
Pourquoi est-il inutile de rechercher la grandeur par la cupidité et le désir ? Bhagavan nous met en garde aujourd’hui, en tirant quelques exemples de nos épopées.
Ravana était le monarque le plus puissant de son époque, comme le décrit Valmiki. Sa capitale était une forteresse imprenable, remplie de trésors rares. Il était le maître des quatre Védas et des six sciences spirituelles. Duryodhana, l’aîné des Kauravas, était, comme le décrit Vyasa, inégalé dans le nombre et la force de son armée et de ses armements, ainsi que dans ses compétences diplomatiques. Pourtant, ces deux-là sont détestés par les personnes jeunes et âgées depuis des siècles. Pourquoi ? Parce qu’ils sont descendus du niveau humain au niveau bestial, au lieu de s’élever du niveau humain au niveau divin. Les deux avaient le même défaut – la cupidité. Ils ne connaissaient pas le secret du contentement. Ils étaient affligés par kama, le désir incessant. Rama et kama ne peuvent pas coexister. Le sanctuaire intérieur de l’homme ne peut accueillir qu’une seule divinité, Rama ou kama. Si vous aimez une autre personne, vous ne convoiterez pas la seigneurie qui est sur elle ; vous ne convoiterez pas ses biens ; vous n’éprouverez aucune envie quand elle prospérera, aucune joie quand elle souffrira. L’amour est l’antidote le plus puissant à la cupidité. Telle est donc la discipline spirituelle fondamentale : donner de l’amour et recevoir de l’amour.
Tiré du « Discours Divin du 6 mars 1970 ».
Le bonheur que vous espérez tirer de vos proches, de votre richesse et de votre renommée mondiale, n’est qu’une pâle ombre du bonheur qui réside dans la source de votre cœur, où Dieu habite.
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