French, 03.oct.25

Quelle est la contemplation qui nous conduira lentement vers une paix permanente ? Bhagavan nous rappelle avec amour la simple vérité d’aujourd’hui.



Quelques minutes d’investigation convaincront quiconque qu’il n’est pas le corps qu’il porte avec lui, tout comme l’escargot le porte sur lui ; il n’est ni l’œil, ni l’oreille, ni la langue ; il n’est ni le mental, ni l’intelligence, car il se réfère à eux en disant “mon mental n’est pas dedans”, etc., ce qui signifie qu’il est séparé de son mental ; “mon intelligence m’a fait défaut”, ce qui signifie qu’il est différent de son intelligence. Il est un témoin ; c’est le corps qui meurt ; il survit ; il renaît lorsqu’il prend un nouveau corps. La beauté physique n’est qu’une question de santé ; quelques jours de fièvre ou de purge font d’un ange un épouvantail. Un jour, la folie s’attaque à un génie et réduit son discours à un bavardage inintelligent. Lorsque le mental est dérangé, les yeux voient des images étranges qui n’existent pas ; les oreilles entendent des bruits étranges qui n’ont jamais existé. Ce n’est que lorsque l’homme découvre la base immuable ultime qu’il peut obtenir une paix permanente ; jusque-là, lui aussi devra aller et venir dans un monde en mutation, entre joie et chagrin.



Tiré du « Discours Divin du 4 octobre 1965 »



Ne vous attachez pas à ce corps évanescent ; utilisez le corps comme un outil.