la montagne Mandara placée dans le cœur en tant que baratte. Vasuki, le serpent enroulé autour de la baratte en tant que corde, est le groupe des sens qui émet des fumées toxiques pendant le processus de barattage. La tête du serpent effraie presque les asuras (démons) qui la tenaient. La corde est tenue par de bonnes et de mauvaises impulsions. Les impulsions des deux sortes luttent dans le processus de barattage car elles sont avides des résultats que chacune d’entre elles a fixés dans le cœur ! La grâce de Dieu est l’incarnation de la Tortue, car le Seigneur Lui-même vient à la rescousse une fois qu’Il sait que vous recherchez sincèrement le secret de l’Immortalité ! Il vient, silencieusement et sans être observé, comme le faisait la tortue, permettant au processus de réflexion (manana) de continuer. Il sert de base stable à toutes les pratiques spirituelles ! Bien des choses surgissent du mental lorsqu’il est agité, mais les sages attendent patiemment l’apparition du garant de l’immortalité et s’en emparent avec avidité ! Telle est la leçon de la légende. C’est un résumé de l’Atma-vidya !



Tiré du Discours Divin du 13 janvier 1965.



L’élimination de l’immoralité est le moyen d’atteindre l’immortalité.

French, 08.feb.25

Quelles sont les conditions préalables pour atteindre l’Atma Jnana ou la connaissance du Soi ? Bhagavan, notre Dieu aimant, nous les expose clairement aujourd’hui.



Toutes les connaissances du monde changent avec le temps et trompent votre intellect. Pour cette raison, Les anciens sages ont consacré leur vie à l’acquisition de l’Atma Jnana, qui est immuable et illumine l’intellect. Certaines qualités sont nécessaires pour gagner une telle sagesse. Sarve Loka Hito Ratah – Désirez le bien-être de tous les êtres en vous engageant dans des actions qui profitent aux autres. Vous devez cultiver la volonté de servir. Votre éducation doit vous équiper au mieux pour rendre service. Vous susciterez alors le véritable respect des autres. Sarve Jnana Sampannah – Les étudiants doivent exceller dans toutes les formes de connaissance. C’est ce qu’on appelle aussi la « conscience ». Vous devez comprendre et expérimenter tous les angles d’une situation. Les sujets mondains vous accordent une compétence dans un cadre étroit. La connaissance spirituelle est complète et permet de saisir tous les domaines de la connaissance. C’est la « conscience totale ». Sarve Samudita Gunaihi – L’étudiant doit incarner chaque vertu ou guna. Que signifie guna ? Traditionnellement, les trois qualités de la création sont appelées gunas. En effet, la vertu est l’union et l’équilibre de ces trois gunas. Dans la pratique, il est très important de ne pas tenir compte des défauts des autres et d’exprimer sa propre divinité. C’est le véritable guna.



Tiré des « Cours d’été du 30 mai 1995 »



En changeant simplement les vêtements que vous portez, vous ne pouvez pas acquérir des qualités divines. Les vertus doivent être cultivées. Seule la personne qui transforme son caractère peut se sublimer.

French, 07.feb.25

Pourquoi le contrôle des sens est-il une pratique nécessaire pour expérimenter la paix ? Quel rôle joue l’abandon dans cette pratique ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec amour et clarté.



Celui qui voit ne doit pas s’attacher à ce qu’il voit ; c’est ainsi qu’il se libère. Le contact des sens avec les objets suscite le désir et l’attachement ; cela conduit à l’effort et soit à l’exaltation, soit au désespoir. Ensuite, vient la peur de la perte ou le chagrin de l’échec et la chaîne des réactions s’allonge ! Avec de nombreuses portes et fenêtres ouvertes à tous les vents qui soufflent, comment la flamme de la lampe intérieure peut-elle survivre ? Cette lampe est le mental, qui doit brûler sans interruption, sans être affecté par les doubles exigences du monde extérieur ! L’abandon total au Seigneur est une façon de fermer les fenêtres et les portes, car alors, dans cette position de Sharanagati (abandon total à Dieu), vous êtes dépourvu d’ « ego » et donc, vous n’êtes pas secoué par la joie ou le chagrin. L’abandon total vous fait puiser dans la grâce du Seigneur pour affronter toutes les crises de votre carrière et ainsi, cela vous rend héroïque, plus vaillant et mieux préparé pour la bataille.



Tiré du Discours Divin du 13 janvier 1965.



Le contrôle des sens est lui-même une forme de Tyaga (sacrifice) qui conduit à l’immortalité.

French, 06.feb.25

La simple récitation d’un Nom du Seigneur composé de 2 ou 3 syllabes suffit-elle à faire face aux énormes incertitudes et aux problèmes auxquels nous sommes confrontés dans nos vies ? Bhagavan dissipe nos doutes de manière attachante aujourd’hui.



Vous pouvez douter qu’un mot aussi petit que Rama, Sai ou Krishna puisse vous faire traverser la mer sans limites de la vie terrestre. Les gens traversent de vastes océans sur un minuscule radeau ; ils sont capables de marcher dans des jungles sombres avec une minuscule lampe à la main. Le Nom, même le Pranava (Om), qui est plus petit, a de vastes potentialités. Le radeau n’a pas besoin d’être aussi grand que la mer. La récitation du Nom est comme l’opération de forage pour exploiter l’eau souterraine ; c’est comme le coup de ciseau qui va libérer l’image de Dieu emprisonnée dans le marbre. Brisez l’enveloppe et le Seigneur apparaîtra ; fendez le pilier, comme Prahlada a demandé à son père de le faire, et le Seigneur qui est toujours présent se manifestera. Barattez et vous ferez apparaître le beurre, latent dans le lait. C’est l’expérience de chaque mère que chaque fille apprend. Dans le domaine spirituel, vous apprenez cette pratique spirituelle des yogis, qui ont gagné et offert ce navanitam (beurre frais) à Krishna.



Tiré du Discours Divin du 13 janvier 1965.



Se souvenir du nom du Seigneur est la méthode pour traverser l’océan de la vie mondaine.

French, 05.feb.25

Quelles sont les expériences quotidiennes qui nous indiquent la présence de la Divinité autour de nous et en nous ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec des exemples concrets.



L’univers est rempli de pouvoirs. Une force omnisciente, omnipotente et omniprésente imprègne toute la création. Cette force divine est immanente à chaque atome, comme le sucre dans le sirop. Les Upanishads appellent cela Raso Vai Sah ou douceur omniprésente. Dieu est l’incarnation de la douceur. Bien que cette douceur soit partout, il n’est pas possible de reconnaître son omniprésence. Cependant, il est possible pour tous d’observer l’existence de la Divinité. La douceur de la canne à sucre, l’amertume des feuilles de neem, le piquant du piment, l’acidité du citron et le feu du bois – toutes ces choses sont des preuves directes de l’existence de Dieu. Une plante germe à partir d’une graine. Un oiseau sort d’un œuf. Le nouveau-né devient un jour mère. Ce sont toutes des preuves vivantes de l’existence de la Divinité. L’homme éprouve de l’euphorie à la vue de sommets majestueux, de rivières gargouillantes, de l’océan profond, de forêts luxuriantes et de jardins colorés. Quelle est la base de ces phénomènes ? C’est l’existence de Dieu seul. Il n’est pas donné à tout le monde de saisir l’omniprésence de Dieu, mais tous ont la capacité d’identifier Sa présence.



Tiré des Cours d’été du 30 mai 1995.



Ce n’est qu’en devenant l’incarnation de l’amour que votre amour peut tout comprendre. C’est seulement alors que vous réaliserez que c’est le même Dieu qui est le Résident de tous les êtres.

French, 2, 3, 4.feb.25

Pensée du 2 février 2025



Alors que le temps passe sans relâche, comment devons-nous mener notre vie pour nous assurer de sanctifier le temps qui nous est donné ? Bhagavan exprime aujourd’hui Ses attentes à notre égard !



Aimez, adorez, servez le Seigneur Tout – Puissant qui réside dans toute l’humanité ; par cet Amour, cette adoration et ce service, réalisez-Le. C’est la plus haute sadhana (pratique spirituelle). Servez l’homme comme Dieu. Donnez de la nourriture à l’affamé, nourriture qui est le don de la Déesse Nature ; donnez-la avec amour et humilité. Donnez-la, adoucie par le nom du Seigneur. Les sphères célestes tournent et se désintègrent ; le temps est fugace ; les âges suivent les âges ; les ères succèdent aux ères ; les corps qui ont pris naissance grandissent et finissent ; mais l’envie de sanctifier la vie par de bonnes œuvres et de bonnes pensées n’est nulle part évidente ; le parfum d’une sadhana sincère n’est traçable nulle part. Par le processus de « renoncement », de grandes choses peuvent être accomplies. Cultivez le détachement et le Seigneur s’attachera à vous. Le passé est irrécupérable ; ces jours sont révolus. Mais demain vient vers vous. Prenez la résolution de le sanctifier par l’Amour, le Service et la Sadhana.



Tiré du Discours Divin du 29 mars 1968.



L’homme a été doté d’un corps pour accomplir des actions. L’action juste rend le temps lui-même sacré.



Pensée du 3 février 2025



Quelle est la vérité dont nous devons nous souvenir et qui doit guider notre cheminement dans la vie ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui à l’aide d’un exemple mémorable.

Tu Es Cela. Sois ferme dans cette foi. Médite sur une rivière qui se jette dans l’océan. Les eaux de l’océan s’élèvent sous forme de vapeur lorsqu’elles sont réchauffées par le soleil et forment des nuages qui tombent sous forme de gouttes de pluie. Chaque goutte a en elle le désir de retourner à l’océan d’où elle a été exilée. Mais le sentiment d’individualité surmonte ce désir. Les gouttes de pluie s’accumulent et coulent sous forme de ruisseaux et de rivières qui gonflent en affluents de rivières, inondant les plaines. Finalement, la rivière se jette dans l’océan et perd son nom, sa forme et ses attributs. Malgré toutes les modifications subies au cours du voyage d’un océan à l’autre, l’eau reste sous forme de vapeur, de nuage, de pluie et de rivière. Les noms, les formes et les qualités changent, mais le noyau reste inchangé. L’homme aussi émerge de l’océan de la Divinité et sa destinée est de s’y fondre. Telle est la Vérité. Telle est la Réalité.



Tiré du Discours Divin du 2 janvier 1987.



Pour les individus qui se sont libérés de l’étroitesse de l’individualité, la seule tâche est l’élévation de l’humanité, le bien-être du monde et l’effusion d’amour.



Pensée du 4 février 2025



Que devons-nous faire pour nous préparer à l’Atma Vidya (connaissance du Soi) ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec amour et clarté, à l’aide d’exemples pratiques !



Il est difficile de connaître son propre Soi. Prenons le cas de la nourriture que vous mangez avec votre bouche. Vous la sentez dans votre estomac et ensuite vous ne ressentez pas ce qui lui arrive à chaque étape. Comment alors pouvez-vous connaître, sans acquérir la connaissance spéciale à ce sujet, la Vérité qui se cache derrière les enveloppes qui vous recouvrent et vous enferment – l’ Annamaya, le Pranamaya, le Manomaya, le Vijnanamaya et l’Anandamaya – (enveloppes de la matière, de l’énergie vitale, du mental, de l’intelligence et de la félicité) ? Débarrassez votre intellect ou votre pouvoir intellectuel (dheeshakti) des toiles d’araignée de l’ego, de la poussière du désir, de la suie de l’avidité et de l’envie, et il deviendra un instrument approprié pour révéler Swarupa – la Vérité intérieure. « Connais-toi toi-même, connais le Motivateur intérieur, l’Antaryamin » – telle est l’exhortation des écritures de toutes les confessions. Car, à moins d’être armé de la connaissance spirituelle, vous êtes comme un navire sans boussole, naviguant sur une mer agitée !



Tiré du Discours Divin du 16 avril 1964.



Tout comme l’armée se décourage et se rend lorsque le commandant tombe, ainsi l’armée des mauvaises qualités rendra les armes dès que l’égoïsme (ahamkara) sera détruit.

French, 01.feb.25

Nous nous livrons tous à une activité incessante. Qu’est-ce que l’accomplissement de l’activité ou le karma et comment l’atteindre ? Bhagavan nous l’explique et nous inspire avec amour aujourd’hui.



L’activité trouve son accomplissement lorsque la sagesse se fait jour. Le karma (activité sanctifiée) est le chemin par lequel on atteint jnana (sagesse spirituelle). Et la sagesse en action est le karma le plus élevé. Une activité valable doit aboutir à la purification du mental. Par conséquent, personne, pas même un reclus ou un moine, ne peut renoncer à s’engager dans de bonnes actions. Ces actions doivent naître spontanément et ne doivent laisser aucune trace de fierté dans le mental. De même, aucun attachement au résultat de l’action ne doit conduire à un désir de s’en emparer pour soi-même. Le renoncement doit être la seule source de joie. Tyaga (sacrifice de soi) est le bhoga (plaisir) le plus vrai pour le Sanyasin (ascète). La Gita recommande « l’inaction dans l’action » et affirme que « l’inaction est l’action la plus gratifiante pour ceux qui s’efforcent d’atteindre la paix suprême ». Cette attitude est appelée karma sanyasa (non-attachement envers l’action). L’action ou l’activité est généralement associée au corps seul, mais le mental est également occupé par le monde. L’Atma seul est le témoin non affecté. Ainsi, le secret de « l’inaction dans l’action » réside dans le fait de prendre refuge dans l’Atma et de reconnaître tous les êtres vivants comme étant fondamentalement l’Atma.



Tiré du Discours Divin du 2 janvier 1987.



L’utilisation judicieuse du temps, l’action juste et l’accomplissement des devoirs constituent ensemble le but premier de la vie humaine.

French, 31.jan.25

Quelle est réellement notre relation avec Bhagavan ? Le Seigneur Lui-même nous l’exprime dans ce profond message d’aujourd’hui !



Soyez simples et sincères. C’est un pur gaspillage d’argent que de surcharger les images et les idoles des sanctuaires et des autels de vos maisons de lourdes guirlandes, et de faire défiler des ustensiles, des récipients et des offrandes coûteux pour montrer votre dévotion. C’est une tromperie ; cela rabaisse la Divinité, en lui imputant le désir de pompe et de publicité. Je ne demande que la pureté du cœur, pour répandre la Grâce. Ne mettez pas de distance entre vous et Moi ; n’interposez pas les formalités de la relation Guru-sishya (Précepteur-disciple), ou même les distinctions d’altitude de la relation Dieu-fidèle, entre vous et Moi. Je ne suis ni Guru ni Dieu ; Je suis Toi ; Tu es Moi – telle est la Vérité. Il n’y a pas de distinction. Ce qui apparaît ainsi est une illusion. Vous êtes les vagues ; Je suis l’Océan. Sachez cela et soyez libre, soyez Divin.



Tiré du Discours Divin du 19 juillet 1970.



Il n’y a rien de tel que je suis Deva (Dieu) et que vous êtes Jiva (individu). Vous et moi ne sommes qu’un. Ne réalisant pas cela, vous percevez l’unité comme une diversité.

French, 30.jan.25

Lorsque nous pratiquons la Sadhana, que devons-nous toujours garder à l’esprit ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui afin que nous puissions faire le point sur notre cheminement spirituel !

Les hommes s’engagent dans de nombreuses sadhanas (pratiques spirituelles) extérieures. Celles-ci doivent être intériorisées. Toute érudition ne sert à rien si le cœur ne se réalise pas. Un érudit peut expliquer les textes, mais il lui manque l’expérience intérieure. Celui qui a maîtrisé les Védas peut être capable d’expliquer les mots, mais ne peut reconnaître le Veda Purusha, la Personne suprême saluée par les Védas. Quand une personne se rend dans un temple, elle ferme les yeux devant l’idole, car ce qu’elle recherche est une vision intérieure de Dieu et non la vue de la forme extérieure de l’idole. Dieu est Omniprésent comme le proclame la Gita. Dieu est Un, bien que les noms et les formes puissent différer. Toute éducation aujourd’hui est liée au monde physique. Elle ne servira pas à révéler le Divin. C’est ce qui a poussé Shankaracharya à enseigner à un érudit qui apprenait par cœur la grammaire de Panini qu’au moment de la mort, seul le nom du Seigneur (Govinda) le sauvera et non les règles de la grammaire.

Tiré du Discours Divin du 9 octobre 1994.

Toutes les branches de l’apprentissage sont comme les rivières. L’apprentissage spirituel est comme l’océan.

French, 29.jan.25

Pourquoi sonder la Vérité et la rechercher est-elle la quête la plus importante de la vie ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !



L’homme a peur de sonder sa propre vérité, de peur que ses opinions et ses attitudes favorites ne se révèlent vaines et dangereuses. En conséquence, ses actions et ses pensées suivent des chemins troublés et discordants. Qu’est-ce que la Vérité exactement ? Est-ce la description d’une « chose vue » telle qu’on l’a vue, sans exagération ni euphémisme ? Non. Ou est-ce le récit d’un incident dans les mêmes termes qu’on l’a entendu raconter ? Non. La Vérité élève, elle propose des idéaux, elle inspire l’individu et la société. Elle est la lumière qui illumine le chemin de l’homme vers Dieu. Une vie inspirée par la Vérité permettra à l’homme de vivre en tant qu’homme, et non de se dégrader au statut d’une espèce inférieure. De l’aube au crépuscule, du moment de l’éveil au moment du sommeil, s’il se consacre à ses propres actions, est-ce une vie inspirée par la Vérité ? Non. Par ses bonnes pensées traduites en bonnes paroles et manifestées en bonnes actions, l’homme doit promouvoir la Vérité dans la société et prouver son utilité. Il est l’image de Dieu. Il doit être conscient de l’image de Dieu qui brille aussi dans la société.



Tiré du Discours Divin du 8 décembre 1979.



Le devoir principal de l’homme est de rechercher la Vérité. La Vérité ne peut être obtenue que par le dévouement et la dévotion.

French, 28.jan.25

Quelle est l’erreur que nous commettons tous dans notre quête de paix et de réconfort ? Bhagavan, notre Dieu bien-aimé, nous le rappelle avec un exemple mémorable.



L’homme d’aujourd’hui est malheureux parce qu’il ne reconnaît pas les pouvoirs qui sont en lui et ne les respecte pas. Il recherche l’extérieur, attiré par les formes physiques. Il faut comprendre la relation entre le matériel et le subtil. Le remède aux maux de l’homme est en lui-même. Mais l’homme cherche des remèdes à l’extérieur. Voici un exemple de ce qui se passe dans le monde. Un hôtel et une pharmacie sont adjacents. Lorsqu’un serveur d’hôtel a mal à la tête, il se rend à la pharmacie voisine pour prendre une pilule pour le guérir. Lorsque le vendeur de pharmacie a mal à la tête, il va à l’hôtel pour prendre une tasse de café pour le guérir, au lieu de prendre une de ses propres pilules. De même, les gens d’aujourd’hui ont tendance à ignorer la divinité qui est en eux, mais aspirent à de nombreux objets extérieurs. Il n’est pas nécessaire de partir à la recherche du Divin. Les hommes doivent développer une foi ferme dans la Divinité qui est en eux. Tout ce qu’il faut, c’est tourner la vision vers l’intérieur pour faire l’expérience du Divin en eux.



Tiré du Discours Divin du 9 octobre 1994.



La satisfaction des désirs matériels ne vous procurera qu’un bonheur temporaire. Alors, mettez un frein à vos désirs.

French, 27.jan.25

Pourquoi devons-nous nous efforcer d’atteindre la vraie joie et comment y parvenir ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour à travers un bel exemple.



Dans le lac pur et limpide du cœur de l’homme, le lotus de l’aspiration Divine s’épanouit ; au lieu d’offrir cette fleur aux pieds de Dieu, vous essayez l’astuce d’y placer des fleurs qui se fanent, des fruits qui pourrissent et des feuilles qui sèchent. Offre le cœur dont Il vous a doté, rempli d’adoration et d’amour ! Votre Ananda est mon Aahara (votre félicité est Ma nourriture), alors cultivez-la. Elle ne pousse que lorsque vous méditez sur la source de l’Ananda, le but de l’Ananda, à savoir Dieu. Sita fut internée par le cruel roi Ravana dans le jardin le plus magnifiquement aménagé de Lanka, appelé A-shoka-vana (la forêt sans chagrin). Les parterres de fleurs, les pelouses et les espaces verts, les arbres et les plantes grimpantes, les tonnelles et les bosquets étaient des plus agréables à la vue et rafraîchissants pour le mental. Mais Sita n’en tirait aucune joie ! Elle n’y trouvait que vanité, soif de pouvoir et plaisirs immondes. Mais Sita ressentit le véritable Ananda lorsqu’un singe peu attirant se mit à répéter le nom de Rama depuis la branche de l’arbre sous lequel elle était assise ! Le nom du Seigneur était pour elle la source d’une joie inépuisable !



Tiré du Discours Divin du 23 avril 1967.



Votre objectif est la béatitude permanente et éternelle. Elle est en vous et ne peut être atteinte que par l’amour.

French, 26.jan.25

Quelle est la relation entre le corps et le Seigneur ? Pourquoi est-il important de comprendre cela ? Bhagavan nous l’explique avec amour aujourd’hui !



Le corps humain est précieux. L’homme d’aujourd’hui ne se rend pas compte de ce qu’il doit à son corps. Le corps, composé des cinq éléments, qui a été donné à l’homme pour comprendre sa vraie nature, pour reconnaître la vérité sur son Esprit immortel et pour expérimenter l’éternel en lui, est utilisé pour la jouissance des plaisirs physiques. Le corps n’a certainement pas été donné à cette fin. Le corps est un kshetra (sanctuaire). L’habitant est le Kshetrajna (le connaisseur). La relation est celle de sharira (corps) et de shariri (habitant). Au lieu de reconnaître cette relation intégrale, l’homme ne s’intéresse qu’au corps et cherche à réaliser le Divin. Comment est-ce possible ? La première condition est que l’homme acquière la ferme conviction que le Divin réside dans son cœur. Il n’est pas nécessaire de chercher le Divin ailleurs. Il n’est pas nécessaire d’aller dans une forêt et de mener une vie austère pour expérimenter le Divin qui est en chacun. Lorsque l’homme tourne sa vision vers l’intérieur, il peut expérimenter la Béatitude éternelle.



Tiré du Discours Divin du 9 octobre 1994.



Oubliant le Dieu qui leur est de plus en plus proche, les hommes cherchent un Dieu invisible ailleurs.

French, 25.jan.25

Comment pouvons-nous surmonter les obstacles et les difficultés de notre vie quotidienne et rester concentrés sur Dieu ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec amour en nous donnant de précieux conseils et astuces.



Vous avez erré aux quatre coins du monde, mais vous avez négligé votre foyer. Vous observez les étoiles dans l’espace, mais vous ne parcourez pas votre ciel intérieur. Vous observez la vie des autres, vous y trouvez des défauts, vous en parlez mal, mais vous ne vous souciez pas de regarder dans vos propres pensées, vos actes et vos émotions, ni de juger s’ils sont bons ou mauvais ! Les défauts que vous voyez chez les autres ne sont que des projections des vôtres ; le bien que vous voyez chez les autres n’est qu’un reflet de votre propre bonté. Par la méditation seule, vous pouvez cultiver la bonne vision, le goût de la bonne écoute, des bonnes pensées et des bonnes actions. Par la méditation, vous vous immergez dans l’idée de l’universalité et de l’omnipotence de Dieu. N’avez-vous pas l’expérience quotidienne qu’un souci plus grand éclipse le plus petit et vous le fait oublier ? Lorsque vous remplissez votre mental de l’idée de Dieu, que vous aspirez à Lui, que vous vous languissez de Lui plaintivement, tous les désirs et les déceptions mineurs, même les réalisations, pâliront et deviendront insignifiante ! Vous les oublierez tous ; ils seront submergés dans le flot du désir Divin et très bientôt, vous serez immergés dans l’océan de la Béatitude Divine !



Tiré du Discours Divin du 23 avril 1967.



Si vous développez l’amour pour tous les êtres, dans la foi que Dieu réside en tous, vous pouvez être n’importe où ailleurs, mais vos prières M’atteindront et Ma grâce vous atteindra.

French, 24.jan.25

Quelles actions accomplies par nous ont la capacité de sanctifier cette naissance humaine et de nous permettre de trouver l’épanouissement ? Bhagavan nous lance à tous un appel clair aujourd’hui !

Vous n’aurez peut-être pas l’occasion de participer à un gigantesque projet de service qui pourrait bénéficier à des millions de personnes ; vous pouvez soulever un agneau boiteux par-dessus un échalier ou guider un enfant aveugle à travers une route très fréquentée. Cela aussi est un acte d’adoration ! Un exemplaire de la Gita peut être disponible pour vingt-cinq paise ; un roman puéril peut coûter dix roupies. Qu’est-ce qui en vaut le plus la peine ? Qui peut transmuter un métal vil en or ? Le seva est plus fructueux que le japa, le dhyana, le yajna et le yaga, qui sont généralement recommandés aux aspirants spirituels. Car il sert deux objectifs : l’extinction de l’ego et l’obtention de l’ananda (la béatitude). Quand quelqu’un assis à côté de vous est plongé dans le chagrin, pouvez-vous être heureux ? Non. Il se peut qu’un bébé pleure à portée d’oreille, de la manière la plus pathétique. Vous aurez les larmes aux yeux de sympathie. Pourquoi ? Il existe un lien invisible entre les deux. L’homme seul possède cette qualité d’empathie ; Lui seul peut être heureux quand les autres sont heureux et malheureux quand les autres sont malheureux. C’est pourquoi il est le parangon de la création, le sommet du progrès animal. L’homme seul est capable de seva ; c’est sa gloire particulière, son talent unique !

Tiré du Discours Divin du 4 mars 1970

Parlez doucement et gentiment ; sympathisez avec la souffrance, la perte et l’ignorance ; faites de votre mieux pour appliquer le baume d’une parole apaisante et d’un secours opportun. 

French, 23.jan.25

Les êtres humains sont capables de grandes réalisations. Mais quel est le seul objectif louable auquel nous devons nous consacrer ? Bhagavan nous le rappelle encore aujourd’hui avec amour.



Depuis les temps les plus anciens, les hommes ont cherché Dieu. Les questions « Qui est Dieu ? » et « Quel est le moyen de réaliser Dieu ? » ne sont plus d’actualité. Elles existent depuis les temps les plus reculés et ont agité l’humanité sans cesse. Quelques yogis, qui comprenaient la nature du Divin et qui sentaient que le but de l’existence humaine est de chercher le Divin, ont entrepris divers exercices spirituels pour découvrir comment atteindre cet objectif. Le but de la vie humaine est de réaliser le Divin. C’est dans ce contexte que la naissance humaine devient la plus rare parmi tous les êtres vivants. Les anciens sages, reconnaissant cette vérité, ont suivi différentes sortes de pénitences pour faire l’expérience du Divin. Certains d’entre eux, sentant que la tâche dépassait leurs forces, ont abandonné la quête en cours de route. D’autres, reconnaissant que c’était le seul but de la vie humaine, ont persévéré dans leurs efforts avec détermination. Lorsque l’homme met tout son cœur à réaliser quelque chose, rien ne lui est impossible.



Tiré du Discours Divin du 9 octobre 1994.



Chaque individu devrait considérer l’investigation sur la nature de l’Atma comme le but premier de la vie.

French, 22.jan.25

Comment pouvons-nous vaincre la mort et devenir immortels ? Bhagavan nous l’explique avec amour en nous rappelant un outil précieux qu’Il nous a donné pour nous aider dans ce processus !



Fiez-vous au Shiva (Dieu) en vous, et non au shava (cadavre) qu’est le corps sans Lui. À chaque respiration, aspirez Sa gloire ; à chaque respiration, expirez tout ce qui réduit Sa gloire. Saturez vos pensées, vos paroles et vos actes de Divinité. Alors, vous pourrez vaincre la mort et devenir immortel. Récitez le nom de Shiva et sauvez-vous. Vous êtes vraiment l’incarnation de la vérité, de la bonté et de la beauté. Mais vous avez égaré la clé qui vous aide à exploiter les ressorts. Cette clé se trouve dans le royaume de votre conscience intérieure ; mais, comme la vieille femme qui a perdu une aiguille dans sa hutte sombre et l’a cherchée sous le lampadaire (parce que, comme elle le disait, il y avait une tache de lumière en dessous), l’homme la cherche dans la région des objets matériels du monde extérieur. C’est pour vous persuader de vous engager dans le Namasmarana (se souvenir du Nom du Seigneur) que Je conclus Moi-même Mes discours par quelques namavalis (bhajans qui sont une série de noms divins) que Je chante !



Tiré du Discours Divin du 29 mars 1968.



Sans la conquête de ses passions et de ses désirs et sans la réalisation de la divinité immanente à chaque être vivant, l’homme ne peut atteindre la paix, la félicité intérieure ou l’harmonie avec le monde extérieur.

French, 21.jan.25

Comment devrions-nous vivre dans ce monde trépidant tout en poursuivant notre objectif ultime ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec quelques beaux exemples.



Dieu n’est pas loin de vous, ni dans un lieu éloigné. Il est en vous, dans votre propre autel intérieur. L’homme souffre parce qu’il est incapable de Le découvrir là et d’en tirer paix et joie. Un dhobi, debout dans une rivière qui coule jusqu’aux genoux, y lavant du linge, mourut de soif parce qu’il ne réalisa pas que l’eau qui donne la vie était à portée de main. Il lui suffisait de se baisser et de boire. Telle est l’histoire de l’homme. Il court çà et là dans une hâte désespérée, pour chercher Dieu en dehors de lui et meurt déçu et désemparé, sans avoir atteint le but, pour renaître ensuite. Bien sûr, vous devez être dans le monde, mais vous n’avez pas besoin d’en faire partie. L’attention doit être fixée sur Dieu, le Dieu intérieur. Au Karnataka, il existe une danse appelée « Karaga ». Le personnage central de cette danse tient de nombreux pots sur sa tête, les uns au-dessus des autres, et il se déplace en procession avec les autres danseurs, en suivant le rythme de la musique ; il chante également en harmonie avec les autres et garde le rythme du tambour. Pendant tout ce temps, son attention est fixée sur la façon d’équilibrer la tour de pots sur sa tête. De même, l’homme doit garder devant lui le but de la réalisation de Dieu, tout en étant engagé dans le cortège bruyant et hilarant de la vie !



Tiré du Discours Divin du 1er janvier 1967.



Une fois qu’un homme a découvert qui il est, il n’a plus besoin de savoir qui est Dieu, car les deux sont identiques.

French, 20.jan.25

Que devons-nous faire pour pouvoir voir le Divin qui est omniprésent et qui est également présent en chacun ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui !



L’homme est un aspect de la Conscience cosmique. Malheureusement, parce qu’il oriente son amour vers les objets du monde, il est incapable de reconnaître sa divinité. Son mental est pollué par son association avec le monde extérieur. En conséquence, même son amour est souillé et son mental devient incapable de chérir la belle forme du Seigneur. Ce n’est que lorsqu’il oriente son amour vers Dieu que l’homme sera capable de faire l’expérience du Divin en lui. Sur la surface perturbée d’un étang, le reflet de la lune est ondulant. Mais sur une surface claire, le reflet de la lune est clair et stable. Dans un étang boueux, le reflet de la lune est boueux. De même, dans le lac de la vie d’un homme, s’il est confus et instable, son amour est également déformé. Lorsque le mental est pur, désintéressé et inébranlable, le Divin apparaît dans toute sa pureté et sa plénitude. Mais à cause de la pollution du mental due à l’obsession pour des objets extérieurs divers, l’homme d’aujourd’hui est incapable de faire l’expérience du Divin qui est omniprésent et qui est également en lui.



Tiré du Discours Divin du 6 mars 1989.



Regardez le monde avec une vision de paix, d’amour et de compassion. Alors le monde entier apparaîtra comme aimant et paisible.

French, 19.jan.25

Comment pouvons-nous développer notre tolérance en gérant les critiques qui nous parviennent ? Bhagavan, avec tant de bienveillance, nous l’enseigne aujourd’hui.



Les gens d’aujourd’hui ont perdu leur tolérance. Les sages du passé laissaient même pousser des fourmilières sur eux alors qu’ils étaient plongés dans la pénitence. Aujourd’hui, les gens ne peuvent tolérer la moindre perturbation causée par une mouche ou un moustique. Les jeunes doivent cultiver la patience et la tolérance. Sans la paix du mental, il ne peut y avoir de bonheur. La paix ne peut être obtenue que par des pensées sacrées. Les jeunes d’aujourd’hui ont perdu confiance en eux-mêmes. Ils sont affectés par les critiques qui leur sont adressées. Ils devraient voir que si la critique est justifiée, ils devraient se corriger. Si elle ne l’est pas, ils devraient l’ignorer. Prenez-Moi comme exemple : si quelqu’un quelque part dit : « Sai Baba a une tignasse », Je l’accepte, car c’est vrai. Si quelqu’un me dit en face : « Sai Baba est chauve », Je l’ignorerai, car ce n’est pas vrai. Pourquoi devrais-Je Me donner la peine de Me quereller avec lui ? Si on vous critique pour un défaut qui n’est pas en vous, vous pouvez l’ignorer même si le monde entier se joint à la critique.



Tiré du Discours Divin du 15 janvier 1996.



Si vous manquez de patience, toutes les pratiques yogiques que vous entreprendrez ne seront que de simples exercices physiques et elles ne vous apporteront pas la paix du mental.

French, 18.jan.25

Comment pouvons-nous recevoir la grâce du Seigneur et quel effet cela aura-t-il sur nous ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec amour à travers des exemples concrets.



La grâce de Dieu est comme une averse de pluie, comme la lumière du soleil. Pour l’acquérir, vous devez faire une certaine sadhana – la sadhana qui consiste à tenir un pot droit pour recevoir la pluie, à ouvrir la porte de votre cœur pour que le soleil puisse l’illuminer. C’est comme la musique diffusée à la radio qui est tout autour de vous ; mais vous devez allumer votre récepteur et régler la même longueur d’onde pour pouvoir l’entendre et en profiter. Priez pour la grâce ; mais faites au moins cette petite sadhana. La grâce remettra tout en ordre. Sa principale conséquence est la réalisation du Soi ; mais elle comporte aussi d’autres avantages accessoires, comme une vie heureuse et satisfaite ici-bas, et un tempérament courageux et calme, établi dans une paix imperturbable. Le principal avantage d’un bijou est la joie personnelle ; mais lorsqu’on a atteint la dernière pièce de monnaie de sa bourse, on peut la vendre et recommencer sa vie ! C’est un avantage accessoire ! Le bananier a une grappe de fruits comme principal don ! Mais ses feuilles, le cœur tendre de son tronc, le bouton de sa fleur, sont des éléments accessoires qui peuvent être utilisés de manière profitable. Telle est la nature de la grâce. Elle répond à une variété de besoins !



Tiré du Discours Divin du 29 mars 1968.



Lentement et régulièrement, purifiez votre mental, aiguisez votre intellect, purifiez vos sens et obtenez la grâce.