
Pourquoi le contrôle des sens est-il une pratique nécessaire pour expérimenter la paix ? Quel rôle joue l’abandon dans cette pratique ? Bhagavan nous inspire aujourd’hui avec amour et clarté.
Celui qui voit ne doit pas s’attacher à ce qu’il voit ; c’est ainsi qu’il se libère. Le contact des sens avec les objets suscite le désir et l’attachement ; cela conduit à l’effort et soit à l’exaltation, soit au désespoir. Ensuite, vient la peur de la perte ou le chagrin de l’échec et la chaîne des réactions s’allonge ! Avec de nombreuses portes et fenêtres ouvertes à tous les vents qui soufflent, comment la flamme de la lampe intérieure peut-elle survivre ? Cette lampe est le mental, qui doit brûler sans interruption, sans être affecté par les doubles exigences du monde extérieur ! L’abandon total au Seigneur est une façon de fermer les fenêtres et les portes, car alors, dans cette position de Sharanagati (abandon total à Dieu), vous êtes dépourvu d’ « ego » et donc, vous n’êtes pas secoué par la joie ou le chagrin. L’abandon total vous fait puiser dans la grâce du Seigneur pour affronter toutes les crises de votre carrière et ainsi, cela vous rend héroïque, plus vaillant et mieux préparé pour la bataille.
Tiré du Discours Divin du 13 janvier 1965.
Le contrôle des sens est lui-même une forme de Tyaga (sacrifice) qui conduit à l’immortalité.
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