French, 24.sep.24

Comment pouvons-nous toujours nous souvenir du principe d’unité et de non-dualisme ? Bhagavan nous inspire en nous expliquant un exemple classique du védantisme.

Vous marchez dans l’épais crépuscule du soir, quand les choses ne sont visibles que vaguement ; une corde traîne au hasard sur le chemin ! Chacun de ceux qui la voient a sa propre idée de ce qu’elle est, bien qu’il ne s’agisse en réalité que d’une corde ! L’un marche dessus, la prenant pour une guirlande. Un autre la prend pour une marque laissée par l’eau courante et marche dessus ! Un troisième s’imagine qu’il s’agit d’une vigne, d’une liane arrachée d’un arbre et tombée sur le chemin. Certains ont peur que ce soit un serpent, n’est-ce pas ? De même, le Brahman le plus élevé, sans aucun changement ni transformation qui L’affecte, étant toujours Lui et Lui seul, se manifeste comme le monde aux nombreux noms et formes. La cause de tout cela est le crépuscule de l’illusion (maya). La corde peut apparaître comme de nombreuses choses – elle peut provoquer divers sentiments et réactions chez les gens ; elle est devenue la base de la diversité. Mais elle ne se transforme jamais en plusieurs choses ; elle est toujours une ! La corde est toujours la corde ! Elle ne devient pas une guirlande, une trace d’eau, une liane ou un serpent. Brahman peut être mal interprété de diverses manières, mais il s’agit toujours uniquement de Brahman.

Tiré du chapitre 12 de « Gita Vahini »

L’illusion (Maya) est le vent, les individus sont les vagues et l’océan est Sat-Chit-Ananda.