
Quelle importance accordons-nous aujourd’hui à la réalisation des désirs matérialistes et quelle importance devrions-nous réellement leur accorder ? Bhagavan l’explique aujourd’hui avec de beaux exemples.
Comme le pauvre villageois qui a sauté dans le déluge pour récupérer un paquet de tapis qui était en réalité un ours emporté par les eaux déchaînées, et découvrit que le paquet l’attrapa si fort qu’il ne put s’échapper, l’homme aussi saute dans l’eau, pour récupérer ce qu’il considère comme un trésor, mais il est lui-même attrapé et lié. C’est pourquoi les saints de ce pays enseignent au peuple qu’ils sont enfants de l’immortalité, dépositaires de la paix et de la joie, de la vérité et de la justice, et maîtres de leurs sens. Bien sûr, l’homme peut avoir certains désirs, une certaine envie d’atteindre le confort, une certaine tentative d’obtenir le contentement, mais cela doit être comme l’homme malade qui a envie de médicaments. L’alimentation et les boissons, le logement et l’habillement doivent être subordonnés aux besoins du mental, à l’éducation des émotions, des passions et des impulsions. Ils doivent prendre la place que le sel et le poivre prennent sur la table à manger aujourd’hui ; l’uppu doit être subsidiaire au pappu, c’est-à-dire qu’on ne peut pas avoir plus de sel que la quantité de dal, même pas autant. De même, les efforts visant à atteindre la santé, le confort, etc., doivent être juste suffisants pour soutenir la sadhana, ni plus, ni moins.
Tiré du « Discours Divin du 2 octobre 1965 »
Le corps est comme un abri temporaire où vous résidez pendant un court moment, pendant votre voyage.
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