French, 06.aug.25

Que représente l’acte d’offrir des fleurs au Seigneur et à quoi devons-nous faire attention lors de l’offrande ? Bhagavan explique clairement Ses attentes à notre égard.



La fleur symbolise le cœur. Les fleurs ne sont offertes qu’au Seigneur ou à ceux que vous vénérez. La fleur du cœur est sujette à l’infestation par deux créatures maléfiques : L’une est ahamkara (suffisance) ; l’autre est asuya (envie). La suffisance repose sur huit facteurs différents : la richesse, les prouesses physiques, la naissance, l’érudition, la beauté, le pouvoir, la jeunesse et la pénitence. Parmi celles-ci, l’arrogance née de la richesse est celle qu’il faut mépriser le plus. Tant que cet ahamkara est prédominant, il est impossible de reconnaître le Divin ou sa réalité spirituelle. La vanité est une grande barrière entre l’individu et Dieu. Il faut la démolir complètement. Toutes les formes de fierté, fondées sur la naissance, la richesse, le pouvoir, l’érudition, etc., doivent être totalement abandonnées. Ce n’est que lorsque l’orgueil égoïste est offert en sacrifice sur l’autel du Divin que l’homme peut découvrir sa vraie nature. C’est le dévouement qui est nécessaire comme première étape du voyage spirituel.



Tiré du « Discours Divin du 16 janvier 1988 »



L’orgueil est le mur qui cache l’Atma à l’Anatma, le rideau entre la Vérité et la Non-Vérité.

French, 05.aug.25

Comment devrions-nous gérer les pensées et les intentions inacceptables qui surgissent dans le mental ? Bhagavan nous conseille avec amour aujourd’hui.

Reconnaissez le fonctionnement de votre mental. L’homme s’appelle manishi. Quelqu’un dôté du mental (manas) est un manishi. L’homme crée le monde de ses expériences avec son mental. Qu’est-ce que le mental ? Seulement un enchevêtrement de pensées. Que sont les pensées ? Ce sont des actions de la vie quotidienne. Par conséquent, le progrès ou le déclin du monde dépend des intentions et des actions des individus. Le monde n’est pas intrinsèquement mauvais. En fait, le mal n’existe pas dans le monde ! Le monde n’a pas de chagrin ! Toute tristesse et tout mal sont créés par vous seuls. Vous invitez la misère en entretenant de mauvais désirs. Gardez un mental pur tout le temps. Dès que vous constatez que des intentions amorales font surface, contemplez Dieu pour annuler leur effet. Ne vous souvenez pas à plusieurs reprises de sentiments dégradés et ne les renforcez pas comme si vous cultiviez des plantes avec de l’eau et de l’engrais ! 

Tiré du « Discours Divin du 1er juin 1991 »

Parce que votre mental n’est pas ce qu’il devrait être, le monde n’est pas comme il devrait être.

French, 04.aug.25

Quel est le véritable but de la sadhana et des actes méritoires que nous accomplissons ? Bhagavan, Notre Seigneur Bien aimé, nous le rappelle aujourd’hui en termes clairs et avec des explications lucides.

Vyasa a enseigné l’essence des Védas en seulement deux phrases : Paropakaraya Punyaya, Papaya Para Peedanam – Aider les autres est méritoire. Blesser les autres est un péché. Le mot Paropakara se compose de trois syllabes – Para, Upa et Kara. Para signifie la Demeure Suprême ou la Demeure plus élevée ; Upa signifie proximité, et Kara signifie faire ou partir. Paropakara, signifie donc que l’on doit faire le bien et aider les autres afin de s’approcher de Dieu. C’est le chemin spirituel approprié, l’essence des Upanishads ! La signification du mot Upanishad est qu’un disciple doit s’asseoir aux pieds de Dieu (Guru), qui est à un niveau supérieur. Tous les textes spirituels enseignent comment s’approcher de Dieu. Tout comme on s’approche d’un climatiseur pour avoir de la fraîcheur et du confort lorsqu’il fait chaud, de même, lorsqu’on s’approche de Dieu, on développe des qualités Divines. Voici la Sadhana. Papam (péché), qu’est-ce que c’est papam ? Nuire aux autres est un péché ; classer et diviser et oublier l’unité est un péché. Les Noms et les Formes peuvent varier, mais l’Esprit n’est qu’un. Dieu et la Nature sont en union là où Dieu est la cause et la Nature est l’effet. Il ne peut y avoir d’effet sans cause. Considérer l’unité comme une diversité est un péché.

Tiré du « Discours Divin du 8 avril 1996 »

De même que le Gange, lorsqu’il atteint la mer, ne fera pas demi-tour, de même celui qui a fait l’expérience de la proximité avec Dieu ne fera pas demi-tour.

French, 03.aug.25

Quelle est l’attitude dont nous devons nous doter pour gagner la bataille de la vie ? Bhagavan, notre Seigneur Bien aimé, nous le rappelle aujourd’hui.



Dans le monde, le bien naît du mal. Sans le mal, le bien ne peut exister. Par exemple, lorsque vous nourrissez un désir, une insatisfaction qui l’accompagne vous pousse à rechercher ce désir. La vie de l’homme est une série de désirs et de déceptions (asha et nirasha), de résolutions et de doutes (sankalpas et vikalpas), d’union et de séparation (samyoga et viyoga). Lorsque nos sages ont été interrogés sur la nature du monde, ils l’ont décrit comme un vaste océan d’union et de séparation. En nageant dans cet océan, vous rencontrez les joyaux des ennuis et des chagrins. Ce n’est que lorsque vous êtes confrontés à des obstacles que vous pouvez atteindre un état divin. Si vous avez peur à chaque pas, si vous n’avancez pas, la vie est gâchée. La vie est pleine d’obstacles. Le chagrin et les ennuis à eux seuls donnent de la valeur à la vie. Des résultats intéressants (Kaste Phali) ne sont obtenus qu’en cas de difficultés. Dans ce monde, tout peut être atteint avec la sadhana. Le nom Sadhana signifie transformer le mal en bien, le chagrin en joie. Le mental est important dans cette quête.



Tiré du « Discours Divin du 1er juin 1991 »



La vie de l’homme est comme une guirlande, avec la naissance à une extrémité et la mort à l’autre. Entre les deux extrémités sont enfilées ensemble des fleurs de toutes sortes —problèmes, soucis, joies, chagrins et rêves.

French, 02.aug.25

Comment notre amour devrait-il s’étendre ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui, avec quelques indications importantes.



Vous devez élargir votre amour à un cercle aussi large que possible. De cette manière l’affection pour la communauté (kulabhimanam), la religion (matabhimanam) et le pays (desabhimanam) devient désirable et louable. Si, au lieu de l’amour, il est créé de la haine envers d’autres communautés, d’autres religions et d’autres pays, alors cela devient toxique. Aimez votre religion, afin de la pratiquer avec plus de foi ; et, lorsque chacun pratique sa religion avec foi, il ne peut y avoir de haine dans le monde, car toutes les religions sont construites sur l’amour universel. Aimez votre pays, afin qu’il devienne fort, heureux et prospère. Il devient ainsi une arène pour l’exercice de toutes les facultés supérieures de l’homme. Sentez que Delhi ou Calcutta fait autant partie de vous-même que votre propre ville ou village. Toute douleur à l’orteil est autant un sujet de préoccupation pour vous qu’une douleur sur le dessus de la tête. Efforcez-vous de rendre l’Inde forte et heureuse afin qu’elle ne soit pas un frein pour d’autres pays, ni même une tentation. L’Inde était autrefois le guru de l’humanité. Laissez-la assumer à nouveau ce rôle.



Tiré du « Discours Divin du 2 octobre 1965 »



Les voyants Védiques priaient pour la paix et le bonheur de toute l’humanité, de toutes les choses animées et inanimées. Cultivez cette vision universelle.

French, 01.aug.25

Quelle est la pratique réelle de la sadhana ? Bhagavan le déclare clairement afin que nous puissions nous efforcer de consacrer notre temps et notre énergie à cette sadhana.



La Sadhana n’est pas seulement faire des japas, des rituels, des bhajans, etc. L’essence de toute sadhana est d’obéir au commandement de Dieu. Dans le trésor de Dieu, il y a beaucoup de pierres précieuses et d’objets de valeur. Quelle est la nature de Dieu ? Elle donne plus que ce que vous pouvez comprendre, mais si vous la demandez, votre prière risque de ne pas s’accomplir. “Ne demande pas, oh attention, ne demande pas. Plus vous demandez, plus vous serez négligé. Dieu vous accordera certainement ce que vous méritez sans que vous le demandiez. N’a-t-Il pas exaucé le souhait de Sabari, alors qu’il ne l’avait jamais demandé ? N’a-t-Il pas racheté Jatayu, qui ne l’avait jamais demandé mais il avait sacrifié sa vie pour Sa cause ?” (Poème Telugu) Dieu donne plus que ce que vous pourriez jamais demander lorsque vous suivez Son commandement, adorez-Le de tout cœur et avec un abandon total. C’est cela la véritable sadhana.



Tiré du « Discours Divin du 8 avril 1996 »



Seul celui qui obéit aux commandements de Dieu est racheté. Il ne sert à rien d’entreprendre des pratiques spirituelles sans obéir aux commandements de Dieu.

French, 31.jul.25

Quelle importance accordons-nous aujourd’hui à la réalisation des désirs matérialistes et quelle importance devrions-nous réellement leur accorder ? Bhagavan l’explique aujourd’hui avec de beaux exemples.



Comme le pauvre villageois qui a sauté dans le déluge pour récupérer un paquet de tapis qui était en réalité un ours emporté par les eaux déchaînées, et découvrit que le paquet l’attrapa si fort qu’il ne put s’échapper, l’homme aussi saute dans l’eau, pour récupérer ce qu’il considère comme un trésor, mais il est lui-même attrapé et lié. C’est pourquoi les saints de ce pays enseignent au peuple qu’ils sont enfants de l’immortalité, dépositaires de la paix et de la joie, de la vérité et de la justice, et maîtres de leurs sens. Bien sûr, l’homme peut avoir certains désirs, une certaine envie d’atteindre le confort, une certaine tentative d’obtenir le contentement, mais cela doit être comme l’homme malade qui a envie de médicaments. L’alimentation et les boissons, le logement et l’habillement doivent être subordonnés aux besoins du mental, à l’éducation des émotions, des passions et des impulsions. Ils doivent prendre la place que le sel et le poivre prennent sur la table à manger aujourd’hui ; l’uppu doit être subsidiaire au pappu, c’est-à-dire qu’on ne peut pas avoir plus de sel que la quantité de dal, même pas autant. De même, les efforts visant à atteindre la santé, le confort, etc., doivent être juste suffisants pour soutenir la sadhana, ni plus, ni moins.



Tiré du « Discours Divin du 2 octobre 1965 »



Le corps est comme un abri temporaire où vous résidez pendant un court moment, pendant votre voyage.

French, 30.jul.25

Pensée du 30 juillet 2025

Quel est l’outil le plus important à notre disposition ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec amour et clarté, afin que nous puissions être conscients de sa valeur.

L’homme ne parvient pas à apprécier le pouvoir et les capacités du mental. Le mental est la cause profonde de toutes les joies et de tous les chagrins. Le pouvoir divin latent dans le mental est indescriptible. La nature du mental est au-delà des mots. Il peut aller n’importe où en un instant ou s’arrêter en un instant. Mano-mulam idam jagat – Le monde est basé sur le mental. Vous savez que la nourriture que vous mangeons devient de la nourriture pour le corps. Non, non. Ce n’est pas la nourriture qui nourrit, mais le mental seul ! Si le mental n’est pas enthousiaste et joyeux pendant les repas, la nourriture peut même s’avérer toxique ! Seul le mental prête la Divinité à la nature humaine. Quoi que vous voyiez, disiez, pensiez ou fassiez, vous devez le rendre sacré. Sans l’incitation du mental, vous ne pouvez même pas mettre un pied en avant. L’homme se réjouit bêtement de ses prouesses physiques, de son intelligence, de ses richesses et de son pouvoir. Mais il ne s’interroge pas sur le démon de l’ego, qui l’induit en erreur.

Tiré des « Cours d’été du 1er juin 1991 »

Tout comme le vent fait bouger les feuilles, la compagnie qu’un homme conserve influence son mental.

French, 29.jul.25

Pensée du 29 juillet 2025

Pourquoi devrions-nous persister sur le chemin des pratiques spirituelles même lorsque nous sentons que nous faiblissons parfois ? Aujourd’hui, Bhagavan nous l’explique et nous inspire.

La réalisation de l’unité est une véritable connaissance. Cependant, il n’est pas facile d’atteindre la réalisation du Soi. Pourtant, vous devriez faire des efforts pour en faire l’expérience. Vous atteindrez l’objectif lorsque vous avancerez sur le chemin prescrit. Vous pouvez devenir un bon chanteur avec une pratique continue. Même le fruit du neem a un goût sucré quand on continue à le mâcher. Le bois de santal fait une rainure sur le grès lorsque vous le frottez sans cesse. Plus vous taillez un diamant, plus sa valeur est élevée. Tout peut être réalisé par une pratique constante. Marcher, lire, parler, manger, écrire – tout cela nécessite de la pratique. Combien de temps devez-vous vous entrainer si vous souhaitez conduire une moto ? Vous pouvez tomber plusieurs fois, mais renoncez-vous à vous entraîner ? Malheureusement, vous abandonnez votre détermination dès votre premier échec sur le chemin de la spiritualité. Dans tous les autres efforts, malgré tous les obstacles, vous n’arrêtez pas vos efforts. En fait, vous devriez faire preuve de la même détermination et davantage sur le chemin de la spiritualité. Pourquoi ? Parce que la spiritualité vous conduit au but de votre vie. C’est le but de la naissance humaine !

Tiré du « 1er septembre 1996 »

Par la persévérance, ‘Nara’ peut devenir ‘Narayana’, c’est-à-dire que l’Homme peut devenir Divin.

French, 28.jul.25

Quelles sont les questions auxquelles nous devons nous efforcer de trouver des réponses, et pourquoi ? Bhagavan nous le rappelle afin que nous puissions rendre nos vies plus utiles.



Qu’entend-on par vie ? Quel est son objectif ? Quel est son secret ? Quel est son but ? Vous devez ruminer sur ces aspects. « Pourquoi êtes-vous venus au monde ? Qu’est-ce que la libération ? Vraiment, qu’est-ce que la liberté ? La libération est « atteindre » – le un qui rejoint l’autre ; le un qui se mêle à l’autre. C’est ce qu’on appelle la libération. Prenez le cas d’un fleuve. Il s’écoule sans cesse, trouvant son chemin sans se soucier de tous les obstacles sur le chemin. Lorsqu’il est obstrué par un rocher, il se brise en deux cours d’eau autour de lui et se fond ensuite dans la mer. Le fleuve n’oublie jamais son objectif. Votre vie est comme le cours d’un fleuve. Quel est le but du fleuve appelée vie ? Définitivement, le but n’est pas de gaspiller la vie et d’oublier vos devoirs. Par conséquent, votre vie devrait s’écouler vers son but qui est la grâce de Dieu avec de la persévérance dans la pratique. C’est ce qu’enseignent toutes les religions.



Tiré du « Discours Divine du 31 août 1978 »



Sans atteindre la prospérité de la grâce de ce Seigneur, personne ne peut faire l’expérience de la paix.

French, 27.jul.25

Comment devrions-nous mener notre vie, en suivant les traces de grands fidèles, telles que les Gopikas ? Bhagavan, notre Seigneur bien-aimé, nous le rappelle clairement aujourd’hui.



Les Gopikas étaient des fidèles d’humeur égale. Elles avaient un cœur sacré. Elles étaient dénuées de tout attachement. Elles n’avaient aucune trace d’égo en elles. Elles pratiquaient le dharma au quotidien et leur vie était idéale pour les autres. Aujourd’hui, vous essayez de vivre comme les Gopikas et les Gopalas. De telles choses peuvent être vécues, mais non décrites. Votre vie est remplie de désirs. Le jour où ces désirs disparaîtront, vous aurez un cœur sacré. La jalousie et l’ego occupent une place très importante. Tant que vous êtes emplis de jalousie et d’ego, vous ne pouvez comprendre les aspects sacrés de Krishna. Aujourd’hui, vous devez développer une dévotion si profonde que vous considérez Dieu comme la seule réalité. Vous ne devez pas chercher à obtenir la grâce de Dieu pour des raisons purement égoïstes. Vous devez vous efforcer de reconnaître la divinité en toute chose et son omniprésence. Votre vie doit être consacrée à reconnaître la divinité en chacun et à gagner la grâce du Seigneur.



Tiré du chapitre 13 des « Cours d’été de 1978 »



Vous devriez vous élever du niveau des attachements mondains au niveau de l’amour désintéressé pour Dieu.

French, 26.jul.25

Pourquoi sommes-nous incapables de reconnaître la divinité qui imprègne le monde entier ? Aujourd’hui, Bhagavan nous l’explique avec amour et nous inspire pour que nous développions la bonne perspective.



Ne pas être capable de reconnaître sa divinité innée est de l’ignorance. Il faut s’interroger sur la raison de cette ignorance. Cela est principalement dû au fait que vous suivez toute votre vie le pravritti marga (chemin extérieur), sous l’influence des organes des sens, projetés vers l’extérieur. Vous ne faites aucun effort pour suivre le nivritti marga (voyage intérieur). Tout ce que vous voyez, entendez ou pensez est extérieur. En réalité, tout ce que vous faites est extérieur. Ainsi, vous êtes totalement absorbés par les actions extérieures et vous négligez complètement le chemin intérieur. Incarnations de l’Amour ! Vous devez vous efforcer de comprendre la valeur de l’homme. En réalité, il n’existe pas d’autre divinité que celle présente en l’homme. Il est donc nécessaire de comprendre l’homme avant même de tenter de comprendre la divinité. En réalité, il n’y a aucune différence entre l’homme et la divinité. L’homme est Dieu ; Dieu est homme. Il n’y a qu’une différence de perception. Vous voyez le monde avec une vision matérialiste et vous ne reconnaissez pas la divinité qui l’imprègne. Vous devez faire un effort pour changer votre vision en la tournant de l’extérieur vers l’intérieur pour percevoir cette divinité.



Tiré du « Discours Divin du 1er janvier 2000 »



Vous n’atteindrez la véritable et éternelle félicité que lorsque vous tournerez votre vision vers l’intérieur et vous ferez l’expérience de l’Atma.

French, 25.jul.25


Pensée du 25 juillet 2025



Comment reconnaître l’unité inhérente dans la création ? Bhagavan nous guide avec amour en décrivant une pratique en trois volets.



L’Atma est la Vérité, et vous êtes l’Atma. C’est en faisant l’expérience de cette vérité que l’homme peut réaliser l’unité transcendantale qui englobe tout. Pour cela, il est nécessaire d’explorer l’Advaita trayam (les trois aspects du non-dualisme). Ces trois aspects sont : Bhava-advaitam, Kriya-advaitam et Padartha-advaitam. Bhava-advaitam est l’exploration qui conduit à la reconnaissance du fondement commun de différents objets, comme le tissu et le fil, notamment le coton. Reconnaître l’Un qui sous-tend le Multiple est Bhava-advaitam. Cela implique la reconnaissance de l’unique Esprit intérieur, commun à tous les êtres. Kriya-advaitam se rapporte à l’accomplissement des actions, avec la pureté du mental, de la parole et du corps, dans un esprit de consécration à Dieu. Padartha-advaitam appelle à la reconnaissance des éléments communs à tous les objets et à tous les êtres vivants. Les Pancha-pranas (cinq airs vitaux) et les Pancha-bhutas (cinq éléments fondamentaux – terre, eau, feu, air et éther) sont présents en tous les êtres. La compréhension de ces trois aspects de l’unité mènera à la réalisation de l’unité fondamentale du cosmos.



Tiré au « Discours Divin du 23 juillet 1987 »



L’Atma qui est la Réalité en chacun est, en vérité, l’Un se manifestant en tant que Multiple. –





French, 24.jul.25

Pensée du 24 juillet 2025



Quel est le véritable ornement de l’être humain, celui qui complète sa véritable valeur ? Bhagavan répond avec amour à cette question, nous rappelant ce qui a vraiment de la valeur dans la vie.



Les lotus sont les ornements des lacs. Les maisons et les bâtiments sont les ornements des villages et des villes. Les vagues de l’océan en sont ses ornements. La lune embellit le ciel. Le caractère est le véritable ornement de l’homme. La perte de cet ornement est la source de toutes ses souffrances et de tous ses malheurs. L’homme ignore le but pour lequel il a été créé par Dieu. La création de Dieu est dotée de nombreuses vérités, mystères et idéaux. Mais l’homme a oublié ces idéaux. Il est incapable d’apprécier l’importance de son héritage. De tous les pouvoirs du monde, le pouvoir humain est le plus grand. En fait, c’est l’homme qui évalue la valeur de tous les matériaux du monde. Qui accorde de la valeur à un diamant, ou même à l’or ? Qui attache de la valeur à la terre ? N’est-ce pas l’homme ? L’homme attribue de la valeur à tout ce qui existe en ce monde, mais il est incapable de reconnaître sa propre valeur. Alors, comment pourrait-il jamais comprendre la valeur de la divinité ? L’homme doit d’abord comprendre la valeur de la vie humaine. Ce n’est qu’alors qu’il sera en mesure de comprendre la divinité.



Tiré du « Discours Divin du 1er janvier 2000 »



Ce sont seulement les vertus qui donnent de la valeur à la vie humaine, et ce sont des qualités comme la compassion, la patience et le sacrifice qui rendent la vie humaine précieuse.

French, 23.jul.25


Que pouvons-nous faire pour profiter et mener une vie de paix et de bonheur ? Bhagavan l’explique en nous rappelant ce que nous pouvons apprendre des anciens de ce pays.



Les gens d’autrefois jouissaient de la paix et du bonheur mille fois plus que la génération actuelle. Ils étaient altruistes, sans ego et simples. Ils ont toujours eu la libération comme but de leur vie. Pour jouir du même type de paix et de joie, vous devez d’abord vous efforcer de favoriser l’humanisme. Le mental joue un rôle important dans la vie de l’homme. Le mental continue de jouer des tours à l’humanité. Il peut faire du bien et du mal. Il est la cause du chagrin comme du bonheur. Le mental est à la fois négatif et positif. Le principe du mental est la chose la plus importante que l’homme doit savoir. C’est l’épine en forme d’aiguille qui provoque la douleur ; et c’est la même aiguille qui enlève l’épine. C’est le feu qui dissipe les ténèbres et cuit les aliments. C’est le même feu qui brûle et détruit les choses. Mana eva manushyanam karanam bandha mokshayoh (Le mental seul est responsable à la fois de l’asservissement et de la libération). C’est le mental qui est responsable de toutes vos joies, de vos peines, de vos péchés, de vos mérites, bons ou mauvais. Vous devez essayer de comprendre les caractéristiques du mental et vous efforcer de vous en emparer.



Tiré du « Discours Divin du 12 janvier 1984 »



Les richesses et le faste sont éphémères, comme les nuages qui passent. Les vertus sont votre véritable richesse. Oublier les vertus n’est pas un symbole de vie civilisée !

French, 22.jul.25

Pourquoi les jeunes devraient-ils s’engager activement dans le service ? Comment devrions-nous attribuer le succès ou l’échec à toute action que nous entreprenons ? Aujourd’hui, Bhagavan répond avec amour à ces deux questions.



La tranche d’âge, de 16 à 30 ans, est cruciale, car c’est la période où la vie ajoute à elle-même de la douceur, où les talents, les compétences et les attitudes s’accumulent, se subliment et se sanctifient. Si le tonique du seva (service) désintéressé est administré au mental pendant cette période, la mission de la vie est accomplie, car le processus de sublimation et de sanctification sera accéléré par ce tonique. Ne servez pas dans un souci de récompense, pour attirer l’attention, pour gagner de la gratitude ou par un sentiment de fierté face à votre propre supériorité en termes de compétences, de richesse, de statut ou d’autorité. Servez parce que vous êtes poussé par l’amour. Lorsque vous réussissez, attribuez le succès à la grâce de Dieu, qui vous a poussé à continuer, en tant qu’Amour en vous. Lorsque vous échouez, attribuez cet échec à votre propre insuffisance, à votre insincérité ou à votre ignorance. Examinez les ressorts de l’action, désinfectez-les de toute trace d’ego. Ne rejetez pas la faute sur les destinataires du seva, ni sur vos collaborateurs et collègues, ni sur Dieu.



Tiré du « Discours Divin du 19 mai 1969 »



L’homme devrait servir et adorer Dieu lorsqu’il marche sur deux pieds ; il ne devrait pas reporter cela à la vieillesse lorsqu’il marche pratiquement sur trois pieds.

French, 21.jul.25

Pour tout aspirant spirituel, quelle est l’importance de l’amour et du service ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui, afin que nous puissions profiter de cette opportunité.



Plus grande que toutes les autres formes de culte est le Seva (service à ses semblables) rendu dans un esprit altruiste et dévoué. Il y a un élément d’égoïsme dans les formes de culte comme la récitation, la méditation, etc. Mais lorsque le service est rendu spontanément, il est sa propre récompense. Cela doit être fait comme une offrande à Dieu. Le Seva est un petit mot rempli d’une immense signification spirituelle. Hanuman est l’exemple suprême de l’idéal du service. Quand les rakshasas (les démons) demandèrent à Hanuman, lors de sa recherche de Sita à Lanka, qui il était, il répondit simplement : Dasoham Kosalendrasya. Il se contentait de se décrire comme un humble serviteur de Rama. Le Seva doit être considéré comme la forme la plus élevée de Sadhana. Servir les pauvres dans les villages est la meilleure forme de sadhana. Dans les diverses formes de culte du Divin, aboutissant à l’atma nivedanam (soumission complète au Divin), le Seva vient avant l’atma nivedanam. La grâce de Dieu viendra quand le seva se fait sans attente de récompense ou de reconnaissance. Parfois, l’ahamkaram (ego) et l’abhimanam (attachement) lèvent la tête pendant seva. Il faudrait les éliminer complètement.



Tiré du « Discours Divin du 25 janvier 1985 »



Chaque Seva fait avec sympathie et habileté à quiconque est en détresse, partout dans ce monde, est Sathya Sai Seva

French, 20.jul.25

Quelle est l’attitude avec laquelle nous devons adopter la Sadhana du service ? Bhagavan nous transmet un beau message aujourd’hui.



Réfléchissez un instant : servez-vous Dieu ? Ou Dieu vous sert-il ? Lorsqu’un pèlerin se tient jusqu’à la taille dans le Gange, qu’il prend dans ses paumes l’eau sacrée et, en récitant une formule invocatrice, qu’il verse l’eau en offrande à la Divinité, ce qu’il appelle arpanam, ce qu’il a fait, c’est seulement verser le Gange dans le Gange ! Lorsque vous offrez du lait à un enfant affamé ou une couverture à un frère frissonnant sur le trottoir, vous ne faites rien d’autre que placer un don de Dieu entre les mains d’une autre personne en tant que don de Dieu ! Vous reposez le don de Dieu dans un dépôt du principe divin ! Dieu sert ; Il vous permet de prétendre que vous avez servi ! Sans Sa Volonté, pas un seul brin d’herbe ne peut trembler dans la brise. Remplissez chaque instant de gratitude envers le donateur et le destinataire de tous les cadeaux. Nourrissez la volonté de ‘donner’, de renoncer à ce qui est petit pour ce qui est grand, de renoncer à ce qui est éphémère pour le bien de l’éternité !



Tiré du « Discours Divin du 19 mai 1969 »



Quelle que soit l’action dans laquelle vous êtes impliqué dans la société, faites-la avec un esprit de service. Il n’y a personne au monde qui ne soit pas un serviteur.

French, 19.jul.25

Que devons-nous faire pour garantir que notre vie soit un pèlerinage menant à Dieu ? Bhagavan nous rappelle aujourd’hui avec amour les éléments essentiels de base, afin que nous puissions les mettre en pratique et en bénéficier.



Faute des cinq valeurs humaines, l’humanité est en proie à la détresse et au désastre. Le journal du matin regorge de meurtres, de massacres, d’incendies criminels et de brigandage. Le cerveau et le mental ont été pollués de manière dangereuse. L’éducation vise uniquement à fournir des informations et à promouvoir les compétences. Il n’a pas été abordé le problème de la dégénérescence morale, de la sublimation des désirs insignifiants, du contrôle des sens et du développement de la perspicacité spirituelle. L’homme se transforme en une brute avec une forme humaine. Vali, le singe, aurait soutenu que Rama l’avait blessé avec sa flèche mortelle, malgré le fait que le péché qu’il avait commis était pardonnable et même approprié parmi les singes. Mais Rama répondit que Vali n’était qu’un singe en apparence ; il connaissait à la fois le bien et le mal et méritait donc une punition. L’homme, aujourd’hui, est une bête sous une forme humaine. Lorsqu’il développe et démontre des valeurs humaines, il devra se débarrasser de la bête en lui et devenir homme, en pèlerinage vers Dieu.



Tiré du « Discours Divin du 7 mars 1986 »



Pour la paix et le bonheur, les valeurs humaines sont les plus importantes. Dépourvu de valeurs humaines, l’homme ne pourra jamais être en paix.

French, 18.jul.25

Quelle est la nature de notre mental et comment pouvons-nous y faire face ? Bhagavan, notre Seigneur bien-aimé, nous guide avec un message important.



Le mental passe rapidement d’une idée à une autre ; il effleure un sujet pendant un moment et l’abandonne dès l’instant suivant. Vous parviendrez peut-être à garder la bouche fermée, mais il est presque impossible de garder le mental fermé. Le mental est de cette nature ; il est tissé ainsi, à partir du fil du désir. Sa caractéristique est de voler et de virevolter, ici et là, à travers les sorties des sens, dans le monde extérieur de la couleur, du son, du goût, de l’odorat et du toucher. Mais il peut être apprivoisé et utilisé à bon escient par l’homme. Si vous le maintenez engagé dans de bonnes actions et de bonnes aventures, notamment dans la contemplation de l’Universel, de l’Absolu, de l’Éternel, c’est-à-dire de Dieu, alors il ne s’égarera pas et ne mènera pas l’homme à la ruine ; car Dieu est la source d’une force éternelle, d’une joie éternelle et d’une sagesse insondable.



Tiré du « Discours Divin du 19 mai 1969 »



Le corps est comme une bulle d’eau, le mental est comme un singe ; ne suivez ni le corps ni le mental, suivez la conscience.

French, 17.jul.25

Pourquoi le service doit-il être considéré comme la nature fondamentale de la société humaine ? Bhagavan, notre Seigneur bien aimé, nous l’explique clairement aujourd’hui.

La société est le rassemblement des gens. La coopération entre les personnes dans une société, motivée par la spontanéité et par de pures intentions, est la marque de fabrique du seva (service). Le Seva peut être identifié à deux caractéristiques fondamentales : la compassion et la volonté de se sacrifier. L’histoire vous informe que dans tous les pays et à toutes les époques, l’homme est un animal social. L’homme naît dans la société, il grandit à travers la société et sa vie se termine dans la société elle-même. Les chants et les paroles de l’homme, ses devoirs et ses diversions sont tous déterminés par la société. La société pour l’homme est comme l’eau pour le poisson : si la société le rejette ou le néglige, il ne peut pas survivre. Ce qu’un seul individu ne peut pas accomplir, un groupe ou une société bien soudés peut le faire. Un homme marchant seul se sentira fatigué et malheureux au bout de cinq kilomètres ; mais en marchant avec un groupe de dix personnes, il trouverait que ces cinq kilomètres sont une escapade. Il arrive tout frais et fort !

Tiré du « Discours Divin du 19 novembre 1981

Lorsque le service est rendu spontanément, il est une récompense en soi. 

French, 16.jul.25

Comment pouvons-nous vivre dans la vérité et la justice ? Que pouvons-nous faire pour profiter de la paix chaque jour ? Bhagavan nous donne un message important qui nous permettra de suivre toutes les valeurs humaines.



Lorsque vos pensées émanent d’un mental purifié par l’amour, elles aboutiront à une action juste, qui est le dharma. Lorsque l’amour fait partie de votre expérience, de vos pensées et de vos actions, vous obtenez shanti (Paix). Quand vous comprenez clairement l’amour, ahimsa ou la non-violence en résultera automatiquement. Ainsi, l’amour est le courant sous-jacent invisible qui lie les quatre valeurs. On peut le résumer ainsi : l’amour plus les pensées sont satya. L’amour plus les sentiments sont des shanti ; l’amour plus l’action sont dharma et l’amour plus la compréhension c’est ahimsa. L’amour est le dénominateur commun de toutes ces valeurs. C’est la forme de Dieu, car Dieu est amour. Celui qui donne l’amour est un homme, et celui qui ne parvient pas à nourrir cet amour est une bête. L’amour, ou l’absence d’amour, fait de quelqu’un un animal, un homme ou un Dieu. Nourrir l’amour n’est possible que dans un cœur tendre. À cause de l’attachement aux objets du monde, cette tendresse est perdue. Lorsque le mental est dirigé vers le monde sensuel, la vie devient artificielle.



Tiré du « Discours Divin du 25 janvier 1985 »



L’absence d’amour conduit à l’absence d’unité. Quand il n’y a pas d’unité, il n’y a pas de pureté et sans pureté, la divinité ne peut pas être réalisée.

French, 15.jul.25

Quelle est la seule chose à laquelle nous aspirons tous ? Bhagawan explique avec des exemples simples et nous guide aujourd’hui.



Notez que tout le monde, du mendiant au milliardaire, est motivé par l’envie de parvenir à l’ananda (le félicité suprême), qui est basé sur la paix intérieure et qui est non affecté par les hauts et les bas. Toute action, aussi élémentaire ou bouleversante soit-elle, est soumise à cet idéal. Cette Félicité Divine n’est fabriquée par aucune entreprise, ni disponible dans aucun magasin. Ce n’est pas quelque chose qui peut être gagné de l’extérieur et ajouté à la somme de ses biens. Elle doit germer et grandir de l’intérieur, et être fortifiée et chérie à l’intérieur. Prenez le cas du contentement et du plaisir que la nourriture procure. Un homme affamé peut tenir des paquets de billets de banque à sa portée, ou même beaucoup d’aliments, mais à moins qu’il ne consomme les aliments ou ne convertisse la monnaie en nourriture consommable et ne la mange, et qu’elle devienne une partie de lui, aucun sentiment de satisfaction ne peut surgir. De même, la félicité est également une expérience intérieure, un calme intérieur qui exalte et élève. Elle ne peut pas être obtenue par l’accumulation d’entraves tels que des voitures et des maisons, des terres et de l’or, des actions et des parts sociales. Comment une caisse-enregistreuse peut-elle apaiser la faim ou un livret d’épargne peut-il apporter la paix ?



Tiré du « Discours Divin du 3 février 1972 »



Le bonheur d’origine matérielle est de courte durée et a le malheur comme revers.

French, 14.jul.25

Qu’est-ce qui obscurcit l’expérience de notre véritable essence ? Que devons-nous faire pour en faire l’expérience ? Bhagavan nous l’explique et nous guide avec amour aujourd’hui.

Dieu est partout. Vous êtes Dieu. C’est l’agglomération du corps, du mental et des sens qui vous empêche de reconnaître votre divinité inhérente. Vous vous couvrez de cette manière. Vous êtes la cause de votre servitude à travers le corps et le mental. Lorsque vous comprendrez la nature du complexe corps-mental, vous réaliserez votre véritable essence. Il suffit que vous développiez la conviction que vous et le Divin êtes un, Aham Brahmasmi (Je suis Brahman). Cultivez une foi inébranlable en cette unité Divine par l’amour. Cet amour vous mènera à la réalisation du Soi. Où que vous soyez et quoi que vous fassiez, considérez-vous comme des instruments du Divin et agissez sur cette base. Vous n’avez pas besoin d’attendre une année entière pour fêter Guru Poornima. Considérez chaque instant de votre vie comme étant destiné à être consacré au Seigneur. C’est ainsi que l’on expérimente le Divin tout le temps, en tout lieu. Cela est le véritable Sakshatkara (Vision du Divin). Servez tout le monde et aimez tout le monde. Croyez fermement que le Divin est en chacun et agissez constamment selon cette croyance. Ce n’est que par une pratique continue que vous pourrez développer cette attitude sacrée.

Tiré du « Discours Divin du 7 juillet 1990 »

Vos mauvaises qualités ont dissimulé votre divinité. Lorsque vous retirerez cette couverture, vous aurez la vision de votre vraie forme. 

French, 13.jul.25

Quelle est la relation que nous devons nous efforcer d’entretenir avec Bhagavan ? Bhagavan Lui-même l’explique avec un bel exemple.



Vous devez tous réaliser que la relation entre vous et Moi n’est pas uniquement liée au corps physique. En pensant uniquement à la relation physique, vous ne devriez pas gâcher votre vie. Le corps est une chose passagère. Vous devez vous concentrer sur la réalisation de ce qui est permanent et au-delà des limites du temps et de l’espace. Vous avez vu par vous-même et expérimenté le Divin ici. Vous devez porter avec vous cette expérience et l’élargir en la contemplant intérieurement. Voici un exemple. Des milliers de personnes se sont rassemblées dans cette salle du Poornachandra. J’ai conversé avec vous. Combien de temps cela peut-il durer ? Peut-être pendant deux ou trois heures. Demain, vous retournerez tous à vos endroits respectifs. Après votre retour, le souvenir de ce que vous avez vécu ici, le discours de Swami qu’Il a vous fait, et la présence de milliers de fidèles dans la salle Poornachandra resteront gravée dans votre mental chaque fois que vous tenterez de vous souvenir de ce jour. Ce sera pour vous une possession à vie. C’est parce que vous Me portez dans votre mental. En regardant les choses de l’extérieur, la salle du Poornachandra ne sera devant vous que pour une courte période. Mais vous devez conserver en permanence ce que vous avez vu avec les yeux tournés vers l’extérieur.



Tiré du « Discours Divin du 24 juillet 1983 »



Le bonheur dérivé des objets du monde est transitoire. L’origine ou la source du bonheur réside dans son propre être.

French, 12.jul.25

Si le but est de transformer le monde, par où devons-nous commencer ? Bhagavan nous fait avec amour un rappel important aujourd’hui.



Pour éliminer le mental et en éliminer les illusions, les désirs doivent être contrôlés. Mais les Sadhakas d’aujourd’hui n’ont pas réduit leurs désirs. Il faut comprendre qu’il faut se débarrasser de l’égoïsme et de l’égocentrisme. L’égoïsme est la cause profonde de toutes les afflictions qui affligent l’homme. Si vous voulez transformer le monde, vous devez commencer par l’individu. Ses traits maléfiques doivent être supprimés. Il doit se remplir de pensées sacrées. Pour commencer, l’individu doit se réformer. Sans que l’individu réalise sa véritable nature, toutes les autres réalisations ne servent à rien. L’homme explore les régions les plus éloignées de l’espace, mais ne progresse même pas d’un pouce vers la compréhension de son cœur. Est-ce le voyage que l’homme devrait entreprendre ? Il doit tourner le mental vers l’intérieur. Tourner le mental vers le monde extérieur ne peut qu’engendrer du chagrin. Une béatitude durable ne peut être obtenue qu’en dirigeant le mental vers Dieu. C’est ça la vraie sadhana. Sans transformation mentale, tous les autres changements n’ont aucun sens. Sans changer vos qualités, vous restez dans le même état qu’avant. Développez de bonnes qualités et sanctifiez-vous.



Tiré du « Discours Divin du 7 juillet 1990 »



La vapeur d’eau produite par le soleil devient un nuage et cache le soleil lui-même. De même, les pensées qui surgissent dans le mental cachent l’Atma.

French, 11.jul.25

Alors que nous réfléchissons au Guru Poornima, quel est le type de connaissance à laquelle nous devons aspirer ? Et quels sont les moyens de l’acquérir ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.

Il existe deux types de connaissances que l’homme peut rechercher dans sa quête du bonheur. L’un est Lokajnana (connaissance du monde). Cela concerne la connaissance de la musique et des beaux-arts, de l’univers physique, de la botanique, de la chimie, des mathématiques, etc. Toutes ces connaissances ne sont utiles que pour gagner sa vie. Tout cela concerne des questions en constante évolution et périssables. L’autre type de connaissance est Brahmajnana (connaissance du Suprême). Ces connaissances révèlent que l’origine, la croissance et la dissolution du Cosmos sont dues à Brahman (Réalité suprême). Les Upanishads (traités métaphysiques védiques) l’ont décrit comme suit : Akshaya (impérissable) Brahman. L’homme d’aujourd’hui a besoin de cette connaissance suprême. Trois étapes mènent à cette connaissance. La première est “Bhavam” (sentiment sincère). La seconde est “Sadhana” (effort spirituel). La troisième est “Upasana” (contemplation).



Tiré du « Discours Divin du 24 juillet 1983 »



Il faut un diamant pour couper un autre diamant. Pour expérimenter l’Atma (Soi), vous n’avez besoin que de la connaissance du Soi, l’Atma-jnanam.

French, 10.jul.25

Quelle est la véritable signification de la fête de Guru Poornima ? Aujourd’hui, Bhagavan, notre Seigneur et Guru Bien Aimé, l’explique clairement et nous accorde Sa bénédiction.



Guru Poornima est un nom plein de sens. Poornima signifie la pleine lune brillante. Guru signifie (Gu – ignorance ; Ru – destructeur), celui qui enlève les ténèbres et l’illusion du cœur et l’illumine de la sagesse supérieure. La Lune et le mental sont interdépendants, en tant qu’objet et image. Ce jour-là, la Lune est pleine, belle et douce ; sa lumière est fraîche, agréable et paisible. La lumière du mental doit donc elle aussi être agréable et pure. C’est le message du jour. Dans le firmament de votre cœur, la Lune est le mental. Il y a là des nuages, épais et lourds – des désirs sensuels et des activités mondaines, qui gâchent votre joie venant de la lumière de la Lune. Que la forte brise de l’amour disperse donc les nuages et vous confère la fraiche gloire du clair de lune. Lorsque la dévotion brille pleinement, le ciel du cœur devient un bol de beauté et la vie se transforme en une charmante avenue d’Ananda. Cette beauté du cœur, cette Ananda (le bonheur) dans la vie peut être gagné par le mental, si la leçon de ce jour est mémorisée et réalisée !



Tiré du « Discours Divin du 29 juillet 1969 »



Les gurus du monde subissent des changements avec le temps. Dieu seul est immuable et Lui seul est votre véritable guru.

French, 09.jul.25

Où pouvons-nous trouver le véritable guide que nous pouvons accepter comme notre guru ? Alors que nous approchons de la fête sacrée de Guru Poornima, Bhagavan nous éclaire.



N’allez pas à la recherche de gurus. Renforcez votre foi dans l’Atma. Cherchez à profiter du bonheur atmique. Efforcez-vous de développer la conviction suivante : “ Je suis Atma ”. C’est le vrai message. Lorsque vous aurez saisi cette Vérité, toutes les autres choses seront inutiles. Pour découvrir ce guru, il n’y a aucune restriction de temps, de lieu ou de circonstances. Seulement pour l’homme ancré dans le mental, les changements dans le temps existent, et il est lié par eux. Mais pour l’homme qui a transcendé les limites du temps, tout reste immuable. Cet état spirituel ne peut être atteint que par la confiance dans l’Atma. Guru Poornima est célébré comme un jour pour honorer le guru. Certains types de gurus accueillent ce jour comme le jour qui leur rapporte des revenus. Ils sont une race inférieure. Le vrai guru n’est qu’un. Il est l’Unique, le Dieu des dieux, qui est salué comme père, mère, enseignant, connaissance, richesse et tout le reste. Il est le Suprême que vous devez rechercher à travers votre sadhana. Dieu seul peut transformer vos efforts spirituels en une expérience transcendantale.



Tiré du Discours Divin du 7 juillet 1990



Il n’y a qu’un seul guru, c’est Dieu, et il n’y a pas d’autre guru. Contemplez ce guru.

French, 08.jul.25

Quel genre d’atmosphère devrions-nous maintenir à la maison et autour de nous ? Bhagavan nous transmet un message important aujourd’hui.



Une atmosphère heureuse doit prévaloir à tout moment à la maison pour que les enfants grandissent en bonne santé et intelligemment. Les visages abattus ne sont pas propices à une croissance saine. Pourquoi devriez-vous avoir un comportement triste ? Les difficultés surviennent souvent, que ce soit pour n’importe qui. Mais sachez qu’elles sont comme des nuages qui passent. Pourquoi devriez-vous perdre la joie à chaque incident ? Ce n’est qu’un état d’esprit. Il n’y a rien qui reste permanent dans cette vie. Pensez seulement aux moments joyeux du passé. Ne ruminez jamais des événements tristes. Soyez joyeux dans le présent, en remplissant toujours le mental de pensées nobles. Commencez la journée avec amour, passez la journée avec amour, remplissez la journée d’amour et terminez la journée avec amour. Vous ne devriez jamais oublier cet aspect le plus important de l’amour. De l’aube au crépuscule, vous devez maintenir une disposition joyeuse. Faites le plein de bonheur et rendez les autres heureux avec un comportement vertueux.



Tiré du « Discours Divin du 21 janvier 1988 »



Le mental morose n’abrite que méchanceté et jalousie. La divinité ne peut pas résider dans des mentals aussi impies.

French, 07.jul.25

Comment devrions-nous utiliser et aborder le corps et le mental, et que devons-nous en faire ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.



Que pensez-vous du but pour lequel ce corps vous est offert par Dieu ? Il l’a été seulement pour vous faire réaliser votre propre Soi. Mais vous oubliez ce but et concentrez votre mental sur le corps physique. Après tout, qu’y a-t-il dans le corps physique ? Le corps est comme une bulle d’eau. Le mental est comme un singe fou. Ne suivez pas le corps. Ne suivez pas le mental. Suivez la conscience. Si seulement vous appreniez ce principe simple, votre vie sera sanctifiée. Vous n’avez pas besoin de prêter attention à ce que les gens peuvent dire. La pureté de la conscience (Chitta) est le fruit de la connaissance. Ce n’est que lorsque votre conscience est pure que vous atteindrez la sagesse. La pureté du mental est de la plus haute importance. Gardez votre mental pur, exempt de toute sorte de pollution. Chaque fois que de mauvaises pensées entrent dans votre mental, rappelez-vous : “ Ce n’est pas bon ; ce n’est pas à moi ; ce n’est pas à moi ” et chassez ces mauvaises pensées. Dites-vous : “ Ce ne sont pas tous mes biens ; mes biens sont uniquement de bonnes pensées et de bonnes idées. ” Rappelez-vous constamment la vérité selon laquelle l’amour est Dieu. Vivez dans l’amour. Si vous pouvez cultiver des pensées aussi positives et nobles, tout s’avérera bon pour vous.



Tiré du « Discours Divin du 28 juillet 2007. »



Lorsque vous entreprenez des activités qui purifient votre mental, la paix deviendra votre propriété.

French, 06.jul.25

Quelle est la véritable nature de la félicité et pourquoi est-il important de comprendre d’où elle vient ? Bhagawan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.



Chaque être humain est une incarnation, un dépositaire et un véhicule de l’ananda (félicité). La conscience de cet ananda est le but de l’homme, l’accomplissement de la vie humaine. Mais l’homme recherche le plaisir et le bonheur à partir des objets à travers les sens et atteint l’ananda matériel inférieur, et non l’ananda suprême qu’il devrait gagner. Il faut dire que l’ananda atteint par le monde objectif ou par des moyens subjectifs n’est qu’une expression fractionnaire de l’ananda que la fusion dans Brahman (Réalité Suprême) apporte. Vous parlez d’eau chaude, même si la chaleur n’est pas une qualité de l’eau ; le feu lui a donné la chaleur. De même, l’objectif ananda ou le subjectif ananda est rendu ainsi, par la grâce de Brahmanandam (Béatitude Divine Suprême). L’homme est fier d’avoir lui-même gagné l’ananda grâce à ses efforts. C’est le sucre qui transforme les boules fades de farine en laddus sucrés. Les étoiles sont fières de faire la lumière sur un monde sombre, mais le clair de lune rend la lumière des étoiles trop faible pour être remarquée. L’orgueil de la lune est également humilié lorsque le soleil illumine le ciel. Brahmananda est le Soleil. Cela ne signifie pas qu’il faut ignorer la lumière des étoiles et du clair de lune ou Vishaya Ananda et Vidya Ananda — le bonheur dérivé de la nature et de la connaissance venant de l’expérience spirituelle. Ce sont des étapes, des stades, des échantillons. Tout en les valorisant comme tels, l’objectif de Brahmananda doit être poursuivi sans relâche.



Tiré du « Discours Divin du 25 juillet 1983. »



L’Ananda est la nature innée de l’Homme. Mais ce qui est vraiment dommage, c’est qu’il la cherche partout sauf là où elle est disponible.

French, 05.jul.25

Sur le chemin de l’abandon à Dieu, que devons-nous abandonner ? Bhagavan, notre seul refuge, nous l’explique clairement aujourd’hui.



Le nom Dédicace ou Prapatti signifie reddition totale. Il existe une force redoutable qui se dresse comme un mur limitant entre l’homme et Dieu. Ce pouvoir qui sépare le fidèle de Dieu est l’‘ego’. Ce n’est que lorsque vous réussissez à détruire l’ego que vous pouvez fusionner avec la Divinité. Premièrement, vous devez être capables d’abandonner cet ego à Dieu. Prapatti signifie abandonner le corps, le mental, l’intellect, la conscience et les sens, car ils dépendent de l’ego. L’argent, la puissance, la caste, l’éducation, la beauté, le royaume, la pénitence et l’arrogance sont tous liés à l’ego. Ensemble ou individuellement, ils sont constitués d’ego. Parmi eux, la fierté liée à la richesse et à l’éducation est bien pire. Il existe des médicaments pour toutes sortes de maladies. Mais la maladie de l’ego ne peut être guérie par aucun type de médicament. Il n’existe qu’un seul médicament capable de maîtriser cette maladie de l’ego : c’est la Divinité. Aucun autre médicament, à l’exception de la Divinité, n’est capable de guérir cette formidable maladie.



Tiré du « Discours Divin du 21 janvier 1988. »



La vision de l’Atma intérieur ne sera pas révélée à l’aspirant spirituel tant que son ego continuera d’exister.

French, 04.jul.25

Dans un monde rempli de conflits, comment pouvons-nous assurer la paix ? Bhagavan nous l’explique et nous inspire avec ce que nous pouvons faire.



Dieu est présent dans tous les êtres humains. En vérité, toutes les têtes de tous les êtres humains dans ce monde sont les propres têtes de Dieu. Par conséquent, Dieu est décrit comme étant Viratasvarupa (incarnation de la Divinité cosmique). Sa forme est cosmique. Chacun sous cette forme cosmique a une forme différente. Cependant, Dieu est immanent sous toutes ses formes. Krishna a déclaré dans la Bhagavad Gita, Mamaivamsho Jivaloke Jivabhutah Sanatanah (l’Atma éternel chez tous les êtres fait partie de Mon Être). Moi seul suis présent en chacun de vous. Tu n’es pas différent de Moi. N’entretenez aucun doute ni divergence d’opinion à cet égard. Renforcez votre amour, c’est la bonne Sadhana. Si seulement le fruit de l’amour dans votre cœur mûrit, le jus de ce fruit peut être partagé avec tous. Par conséquent, laissez d’abord mûrir ce fruit de l’amour dans votre cœur. Si seulement vous remplissez votre cœur d’amour pur, cet amour peut être partagé avec tous. Tous les êtres humains deviendront alors des incarnations de l’amour. Il n’y aura alors aucune place pour la haine et la violence dans le monde.



Tiré du « Discours Divin du 28 juillet 2007 »



Les gens admirent la beauté de la nature, mais ils ne sont pas conscients de la beauté de leur cœur.

French, 03.jul.25

Quel est le secret pour mener une vie heureuse et saine ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui, en nous donnant quelques conseils de base.



Dès que vous vous réveillez le matin, vous devez vous nettoyer la bouche. Les côtés intérieur et extérieur des dents doivent être bien brossés. La surface de la langue doit être soigneusement nettoyée. Car la bouche est l’entrée de toutes les maladies. Lorsque vous parlons entre vous, vous devez être prudents face aux odeurs désagréables. La santé doit donc être protégée par l’hygiène. De plus, chaque partie active du corps doit être en forme et robuste. Vous devez toujours être conscients de la vérité selon laquelle la Divinité est inhérente à chaque membre et organe du corps. C’est pourquoi les Védas vantent Dieu comme étant Angirasa, l’essence des membres. Chaque partie du corps a sa caractéristique intrinsèque. Vous devriez apprendre du Mahabharata la force des Indiens, qui protégeaient ainsi leur santé. Au moment de la grande guerre, Bhishma avait 115 ans et il était commandant en chef. De même, Krishna avait 86 ans et Arjuna 84 ans. Tels étaient les puissants guerriers de cette époque qui vivaient avec santé et bonheur. Ainsi, en préservant la santé, les hommes et les femmes de cette époque ont pu être des exemples de nombreux idéaux pour la nation. Ils mangeaient et dormaient à l’heure. J’ai mangé légèrement ; je n’ai jamais participé à quelque chose de décalé.



Tiré du « Discours Divin du 27 mai 2002 »



La richesse ne réside pas seulement dans l’argent ; elle réside également dans une bonne santé, de bonnes qualités, de la pureté et de la propreté.

French, 02.jul.25

En plus d’adorer Dieu dans les temples, que devrions-nous également essayer de faire sincèrement ? Bhagavan, notre Seigneur Bien aimé, nous guide en termes très clairs.



Tous les gens dans ce monde aiment une personne ou l’autre. Il existe cependant des différences dans un tel amour. Les étudiants aiment leurs camarades. Les corps aiment les autres corps. Dieu est présent dans ce corps ainsi que dans l’autre corps. Tous deux sont des incarnations de la divinité. Le Dieu unique est présent dans tous les corps. Vous devez aimer chaque être humain. Aimez-les tous, servez-les tous, puisque Dieu est présent dans tous les êtres humains. Il n’y a aucun endroit dans cet univers où Dieu ne soit pas présent. Dieu est présent dans le ciel, dans l’eau, dans le son et dans la lumière. Ainsi, tout dans cet univers est l’incarnation de la divinité. Vous abandonnez cette divinité omniprésente et adorez Dieu sous la forme d’une idole dans un temple. Vous pouvez sans aucun doute adorer ces idoles. Il n’y a rien de mal à cela. Mais vous devez réaliser la vérité selon laquelle le même Dieu dans cette idole est présent dans chaque être humain, voire dans chaque être vivant. Je ne dis pas que c’est mal d’adorer ces idoles. Mais vous êtes vous-même Dieu. Considérez-vous d’abord comme Dieu, puis commencez à voir le même Dieu dans chaque être vivant.



Tiré du « Discours Divin du 28 juillet 2007. »



Si vous pouvez pénétrer derrière la pierre (l’idole) et en voir la base divine, à quel point est-il plus facile de voir le Seigneur qui réside dans le cœur de chaque être vivant ?

French, 01.jul.25

Pensée du 1er juillet 2025



Que devons-nous faire pour briller de l’éclat de notre nature divine ? Bhagavan nous éclaire avec amour aujourd’hui avec un exemple précieux !



Le soleil brille avec force quand il n’y a pas d’obstruction, mais quand on construit une maison et qu’on la clôt avec des portes et des fenêtres et qu’on les ferme toutes, il n’y a que l’obscurité, mais pas de lumière à l’intérieur de cette maison. Lorsque vous voulez que la lumière du Soleil pénètre dans la maison, vous devez faire l’une ou l’autre de ces deux choses. Vous devez retirer le haut, c’est-à-dire vous débarrasser de deha bhranti (l’illusion que vous êtes le corps). Vous démolissez le sommet, qui est fait d’ahamkara ou ego et de mamakara ou attachement. Autrement, vous pouvez installer un miroir et faire en sorte que le Soleil se reflète dans la maison. Il est alors possible de diffuser la lumière dans l’intérieur sombre de la maison en déplaçant le miroir. Mais la lumière vient-elle du Soleil ou du miroir ? Le miroir est inerte et non lumineux par nature. La lune est aussi comme un miroir, elle n’a pas de luminosité propre. La lumière du soleil se reflète sur la surface de la lune et, par conséquent, la lumière de la lune est également fraîche et agréable. Nos Védas enseignent que la lune est comme le mental, qui reflète la gloire de l’âme ! Si la lumière d’Atma se reflète dans le miroir de l’intelligence, alors tout le mental sombre peut étinceler de lumière !



Tiré de « La Voie de la Dévotion, Cours d’été de 1972 »



Agir sous les diktats du mental entraîne un désastre ; agir sous les instructions du buddhi (intellect) illuminé est souhaitable.

French, 30.jun.25

Pensée du 30 juin 2025



Quel est le rôle de Bhakti dans l’acquisition de la connaissance du Soi ? Bhagavan nous l’explique et nous inspire avec amour aujourd’hui.



Les Védas affirment que seul acquérir Jnana (la sagesse) confère la liberté ou la libération éternellement heureuse (moksha), qui est la panacée à tous les maux, problèmes et tribulations. Pour acquérir cette Jnana, il existe de nombreux chemins, et le plus important d’entre eux est le chemin de Bhakti (amour dirigé vers Dieu). C’est la raison pour laquelle même des hommes grands et nobles tels que Vashishtha, Narada, Vyasa, Jayadeva et Gouranga ont adopté la voie de la Bhakti. Comme l’huile est la base de la flamme dans la lampe, la dévotion envers Dieu est la base de la flamme de Jnana (sagesse). L’arbre céleste de la joie de Jnana prospère grâce aux eaux rafraîchissantes de Bhakti. Comprenez bien cela ! C’est pour cette raison que le Seigneur Krishna, qui est la personnification de l’amour et qui est saturé de la qualité de la miséricorde, a déclaré dans la Gita : Bhaktya mam abhijnanati (Je suis connu par le moyen de Bhakti). Pourquoi cette déclaration a-t-elle été faite ? Parce que, sur le chemin de Bhakti, il n’y a aucun danger. Jeunes et vieux, personnes importantes ou modestes, hommes et femmes, tous ont le droit de le faire.



Tiré du « chapitre 6 de Jnana Vahini. »



La Réalisation, qui n’est pas possible par la logique, l’offrande de sacrifices, la discussion et d’autres disciplines, ne peut être réalisée que par l’amour.

French, 29.jun.25

Quel est le lien entre l’amour pur et la justice ? Bhagavan l’explique aujourd’hui avec un message poignant.



Incarnations de l’Amour ! Le Seigneur Krishna déclare dans la Bhagavad Gita : Yada yada hi dharmasya glanir bhavati Bharata, Abhyutthanam adharmasya Tadatmanam Srijamyaham. (Ô Arjuna ! Chaque fois qu’il y a une baisse du Dharma et une augmentation de l’Adharma, Je M’incarne sur Terre.) Dieu S’incarne pour enseigner le Dharma (justice) à l’homme et pour l’élever au niveau divin. Le Dharma lui-même prend donc une forme humaine. La dévotion est la chose la plus importante dans la vie de l’homme. L’amour indéfectible pour Dieu est le vrai Bhakti (dévotion). Mais les gens gâchent leur vie par leur amour pour les objets extérieurs du monde. L’amour mondain n’est pas le véritable amour. C’est de l’attachement pur, pas de l’amour. Seul l’amour pour Dieu est le véritable amour. L’amour intense pour Dieu est une véritable dévotion. L’effusion de Préma (l’amour) est Dharma. Celui qui comprend le Dharma favorisera Prema. Une personne qui développe l’amour pour Dieu peut suivre le Dharma facilement. Dharma et Prema sont jumeaux. Mais l’homme d’aujourd’hui a perdu ces deux qualités. La vie sans Dharma et Prema est stérile comme un terrain vague.



Tiré du « Discours Divin du 24 avril 1996. »



Cultivez la qualité d’un amour illimité et altruiste. C’est seulement alors que la véritable sagesse spirituelle vous apparaîtra.

French, 28.jun.25

Que faut-il pour recevoir la grâce de Dieu ? Bhagavan nous le rappelle avec amour, en s’inspirant de l’épopée du Mahabharata.



Krishna voulait tester la foi d’Arjuna avant la guerre du Mahabharata. Un jour, alors qu’ils se rendaient dans la forêt, Krishna désigna un oiseau perché sur un arbre et demanda : “Arjuna, sur cet arbre, de quel oiseau s’agit-il ? Est-ce un paon ?” “Oui, Krishna, c’est un paon”, dit Arjuna. “Non, non ! C’est un corbeau”, dit Krishna. Puis Arjuna dit : “Oui Swami, c’est un corbeau”. Krishna dit alors : “Oh fou, tu dis ‘oui, oui’ à tout ce que Je dis. Tu n’as de discernement ?” “Swami, à quoi sert mon discernement devant Toi ? Si je dis que ce n’est pas un paon, Tu peux le transformer en paon. Tout ce que Tu dis est la vérité.” Alors Krishna dit : “Maintenant tu es devenu méritant !” Ce n’est qu’à ce moment-là que Krishna a transmis la connaissance de la Bhagavad Gita à Arjuna. Par conséquent, l’enseignement de Dieu commence par la foi. Qu’a finalement dit Arjuna ? Il dit : “J’obéis à Tes ordres ”. Vous devez avoir une foi forte (vishvasa). Ce n’est pas vishvasa (la foi), mais votre svasa (souffle). À chaque respiration, répétez So-ham, So-ham (Que je suis). Ayez cette foi ferme que vous êtes Dieu.



Tiré du Discours Divin du 26 avril 1993



Cultivez les ailes jumelles de l’amour et de la foi ; alors vous pourrez vous élever librement dans le ciel de la grâce du Seigneur.

French, 27.jun 25

Que devons-nous faire pour empêcher l’humanité de se dégrader ? Bhagawan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.



L’élément le plus important dans l’existence de l’homme est sankalpa (pensée). Telles sont les pensées, telles sont les paroles également. Telles sont les paroles, telles sont les actions également. L’harmonie de ces trois éléments conduira à l’expérience de la Divinité. Les mots sortent du cœur. Ils devraient être remplis de compassion. Le cœur est la demeure de la compassion. C’est la source de l’amour. Par conséquent, tout ce qui émane du cœur doit être rempli d’amour. Cet amour doit s’exprimer par la parole. Le flux de l’amour dans la parole doit trouver une expression concrète dans l’action. Le cœur est le siège du Paramatma (Soi suprême). Le Gange qui en coule est le fleuve de la Vérité. Les actions sont la moisson récoltée dans les champs arrosés par la Vérité. On dit donc que les êtres dotés d’une âme élevée sont marqués par l’harmonie dans leurs pensées, leurs paroles et leurs actes. Malheureusement, aujourd’hui, les gens pensent d’une manière, parlent d’une autre manière et agissent différemment. En conséquence, l’humanité s’est dégradée aujourd’hui. Pour l’élever à son niveau approprié, l’unité trinitaire de la pensée, de la parole et de l’action est essentielle. C’est la pénitence de notre époque. C’est le moyen de réaliser la paix.



Tiré du Discours Divin du 9 juillet 1995.



La véritable éducation peut se résumer en un mot : l’Amour, l’amour universel. Une vie sans amour est pire que la mort.

French, 26.jun.25

Qu’est-ce qui fait étinceler la Divinité chez l’homme ? Bhagavan explique avec amour avec quelques beaux exemples !

Il est nécessaire que l’homme accomplisse constamment de bonnes actions dans sa vie quotidienne. Comme le dit le proverbe, “Si vous continuez à chanter, vous pouvez bien chanter ; si vous continuez à mâcher des feuilles de neem, alors elles auront un goût sucré ; si vous continuez à frotter de la pierre, elle deviendra plus petite”. La valeur d’un diamant augmente après le meulage et la découpe. De même, la Divinité brille chez une personne, après avoir traversé des épreuves et des tribulations et après une pratique constante. Le feu se produit lorsque deux morceaux de bois sont frottés l’un contre l’autre. Le beurre mou sort par barattage du caillé. De même, l’homme peut atteindre la Divinité en pensant constamment à Dieu. On dit que plus on frotte un morceau de bois de santal sur la pierre, plus il donne du parfum. Lorsque vous écrasez finement la canne à sucre, elle ne donne que du jus sucré. Lorsque l’or est mis au feu, il perd toute sa saleté et brille brillamment. De même, un aspirant spirituel doit faire face à tous les problèmes et difficultés, développer l’esprit de renoncement et de sacrifice et expérimenter la divinité !

Tiré du « Discours Divin du 26 avril 1993 »

Je ne fais pas de tests en guise de punition ou parce que J’aime vous mettre dans le pétrin, mais juste pour vous donner la joie de réussir !

French, 25.jun.25

Quelle devrait être la source de notre confiance et de notre courage ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec un exemple tiré de l’histoire.



Beaucoup d’entre vous ont peut-être lu l’histoire d’Abraham Lincoln, qui a vécu dans la misère pendant ses années d’étudiant. Alors que d’autres garçons allaient à l’école avec des vêtements coûteux, Lincoln ne pouvait même pas se permettre une tenue appropriée lorsqu’il allait à l’école. Un jour, ses amis se sont moqués de lui et l’ont humilié. Il est rentré à la maison en pleurant et a raconté à sa mère comment il avait été insulté et humilié. Sa mère le consola en disant : “Mon cher fils, ne te laisse pas affecter par les éloges ou les reproches. Développe la confiance en toi. Aie une foi ferme en Dieu. Alors tout deviendra bon pour toi.” Ces mots ont laissé une impression durable sur le cœur tendre de Lincoln. Il a acquis la confiance en soi grâce aux encouragements de sa mère. Finalement, il a accédé au poste de président des États-Unis. Rien n’est impossible dans ce monde pour quelqu’un qui a confiance en lui et du courage. Il peut accomplir tout et n’importe quoi. Renforcez donc la confiance en vous. Ne vous souciez pas de ce que disent les autres. N’ayez pas peur, même s’ils se moquent de vous. Pourquoi devriez-vous avoir peur quand Dieu est avec vous ? Il est le résident de votre cœur.



Tiré du « Discours Divin du 14 février 2009. »



La société ne peut être redressée que par ceux qui ont une foi ferme en Dieu.

French, 24.jun.25

Comment pouvons-nous garantir que nos nobles résolutions ne faiblissent pas avec le changement de lieu, de compagnie ou de circonstances ? Bhagavan l(explique avec un bel exemple.



Vous dessinez une plante grimpante avec de nombreuses fleurs sur un morceau de papier. Quand le vent souffle, le papier s’envole, mais pas la plante grimpante dessinée sur le papier. De même, votre mental peut vaciller en raison de l’influence d’une mauvaise compagnie, mais votre cœur restera stable lorsque vous serez doté du véritable amour. Personne ne peut changer le véritable amour qui est présent dans votre cœur. L’amour devrait trouver sa place non seulement dans votre mental, mais dans votre cœur. Le mental n’est rien d’autre qu’un amas de pensées. L’amour soutenu dans votre mental par les pensées sera chassé par un autre courant de pensées. Par conséquent, vous devez préserver l’amour et les sentiments sacrés dans votre cœur. Le véritable amour a trois qualités. Premièrement, il ne connaît aucune peur. Deuxièmement, il ne demande rien à personne. Troisièmement, c’est de l’amour pour l’amour et non pour un quelconque gain matériel. Ces trois qualités sont au cœur même de l’amour. Ce type d’amour sacré est en fait le véritable amour.



Tiré du « Discours Divin du 20 juin 1996 »



Le bandage de l’humilité, la pommade de la foi et les eaux de l’amour pourront guérir cette maladie qui a éclaté avec cette ébullition de ‘je’.

French, 23.jun.25

Quel est le type de yoga qui doit être pratiqué et quel est le résultat final auquel nous devons aspirer ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Il est vraiment surprenant que quiconque devrait former les gens à la concentration, car sans concentration, aucune tâche ne peut être accomplie par l’homme. Pour conduire une voiture, façonner un vase sur une tour de potier, tisser un dessin et désherber un terrain, tous ces travaux nécessitent une attention particulière. Marcher sur l’autoroute de la vie, pleine de creux et de monticules, parler à ses semblables, qui ont des tempéraments multiples – tout cela demande de la concentration. Il faut maîtriser les sens pour ne pas se laisser distraire ou se faire déranger ; il ne faut pas que le cerveau s’empare de la laine ; il ne faut pas que les émotions colorent ou décolorent les objectifs que l’on recherche. C’est ainsi que l’on réussit à se concentrer. Le yoga est chitta vritti nirodha – la coupure de toutes les agitations sur le lac de sa conscience intérieure. Rien ne devrait provoquer une vague d’émotion ou de passion sur la surface calme ou dans les profondeurs tranquilles de la conscience. Cet état d’équanimité est la marque de fabrique de Jnana (sagesse spirituelle). La Sadhana (discipline spirituelle) est le remède, et Vichara (prospection) est le régime qui guérira l’homme de toute égarement et de toute agitation.

Tiré du « Discours Divin du 22 janvier 1967. »

Le fer doit être battu à plat par le fer seul. De même, le mental inférieur et bas doit être mieux façonné par le mental supérieur seul.

French, 22.jun.25

Pourquoi est-il important de servir la société et de considérer cela comme notre culte rendu à Dieu ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui, en citant l’exemple d’Hanuman.



Vous connaissez la grandeur d’Hanuman, qui était le symbole d’un service désintéressé. Il était doté d’une puissance, d’une bravoure et d’une force puissantes, et était salué comme un grand érudit au caractère impeccable. Pourtant, lorsque les démons de Lanka se demandaient qui il était, il n’hésitait jamais à répondre qu’il était le serviteur de Sri Ramachandra. Vous devriez vous sentir honoré de vous considérer comme un serviteur de Dieu et de l’humanité. Si vous commencez à servir avec l’attitude selon laquelle le service à l’homme est un service à Dieu, vous y trouverez Dieu. Vous ne pouvez pas vivre la même chose avec japa ou dhyana. Vous devez “fermer votre mental et ouvrir votre cœur”, c’est ce qui se produit lorsque vous faites du seva. Certains peuvent se demander : “Alors que vous êtes Dieu, pourquoi adorer Dieu ?” Même pour réaliser que vous êtes divin, vous devez faire certaines choses dans le cadre de votre devoir. Selon la tradition de Bharat, vous devez faire des choses pour plaire à Dieu ou, en d’autres termes, transformer le travail en culte. Lorsque vous pratiquez cela, il devient plus facile de réaliser Dieu.



Tiré du « Discours Divin du 19 juillet 1997. »



Vous pouvez vous sauver des griffes de l’ego lorsque vous rendez service à la société.

French, 21.jun.25

Quelle est la véritable signification du yoga et quel est le but de sa pratique ? Alors que nous célébrons la Journée internationale du yoga, Bhagavan nous clarifie ces questions avec amour.



Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une transformation qui peut s’effectuer en s’interrogeant soi-même à propos de la question ‘Qui suis-je ?’ Une fois que vous connaissez la réponse à cette question et que vous atteignez l’état de transformation, vous n’avez plus besoin de pratiques spirituelles supplémentaires. Cela n’est possible que lorsque vous contrôlez votre mental. Le sage Patanjali a énoncé la même chose : “Yoga Chitta Vritti Nirodha” (contrôler les pensées et les aberrations du mental est le vrai Yoga). Le yoga ne signifie pas exercice physique. Le yoga signifie ‘s’unir à’ l’Atma. Il n’y a pas de plus grand bonheur que de ne faire qu’un avec l’Atma. Mais aujourd’hui, personne ne fait aucun effort pour atteindre l’Atma, le but final de la vie. Les sens sont supérieurs au corps ; le mental est supérieur aux sens ; l’intellect est supérieur au mental ; et l’Atma est supérieur à l’intellect. L’homme ne voyage même pas jusqu’au niveau de l’intellect. Il ne voyage que jusqu’au niveau du mental. Comme l’homme est incapable de contrôler son mental et ses sens, il est soumis à la confusion et à la dépression. En conséquence, il oublie le principe de l’Atma.



Tiré du « Discours Divin du 24 novembre 1998 »



Les asanas du yoga (postures yogiques) sont puissantes pour donner de la fermeté au corps et permettre au mental de se concentrer plus longtemps dans dhyana (méditation).

French, 20.jun.25

Quelles sont les deux maladies du mental dont nous devons nous méfier ? Bhagavan nous donne aujourd’hui un signal d’alarme avec des indications importantes.



Chacun cherche à savoir quel bénéfice il peut tirer des autres individus ou de la société. Personne ne se demande quel bien ou quel bénéfice la société en tire. Commencez par rendre service à la société. Aujourd’hui, en raison de l’influence de l’ère Kali, deux types de maladies sont observées. L’une d’entre elles est la soif insatiable de richesse. Dans chaque ville, il y a une ruée folle pour gagner de l’argent. Tout le monde est pris dans cet engouement pour l’argent. Il ne fait aucun doute que l’argent est nécessaire, mais seulement jusqu’à une certaine limite pour répondre à ses besoins. En raison d’un désir excessif, les gens perdent tout sens des proportions. Les hommes se transforment en démons dans la poursuite de la richesse. On peut se demander s’ils font au moins bon usage de leur immense richesse. Non, en fin de compte, l’argent peut tomber entre les mains de voleurs ou d’autres personnes. Ce que vous obtenez de la société, rendez-le à la société. C’est la valeur première que tout le monde doit chérir. La deuxième maladie est la soif de pouvoir. La soif de pouvoir et de position est inextinguible.



Tiré du « Discours Divin du 7 avril 1997 »



Lorsque l’argent gagné par des moyens honnêtes ne confère pas toujours le bonheur, comment pouvez-vous obtenir le bonheur grâce à l’argent gagné par des moyens malhonnêtes

French, 19.jun.25

Quelles sont les caractéristiques de l’amours véritable et comment pouvons-nous développer un tel amour ? Bhagavan nous le rappelle gentiment encore aujourd’hui !



Le sacrifice est le but de l’amour. L’amour ne désire rien. Il ne critique ni ne nuit à personne. Il est altruiste et pur. Car il est incapable de comprendre ce principe d’amour, l’homme aspire à l’amour de plusieurs manières. Vous devez avoir foi que l’altruisme et l’esprit de sacrifice sont les caractéristiques du véritable amour. Il y a un certain élément d’égoïsme et d’intérêt personnel même dans l’amour entre une mère et son enfant, un mari et sa femme, entre frères et amis. Seul l’amour de Dieu est dépourvu de toute trace d’égoïsme et d’intérêt personnel. Le véritable amour peut rapprocher de vous ceux qui sont éloignés ou séparés de vous. L’amour peut transformer l’homme aux tendances animales en un être divin. Il peut progressivement transformer l’amour mondain et physique en amour divin. Les personnes qui souhaitent comprendre le principe de l’amour devraient renoncer à l’égoïsme et à l’intérêt personnel. Ils doivent développer la pureté, la constance et d’autres qualités divines pour comprendre l’amour divin. Ils devraient essayer de mener leur vie en se concentrant sur l’amour de Dieu sans prêter attention à leurs difficultés et à leurs souffrances.



Tiré du Discours Divin du 20 juin 1996.



Le carburant de Prema (Amour) produit la flamme divine de Shanti (Paix).

French, 18.jun.25

Quelle est la vertu la plus importante que les jeunes doivent mettre en pratique ? Bhagavan l’explique et encourage les jeunes à mener une vie pleine de sens.



L’homme est né pour manifester et refléter la Divinité. Tous les constituants de la nature reflètent leurs qualités inhérentes. L’homme doit également le faire, mais il ne reflète pas sa qualité humaine innée. Tout le monde devrait considérer le dévouement et la discipline comme étant de la plus haute importance — le devoir vient seulement après ces deux valeurs. Vous, les jeunes, êtes intrinsèquement très bons. Mais vous manquez de discipline. Vous devez faire preuve d’une bonne discipline. Vous ne devez pas perdre de temps, qui est précieux et sacré. Comment devriez-vous utiliser le temps utilement ? Vous devez suivre le chemin idéal reflétant les valeurs humaines sacrées. De plus, vous devez également inspirer et encourager les autres à mener une vie disciplinée. Chaque seconde est précieuse et doit être bien utilisée. Le caractère est le principe de vie le plus important à assimiler. C’est la période dorée de votre vie, et si vous gâchez cette belle opportunité dans une vie imprudente, votre avenir sera ruiné. Le jeune arbre doit être entretenu avec beaucoup de soin, afin qu’il puisse devenir un arbre puissant de la bonne manière et bien servir les gens.



Tiré du « Discours Divin du 19 juillet 1997 »



On peut avoir une richesse énorme, une éducation élevée, ou un statut élevé ou faire d’immenses prouesses physiques, mais tout cela est inutile si l’on manque de caractère.

French, 17.jun.25

Pourquoi est-il très important de montrer de la gratitude envers Dieu et envers nos parents ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Ne considérez pas Dieu comme quelqu’un au-dessus de vous. Traitez-Le comme vôtre. Cela n’est possible que lorsque vous développez l’amour. Incarnations de l’Amour ! Faites tout votre possible pour rembourser la dette envers Dieu, car Il pénètre tout votre être et vous protège. Qui est responsable de la circulation sanguine dans votre corps ? Comment se fait-il que le sang ne suinte pas lorsqu’il se déplace dans le corps ? Vous pensez que vous êtes soutenu par la nourriture. Mais ni la nourriture ni le sang ne peuvent vous soutenir. Dieu seul est responsable de votre subsistance. Cependant, vous devez chaque goutte de votre sang à vos parents. Leur nourriture prend la forme de votre sang. Il est donc de votre devoir premier de respecter et de vénérer vos parents. Si vous ne respectez pas vos parents aujourd’hui, vos enfants ne vous respecteront pas à l’avenir. A quoi bon se lamenter alors ? Respectez vos parents et fixez un bon idéal pour vos enfants. Celui qui ne respecte pas ses parents est en vérité un rakshasa (démon). Ne menez pas la vie d’un rakshasa, vivre comme un manava (être humain).

Tiré de « Discours Divin du 12 avril 2003 ».

Si vous voulez réaliser Dieu, avant tout, développez l’amour et la dévotion envers vos parents.

French, 16.jun.25

Nous percevons tous le monde avec nos yeux. Mais que manquons-nous en le voyant ? Et comment avons-nous cette véritable vision ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.

Les gens souffrent parce qu’ils ont toutes sortes de désirs déraisonnables, ils aspirent à les réaliser et ils échouent. Ils attachent trop de valeur au monde objectif. Ce n’est que lorsque l’attachement augmente que vous souffrez de douleur et de chagrin. Si vous regardez la nature et tous les objets créés avec la perspicacité dérivée de la vision intérieure, alors l’attachement s’éloignera ; vous verrez aussi tout beaucoup plus clair et avec une lueur imprégnée de Divinité et de splendeur. Fermez les yeux et ouvrez les yeux intérieurs, et quelle grande image d’unité essentielle vous obtenez ! L’attachement à la nature a des limites, mais l’attachement au Seigneur que vous développez lorsque l’œil intérieur s’ouvre n’a aucune limite. Profitez de cette réalité, pas de la fausse image du monde matériel. Le Seigneur est la puissance immanente en toute chose ; comment ceux qui refusent de croire que l’image dans le miroir est une image d’eux-mêmes peuvent-ils croire au Seigneur, alors qu’Il se reflète dans chaque objet qui les entoure ? La lune se reflète dans un pot, à condition qu’elle ait de l’eau ; de même, le Seigneur peut être clairement vu dans votre cœur, à condition que vous ayez mis en lui l’eau de prema (amour). Lorsque le Seigneur ne Se reflète pas dans votre cœur, vous ne pouvez pas dire qu’il n’y a pas de Seigneur ; cela signifie seulement qu’il n’y a pas d’amour en vous !

Tiré du « Discours Divin du 2 février 1958 ».

L’essence de Prema (amour) en tant que sadhana réside dans la culture de l’humanisme, de la compassion universelle et de l’altruisme. 

French, 15.jun.25

Quelle est la seule qualité à obtenir pour que toutes les autres valeurs nous reviennent ? Bhagavan nous le rappelle encore une fois aujourd’hui.



Tout comme les rayons du soleil absorbent la vapeur d’eau de la mer, les rassemblent en nuages, les laissent tomber sous forme de pluie sur terre afin qu’ils puissent refluer sous forme de fleuves dans la mer, les sens de l’homme entrent en contact avec le monde et collectent des expériences parmi lesquelles les expériences sacrées et vivifiantes sont sélectionnées, stockées et utilisées par le mental, en tant que valeurs, qu’instruments d’élévation individuelle et sociale. Ces valeurs sont la vérité, la justice, la paix, la non-violence et l’amour (prema). Pour les quatre premières, la dernière valeur, prema, en est la source vivifiante. Elles peuvent être réalisées le plus rapidement possible par prema. Prema est le principe de base de la nature humaine. Ce court nom de deux syllabes a un potentiel incommensurable. Trop souvent, on la confond avec l’affection de la mère pour l’enfant, l’attachement entre mari et femme, la dépendance d’un ami à l’égard d’un ami ou la relation enseignant-élève. Dans chacun de ces aspects, on peut discerner une trace de besoin égoïste. L’amour non souillé par l’ego est un amour authentique. Il englobe tout, il est pur, complet et gratuit. C’est l’amour qui a poussé Meera à s’éloigner du palais, Tukaram à chanter et Chaitanya à danser.



Tiré du « Discours Divin du 1er juin 1985 »



Le Prema, dont vous êtes doté, doit être dirigé vers Dieu ; alors seulement il pourra s’étendre, grandir, s’approfondir, fertiliser toutes vos actions et bénéficier à tous ceux qui vous entourent.

French, 14.jun.25

Quel est l’apprentissage fondamental que les enseignants et les parents doivent transmettre aux élèves ? Bhagavan nous guide avec amour en ce début de l’année universitaire indienne.



La culture de viveka (le discernement) est l’objectif principal de l’éducation ; il faut prêter attention à la promotion d’habitudes vertueuses, au renforcement du dharma, et non à l’acquisition du raffinement ou de la courtoisie, ou à la collecte d’informations générales et à la pratique de compétences communes. Soyez fixé dans la conscience que vous-même êtes l’atma immortel, qui est indestructible, qui est saint, pur et divin. Cela vous donnera un courage et une force inébranlables. Ensuite, vous devez développer l’amour et le respect mutuels. Tolérer toutes sortes de personnes et d’opinions, toutes les attitudes et particularités. L’école, le foyer et la société sont tous des terrains d’entraînement à la tolérance. À l’école, les enseignants et les élèves doivent être conscients de leurs devoirs et de leurs droits. La relation doit être basée sur l’amour et non sur la peur. Seule l’atmosphère d’amour peut garantir une coopération et une concorde heureuses. Surtout, soyez bon, honnête et bien élevé. Cela rendra les diplômes universitaires plus désirables et plus précieux. N’accordez pas de valeur excessive à la réussite aux examens, car si vous le faites, vous risquez de devenir terriblement déprimé lorsque vous échouez !



Tiré du « Discours Divin du 2 février 1958 »



Considérez l’échec, s’il survient, comme une incitation à redoubler d’efforts ; analysez pourquoi vous avez échoué et profitez de cette expérience.

French, 13.jun.25

Qu’est-ce qui trompe et empêche de voir la véritable nature du monde physique ? Bhagawan donne aujourd’hui avec amour un signal d’alarme avec des indications importantes.



L’homme passe ses années de vie comme le fait une bête. Les bêtes sont trompées par le mirage du désert ; elles courent vers lui pour étancher leur soif ; elles meurent de désespoir et d’épuisement. Les hommes aussi se trompent sur le monde objectif ; ils courent vers lui pour étancher la soif de plaisir et de bonheur des sens. Ils meurent, déçus et épuisés. Le rêve est réel jusqu’à ce que vous vous réveilliez. Vous savez que les plaisirs obtenus pendant l’éveil sont irréels lorsque vous vous réveillez à la lumière de sa substance Divine. Cependant, l’homme n’est pas autorisé à connaître sa gloire à cause des six ennemis qui se cachent dans son mental — la luxure, le désir, la colère, l’avidité, l’attachement excessif, l’orgueil et la haine. Ils polluent ses valeurs par leurs émanations. Il existe également huit vagues de fierté qui entravent sa tentative de se connaître — la fierté de la caste, de la force physique, de l’érudition, de la jeunesse, de la richesse, du charme personnel, de suzeraineté et de ses réalisations spirituelles. Personne ne découvre que celles-ci risquent de se désintégrer très prochainement. Shankara a mis en garde les hommes contre le fait de faire confiance à l’une de ces sources d’orgueil : « Le temps tout-puissant vous en prive en un clin d’œil. »



Tiré du « Discours Divin du 1er juin 1985 »



Le temps est le dévoreur du physique. Le Seigneur est le dévoreur du Temps lui-même. Quand il y a foi en Dieu, l’homme transcende le physique.

French, 12.jun.25

Quelle est la place que nous devons donner à Sadhana dans notre vie ? Bhagavan nous guide avec amour et clarté aujourd’hui.

La lecture ne suffit pas ; vous maîtrisez peut-être tous les commentaires et vous pourrez peut-être argumenter et discuter avec de grands érudits sur ces textes, mais sans tenter de mettre en pratique ce qu’ils enseignent, c’est une perte de temps. Je n’approuve jamais l’apprentissage par le livre ; c’est la pratique que J’évalue. Quand vous sortez de la salle d’examen, vous savez si vous réussirez ou non, n’est-ce pas ? Car vous pouvez vous-même juger si vous avez bien répondu ou non. Ainsi, dans la sadhana, dans la conduite ou dans la pratique, chacun d’entre vous peut juger et déterminer le succès ou l’échec qui l’attend. Tout comme vous prenez soin du corps avec de la nourriture et des boissons que vous assimilez régulièrement, vous devez également répondre aux besoins du corps atmique intérieur, par le japam régulier, du dhyanam (récitations, méditation) et la culture des vertus. Le Sat-sanga, le sat-pravartana, le sat-chintana (sainte compagnie, bonne attitude et pensées sacrées) sont essentiels à la croissance et à la santé de la personnalité intérieure. Le corps est bhavanam (manoir) de Bhuvaneshvara (Seigneur du monde), Son bhuvanam (monde) ! Dans la mesure où vous êtes particulièrement attentif au café ou au thé à intervalles réguliers, soyez également attentif au dhyanam et au japam à heures fixes, pour la santé et la vivacité de l’esprit !

Tiré du « Discours Divin du 2 février 1958 »

L’autel du cœur sera propre si la sadhana est régulière.

French, 11.jun.25

Comment pouvons-nous contrôler notre colère innée ? Pourquoi devrions-nous faire des efforts pour la contrôler ? Bhagavan nous donne aujourd’hui quelques conseils pratiques très importants !



Lorsque vous constatez que la colère monte en vous, vous pouvez vous retirer de cet endroit pour avoir le temps de refroidir vos émotions. Ou vous pouvez boire un verre d’eau froide et vous asseoir tranquillement dans un endroit. Ou faites une marche rapide d’un kilomètre pour surmonter votre colère. Ou, tenez-vous devant un miroir et regardez votre visage. Par l’une de ces méthodes, votre colère diminuera progressivement. Ne restez cependant pas près de la personne qui a provoqué votre colère, car il n’y a aucune limite à ce à quoi la colère peut vous conduire. À cause de la colère et de l’agitation, le sang s’échauffe. Il faut trois mois pour que le sang refroidisse. Au cours de cette période, les nerfs s’affaiblissent et même les cellules sanguines sont détruites. La faiblesse s’aggrave et la puissance de la mémoire est réduite. La vieillesse s’installe prématurément. Toutes les aberrations dont vous êtes témoins aujourd’hui chez les hommes naissent de la colère. Toute votre vie quotidienne est remplie de colère !



Tiré du « Discours Divin du 22 avril 1985 ».



Vous devez contrôler votre colère et éviter de parler ou d’agir lorsque vous êtes d’humeur colérique.

French, 10.jun.25

Pourquoi la jeunesse est-elle le meilleur moment pour que le mental soit formé à la contemplation du Divin ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.



Lorsque de sombres nuages du vice voilent le ciel de vos cœurs, les éclairs de la contemplation Divine doivent être utilisés pour restaurer l’éclat. Votre cœur est le ciel. Vos sentiments sont des nuages. Le mental est la lune. L’intellect est le Soleil. Des nuages épais et sombres recouvrent ce ciel, surtout à l’adolescence. Le mental et l’intellect sont cachés. Ces nuages sont des « nuages qui passent ». Soyez patient, votre enthousiasme et vos vertus grandiront et brilleront. Ensuite, vous pourrez visualiser votre vraie nature. Cultivez donc la paix. Les étudiants s’agitent en un instant. La passion est responsable des agitations. C’est typique à votre âge. Mais ne l’acceptez pas comme naturel. La jeunesse est le moment de développer vos capacités divines et de contrôler vos sens. Est-il possible de contrôler vos sens si vous attendez jusqu’à un âge avancé ? Certains disent : ” Pourquoi se soucier de la méditation maintenant ? Je me concentrerai sur mon travail et ma famille. Après ma retraite, je m’assois sur mon lit et je répète ‘Rama, Ram’ à loisir.” Il n’y a vraiment rien qui s’appelle la retraite ! Après leur retraite, ils acceptent un autre emploi pour devenir ‘re-tired’(à nouveau fatigué en anglais en deux mots) ! Ils n’abandonnent leur désir d’argent qu’au dernier souffle. Quand trouveront-ils un jour du temps pour la spiritualité ?



Tiré des « Cours d’été du 2 juin 1991.



Si vous ne réapprovisionnez pas vos réservoirs d’eau pendant la saison des pluies, que pouvez-vous apprécier pendant l’été ? Remplissez les réservoirs de vos cœurs de la Divinité quand vous êtes jeune. Ensuite, vous pourrez goûter les fruits dans la vieillesse, comme une pension.

French, 09.jun.25

Quel est le vrai sens du nom Bhakti (dévotion) ? Aujourd’hui, Bhagavan nous l’explique avec amour et nous apporte des éclaircissements.

Par Ses actions, Dieu a toujours démontré qu’il n’y a pas de force supérieure à la puissance de la dévotion. Qu’est-ce que la bhakti, la dévotion ? Bhagavad Anurakti (attachement à Dieu) est bhakti. À l’intérieur bhakti est inclus dans bhukti (nourriture), rakti (désirs), ioukti (intelligence), anurakti (attachement, amour), virakti (détachement), et mukti (libération). D’où vient le nom bhakti ? Le besoin premier de l’homme est la nourriture, bhukti. Sharira madhyam khalu dharma sadhanam — le corps est un moyen de respecter, de suivre le dharma. L’homme a quatre besoins. Le premier est le besoin de nourriture. Ensuite, l’homme a besoin de rakti, de désir. Le troisième besoin est ioukti, intelligence mondaine. Il est nécessaire de savoir vivre dans ce monde. Vient ensuite anurakti — vous devez aimer tout le monde sans distinction. Ces quatre besoins sont suivis des noms virakti et mukti. Dans tous ces mots, la syllabe commune est “kti.” “Bha” de Bhagavan (Dieu) et “kti” de ces mots se combinent pour former bhakti. Par conséquent, Celui qui vous accorde bhakti, rakti, yukti, anurakti, virakti, et mukti est Dieu. Bhakti ne se limite pas à pratiquer le culte. Vous devez vous offrir à Dieu ! Vous devez vous accrocher à l’amour dans toutes les situations. Voilà bhakti.

Tiré des « Cours d’été du 23 mai 1995 »

Bhakti est le meilleur moyen de découvrir Atma-jnanam (la connaissance du Soi) et de profiter de l’Atmanandam (le bonheur venant du Soi).

French, 08.jun.25

Quelle est la signification intérieure de la lutte entre Hiranyakashipu et son fils Prahalada ? Bhagavan nous la révèle avec amour aujourd’hui !



Même les réalisations scientifiques d’aujourd’hui ne sont rien comparées aux exploits de Hiranyakashipu et Hiranyaksha dans le Krita-yuga. Hiranyakashipu a placé les cinq éléments sous son contrôle et a étudié les royaumes de la terre, du ciel et de l’eau. Il se réjouissait de sa suprématie sur le monde physique. Cet orgueil l’aveugla à tel point qu’il tortura son propre fils ! Quel a été le fruit de toutes ses investigations ? Uniquement l’ego, qui l’a fait s’oublier lui-même, ce qui a brouillé même les sentiments humains ordinaires. Un tel homme est prêt à détruire quiconque fait obstacle à ses ambitions, même sa propre famille ! Enfin, seul son fils pouvait lui apprendre la vérité. Prahlada, le fils de Hiranyakashipu, était cher au Seigneur Hari. Hiranyakashipu détestait Hari. Ils ne pouvaient pas coexister. De la même manière, il apparaît que la science et la spiritualité ne peuvent coexister aujourd’hui ! Mais tôt ou tard, la spiritualité ouvrira forcément les yeux de la science.

Tiré des « Cours d’été du 2 juin 1991. »



La poursuite de la Science de l’Esprit Suprême (Parartha Vijnana Shastra) est plus essentielle que l’implication dans les Sciences Physiques (Padartha Vijnanam).

French, 07.jun.25

Qui est un véritable musulman ? À l’occasion sainte où nos frères et sœurs islamiques célèbrent Bakrid, la fête de sacrifice, Bhagavan répond avec amour à cette question importante pour nous tous.



Le Coran a salat et zakat comme deux yeux. Salat signifie prière ; zakat signifie charité. Ceux qui considèrent la charité comme un devoir élevé et qui élèvent leur conscience par des prières et une méditation continue sur Dieu sont musulmans. L’Islam est un mot qui désigne non pas une religion particulière mais un état d’esprit, l’état d’abandon total à la Volonté de Dieu. L’Islam signifie dévouement, abandon, paix et tranquillité. L’Islam désigne la communauté sociale dont les membres ont atteint la paix suprême en s’abandonnant au Dieu Tout-Miséricordieux et Tout-Puissant et qui ont juré de vivre en paix avec leurs semblables. Plus tard, ce nom a été appliqué à des communautés qui se considéraient comme séparées et différentes, et si hostiles aux autres. L’islam a enseigné quelque chose de plus élevé. Il a attiré l’attention sur l’Un dans la Multiplicité, l’Unité dans la Diversité et a conduit les gens vers la Réalité nommée Dieu.



Tiré du « Discours Divin du 12 juillet 1983 »



L’Islam enseigne que la Grâce de Dieu peut être gagnée par la justice et une vie juste ; la richesse, l’érudition et le pouvoir ne peuvent pas la gagner.

French, 06.jun.25

Des pratiques telles que la répétition du nom de Dieu suffisent-elles à elles seules ? Bhagavan explique avec amour aujourd’hui ce qu’Il attend de chacun de nous.

Beaucoup de gens se plaignent que leurs ennuis n’ont pas pris fin et que Dieu n’a fait preuve d’aucune compassion à leur égard. Ils feraient bien de tirer une leçon d’un épisode du Ramayana. Après que Vibhishana se soit lié d’amitié avec Hanuman, il a demandé un jour à ce dernier : “Hanuman ! Bien que vous soyez un singe, vous avez été le destinataire de la grâce du Seigneur. Bien que j’aie été constamment engagé dans la contemplation de Rama, comment se fait-il que je n’aie pas assuré sa grâce ?” Hanuman a répondu : “Vibhishana ! Il est vrai que vous chantez sans cesse le nom de Rama. Mais dans quelle mesure êtes-vous engagé au service de Rama ? En contemplant simplement le nom de Rama, vous ne pouvez pas obtenir la grâce de Rama. Quand votre frère Ravana a emmené Sita Devi, quelle aide lui avez-vous apportée ? Avez-vous fait quelque chose pour soulager même partiellement la détresse de Rama ?” Les fidèles devraient s’en rendre compte en prononçant simplement “Rama ! Rama !” vous ne pouvez pas être sûr de recevoir la grâce du Seigneur. Dans quelle mesure exécutez-vous les injonctions de Rama, de Krishna ou de Baba ? Jusqu’où pratiquez-vous les enseignements de la Bhagavad Gita ? Sans pratiquer les préceptes, aucune répétition du nom du Seigneur ne sert à rien. C’est simplement comme jouer un disque de gramophone. Le nom du Seigneur doit s’implanter dans votre cœur.

Tiré du « Discours Divin du 8 février 1990 »

L’Amour, le Sacrifice, le Service et la Justice sont les quatre membres de la Religion.

French, 05.jun.25

Quel est le précepte essentiel de la culture indienne, et pourquoi est-il important pour tous ? Notre Seigneur bien aimé l’explique aujourd’hui.

Sans céder aux conditions de lieu, de temps et de situation, la culture indienne a toujours recherché l’unité sous-jacente dans l’apparente diversité en renonçant aux sentiments étroits de « je » et de « mien »”. Duryodhana avait une grande puissance à la fois au niveau de la force physique, de l’intellect, de la bravoure, du pouvoir et de la richesse — il possédait toutes les formes de prospérité. Quelle est l’importance pour Vyasa de traiter Duryodhana et Dushasana avec mépris et de donner la plus haute valeur à Dharmaja ? Parce que les sages ont considéré le dharma (action juste) au-dessus de tout. Ils ont reconnu que le cosmos n’existe que sur la puissance du dharma, que tous les actes bénéfiques émergent du dharma ! Le Ramayana, qui enseigne de nobles idéaux moraux au monde entier, est plus précieux que la vie pour tous les foyers indiens. Comment les frères doivent-ils se comporter les uns avec les autres ? Comment les enfants doivent-ils se comporter avec leurs parents et obéir à leurs souhaits ? Quelle tolérance et quelle maîtrise de soi doivent exister dans une relation mari-femme ? Toutes ces questions trouvent une magnifique réponse dans le Ramayana. Il démontre la renommée et la prospérité d’une famille dans laquelle les frères sont unis, où l’amour pénètre tout !

Tiré des « Cours d’été du 2 juin 1991 »

Lorsque la Vérité éternelle, indestructible et sans forme reçoit une forme, la Culture indienne est là.

French, 04.jun.25

Quelle est la meilleure façon de transformer le cœur tendre des jeunes enfants ? Bhagavan nous le rappelle de manière attachante aujourd’hui et Il nous donne également une idée de la transformation que nous devons chercher à provoquer.



Lorsque les étudiants écoutent des récits inspirants d’âmes pures (provenant de textes tels que Bhagavatam), leur cœur tendre peut être transformé. Il y a beaucoup de changements dans le monde aujourd’hui. La vie humaine elle-même est une série de changements — de la petite enfance à l’adolescence, puis de l’âge mûr et à la sénilité. Un œuf devient un oiseau. Une graine se transforme en arbre. Ce sont tous des effets du changement. Le changement est nécessaire non seulement dans la nature mais aussi chez les humains, en particulier chez les jeunes. Quel genre de changement ? Quelle est la transformation idéale. Être fier de passer d’un garçon à un homme instruit n’est pas un changement idéal. L’ego n’est pas le signe d’une véritable transformation. L’éducation doit aboutir à l’épanouissement de l’humilité et de l’obéissance. L’humilité est le joyau des étudiants. Malheureusement, on ne la trouve plus aujourd’hui. À l’époque du Bhagavatam, les étudiants développaient des valeurs humaines, contemplaient la Divinité et gagnaient la Vision de Dieu.



Tiré des « Cours d’été du 23 mai 1995 »



Les élèves devraient poursuivre une éducation qui leur confère les qualités sacrées comme le bon caractère, l’adhésion à la vérité, la dévotion, la discipline et le devoir.

French, 03.jun.25

Qu’est-ce que le vishwasa (foi) qui devrait devenir notre très swasa (respiration) ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui avec un message profond.



Ne laissez jamais de place à la pensée que vous êtes le corps. Vous n’êtes ni le corps ni le mental. Le corps est transitoire comme une bulle, et le mental est fou comme un singe fou. Par conséquent, ne mettez jamais la foi dans le mental et le corps, mais épinglez votre foi sur la conscience qui est en vous. Le corps humain, bien que décoré des plus beaux ornements et habillé avec élégance, n’a aucune valeur une fois le souffle de vie arrêté. Pour l’homme, la foi est son souffle de vie. Vishwasa (Foi) est pour lui Swasa (respiration). Toutes les réalisations obtenues par le corps n’ont aucune valeur s’il manque la foi. La clé est la vie de la serrure, de même, le Soi est la clé de votre vie ! C’est la Conscience Atmique qui favorise les fonctions du corps. La Conscience Atmique se manifeste par ‘Soham’ chez l’homme. ‘Soham’ signifie “Je suis Dieu”; ‘So’ est ‘Ceci’ (Dieu) et ‘Ham’ signifie ‘Je’. ‘Soham’ est connu sous le nom de ‘Hamsa Gayatri’. ‘Hamsa’ signifie le pouvoir de discernement, qui permet à l’homme d’être établi dans la foi qu’il est différent du corps. Le mot ‘Gayatri’ signifie la maîtrise des ‘sens’.



Tiré des « Cours d’été du 20 mai 1993. »



L’homme a sacrifié sa Divinité Intérieure sur l’autel de ses sens. Il vend le joyau de la vie en échange d’un charbon de bois !

French, 02.jun.25

Quel est l’idéal par lequel nous devons tous vivre pour manifester notre divinité inhérente ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.



Il existe un pouvoir divin qui est inhérent à tout être humain. Vous devez vous efforcer de le manifester. Reconnaissez que toutes les connaissances que vous avez pu acquérir sont dues à cette puissance divine en vous. Vous devez chérir et favoriser ce pouvoir. La plupart des gens utilisent ce pouvoir à des fins égoïstes pour promouvoir leur bien-être et celui de leur famille. Il devrait vraiment être utilisé pour le bien du monde entier. Vous devriez être à la hauteur de l’idéal de la Gita : “Sarvaloka hite ratah” (Réjouissez-vous dans le bien-être de tous). Reconnaissez la divinité en vous et partagez cette expérience avec tous. Utilisez le pouvoir divin en vous pour cultiver les vertus, qui constituent l’essence de l’éducation. Menez une vie qui vaudra pour vous l’amour du peuple plus que son respect.



Tiré du « Discours Divin du 24 juin 1989. »



Vous vous illusionner si vous pensez que vous pouvez obtenir le bonheur au moyen des biens matériels. Il n’y a pas de bonheur dans ce monde. Tout est en vous.

French, 01.jun.25

Quelle est la véritable source de joie, et que devons-nous faire pour mener une vie plus joyeuse ? Bhagavan l’explique avec amour en donnant des exemples tirés de notre propre expérience.



Vous devez également réaliser que la source de la vraie joie est en vous-même et non dans les objets du monde extérieur. Lorsque Sita était prisonnière à l’Ashoka Vana de Ravana, aucune des belles choses du jardin ne pouvait lui donner de joie. Mais la vue de Hanuman, en tant que messager de son Seigneur Rama, lui donna une grande joie parce que toutes ses pensées étaient centrées sur Rama, et Hanuman chanta les gloires de Rama et décrivit comment elle en vint à adorer Rama. Cela montre que l’homme ne peut pas tirer de joie simplement de choses belles ou d’individus beaux. L’homme tire la joie des objets qu’il aime et non d’autres choses. C’est l’amour qui prête la beauté à l’objet. La joie est donc assimilée à la beauté et à la douceur du miel. Quiconque cherche la joie ne doit pas s’en prendre aux choses de beauté. La source-fontaine de joie est en lui-même. Pour susciter cette joie, l’homme doit cultiver la vision intérieure.



Tiré du Discours Divin du 24 juin 1989.



Le bonheur que vous tirez de sources extérieures est en réalité le reflet de vos sentiments intérieurs. Vous êtes vous-même la source du bonheur.

French, 31.may.25

Quel doit être l’objectif de nos prières ? Bhagavan nous le rappelle avec amour afin que nous puissions progresser dans ce voyage vers Lui.



Une foi ferme est essentielle à la réalisation du Soi. La foi est la base de la confiance en soi, sans laquelle rien ne peut être réalisé. Le mot Manava (homme) lui-même signifie celui qui a la foi. Lorsqu’il agit à la hauteur de sa foi, il fait l’expérience de la paix et du contentement. L’amour est le moyen par lequel la foi se renforce. Les gens offrent des prières à Dieu. Les prières ne devraient pas signifier demander des faveurs à Dieu. L’objet de la prière devrait être d’établir Dieu fermement dans son cœur. Cherchez à vous lier à Dieu et non des faveurs. Aspirer à gagner l’amour de Dieu. C’est une véritable pénitence. C’est pourquoi il est dit : Regarder vers l’avenir est Tapas (pénitence) ; regarder en arrière, c’est Tamas (ignorance). Tapas ne signifie pas abandonner le foyer et la maison et se retirer dans une forêt. Cela signifie renoncer à toutes les mauvaises qualités et s’efforcer de vivre sans cesse pour la grâce de Dieu.



Tiré du « Discours Divin du 6 mars 1989 »



La foi mène à la vérité ; la vérité mène à la paix ; la paix mène au bonheur.

French, 30.may.25

Pourquoi sommes-nous incapables de vivre la paix et le bonheur véritables, et quelle est la façon la plus sûre de les vivre ? Bhagavan nous le rappelle avec amour et de manière poignante aujourd’hui !



Le corps est une combinaison de cinq éléments et le mental n’est qu’un ensemble de pensées. Il ne faut ni s’attacher au corps ni suivre les caprices du mental. Chassez les mauvaises qualités que sont kama, krodha, lobha, moha, mada et matsarya (désir, colère, cupidité, engouement, orgueil et jalousie) et manifestez votre paix intérieure et votre bonheur. Au lieu de développer la paix et le bonheur, l’homme les détruit. Il donne de la place aux instabilités même dans des affaires insignifiantes. Ni ashanti (absence de paix) ni prashanti (paix suprême) sont acquis de l’extérieur. Les gens disent : “ Je veux la paix. ” Où est la paix ? Est-elle présente dehors ? Si la paix devait être trouvée à l’extérieur, les gens l’auraient achetée en dépensant n’importe quelle somme d’argent. Mais dehors, on ne trouve que des pièces ! La vraie paix est à l’intérieur ! Qu’on le fasse bouillir fort ou qu’on le dilue avec de l’eau, le lait reste blanc. Le blanc symbolise la pureté. Comme la consistance du lait, votre cœur doit toujours rester pur, brillant et paisible malgré les épreuves et les tribulations !



Tiré du « Discours Divin du 14 janvier 2005 »



Vous devez maîtriser le chagrin, contrôler les mauvaises qualités de colère, de haine et de jalousie et manifester votre bonheur inné !

French, 29.may.25

Que pouvons-nous apprendre de l’acte de briser une noix de coco en offrande dans un temple ? Bhagavan nous guide avec amour aujourd’hui afin que nous puissions nous préparer à la véritable offrande.



Vous allez dans un temple et cassez une noix de coco devant l’idole. Maintenant, si vous essayez de casser la noix alors qu’elle est tombée de l’arbre, la briserez-vous ? Non ; le couvercle fibreux doit être retiré et la coque exposée. La fibre protège la coque et empêche le coup d’affecter la coque. Moksha (libération) résulte de la rupture du mental avec tous ses aléas et souhaits. Vous devez vous-même briser le mental, mais comment pouvez-vous le faire, alors que l’armure fibreuse des désirs sensuels l’englobe ? Retirez-les et dédiez le mental à Dieu et brisez-le en Sa présence. A ce moment-là, vous êtes libre. La fibre la plus dure est la colère, c’est la saleté la plus collante. Quand vous vous fâchez, vous oubliez votre mère, votre père et votre professeur ; vous descendez dans les profondeurs les plus basses. Vous perdez tout discernement dans l’excitation ; même Hanumanta a mis le feu à tout Lanka quand il a été rendu furieux par les démons qui ont mis le feu au bout de sa queue ; il a perdu de vue le fait que Sita se trouvait dans l’Ashokavanam. Ce n’est que lorsqu’il exultait à cause de sa réussite depuis un petit moment qu’il s’en est souvenu et il commença alors à se condamner pour sa colère.



Pensée du « Discours Divin du 10 octobre 1964 »



La colère est la principale cause pour laquelle l’homme perd ses pouvoirs physiques et mentaux. Si l’on se met en colère, on perd l’énergie obtenue à partir de la nourriture prise sur une période de trois mois.

French, 28.may.25

Quelles sont les connaissances que nous devons nous efforcer d’acquérir ? Bhagawan l’explique clairement à chacun d’entre nous !



Le Vedanta déclare que celui qui se connaît sait tout. Vous devez faire le bon effort pour vous connaître. Vous pouvez vous connaître en développant la vision intérieure plutôt que la vision extérieure. Toutes les activités sensorielles comme le son, l’odorat, le toucher et le goût ne sont que des activités extérieures. Vous vous leurrez en pensant que ces activités sont réelles et vous vous ruinez finalement. C’est en exploitant le mental que vous pourrez réaliser la Divinité intérieure. Le mental est la cause de la vie, du chagrin, de la joie et de la libération de l’homme également. C’est le mental qui vous rend inconscients de la Divinité et qui vous attire vers les enchantements de ‘Jagat’ (le monde). La signification même du mot ‘Jagat’ signifie la nature transitoire du monde, car ‘Ja’ signifie aller et ‘Gat’ signifie venir. Pendant que le monde change, l’homme reste immuable. Le mot même ‘Nara’ (man) signifie le ‘le un qui est impérissable’ puisque, ‘Na’ signifie ‘n’est pas’ et ‘Ra’ signifie périssable. C’est le soi dans l’homme qui est impérissable, car l’homme est le Soi.



Tiré des « Cours d’été du 20 mai 1993 »



L’homme qui ne réalise pas sa vraie nature est pris au piège par les sens, bien qu’en réalité il soit le maître des sens.

French, 27.may.25

Quelles sont les étapes qui mènent à la réalisation du Soi et quels efforts sont nécessaires ? Bhagavan l’explique avec amour et clarté avec un exemple simple.

L’homme est lié par l’action. Chacun a la responsabilité d’accomplir son devoir. Par conséquent, l’homme doit utiliser correctement le corps et accomplir des actions justes. Mais l’homme se livre à des plaisirs banals et gaspille sa vie. Au lieu de cela, il devrait réaliser la Divinité radieuse qui est en lui. Ce monde est voué à la décadence ; il est temporaire et faux. Par conséquent, l’homme doit développer une dévotion envers Dieu qui est éternel et vrai. Cela seul peut le conduire sur la voie de la réalisation du Soi. La première condition nécessaire à la réalisation du Soi est la confiance en soi. Pour tous les problèmes de ce monde, la raison principale est l’absence de confiance en soi. Ainsi, un homme devrait d’abord avoir confiance en lui. La confiance en soi confère l’autosatisfaction, et l’autosatisfaction mène à l’abnégation. Ce n’est que par le sacrifice de soi que l’homme atteint la réalisation du Soi. Pour ce manoir de la vie, la confiance en soi est le fondement et la satisfaction de soi sont les murs. Sur les murs seulement, vous pouvez poser le toit de l’abnégation. Quand il y a un toit sur les murs, on peut vivre à l’intérieur joyeusement. C’est la réalisation du Soi. Ce sont des étapes vers la libération : confiance en soi, satisfaction de soi, sacrifice de soi et réalisation du Soi.

Tiré du « Discours Divin du 14 avril 1993. »

La culture des bonnes qualités et de la conduite vertueuse est le chemin qui mène à la réalisation du Soi.

French, 26.may.25

Quelles sont les qualités que les élèves devraient cultiver alors même qu’ils acquièrent des connaissances ? Bhagavan les rappelle et inspire avec amour les jeunes.



Ce dont les étudiants ont besoin aujourd’hui, ce sont trois choses : l’esprit de sacrifice, la dévotion à Dieu et l’amour de la Patrie. Parce que les gens sont remplis de fierté, d’égoïsme et d’intérêt personnel, ils cessent d’être humains. Il est extrêmement important que les qualités de dévotion à Dieu, de patriotisme et d’abnégation soient développées parmi le peuple. Pour cela, la première condition est l’élimination du “mon” et du “mien”. La volonté de sacrifier son plaisir et son confort pour le bien de la nation doit être promue parmi les étudiants. Lorsqu’il y aura de nombreux étudiants nobles et spirituellement orientés, la nation parviendra à la paix et à la sécurité. L’éducation doit viser à acquérir des connaissances et à relever les défis de la vie, et pas seulement à trouver un emploi. Les étudiants ne devraient pas devenir des chercheurs serviles de postes au sein du gouvernement. Ils devraient avoir foi en Dieu et incliner la tête uniquement devant le Divin. Ils doivent toujours être prêts à faire n’importe quel sacrifice pour Dieu et le pays.



Tiré du « Discours Divin du 14 janvier 1988 »



Il faut apprendre la valeur suprême du sacrifice auprès de ses propres parents qui sacrifient tant pour le bien de leurs enfants.

French, 25.may.25

Pourquoi est-il nécessaire d’entraîner le mental à se concentrer sur la conscience et le principe de vie à l’intérieur ? Bhagavan nous donne une explication claire avec un exemple simple.



La nature du mental est très particulière. Il n’a pas de qualités propres. Voici un journal. Un journal n’a pas de qualités particulières, pas d’odeur propre. Lorsque vous y enveloppez des fleurs de jasmin, il prendra le parfum de ces fleurs. Le journal, sans aucune odeur auparavant, acquerra l’odeur de pakodas (un aliment frit), si vous enveloppez des pakodas dedans. De même, si vous y emballez du poisson séché, le papier aura également une odeur de poisson séché. Le papier n’a pas d’odeur distincte ; il acquiert l’odeur des objets qui lui sont associés. De même, le mental humain, qui est pur et sacré par nature, devient impur et non sacré en raison de la conscience du corps et des attachements matériels. Lorsque vous pensez à un objet matériel, il prendra la forme de cet objet. Si vous tournez le mental vers le monde, cela vous lie au monde. Mais si vous tournez le mental vers le principe de vie (prana), cela rendra votre vie sacrée. Quand le même mental est tourné vers prajna (conscience), qui est Brahmane, vous devenez Brahman ! C’est le mental de l’homme qui est responsable de votre servitude ainsi que de votre libération.



Tiré du « Discours Divin du 14 avril 1993 »



Gardez le Nom du Seigneur toujours rayonnant sur votre langue et votre mental. Cela gardera les pitreries du mental sous contrôle.

French, 24.may.25

Pourquoi la méditation est-elle une formation essentielle pour le mental ? Bhagawan nous l’explique clairement aujourd’hui.



Pour mener une vie heureuse, l’homme a besoin d’un mental calme. Le mental est comme le turbulent Gange. Il doit être ralenti par l’utilisation de freins, comme dans un véhicule en mouvement rapide. Dhyana (méditation) est le frein conçu pour le contrôle du mental. Dhyana signifie concentration en un point. Toutes les maladies qui affligent l’homme sont le résultat de l’agitation dans le mental. L’énorme croissance des maladies dans le monde aujourd’hui est due à la perte de tranquillité du mental. Pour se débarrasser de la maladie et mener une vie calme et saine, l’homme doit cultiver la paix mentale. Le mental de l’homme a trois sortes de capacités. L’une est Anekagrata (un mental qui vagabonde). Une autre est Shunyata (être libre, vide). La troisième est Ekagrata (concentration sur un seul point). Qu’est-ce que Shunyata ? C’est l’état dans lequel le mental s’endort lorsque quelque chose d’édifiant est dit. Le mental ne répond pas à ce qui est bon et bénéfique. Un tel état du mental s’appelle l’état Tamasique. C’est l’aveuglement de l’ignorance. Anekagrata (le mental errant) est un état mental tout aussi indésirable. Cet état dégrade aussi l’homme. Ensuite, il y a une concentration sur un point du mental (Ekagrata). C’est ce dont tout le monde a le plus besoin aujourd’hui.



Tiré du « Discours Divin du 14 janvier 1988 »



La douceur de l’expérience de tranquillité intérieure est dérivée des fruits de dhyana (Méditation)

French, 23.may.25

Pourquoi le bonheur nous échappe-t-il, et que devons-nous faire pour y parvenir ? Bhagawan nous l’explique avec amour aujourd’hui !



Celui qui gagne la grâce de Dieu sera heureux en toutes circonstances. Mais l’homme lutte aujourd’hui pour le bonheur matériel, le confort matériel et les possessions matérielles. Il travaille continuellement, fait toutes sortes d’efforts pour posséder tout ce qu’il ne mérite pas. Mais lorsqu’il ne parvient pas à réaliser tous ses désirs, il est désillusionné et déçu. Dans cet océan de vie, Dieu est le seul phare de l’espérance pour l’homme. Ce phare est éternel et ne fera jamais défaut. Il sera toujours là avec beaucoup d’éclat pour éclairer votre chemin. Donc, vous devriez vous engager dans des actions pieuses. Dieu est omniprésent. Par conséquent, vous n’avez pas besoin de rechercher Dieu. Sarvatah Panipadam Tat Sarvatokshi Shiromukham, Sarvatah Shrutimalloke Sarvamavritya Tishthati (avec les mains, les pieds, les yeux, la tête, la bouche et les oreilles imprégnant tout, Il imprègne tout l’univers). Pourquoi devriez-vous rechercher Dieu ? S’Il n’est présent qu’à un seul endroit, vous devrez le chercher. Mais Il a Ses pieds partout, Il a des oreilles partout, Il s’installe partout.



Tiré du « Discours Divin du 14 avril 1993 »



La grâce de Dieu est comme une banque. Vous ne pouvez puiser de l’argent dans cette banque que dans la mesure où vous avez constitué des dépôts par votre sacrifice. Gagnez la grâce de Dieu par l’amour et le sacrifice

French, 22.may.25

Quelle est la Sadhana que nous devons tous faire ? Bhagawan l’explique avec une belle analogie.



Personne ne peut connaître l’origine de quoi que ce soit. Par exemple, il existe une graine de semence verte. Qui peut retracer sa généalogie ? Mais vous pouvez connaître son avenir. Dès qu’elle sera placé dans la bouche et grignoté, ce sera sa fin. Son origine n’est pas connue, mais sa fin est entre vos mains. C’est la raison pour laquelle il est enjoint à l’homme de se préoccuper de sa fin. Ne vous inquiétez pas de la renaissance car ce n’est pas en votre pouvoir. Efforcez-vous uniquement de vous assurer que votre fin soit pure et sacrée. Cela appelle la sadhana (pratique spirituelle). Beaucoup imaginent que la quête de Dieu est la sadhana. Il n’est pas nécessaire de rechercher Dieu. Quand Dieu est omniprésent, à l’intérieur comme à l’extérieur, où est le besoin de le rechercher ? La seule sadhana pour laquelle il faut s’entraîner, c’est se débarrasser du Anatma Bhava (identification du soi avec le corps). Anatma est ce qui est éphémère. Lorsque vous abandonnez l’impermanent, vous réalisez ce qui est permanent et éternel.



Tiré du « Discours Divin du 14 janvier 1993 »



Pour les peines à propos de la naissance et de la mort, qui vous accompagnent dans ce monde, le nom de Dieu est la seule solution.

French, 21.may.25

Comment un fidèle devrait-il faire face aux défis et aux problèmes sur le chemin de la Sadhana ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec des exemples merveilleux et inoubliables !



Que peuvent faire les effets pervers de l’Âge Kali à un homme dont le cœur est plein de compassion, dont le discours est imprégné de vérité et dont le corps est dédié au service des autres ? Incarnations de l’amour ! Même si vous moulez du bois de santal, il ne donnera que du parfum, rien d’autre. De même, vous pouvez écraser de la canne à sucre aussi fort que possible, elle ne donnera que du jus sucré. Quand l’or est mis en feu, il brille avec un éclat supplémentaire. De même, un véritable fidèle peut être confronté à tous les problèmes, difficultés, reproches et ennuis, mais il ne quittera jamais Dieu. Il suivra Dieu avec un abandon total. Dieu éprouvera Ses fidèles de plusieurs façons. Tous ces tests sont les étapes qui le conduisent à un niveau supérieur. Un vrai fidèle mène une vie sacrée, démontrant le caractère sacré de sa conduite et la profondeur de sa foi. Il avancera sans se soucier de tous les ennuis, difficultés et problèmes, et atteindra l’objectif de sa vie.



Tiré du « Discours Divin du 14 avril 1993 »



Les déceptions et la détresse sont comme la peau du plantain, pour protéger le goût et laisser la douceur remplir le fruit.

French, 20.may.25

Quels sont les trois voiles qui recouvrent l’Atma, et comment les lever ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui.



Lorsqu’on vous demande : « Qui êtes-vous ? », chacun de vous donne le nom que quelqu’un vous a donné il y a des années, ou que vous vous êtes donné ! Vous ne donnez pas le nom associé à votre vie après la mort, qui a survécu à de nombreuses morts et naissances, l’Atma que vous êtes réellement ! Ce nom, vous l’avez oublié ; il est enveloppé de trois épais voiles : mala, vikshepa et avarana. Mala est la saleté du vice, de la méchanceté et de la passion ! Vikshepa est le voile de l’ignorance qui cache la vérité et rend le mensonge attrayant et désirable. Avarana est la superposition sur l’éternel du transitoire, sur l’Universel, des limites de l’individualité. Or, comment l’homme peut-il laver ou éliminer ces trois couches de saleté ? Avec de l’eau et du savon, certainement. Le savon de la pénitence et l’eau de l’action consciente élimineront toute souillure de mala. Le mental vacillant qui provoque une recherche frénétique du bonheur à partir des objets des sens et des accessoires extérieurs sera transformé par l’Upasana (l’adoration constante). Le voile avarana peut être déchiré par l’acquisition de jnana, qui révèle l’essence atmique de l’homme et l’unité atmique de toute la création. Mala peut donc être enlevé par karma (action), vikshepa par la bhakti (dévotion) et l’avarana par jnana (connaissance). C’est pourquoi les sages indiens ont établi ces trois voies pour les aspirants.



Tiré de « Discours Divin du 20 septembre 1968 »



Retirez la cataracte et vous retrouverez la vue. Retirez le mental et la connaissance de soi se révélera automatiquement.

French, 19.may.25

Pourquoi ne ressentons-nous pas la paix intérieure en permanence ? Que devrions-nous faire pour vivre dans l’amour et la paix ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.



L’eau coule sous terre. Mais comment en profiter si l’on ne s’efforce pas de puiser à cette source ? Il faut dissiper une bonne part de « désir de satisfaction sensorielle » avant de pouvoir puiser dans cette source intérieure de paix et de joie. Vos vies ont par essence la nature de la paix ; votre nature vient par essence de l’amour ; vos cœurs sont imprégnés de vérité. Débarrassez-vous des obstacles qui empêchent leur manifestation ; vous ne faites aucun effort pour y parvenir, et ainsi, il n’y a ni paix, ni amour, ni vérité au foyer, dans la communauté, dans la nation et dans le monde. Le mari et la femme ne vivent pas en harmonie ; le père et ses fils sont impliqués dans des factions ; même les amis ne s’entendent pas ! Les jumeaux suivent des chemins différents. Car ils vivent dans un monde de passions et d’émotions, où règnent la compétition et la guerre. Ce n’est que lorsque Dieu est le but et le guide que peuvent régner la paix, l’amour et la vérité véritables. Le Divin doit être vénéré en tout temps ; ce qui Lui plaît doit être compris et suivi !



Tiré du « Discours Divin du 21 février 1974 »



Bien que la paix soit la nature même de l’homme, le désir et la colère parviennent à la supprimer. Lorsqu’ils sont supprimés, la paix resplendit dans sa propre splendeur.

French, 18.may.25

Quelle est la qualité essentielle pour celui qui souhaite servir la société, et comment la développer ? Bhagavan l’explique en citant l’exemple d’un des grands rois d’autrefois.



Les têtes ne gonflent que par ignorance ; si la Vérité est connue, tous les hommes deviendront aussi humbles que Bhartrihari. C’était un puissant empereur qui régnait d’un océan à l’autre ; son décret était incontesté ; sa volonté prévalait sur d’immenses multitudes d’hommes. Pourtant, lorsqu’il réalisa en un éclair que la vie n’est qu’un court séjour ici-bas, il renonça à sa richesse et à son pouvoir et revêtit la robe ocre du moine errant. Ses pays et ses princes vassaux versèrent de sincères larmes, car ils l’aimaient et l’adoraient. Ils déplorèrent qu’il ait revêtu la robe en lambeaux du pénitent sans le sou et vivant d’aumônes. « Quel bien précieux avez-vous jeté ? Et quel triste marché avez-vous conclu ? », se lamentèrent ils. Mais Bhartrihari répondit : « Mes amis, j’ai conclu un marché très avantageux. Cette robe est si précieuse que même mon empire est un bien piètre paiement en échange. » Telle est la mesure de la grandeur du chemin spirituel qui mène à Dieu. L’esprit de sacrifice est l’élément fondamental du sevak. Sans l’inspiration du sens du sacrifice, votre seva ne sera qu’hypocrisie, un rituel creux.



Tiré du « Discours Divin du 26 juin 1969 »



Seul le sacrifice permet de profiter pleinement de ce que l’on acquiert. Ce que l’on gagne d’une main, on le donne de l’autre.

French, 17.may.25

Quel est le message que nous devons inscrire dans nos cœurs et que nous devons vivre ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour et tendresse.



Il existe quatre modes d’écriture, selon le matériau sur lequel le texte est inscrit. Le premier est l’écriture sur l’eau ; elle s’efface même au moindre mouvement du doigt. Le suivant est l’écriture sur le sable. Elle est lisible jusqu’à ce que le vent la réduise à l’état de plat. Le troisième est l’inscription sur les rochers ; elle perdure des siècles, mais elle aussi est rongée par les griffes du Temps. L’inscription sur l’acier résiste à l’usure du Temps. Que ce soit gravé dans votre cœur : « Servir les autres est méritoire, que nuire aux autres ou rester indifférent et oisif pendant que les autres souffrent est un péché. » Dieu est Amour et ne peut être gagné que par la culture et l’exercice de l’Amour. Il ne peut être piégé par aucune ruse ; Il n’accorde Sa grâce que lorsque Ses commandements sont suivis : aimer tous les hommes, servir tous les hommes. Aimer tous les hommes et servir tous les hommes, c’est se servir soi-même avant tout, soi-même que l’on aime le plus ! Car la grâce de Dieu vous enveloppe alors, et vous êtes fortifié au-delà de toute expérience antérieure.



Tiré du « Discours Divin du 26 juin 1969 »



Le service élargit votre vision. Accroit votre conscience. Approfondit votre compassion.

French, 16.may.25

Quel est le fondement même de cette demeure de vie, et de quoi est-elle composée ? Bhagavan transmet avec amour à tous, et en particulier aux plus jeunes, un message important.



La vie est une demeure à quatre étages. Pour qu’un édifice soit solide, ses fondations doivent l’être aussi. La demeure est visible. Son architecture est attrayante et plaisante. Mais les fondations, elles, n’ont pas de tels attraits. Néanmoins, la sécurité de la demeure dépend de sa solidité. Chaque partie de la demeure peut avoir son propre attrait. Mais les fondations ne tirent aucune fierté du fait d’être le socle sur lequel elle repose, et ne désirent pas que quiconque les remarque. Elles sont insensibles aux éloges ou aux reproches. Le premier étage de la demeure (de la vie) est le brahmacharya (célibat). Le deuxième étage est le stade de grihastha (chef de famille). Le troisième est celui de vanaprastha (reclus). Le quatrième est celui de sannyasa (renonçant). Nombreux sont ceux qui franchissent les quatre stades. Certains n’en franchissent que trois, d’autres seulement deux. Mais quel que soit le nombre de stades, les fondations constituent la base. Le premier niveau (ou étage) est celui du brahmacharya. Les étudiants qui se trouvent au premier étage de la demeure de la vie doivent assurer la solidité des fondations. Ces fondations sont constituées de l’humilité, de la révérence, de la moralité et de l’intégrité. La solidité de ces fondations repose sur ces quatre éléments.



Tiré du Discours Divin du 20 février 1992.



Dans la vie de chacun, l’enfance et la jeunesse sont extrêmement importantes. Cette période de la vie doit être rythmée par la pratique de la pureté et de la tranquillité.

French, 15.may.25

Quelle attitude devons-nous développer pour surmonter notre nature qui nous pousse à la dissension et nous libérer des chaînes de nos propres actions ? Bhagavan nous rappelle aujourd’hui les moyens de notre propre transformation intérieure.

Le Cosmos doit être considéré comme la forme omniprésente de Dieu. Ce n’est qu’en réalisant le sentiment d’unité dans la diversité que les individus et les nations peuvent être sauvés. Aujourd’hui, les tendances à la division sont omniprésentes. La discorde règne entre les hommes. Le monde se transforme en une sorte d’asile de fous. Toutes les nations semblent atteintes d’une sorte de folie. Pour tuer un seul homme, elles sont prêtes à sacrifier cent vies. Elles n’ont aucun respect pour la vie. Les hommes désirent les fruits des bonnes actions, mais n’en accomplissent pas. Ils veulent éviter les conséquences de leurs péchés, mais ils commettent des péchés. Comment est-ce possible ? Il n’est pas facile d’échapper aux conséquences de ses actes. Mais il n’y a pas lieu de désespérer. Si vous obtenez ne serait-ce qu’une once de grâce Divine, une montagne de péchés peut être réduite en cendres. Si vous vous sentez sincèrement pénitent, si vous recherchez le pardon de Dieu et si vous prenez refuge en Lui, toutes vos actions seront transformées. Mais sans une pénitence sincère, cela n’arrivera pas !

Tiré du « Discours Divin du 4 août 1991. »

La spiritualité ne consiste pas à vivre seul dans la solitude. Elle implique d’avoir une vision égale pour tous, de vivre parmi tous et de servir tous avec Ekatma Bhava (sentiment d’unité). 

French, 14.may.25

Quels sont les instruments de soin du mental que nous devons toujours avoir avec nous ? Bhagavan l’explique avec une belle illustration !



De nos jours, on trouve un accessoire indispensable dans presque toutes les trousses de toilette des femmes, et même dans les poches des hommes : un miroir et un peigne. Vous craignez que votre charme soit mis en péril lorsque vos cheveux sont légèrement en désordre ou que votre visage révèle des taches de poudre ; vous essayez donc de corriger immédiatement cette impression. Si vous êtes si préoccupé par ce charme personnel qui se détériore rapidement, combien plus devriez-vous vous soucier de la poussière de l’envie et de la haine, des taches de vanité et de malice qui profanent votre mental et votre cœur ? Ayez un miroir et un peigne pour cela aussi ! Ayez le miroir de la Bhakti (dévotion), pour juger de leur propreté, de leur éclat et de leur charme ; ayez le peigne de Jnanam ou de la sagesse, car la sagesse acquise par le discernement redresse les problèmes, dénoue les nœuds et démêle les enchevêtrements pour contrôler et canaliser les sentiments et les émotions dispersés dans toutes les directions.



Tiré du « Discours Divin du 26 juin 1969 »



Tout comme la nourriture et la boisson sont nécessaires pour garder le corps fort, la contemplation du Seigneur est nécessaire pour donner de la force au mental.

French, 13.may.25

Comment pouvons-nous devenir courageux et relever les défis de la vie ? Bhagavan nous l’explique aujourd’hui avec amour et clarté.



L’homme d’aujourd’hui doit comprendre comment développer un courage semblable à celui de Prahlada. Bien qu’ils en soient tout à fait capables, jeunes et adultes sont aujourd’hui emplis de peur. Il est nécessaire que l’homme développe son courage et sa force d’âme pour surmonter la peur ! Il ne peut l’obtenir que de Dieu. Pour cela, il doit développer sa foi et sa dévotion envers Dieu. Il faut affronter le monde avec courage. Dans la situation actuelle, votre véritable force réside dans le courage et la force d’âme. En cultivant la dévotion envers Dieu, vous pouvez affronter les défis du monde avec confiance et courage. La vie est un défi, relevez-le. La vie est un jeu, jouez-y. Le manque de courage vous rend victime de la peur. Alors, développez le courage d’affronter tous les défis du monde. L’éducation ne se résume pas à savoir lire et écrire. Qu’est-ce que vidya (l’éducation) ? Sa vidya ya vimuktaye (la véritable éducation est celle qui libère). La véritable éducation développe le courage et la force d’âme chez l’apprenant. Il est nécessaire que vous meniez votre vie avec courage, sans faiblir à aucun moment, pour réussir dans tous les domaines de la vie !



Tiré du « Discours Divin du 2 juin 2003 »



Si l’homme connaît sa vraie nature, il ne laissera aucune place à la faiblesse ou à la lâcheté.

French, 12.may.25

À l’occasion de la Libération du Seigneur Bouddha, quelle était l’essence de Ses enseignements ? Quelle est la première étape que nous devons tous mettre en pratique dès aujourd’hui ? Aujourd’hui, avec amour, Bhagavan nous rappelle tout cela.



Bouddha a enseigné que le Nirvana ne pouvait être atteint qu’en cultivant Samyak Drishti (la vision sacrée), Samyak Vak (la parole sacrée), Samyak Shravanam (l’écoute sacrée), Samyak Bhavam (le sentiment sacré) et Samyak Kriya (l’action sacrée). Aujourd’hui, l’homme pollue son mental à cause de sa vision maléfique. Une fois que le mental est pollué, comment peut-il espérer atteindre le Nirvana ? Il doit donc avant tout développer une vision sacrée. Ne voir aucun mal, voir le bien. L’homme est soumis à des épreuves à cause de sa vision impure. Une vision maléfique le mènera inévitablement à des actes pécheurs. En fait, elle détruit son humanité elle-même. Bouddha a entrepris diverses pratiques spirituelles, mais les a finalement toutes abandonnées. Il n’a pu réaliser la vérité qu’en renonçant à tout et en reconnaissant l’unité dans la pluralité du monde. Il n’a pu connaître la vérité ultime que par le sacrifice. Voici ce que disent les Védas : l’immortalité ne s’atteint ni par l’action, ni par la descendance, ni par la richesse. On ne l’atteint que par le sacrifice. Cette immortalité est le véritable Nirvana. Samyak Drishti est le premier pas vers le Nirvana. Considérez tout ce que vous voyez comme Divin. Laissez votre vision être imprégnée d’amour. Une vision remplie d’amour est la marque d’un être humain véritable.



Tiré du « Discours Divine du 7 mai 2001 »



Si vous voulez recevoir quelque chose de sacré, abandonnez tout ce qui n’est pas sacré.

French, 11.may.25

Pourquoi devrions-nous tous aimer et respecter notre mère ? Bhagavan nous le rappelle avec ses paroles douces et pénétrantes.



Est un être humain véritable celui qui aime sa mère et devient le bénéficiaire de son amour. Celui qui ne peut mériter son amour maternel est véritablement un démon. Par conséquent, respectez et révérez votre mère. Vivez et savourez son amour. Consacrez votre vie à son bonheur. Vous pouvez acquérir autant de diplômes que vous le souhaitez, entreprendre autant d’activités sacrées que vous le souhaitez, mais toutes seront vaines si vous ne faites pas plaisir à votre mère. Nul n’est supérieur à la mère en ce monde. Les Védas ont accordé la plus haute importance à la mère en déclarant : Matru devo bhava, Pitru devo bhava, Acharya devo bhava, Atithi devo bhava (révérez votre mère, votre père, votre précepteur et votre invité comme Dieu). Il peut y avoir un fils en ce monde qui n’aime pas sa mère, mais il ne peut y avoir de mère qui n’aime pas son fils. Il peut y avoir des divergences d’opinion entre eux, mais l’amour maternel ne faiblira jamais. Incarnations de l’Amour ! C’est votre premier devoir d’aimer votre mère.



Tiré du « Discours Divin du 6 mai 2003 »



Celui qui perd l’amour de sa mère ne gagnera l’amour de personne.

French, 10.may.25

Quelle est la relation entre l’individu et Dieu ? Et comment faire émerger la Divinité latente ? Bhagavan nous rappelle aujourd’hui quelques vérités importantes !



Brahmanda, le macrocosme, est considéré comme étant Virataswarupa (la forme cosmique), et le microcosme comme le noyau atomique. C’est une vision erronée. Ce qui est présent dans l’atome est présent dans le cosmos. Il n’y a aucune différence entre les deux. Une petite graine porte en elle le potentiel de devenir un grand arbre. La Forme cosmique n’est pas une simple agrégation d’objets divers. Elle ne signifie pas l’un parmi la multitude. La Forme cosmique signifie ce qui contient tout en elle. On ne peut voir l’immense arbre contenu dans la minuscule graine. De même, le principe atomique contient le macrocosme dans le microcosme. De même, la divinité présente en Dieu (le macrocosme) est présente en l’homme sous une forme subtile, comme le feu dans une allumette. On ne peut faire jaillir le feu d’une allumette humide. L’homme est empli du feu de la sagesse divine et du sacré. Mais il reste invisible malgré des exercices spirituels, de sévères pénitences et de nombreuses bonnes actions. La raison en est que le mental est étouffé par l’ahamkara et le mamakara (le sens du « je » et du « mien »). Ce n’est que lorsque cette humidité est dissipée par le rayonnement du vairagya (détachement) qu’une vie illuminée devient possible.



Tiré du « Discours Divin du 23 novembre 1992 »



La lampe brille grâce au Divin. La puissance du vent qui peut éteindre la lampe vient également de Dieu.

French, 09.may.25

Quels sont les trésors que Dieu seul peut nous accorder ? Bhagavan nous le rappelle avec amour aujourd’hui !

Priez toujours Dieu pour obtenir Sa grâce. En dépit de toutes les déficiences et les faiblesses, la grâce Divine suffit. Vous pouvez tout accomplir par Sa grâce. Une foi ferme en Dieu est essentielle pour tous. Souvenez-vous que la paix et le bonheur ne sont accessibles qu’avec Dieu. Personne d’autre que Dieu ne peut donner la paix et le bonheur. Certains disent ne pas avoir foi en Dieu. Alors, ont-ils foi au diable ? Si vous vous confiez au diable, vous n’aurez que des traits démoniaques. En oubliant Dieu, qui est la demeure de la paix et de la félicité suprêmes, beaucoup de gens se perdent dans les futilités du monde. Comment de telles personnes peuvent-elles atteindre la paix et le bonheur ? Seul Dieu peut accorder la paix ; Il est l’incarnation de la paix et de l’amour suprêmes. Une mère peut parfois se mettre en colère. Mais l’amour de Dieu est immuable. Cependant, vous devriez être reconnaissant envers votre mère qui vous a donné la vie et vous a permis de connaître Dieu. Mais il n’y a rien de plus grand que le nom de Dieu.

Tiré du « Discours Divin du 6 mai 1997 »

Ne priez pas Dieu de vous accorder uniquement de la joie ; ce serait une folie. Priez pour avoir la force de comprendre que le chagrin et la joie ne sont que l’endroit et l’envers d’une même médaille

French, 08.may.25

Pourquoi chacun de nous devrait-il aimer et respecter ses parents ? Quel est le rôle de Dieu, si les parents sont notre premier Dieu ? Bhagavan nous rappelle aujourd’hui avec amour et tendresse nos devoirs d’enfants et le rôle que nous devons tous donner à Dieu dans nos vies !

Votre sang, votre nourriture, votre tête et votre argent sont des dons de vos parents. Vous devez donc leur témoigner le respect qui leur est dû et leur être éternellement reconnaissant. C’est ainsi que vous devez les aimer. Respectez vos parents et soyez-leur reconnaissants. Mais réservez votre cœur à Dieu seul. Toutes les relations terrestres sont éphémères comme des bulles d’eau. En concentrant votre mental sur Dieu, expliquez cela avec amour à votre mère. Alors, elle comprendra sûrement votre mental et votre cœur. Une mère souhaite toujours le bien-être de ses enfants. Elle prie toujours pour qu’ils soient bons, qu’ils atteignent des positions plus élevées et reçoivent la grâce de Dieu. Lorsque son enfant se prosterne, elle le bénit en disant : « Mon cher ! Vis cent ans ; puisses-tu vivre heureux, en bonne santé, prospère et honoré ! » Même si sa mère bénit, c’est Dieu qui exauce sa prière en disant : Tathastu (qu’il en soit ainsi) ! Sans la grâce de Dieu, même les prières et les bénédictions d’une mère deviennent vaines ! Vous avez beau avoir de nombreuses ampoules autour de vous, elles sont inutiles sans courant. Et le courant ne sert à rien sans ampoules. De même, la bénédiction maternelle et la grâce Divine sont ce que vous devriez rechercher.

Tiré du « Discours Divin du 6 mai 1997 »

Même les mères accomplies ne peuvent aider leurs enfants lorsque la grâce Divine fait défaut. C’est pourquoi elles prient Dieu pour le bien-être de leurs enfants.

French, 07.may.25

Quel est le lien entre les simples êtres vivants et le Seigneur Suprême ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec un exemple simple.



Le Chaitanyam (conscience atmique), présent dans le Divin, est également présent chez les êtres vivants. Si tel est le cas, un doute peut surgir. Quel besoin y a-t-il d’accorder une place unique à Dieu ? Si vous observez une série d’ampoules électriques, elles peuvent toutes se ressembler. Mais leur puissance varie selon le filament qu’elles contiennent. La puissance peut varier de 40 à 5 000 watts. De même, chez tous les êtres humains, les cinq éléments, les cinq organes d’action, les cinq organes de perception et d’autres organes sont communs. Mais leurs pensées et leurs imaginations présentent des différences. La puissance Divine sacrée et remarquable de chacun d’eux est également différente. C’est parce que cette puissance Divine est présente en Dieu dans une mesure infinie que l’on reconnaît l’unicité de Dieu.



Tiré du « Discours Divin du 23 novembre 1992 »



Le feu de la sagesse réside en chaque être humain. Si vous négligez ce feu de sagesse, il se recouvre des cendres de l’ego, de l’attachement et de la haine.

French, 06.may.25

Pourquoi est-il préférable d’être sage plutôt que simplement instruit ? À l’occasion de la Journée de Mère Easwaramma, Bhagavan rappelle ses sages conseils, un exemple pour nous tous.



Nul besoin d’éducation formelle pour transmettre des enseignements sacrés. Nombreux sont ceux qui sont très instruits, mais à quoi bon ? Ils ne mettent pas leurs connaissances à profit. Ayant reçu de nombreux enseignements sacrés, vous devriez en pratiquer au moins un. Vous priez et chantez des bhajans avec dévotion. Il suffit de pratiquer et d’expérimenter au moins un mot des bhajans que vous chantez. Par exemple, vous exaltez Dieu en tant que Prema-swarupa (incarnation de l’amour). En conséquence, vous devez développer l’amour et le partager avec autrui. Ce n’est qu’alors que vous pourrez comprendre et expérimenter la divinité. Mère Easwaramma avait l’habitude de transmettre de nombreux nobles enseignements aux fidèles lorsqu’ils se rassemblaient autour d’elle. Je lui avais donné une petite chambre à Prasanthi Nilayam. De nombreuses dames s’y rendaient et la suppliaient : « Mère, nous sommes ici depuis longtemps. Veuillez demander à Swami de nous accorder un entretien. » Elle leur disait : « Mes chers, Swami peut paraître petit à nos yeux, mais il n’écoute personne. Il ne suit pas les recommandations. Il vous donnera ce que vous méritez. Vous devriez essayer de comprendre le principe Divin de Swami. » De cette manière, elle donnait des conseils judicieux aux fidèles.



Tiré du « Discours Divin du 6 mai 2003 »



La mère est la divinité la plus importante pour l’homme en tant qu’incarnation visible du Divin, qui peut être directement expérimentée.

French, 05.may.25

Peut-il y avoir de la peur là où règne la pure dévotion ? Bhagavan révèle la réponse à travers un magnifique dialogue entre le fidèle Prahlada et le Seigneur Narasimha.

En regardant l’Avatar Narasimha, vous ressentez une certaine terreur. En réfléchissant à l’histoire de Prahlada et de Narasimha, vous comprenez que lorsque Narasimha donnait le darshan à Prahlada, il faisait preuve d’une grande bonté. Mais Prahlada semblait se tenir dans un coin, terrorisé. À ce moment-là, Narasimha regarda Prahlada et lui demanda s’il avait peur de la figure redoutable venue punir son père ; Prahlada expliqua qu’il n’avait pas peur du Seigneur, car c’était la forme la plus douce qu’on puisse concevoir ! Il dit qu’il était vraiment heureux de le voir. Narasimha demanda alors pourquoi Prahlada avait peur. À cela, Prahlada répondit qu’il avait peur parce que la vision divine qu’il avait alors risquait de disparaître en quelques instants, et qu’il serait bientôt seul ! La crainte qui troublait Prahlada était que Dieu l’abandonne en ce monde et disparaisse. Prahlada voulait implorer Dieu de ne pas le quitter. La vision divine et la beauté divine de Dieu sont telles que seuls ses fidèles peuvent les apprécier !

Tiré du « Discours Divin du 22 mai 1976 »

Dieu seul sait à qui, dans quelles circonstances, à quel moment, dans quelle mesure et sous quelle forme Sa grâce doit être accordée.

French, 04.may.25

Pourquoi devrions-nous investir du temps pour comprendre notre mental et ses mécanismes ? Bhagavan nous le rappelle avec amour et nous éclaire aujourd’hui.



Le mental est agité, et vous aussi êtes entraîné dans les passions et les émotions. Quand la planche sur laquelle vous êtes assis bouge, vous bougez aussi ; quand le train roule vite avec vous dans le compartiment, vous sentez que les arbres bougent avec vous. D’un autre côté, le mental vous donne l’impression d’être immobile sur la Terre, alors que celle-ci tourne rapidement sur son axe et autour du Soleil. Ce sont là des ruses du mental, qui masquent la vérité et imposent ses propres illusions à votre expérience. La vérité véritable diffère de l’image de la vérité que le mental présente. Attribuer les joies et les peines que l’on traverse dans la vie à la nature de l’Âme Individuelle est un acte d’ignorance. Il faut les dissocier. L’exaltation et la dépression, le plaisir et la douleur, la joie et le chagrin sont des modifications du mental, et non du jivi (l’âme individuelle). C’est le mental qui réagit aux objets et aux événements extérieurs et les qualifie de désirables et d’indésirables, de bons et de mauvais. Ceci explique pourquoi il est essentiel de maîtriser les caprices du mental !



Tiré du « Discours Divin du 4 janvier 1974. »



Un mental sans agitation, une perspective joyeuse et sans tache, telles sont les marques d’une personne en qui Shanti (la paix) a pris racine.

French, 03.may.25

Comment pouvons-nous faire de notre vie une source de paix et de sérénité ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui avec amour, à travers des exemples très concrets !



La sagesse est l’épanouissement de la pureté du mental. Seule une telle personne peut maîtriser ses sens. La personne maîtresse d’elle-même, en découvrant sa nature divine, peut illuminer le monde qui l’entoure. Tel un bâton d’encens qui répand son parfum dans toutes les directions, le nom et la renommée des individus au cœur pur et accompli atteignent tout le monde. Les pensées pures sont la clé de la pureté du mental. Si un homme tient une fleur parfumée à la main, son parfum l’accompagne partout où il va. De même, il peut aussi transporter une odeur nauséabonde, où qu’il aille. Il en va de même pour les pensées, bonnes ou mauvaises. Elles irradient leurs vibrations, bonnes ou mauvaises, autour d’elles. Les pensées ont un tel pouvoir que, lorsqu’elles sont dirigées vers de grands objectifs, elles peuvent influencer le monde. Lorsque le mental est empli de bonnes pensées, telles que la vérité, l’amour, la patience et la compassion, la vie est emplie de paix et de sérénité. Si, au contraire, vous laissez grandir les pensées de haine, d’envie, de colère et de vanité, la vie devient une misère perpétuelle !



Tiré du « Discours Divin du 31 juillet 1986. »



Celui qui a un mental pur est rempli de pensées pures, bouillonne d’énergie venant de l’amour pur.

French, 02.may.25

Quel est le meilleur endroit pour acquérir une éducation et que devrait-elle nous apporter ? Bhagavan nous l’explique avec amour et nous inspire aujourd’hui !



Ne croyez pas que l’éducation que vous devriez recevoir se limite aux universités ou aux écoles. L’éducation peut être obtenue partout dans le monde. Elle peut être obtenue dans un atelier, une ferme, en exerçant une profession ou faisant du commerce. Même le simple fait de faire les courses peut vous instruire. Tous les aspects de la vie peuvent vous instruire. Considérez le monde comme une grande université. Du lever au coucher, vous utilisez votre éducation pour gagner un maigre salaire. Si vous ne pouvez pas utiliser votre éducation pour être aux pieds du Seigneur, à quoi sert toute cette connaissance ? Vous devez avoir Dieu dans votre cœur et reconnaître tous les êtres vivants comme égaux. Vous devez tout mettre en œuvre pour surmonter les quatre obstacles : la luxure, la colère, l’attachement et l’avidité. Tant que ces voleurs seront chez vous, il n’est pas certain que vous obtiendrez le trésor de la sagesse. Mais après les avoir chassés, vous attirerez un voleur plus grand encore chez vous, et ce voleur, c’est Dieu lui-même. C’est pourquoi Il a été appelé « Chitta-chora » ou Celui qui vole votre cœur.



Tiré des « Cours d’été du 9 juin 1973 »



Où que vous séjourniez ou où que vous alliez, cet endroit même vous offre une forme d’éducation ou une autre.

French, 01.may.25

Pourquoi devrions-nous nous attacher au Seigneur et L’adorer en permanence ? Aujourd’hui, Bhagavan rappelle avec amour à chacun d’entre nous le but de Son avènement et notre objectif !



Dieu est Mahashakti (énergie suprême) et jeeva (être individuel) est Mayashakti (pouvoir trompeur) ; Il est l’authentique, le jiva n’est qu’ombre, apparence, illusion. Moi aussi, Je dois revêtir Mayashakti pour venir parmi vous, tel le policier contraint de revêtir l’habit du voleur, afin de pouvoir pénétrer dans la bande de voleurs, les appréhender et les traduire en justice ! Le Seigneur ne peut descendre avec sa Mahashakti intacte ; Il doit venir avec une splendeur diminuée et un rayonnement limité, afin de devenir l’objet de la dévotion et d’un service dévoué. Dans ce monde, impermanent et en perpétuelle transformation, la puissance immanente du Seigneur est la seule entité permanente et immuable. Pour réaliser l’éternel et le vrai, il faut s’attacher à cette source et à ce soutien. Il n’y a pas d’échappatoire à cette voie. C’est le destin de chacun, sans distinction d’âge ou de niveau d’études, de latitude ou de caste, de sexe ou de statut.



Tiré du « Discours Divin du 1er août 1956 »



Remplissez vos pensées d’amour et avancez sur le chemin du sacrifice. Alors, vous ne serez jamais affecté par Maya.

French, 30.apr.25

Pourquoi devrions-nous comprendre à propos de la nature et du fonctionnement des désirs ? Bhagavan nous l’explique clairement aujourd’hui.



Kama, le dieu de la luxure, est responsable de votre naissance ; et Kala, le dieu du temps, est responsable de votre mort. Rama est responsable de votre vie et de tout ce qu’elle comporte de bon. Si par votre conduite vous méritons la grâce de Rama, kama et kala (désir et temps) ne vous troubleront pas outre mesure. Tel le feu recouvert de cendres, tel l’eau recouverte d’un précipité, tel l’œil recouvert d’une cataracte, votre sagesse sommeille, recouverte de kama. Il est nécessaire que vous vous enquériez de la source et de la nature de kama. Tant que vous n’y parviendrez pas, vous serez incapables de distinguer ce qui est durable de ce qui n’est que temporaire, ce qui est bien de ce qui est mal. Kama accroît vos attachements et affaiblit ainsi votre mémoire et votre intelligence. Une fois l’intelligence affaiblie, vous devenez inhumains. Ainsi, kama a le pouvoir de ruiner votre vie. Si vous comprenez bien la nature de kama, elle vous quittera en un instant. Si vous lui accordez une place importante sans le comprendre, alors elle prendra le dessus et commencera à danser sur vos têtes.



Tiré du « Cours d’été du 9 juin 1973 »



En développant votre volonté et en réduisant vos désirs, votre capacité de discernement augmentera également. C’est pourquoi on dit : moins de bagages, plus de confort.

French, 29.apr.25

Quelle est la marque d’une véritable éducation et que devraient cultiver les étudiants durant ces années d’apprentissage ? Bhagavan nous le rappelle aujourd’hui afin que nous puissions acquérir une véritable éducation.



Vous vivez à l’ère de la science et de la technologie. Cette civilisation et cette culture sont intimement liées à la connaissance de l’univers physique. Ce que les étudiants doivent apprendre aujourd’hui, c’est la culture de l’Ame, l’élargissement de l’Esprit et la purification du Cœur. Cette connaissance conduit à l’épanouissement de l’Esprit et à la sublimation de la vie. Parallèlement au développement de l’intellect, l’épanouissement du cœur doit également être encouragé. Seule une éducation totale et complète comprend l’épanouissement du hridaya (l’Esprit spirituel ou aimant). Elle devrait servir à promouvoir les valeurs éthiques. Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de mener une vie bien réglée et disciplinée. Les signes d’une véritable éducation sont l’altruisme, l’humilité et la simplicité. La      philosophie de Bharat repose sur la droiture, la justice et une bonté de caractère intrinsèque. L’édifice d’une éducation juste repose sur quatre piliers : la maîtrise de Soi, l’autonomie du Soi, la confiance en Soi et le sacrifice de Soi. Les étudiants d’aujourd’hui ignorent totalement l’autonomie du Soi. Comment, alors, peuvent-ils atteindre la maîtrise de Soi ? L’éducation ne devrait pas seulement viser à rendre les hommes humains, mais elle devrait s’efforcer d’en faire des êtres humains parfaits.



Tiré du « Discours Divin du 23 juin 1988 »



L’éducation mondaine rend l’homme grand, tandis que l’éducation spirituelle le rend bon.